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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» mai

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Boeuf domestique.

mai 31st, 2006


Boeuf domestique., originally uploaded by patriarch38.

Il est issu de plusieurs souches sauvages

Le bœuf domestique élevé en Europe et dans la majeure partie du monde est un animal issu d’une espèce ancestrale sauvage appelée « bos primigenius » par les zoologues et « aurochs » en Français. Celui-ci hantait autrefois les forêts d’Europe et du Moyen-Orient. C’était un grand bœuf au corps musclé, doté de cornes allongées, légèrement recourbées et effilées à leur extrémité. D’un naturel agressif, sauvage et timide, l’aurochs ne quittait guère son domaine, se plaisant à brouter dans les grandes clairières.

L’aurochs a été domestiqué depuis des millénaires avant l’ère chrétienne, et on suppose que les premiers Sumériens avaient déjà réussi à dompter cet animal ; équivalant en force aux plus grands félins. A l’origine, le bœuf domestique était considéré comme un animal de cirque et d’arène. Les gladiateurs mesuraient leur force et leur adresse en face d’un taureau déchaîné. (L’homme mourait plus souvent que l’animal dans ces joutes barbares.) Il est curieux de remarquer, que de nos jours encore, l’homme éprouve le besoin irrésistible de se mesurer à un taureau. Cette tradition s’est perpétuée dans les combats tauromachiques des pays latins.

Tous les bœufs domestiques ne sont cependant pas issus de ce même ancêtre, dont le dernier individu s’est éteint en 1627. Le bœuf domestique de Java et de Bali, par exemple, est un descendant du banteng, grand buffle sauvage propre aux forêts tropicales du sud-est de l’Asie. CELUI ,CI-DESSUS est tout simplement notre taureau de Camargue race de taille plutôt petit, mais dont la vie en semi-liberté, lui conserve son caractère agressif ancestral.

Enfant, je me posais cette question : « pourquoi les vaches et les chèvres donnent elles du lait à longueur d’année ? » Normalement tout mammifère, n’a du lait, qu’à la naissance d’un petit. Et bien la vache ne produit de façon naturelle que lorsqu’elle nourrit son petit et uniquement dans ce cas là.
Comme elle ne donne pas naissance à un veau en permanence, pour qu’elle produise du lait tous les jours, on active la production du lait. Le réflexe de production du lait chez la vache commence avec l’activation de nerfs en réponse au toucher, au bruit ou au contact de la main ou de la machine à traire, ou à la vue d’un veau. L’hypothalamus, un organe qui se trouve à la base du cerveau de la vache, interprète ces signaux. En fait, on fait croire à la vache qu’elle doit produire du lait.
L’hypothalamus de la vache envoie des signaux aux hormones de celle-ci qui se met alors à donner du lait.
Quand la vache laitière a un petit, elle l’allaite pendant 10 mois. Le lait de chaque espèce est adapté à la croissance du petit de cette espèce de telle sorte qu’il n’y ait pas de déchets métaboliques.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille :Bovidés ; Espèce : Bos taurus.

Oie de Hawaii ou Bernache Ne-Nè

mai 30th, 2006

L’oie de Hawaii ou la bernache néné s’est adaptée à une existence terrestre.

L’oie de Hawaii, constitue une exception au sein des Anatidés, car elle s’est en effet entièrement adaptée à une vie terrestre et se plaît parmi les blocs de lave des volcans hawaiiens. Ayant totalement perdu le contact avec l’eau, l’oie de Hawaii n’a même plus besoin de cet élément vital ancestral.

La gorge, bec, face, calotte et arrière du cou sont noir et contrastent avec le jaune chamois des côtés de la tête et du cou. De profonds sillons ressemblant à des rayures marquent le plumage du cou, avec un collier noirâtre à sa base. La poitrine est brun clair, l’abdomen et les flancs grisâtres avec des marques brunes sur les flancs. La queue et le croupion sont noirs. Le ventre et les plumes à la base de la queue sont blancs. Les plumes des ailes : marron et les rémiges : brun olive. Les pattes : noir s’éclaircissent avec des palmes réduites et des doigts robustes, résultat de l’adaptation à la vie terrestre dans les régions où les zones humides sont rares. Les juvéniles sont plus ternes et plus tachetés que les adultes. Les nouveaux nés ont la tête et le cou clairs avec le front et la nuque noirs. Une rayure irrégulière en arrière de l’œil, un bec et des pattes noirs.

Elles habitent dans les pâturages, les pentes des volcans à végétation clairsemée. On les trouve à Hawaii dont elles sont l’oiseau national, Mais y furent réintroduites en 1962. Non migrateurs, ces oies ou bernaches font uniquement des déplacements locaux. Elles sont territoriales pendant la saison de reproduction. Les couples ont des liens solides et permanents. En dehors de cette période, elles forment de petites bandes, couples et familles, entre leurs perchoirs et les aires de nourrissage. Elle se nourrissent généralement le tôt le matin et tard l’après midi, restant le reste du temps dans les endroits ombragés.

