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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Villes & Régions

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Lille 2004 (Capitale européenne de la culture)

février 27th, 2012

Lille 2004
Photo de: www.phil-ouest.com

Lille 2004 (Capitale européenne de la culture)

En 2004, Lille est capitale européenne de la culture.
Une année faste, dédiée aux artistes, à la création dans toutes ses composantes et ses couleurs. Une invitation au rêve, à la fête et à un nouvel art de vivre ouvert sur l’Europe le monde. Un moment privilégié pour découvrir une ville et une région marquées par un patrimoine flamboyant. A une heure de Paris, une heure quarante de Londres et quarante minutes de Bruxelles, Lille s’ouvre sur un territoire à la mobilité extrême.

Les maisons “Folie”, lieux phares du projet culturel de Lille 2004, sont les figures emblématiques d’un nouvel art de vivre, symboles modernes de la rencontre entre habitants et création artistique. Elles incarnent la ville, mais aussi le caractère singulier des quartiers dont elles marquent très souvent l’histoire: elles sont d’anciennes usines ou autres lieux du patrimoine. Témoin d’un passé social, commercial, urbain, les 12 maisons “Folie” du territoire de Lille 2004 établissent un lien culturel visible entre générations. Au delà de 2004, elles permettront de poursuivre le diffusion de pratiques artistiques et culturelles.

C’est la maison “Folie” de Wazemmes, dans l’un des quartiers les plus populaires et les plus chaleureux de Lille, qui a été choisie pour représenter Lille 2004 sur le timbre-poste. Anciennement usine Leclercq, une filature du XIXème siècle fermée en 1990, sa réhabilitation a été imaginée par le cabinet NOX Architekten, dirigé par Lars Spuybroek, avec le concours de François Andrieux. Le Projet architectural transforme l’usine en un lieu étonnant avec le nouveau bâtiment et sa robe métallique scintillante et ondulée qui le relie au patrimoine existant.

Cet espace ouvert au public est un lieu de convivialité, de rencontre, d’échanges familiaux, artistiques et festifs. ON y propose les formes d’expression les plus variées: spectacle vivant, arts plastiques, design, art du jardin, saveurs, cuisine, connexion avec le monde…….

Timbre mis en page par Jean-Paul Cousin, imprimé en héliogravure. Format horizontal 40 x 26mm. Vente 1er jour à Lille le 10 janvier 2004.

Source: collection philatélique de la Poste.

La Camargue…

février 20th, 2012

La Camargue
Photo: wwww.phil-ouest.com

La Camargue… Timbre: EUROPA

“Sur ces vastes espaces plats, l’eau circule à son gré. Elle n’est plus sollicitée par la pente et la pesanteur, mais, semble t-il, par un désir. Il faut s’éblouir pour distinguer le frisson de ses mouvements”. Ainsi Jean Giono décrivait-il la Camargue, royaume d’une nature. Une terre paradoxale où l’apparente sauvagerie ne résulte que d’une savante création de l’Homme. Ici, il a construit des digues, des canaux, pompé l’eau douce et salée, inventé une trilogie du sel, des taureaux et de 20 000 hectares de rizières au Nord.

Elle contient en germe le mythe d’une terre du bout du monde où l’eau, le ciel et la terre s’unissent dans un bruissement de roseaux qui laissent parfois s’échapper un vol de flamants roses. Depuis le Moyen -Âge, les Camarguais récoltent les “sagnes”, ces roseaux hauts et drus avec lesquels on confectionne des clôtures et des toitures. Les plus vastes de ces roselières enveloppent les étangs de Ginès ou du Charnier, alors que les sansouïres, cette zone lacustre inondée en hiver, laissent se développer les salicornes où évoluent, en même temps que cette végétation, chevaux et taureaux.

En été, ces marais se dessèchent et le sel qu’ils dispensent alors provient de la nappe phréatique et non de la mer, cette mer qui charrie son sable quand le Rhône dépose ses limons, se partageant à eux deux cette aire impossible, battue par le mistral. De ce combat entre le Rhône et la Méditerranée, se dessine l’étonnant delta de la Camargue. Le découpant d’ouest en est, deux fleuves frères: le Petit -Rhône et le Grand-Rhône, ont ainsi créé trois pays. La petite Camargue languedocienne, l’île de Camargue parsemée de ces étangs mystérieux, et la Camargue de Crau où la vase a comblé les tourbières. Fidèle à ses traditions singulières très attachées à son bestiaire, cette parcelle de terre mystique découvre aussi des hommes et des femmes garants de cette sensation d’éternité qui passe les siècles. (Elodie Baudion- Broye)