Le nid, construit par la femelle, est une dépression dans le sol, obtenue par grattement entre les blocs de lave, avec ou sans végétation, à l’abri d’un rocher ou d’un buisson. La reproduction commence en octobre/novembre. La couvée comporte 4 à 5 œufs. L’incubation dure 30 jours. La femelle couve et le mâle, tel harpagon, surveille le nid depuis un endroit proche. Les petits ont un plumage complet au bout de 10 à 12 semaines. Ces oies atteignent leur maturité sexuelle vers 2 ou 3 ans. Les parents reprennent le même HLM, pour nidifier, si la couvée de l’année précédente a été bonne. Essentiellement végétariennes, les oies de Hawaii consomment aussi les baies, les feuilles et les graines des jeunes plantes. Le jus de fruit constitue leur apport en eau. Adulte, sa taille va de 56 à 71 cm, le poids du mâle 2 kg200 et la femelle 1 kg 900.

PETITE HISTOIRE : Endémique à l’archipel perdu au cœur du Pacifique, l’oie de Hawaii a connu une destinée tragique, qui a bien failli lui être fatale. Chassée sans trêve pour sa chaire succulente, elle s’est fortement raréfiée. De plus, l’introduction des porcs, des chats et des rats dans ses îles natales a contribué à éclaircir ses rangs, car ces animaux domestiques s’en sont pris aux œufs et aux jeunes sans défense.
On a estimé à quelques 25000 individus, l’effectif primitif de l’espèce, mais ce nombre s’amenuisa rapidement pour finalement ne plus être que 34, dont la moitié vivant en captivité.
Grâce à une fructueuse et exemplaire collaboration internationale (principalement celle du Canada), l’oie de Hawaii, appelé Bernache Né-Né au Canada, fut sauvée et réintroduite dans leur ancienne patrie. Toutefois, les spécialistes se montrent inquiets, car les rats font des ravages parmi les nichées et il est certain que l’espèce s’éteindrait sans l’intervention humaine. C’est aussi l’oie la plus rare du monde !

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ansériformes ; Famille : Anatidés ; Espèce : Branta sandvicensis

Thylogale à ventre rouge

mai 29th, 2006


Thylogale à ventre rouge, originally uploaded by patriarch38.

Le Thylogale est un modèle réduit de kangourou.

Il existe 4 espèces de thylogales, celui-ci est le thylogale à ventre rouge ou le thylogale de Billardier. Ces animaux vivent en Australie et Nouvelle-Guinée. Il appartient à la grande famille des kangourous, ou macropodidés. Apparemment, tous ces marsupiaux se ressemblent, mais leur étude révèle des différences importantes, tant par la morphologie que par le comportement.

Tandis que la majorité des kangourous sont actifs de jour, les thylogales sont strictement nocturnes, se cachant durant les heures diurnes au plus profond des fourrés, pour dormir en toute tranquillité. Grâce à leur taille réduite, ces animaux se déplacent dans des systèmes de couloirs et de semi-tunnels au cœur même de la végétation et des hautes herbes, quelque soit la densité. Assez peu méfiant, ils laissent l’observateur s’approcher d’eux jusqu’à quelques mètres avant de prendre la fuite, qui consiste en une succession rapide de petits bonds. La longueur du corps est de 53 à 77 cm, et la queue de 32 à 45 cm.

Dans l’ensemble, le mode de vie des thylogales offre certaines analogies avec celui des lapins. Comme eux, ils pratiquent le tambourinage au sol, avec les pattes postérieures, en guise de signal d’alarme ou d’inquiétude. Ils n’ont qu’un petit, qui comme tous les kangourou est élevé dans la poche marsupiale. Leur régime alimentaire consiste en herbage, mais ils mangent aussi les feuilles et les rameaux des buissons. Ils boivent peu et on peut penser, qu’ils sont même capables de supporter une période assez longue sans absorber d’autre liquide que celui qu’ils obtiennent par la végétation fraîche. En plus des prédateurs naturels : renards, chiens, et lapins qui pullulent et dévastent leur « garde-manger » ; ils sont chassés pour leur chair succulente, mais aussi pour leur pelage, dont on fait des tapis, par l’extension des pâturages !

Classe : Mammifères ; Ordre : Marsupiaux ; Famille : macropolidés ; Espèces : Thylogale billardieri.

Lac du Bourget

mai 26th, 2006


Lac du Bourget, originally uploaded by patriarch38.

Fête des mères !

Vous savez tous que dimanche, c’est la fête des mères. Alors comme les enfants ne sont pas trop loin, ils viendront la lui souhaiter, en commençant demain par notre fille puinée et ses titouns.