Timbre conçu par Christian Broutin, imprimé en héliogravure. Format horizontal: 26 x36mm. Vente anticipée à Strasbourg le 24 avril 1999 et généralisée le 25 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

La Jurade de Saint-Emilion

février 16th, 2012

Jurade de Saint-Emilion
Photo:www.phil-ouest.com

Jurade de Saint-Emilion. (1199-1999)

C’est en 1948 que la Jurade de Saint-Emilion, première confrérie du Bordelais, a été reconstitué. En effet, elle trouve son origine en 1199, lorsque Jean sans terre, fils du roi Henri II Plantagenet et d’Aliénor d’Aquitaine, voulut que la cité puisse acquérir ses propres droits. Il y parvint en faisant signer, le 8 juillet 1199, la “Charte de Falaise”. Dès lors, Saint-Emilion put jouir d’une autonomie administrative, judiciaire et financière sous une double tutelle: civile et ecclésiastique.

Les bourgeois de Saint-Emilion eurent donc le pouvoir d’administrer leur commune et leurs vins. presque un siècle plus tard, ces mêmes pouvoirs furent étendus à huit autres paroisses alentour qui longtemps ont formé l’appellation Saint-Emilion. Ces pouvoirs étant de type juridique, la communauté chargée de les appliquer, de les gérer était appelée “Jurade”, le territoire sur lequel elle les faisait valoir s’intitulant “Juridiction. Les jurats de Saint-Emilion avaient à charge la direction des affaires extérieures de la commune comme l’administration intérieure, juridique et policière, qu’ils contrôlaient. C’est en matière de viticulture que leur pouvoir était le plus probant. Car la Jurade surveillait la production et l’élaboration des vins “fins” de manière méthodique et scrupuleuse. Elle seule pouvait sévir contre les fraudes et les abus, détruire une récolte qu’elle jugeait indigne. Ces mesures ont pu être appliquées jusqu’à la Révolution, date à laquelle la Jurade fut dissoute.

Aujourd’hui, la Jurade de Saint-Emilion reprend les mêmes charges et les même privilèges. Les appellations Saint-Emilion et Saint-Emilion grand Cru s’étendent depuis le milieu du XXème siècle jusqu’à la commune de Libourne. Pour permettre à la J4urade d’exprimer sa coutume dans son acceptation séculaire et qui assure, par-delà son accomplissement, celle de la renommée internationale du vin de Saint-Emilion, les intronisations sont toujours en vigueur. Si la la Jurade se compose de 48 juras, elle est administrée par un Conseil de la Jurade qui compte qui compte 12 membres. Pour un intronisation, un minimum de 5 jurats est nécessaire. Elle est toujours individuelle et se déroule dans un lieu collectif et non dans un propriété. La Jurade a déterminé deux grandes dates. Celles-ci scandent l’année et donnent lieu aux intronisations. Il s’agit du troisième dimanche de juin. On proclame alors le “Jugement du Vin Nouveau” ou Fête de Printemps”. Vient ensuite le “ban des vendanges”; le 3ème dimanche de septembre.

A l’étranger, des chancelleries, garantes des vins de Saint-Emilion, ont été créées. De la sorte, ce vin que Louis XIV avait proclamé “Le nectar des dieux” continue à prospérer dans le monde en faisant la fierté du Sud- Ouest et de la France. (Texte :Elodie Baudion -Broye)

Timbre conçu par Odette Baillais, gravé par André Lavergne et imprimé en taille-douce. Format Horizontal 22 x 36mm. vente anticipée le 29 mai 1999 à Saint-Emilion, et générale le 31 du même moi.

Source: Collection philatélique de la Poste.

PS: c’est cette nuit le test du sommeil… surtout pour voir si j’ai des apnées . Eliane va chercher l’appareil vers 17 heures. Sûrement que je devrais aller chez le pneumologue pour les résultats demain.

Portraits des régions(N°4)

février 13th, 2012

Portraits_régions
Photo de: www.phil-ouest.com

Portraits des régions. (N°4)

Ce nouveau parcours de découverte des dix timbres -Poste de La France à vivre, au fils des spécialités régionales emblématiques, pourrait à nouveau paraître une gageure. Mais, une fois encore, ces “images” représentent le choix des Français auquel la magie de l’cran dentelé de la philatélie donne des résonnances particulières.

A la manière d’un refrains populaire qui chante la lavande et le thym de la garigue, les marchés de Provence, lieux de rencontre et de découvertes, offrent à la ville leurs bruits, leurs odeurs et leurs couleurs. Le gamay beaujolais, tiré de la grappe de raisin noir, est synonyme de fête. Il invite avec le pain, aliment hautement symbolique, à étancher une soif de partage et de convivialité. les Français ont de plus en plus faim de petits repas entre amis. La mode culinaire est revenue aux choses simples, il s’agit avant tout de saveur, de santé et surtout de plaisir.

Les huîtres, pur produit de la mer, élevées sur pratiquement toutes les côtes de France, restent un mets de choix. L’onctueuse quiche lorraine, servie brûlante, est l’un des plats préférés des Français et le doux clafoutis, ce flan garni de fruits de saison, l’un des desserts les plus populaires. Ne serait-il pas la version contemporaine de la madeleine de Proust ?

Le plus ancien outil de l’Homme, l’irremplaçable couteau qui évoque ici avec les ciseaux le savoir- faire séculaire des artisans de Thiers, représente un hommage aux traditions artisanales.

Le jeu d’adresse des vaches landaises, sans mise à mort, ce qui le distingue des tauromachies importées d’Espagne, éclaire une revendication des identités locales des Français et une marque d’intérêt pour leurs cultures régionales. Tout comme le Bagad de Lann-Bihoué, ensemble folklorique influencé par le “pipe Band écossais” avec bombarde bretonne, cornemuse écossaise et tambours, vient fièrement témoigner de la richesse de son patrimoine celtique. Quand au madras des coiffes du costume traditionnel créole, n’est -il pas un rappel de l’origine indienne des premiers travailleurs arrivés aux Antilles, vêtus de cette cotonnade ?

En Zoomant sur ce besoin des Français de retrouver leurs racines et des points de repère, sur leur résistance aux changements et leur quête d’identité, ces dix timbres révèlent à leur manière, une France qui a choisi un art de vivre dans le domaine de la sensation, de l’émotion et qui donne la primauté aux plaisirs simples. Alors en route vers nos terroirs, en suivant le panneau n°3.

Bloc d’un format horizontal de: 286 x 110mm. Composé de 4 timbres verticaux de 30 x 40mm et de 6 timbres horizontaux de 40 x 30mm. Imprimé en héliogravure. Mise en vente 1er jour le 26. 03. 2004 à Paris.
Source: Collection philatélique de la Poste.

Pontarlier.

février 8th, 2012

Pontarlier

Pontarlier (Doubs)

Appuyée d’un côté sur les montagnes du Larmont et du Laveron, et de l’autre ouverte sur la plaine de la Chaux d’Arlier, Pontalier doit son existence et son développement à sa situation géographique: le débouché d’une cluse qui en fait un passage obligatoire. Pont sur le Doubs, ville frontière jadis fortifiée, Pontarlier a sans une origine lointaine, mais les circonstances et l’époque exactes de sa fondation demeurent encore inconnues.

Dès le XIème siècle, l’histoire de Pontarlier est étroitement liée à celle de la maison de Joux ainsi qu’à celle des abbayes voisines de Montbenoît et de Mont Sainte -Marie. Pontarlier subit les contrecoups opposant la France et la Bourgogne, puis à la maison d’Autriche et vit au rythme des invasions destructrices, des guerres et des incendies (nombreux à Pontalier) avant son rattachement à la France en 1678 avec le reste de la Franche-Comté. Pontarlier entre vraiment sur la scène internationale au XIXème siècle avec le développement de la distillation de l’absinthe et , en 1871, avec le passage de l’armée de l’Est du général Bourbaki faisant une retraite difficile en suisse.

Construite en 1771 sur les plans du Chevalier d’Arçon (sur le modèle de la Porte Saint-Martin à Paris), la Porte Saint-Pierre, qui succède à une ancienne porte fortifiée des remparts ceinturant la ville, est un élément incontournable de l’image de Pontarlier; elle s’apparente plus aujourd’hui à un ouvrage d’art qu’à une construction réellement défensive. Elle est constituée d’une porte cochère centrale flanquée de deux portes piétonnes latérales et couverte par un édifice à ailerons abritant une horloge, lui même couronné par un clocheton ajouté à la fin du XIXème siècle. Cette porte demeure avec l’église Saint-Bénigne et la chapelle des Annonciades, un des rares monuments que le passé mouvementé de la ville a bien voulu conservé.

Aujourd’hui, Pontarlier est au cœur d’une région à la vocation touristique de plus en plus affirmée et reconnue et sa situation frontalière avec la Suisse lui donne des atouts économiques supplémentaires.

Timbre conçu et gravé par Pierre Albuisson. Imprimé en taille-douce. Avec un format vertical de 25 x 36 mm. Vente anticipée à Pontarlier le 11 octobre 2003 et vente généralisée le 13 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

PS: demain matin, je vais chez le pneumologue pour une évaluation de l’asbestose reconnue en 1988 à 25% et en janvier 1991 à 35%. Depuis la SS ne m’a jamais fait repasser d’examen, et comme sur le dernier scanner en 96, les plaques pleurales ont augmenté, j’ai demandé à mon toubib de m’envoyer voir un pneumologue. 11 ans sans que la caisse ne me demande de passer un contrôle. Assez pénible avec l’examen de spirographie: sans Broncho-Dilatateur puis après Br Dilatateur. J’en sors toujours épuisé.. Alors je m’excuse, mais demain je ne viendrai pas chez vous. Amitiés et bises

Notre- Dame de Louviers.

février 2nd, 2012

Notre-dame -d-Louviers

Notre-Dame-de-Louviers.

Notre-Dame de Louviers est une des plus grandes et plus belles églises du département de l’Eure. Pour le touriste ou l’amateur d’art et d’histoire, la ville elle même est une sympathique étape, à mi-chemin de Paris et de la Côte-Normande… “Sur la route de Louviers…..” répète la chanson, sans qu’on en sache l’origine, pas plus que celle du nom de la ville, pays des “loups”, des “Lochs” ou marécages, ou encore “Locus Veris… Séjour du printemps” ?

Depuis le haut Moyen- Âge, Louviers tient sa prospérité de ses fabriques de draps. Les Capétiens lui ont donné ses armoiries, couronnées par Charles VII, pour sa conduite au cours de la guerre de 100 ans.

La ville est toujours florissante à la veille de la dernière guerre, mais elle fut rudement éprouvée en 1940. Relevée de ses ruines, elle poursuit son expansion moderne. L’artère principale de Louviers, ancienne ” Grande- Rue du Roi”, devenue route nationale le même ensuite au parvis, où l’église Notre -Dame se présent à lui, comme sur la figurine, par sa façade principale, liturgiquement tournée vers l’occident. L’édifice comporte 5 nefs qui furent construites du XIIIème au XVème siècle. Notre -Dame de Louviers constitue donc un précieux témoin des origines et des développements de ce que l’histoire de l’art appelle:” le gothique normand”.

Timbre dessiné et gravé par Pierre Bequet. Imprimé en taille- douce. Format horizontal: 36 x 21,45mm. Vente anticipée le 26.09.1981 à Louviers. L’illustration est aussi réalisée par Pierre Bequet.

Feuillet CEF. Distribué par les œuvres sociales du personnel des PTT et le réseau commercial CEF. France et Etranger. Tirage de l’émission limité à 33.800 Exemplaires. 20.300 offset et 13.500 sur soie. N°422/soie.

Cordes

janvier 29th, 2012

Cordes

Cordes

Le premier timbre de la série touristique 1980, nous entraîne au confins du Quercy, du Rouergue et de l’Albigeois, dont les seuls noms sont déjà riches de souvenirs historiques et évocateurs de sites pittoresques. A 25 Km au nord-ouest d’Albi, à 70km au nord de Toulouse, ce chef lieu de canton du Tarn, est appelé, non sans raison, Cordes-sur-Ciel. C’est en effet un “monolithe jailli en plein val du Cérou”; il est devenu aux cous des âges, “une grande dame de pierre qui, en ses atours du passé, reste toujours jeune.”

En 1222, le comte de Toulouse Raimon VII bâtit, en pays cathare, cette bastide de protection, contre l’inquisition et les visées royales. La forteresse inexpugnable s’humanisa, lorsque son suzerain fit allégeance à la Couronne: au XIVème siècle, la paix fit de Cordes une cité riche et florissante, qui groupait de magnifiques demeures autour de vastes halles.

La figurine réunit et met en valeur les principaux monuments de la cité, entre la Porte de Jeanne et celle des Ormeaux en bas, et , en haut, la Porte de Prous, flanquée de l’Eglise Saint-Michel et de la Tour de l’Horloge. Aux centre, sous les Halles, dont on devine quelques piliers octogonaux, sont groupées quelques demeures patriciennes: on reconnait, datant aussi du XIVème siècle, la Maison du Grand Veneur, celle du Grand -Ecuyer, et à gauche, la maison du Grand-Fauconnier, qui abrite l’hôtel de ville. Leurs rez-de-chaussée à arcatures brisées, leurs baies à fenestrage ont gardé le style du temps, comme nombre d’habitations bordant les “rampes” au pavage remarquable.

Cette ensemble sauvegardé, fleuri de jardins sur les anciens remparts, méritait de faire classer Cordes en son entier comme “joyau de l’architecture civile médiévale”.

Timbre sculpté et gravé par Claude Durrens. Imprimé en taille-douce. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente 1er jour à Cordes le 5 avril 1980 et vente générale le 7 du même mois.

L’illustration de ce feuillet C.E.F a été également confié à Claude Durrens. Tirage limité à 33.800 exemplaires dont 20 300 en offset et 13 500 sur soie. N° de ce feuillet 353/soie.

PS: J’ai déjà mis Cordes avec des photos prises lors d’un chantier à Saint Juéry, à l’usine du Saut du Tarn….

Dieppe (Seine-Maritime)

janvier 23rd, 2012

Dieppe
Photo de : www.phil-ouest.com

Dieppe. Seine-Maritime.

Edifiée de part et d’autre de l’estuaire de l’Arques, Dieppe doit sa croissance au Duc de Normandie qui, en s’attachant l’Angleterre en 1066, favorisa une activité intense entre les deux pays. Port de commerce et de pêche se développèrent. Au XVIème siècle, l’armateur et ami de François 1er dirigea une flotte puissance. Sa “Guerre de course” et ses expéditions dans le nouveau monde et l’océan Indien firent de Jehan Ango un corsaire qui donna à la ville son identité forte.

Lieu d’embarquement des colons et missionnaires pour le Canada au XVIIème siècle, Dieppe est aujourd’hui le site stratégie pour une liaison avec la Grande-Bretagne. Mis son activité ne s’arrête pas là puisqu’elle est aussi port de commerce et l’un des grands ports de pêche français. Ville au passé glorieux, elle détient de beaux vestiges. Richement sculptée, l’église Saint-Jacques est ornée en son cœur d’étonnantes clés pendantes. L’église Saint-Rémi renferme un orgue du XVIIIème siècle.

Dominant la ville, l’imposant château abrite un musée et la plus prestigieuse collection d’ivoires d’Europe. Cité cauchoise accueillante, Dieppe attire. Air et eau sont prisés et, dès le début du XIXème, la haute société anglaise aussi bien que la cour et l’aristocratie parisienne découvrent les bienfaits des bains de mer. La duchesse de Berry se plaît sur la plage dieppoise qui devient à la mode. Le lieu attire les artistes. Jacques-Emile Blanche, auquel on doit “Plage de Dieppe” reçoit bon nombres d’impressionnistes tel que Monet, Degas, Renoir dans son atelier. Gauguin y séjourne. C’est là que Proust y rencontre un enfant du Pays, le compositeur Camille Saint-Saëns. Delacroix fait un tableau intitulé ” La mer vue des hauteurs de Dieppe”. Et si cette mer et sa plage ont à maintes reprises inspiré les peintres, les huit hectares de l’esplanade de Dieppe attirent créateurs et artistes toujours plus nombreux pour son festival biennal où vent et couleurs sont à l’honneur. Lors de son festival international du cerf-volant, Dieppe, devenue carrefour mondial, encourage de talentueux créateurs aux cultures diverses.
(Jane Champeyrach)

Timbre conçu et gravé par Eve Luquet et imprimé en taille-douce. Format horizontal 26 x 36. Vente anticipée le 17 avril 1999 à Dieppe (Seine- Maritine). Vente générale le 19 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)

janvier 18th, 2012

Clermond-Ferrand
Photographie de: www.phil-ouest.com

Clermond-Ferrand. (Puy -de-Dôme.)

Clermond-Ferrand, capitale de l’Auvergne, s’étire dans un environnement exceptionnel, entre un écrin de volcan et la riche plaine de Limagne. Mentionnée vers l’an 18 ce nôtre ère sous le nom de Nemossos, la ville devenue Augustonemetum se développe pendant la période Gallo-Romaine. C’est à parti du VIème siècle que la cité devient épiscopale et la cathédrale est édifiée sur la butte centrale. De ce site défensif est issu au VIIIème siècle un nouveau nom: Clarus mons ou Clairmont qui devient progressivement Clermont.

Le Moyen- Âge est une période brillante. Le pape Urbain II choisit Clermont pour prêcher en 1095 la première croisade. De cette période datent deux chef-d’œuvre: La basilique romane Notre-Dame-du-Port (patrimoine mondiale de l’UNESCO) et la singulière cathédrale gothique en Pierre de Volvic. Au XIIème siècle, les comtes d’Auvergne fondent Montferrand, à un lieu de la cité épiscopale. Sur un plan régulier inspiré des bastides du sud-ouest de la France, s’élèvent du Moyen- Âge au XVIIème siècle de riches demeures urbaines. Clermont est incorporé aux biens de la Couronne par Catherine de Médicis puis, sous Louis XIII, un édit d’union lie le destin des deux cités: Clermont -Ferrand est née.

Aujourd’hui, ville -centre d’une agglomération de 330 000 habitants, dix-neuvième aire urbaine de France, Clermont- Ferrand travaille aux côtés des leaders mondiaux du pneumatique, de la mécanique et des technologies avancées, de l’agroalimentaire, de la sante, et de la pharmacie. Pôle universitaire de plus de 31 000 étudiants, deux universités, six écoles d’ingénieurs. Capitale mondiale du court métrage, grande ville sportive. Cette ville compte plus de 100 champions de France ou internationaux.

Parmi les hommes célèbres qui ont marqué son histoire, le génial penseur et inventeur “Blaise Pascal né en 1623. Les musées de la ville conservent deux exemplaires de la première machine arithmétique qu’il mit au point: “La Pascaline” Le plus ancien héros de la cité est le jeune chef gaulois “Vercingétorix” qui vainquit les armées de César ans l’oppidum de Gergovie. Sa mémoire est célébrée par une magistrale statue équestre sur la place de Jaude. Elle est l’œuvre du sculpteur Auguste Bartholdi (1834-1904). Elle fut inaugurée en 1903, en présence d’Emile Combes, président du Conseil.

Timbre conçu et gravé par Marie- Noëlle Goffin. Imprimé en taille- douce. Format horizontal 40 x 30. vente 1er jour à Clermont Ferrand le 26.03.2004.

Source: Collection philatélique de la Poste….

Tulle (Corrèze)

janvier 13th, 2012

Tulle
Photo de : www.phil-ouest.com

Tulle (Corrèze)

Tulle, la ville aux 7 collines….. et à la Louve, telle Rome (vous retrouverez, en plus des 7 collines, la Louve de Tulle dans les jardins de la Mairie. Tulle serait né de la confluence de deux rivières, la Corrèze et la Solane.

Bien que la ville garde encore aujourd’hui quelques mystères autour de son origine, on peut admettre qu’elle fut le cadre d’un oppidum préromain; Tulle viendrait de Tutela, déesse Romaine. Au fil du temps, la ville s’est bâtie d’abord dans la vallée, autour d’une abbaye pour s’étirer ensuite, puis s’étendre, enfin, sur les collines environnantes. Tulle se partage entre la ville d’amont “l’enclos” où l’on retrouve de nombreuses bâtisses de caractère; rue Riche, rue des Portes-Chanac…où on franchit des portes renaissance et où l’on peut admirer, entre autres, la célèbre maison Loyac dont la façade du XVème siècle séduisit Prosper Mérimée. Tulle, c’est aussi la ville aux escaliers sans fin…Empruntez les 80 marches qui mèneront à la citadelle.

La ville d’aval, quand à elle, connaît une expansion au milieu du XIXème siècle. Elle présente une forte identité ouvrière avec l’activité grandissante de la manufacture d’armes où l’on retrouve les “nez noirs” (Ouvriers de la manufacture). Aujourd’hui, Tulle a su mettre en valeur les traces et les vestiges prestigieux d’une histoire qui n’a pourtant pas toujours été tendre avec elle. Le drame des pendus de Tulle en 1944, reste à l’esprit de tous.

Tulle est aussi capitale de la dentelle, avec le célèbre “poinct” de Tulle, et de l’accordéon, avec la dernière manufacture artisanale d’accordéons et les célèbres “Nuits de Nacre” qui déclinent chaque année l’accordéon sur tous les modes et les tons….Tulle , à voir et à entendre..absolument

Timbre conçu et gravé par Eve Luquet. Imprimé en taille-douce. Format horizontal 35 x 26.Vente 1er jour le 21 juin 2003.

Source: Collection philatélique de la Poste.

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