Comme je vais être bien pris (et oui, je ne vais pas la laisser cuisiner ce jour là :wink:) et comme je ne veux pas vous laisser en tête à tête avec cet affreux hibou :razz:, pour ce faire : je vous laisse devant ce paysage de toute beauté :cool:. (Comment l’homme peut il se permettre de polluer et détruire ceci !!)

Pour ceux qui ne connaissent pas, et je pense qu’ils sont peu nombreux : Voici le Lac du Bourget. Il se trouve entre Annecy et Chambéry. C’est le plus grand lac naturel de France, avec ses 18 kilomètres de long et 3 kilomètres 200 de large à hauteur de Grésine; soit une superficie de 44,5km2. Sa profondeur moyenne est de 85 mètres avec 145 mètres à son point le plus profond et un volume d’eau douce de 3 600 000 000 m3. Soit une année de consommation annuelle française.

A ce propos, il m’a semblé entendre que la loi de défense du littoral devait changer !! Et pourquoi donc ? Je vous le laisse deviner !!

Hibou du Cap

mai 25th, 2006


Hibou du Cap, originally uploaded by patriarch38.

Ou hibou des marais africain.

L’étroite ressemblance qui existe entre cet oiseau et le hibou des marais, ou brachyote, largement répandu, en Europe, a conduit certains ornithologues à placer les eux oiseaux dans la même espèce, d’autres préfèrent lui donner un nom particulier.
La seule différence entre les deux oiseaux se trouve dans la coloration de la face : chez le hibou du Cap, il y a un fort contraste entre le tour des yeux, qui est noir, et les disques faciaux blanc crème. Le dessous du corps est faiblement barré et le dessus est plus uniforme.

Comme son proche parent, ce hibou niche par terre. Au Maroc, la ponte a été observée en avril ; en Afrique du Sud, elle a été signalée aussi bien en mars-avril qu’en juillet-août. Il ne s’agissait évidemment pas des mêmes oiseaux. Les œufs (3 à 8) sont déposés dans le nid à 2 jours d’intervalle. Après leur départ du nid, où ils demeurent de 16 à 20 jours, les jeunes sont encore nourris par les parents pendant 2 ou 3 semaines. Leur plumage est plus foncé que celui des adultes. Le hibou du Cap est plus nocturne que le hibou des marais. Cependant, il chasse aussi de jour et vole sans aucune difficulté à la lumière solaire.

Il est bien plus grégaire que les autres rapaces nocturnes d’Afrique et on en a déjà vu jusqu’à une quarantaine ensemble. Son régime alimentaire est assez peu connu, mai doit se composer de rongeurs, d’insectes, grenouilles et lézards. A Madagascar, on a constaté que l’oiseau se faisait houspiller, en plein jour, par de petits passereaux et plus précisément des gobes-mouches du genre Neutonia tout comme par des souïmangas. (Quand on connaît la taille de ces deux espèces, on a du mal, à le considérer comme un rapace !)
La longueur d’un adulte est de 30 à 38Cm

Classe : Oiseaux ; Ordres : Strigiformes ; Famille :Strigidés ; Espèce : Asio capensis.

Le Castor fiber

mai 24th, 2006


Le Castor fiber, originally uploaded by patriarch38.

Son génie de constructeur n’a pas d’égal dans le règne animal.

Un certain nombre d’espèces animales nous étonnent par leur habileté à construire des nids en différents matériaux. Aucune n’est cependant à même de concurrencer le castor dans son aptitude et sa maîtrise total de l’art d’édifier des barrages à travers les rivières. Les barrages du castor sont en effet de véritables chefs-d’œuvre de génie civil, et leur efficacité est telle que les cours de certaines rivières canadiennes en sont modifiés de façon permanente.
Le castor érige ces barrages pour régler le débit du cours d’eau et pour en stabiliser le niveau à une cote satisfaisante. Ce lac artificiel ainsi obtenu permet au castor de jouir toute l’année d’eau en suffisance pour ses besoins écologiques.

Ce rongeur vit en colonies plus ou moins nombreuses, comprenant plusieurs familles. Il existe une certaine hiérarchie sociale au sein d’une colonie, qui habite un territoire assez vaste en amont de son barrage. Outre cet ouvrage, qui est constamment inspecté et entretenu (bien mieux que ne le sont nos propres digues), par l’apport de terre et de branchage, il se construit une hutte très spacieuse en forme de dôme.
Tel un ingénieur, il adapte son environnement à ses besoins. En contrôlant le niveau des rivières, il se permet de garder l’entrée de ses huttes cachée. Pour ce faire, il travaille en équipe et creuse des canaux facilitant le transport de branches, de roches et de boue. L’intérieur des huttes est faite à partir de matériaux secs et un trou est pratiqué pour l’aération. Cette hutte a une entrée souterraine, relié à la rivière par un tunnel, dont l’ouverture débouche sous le niveau de l’eau. Cette disposition permet aux animaux de sortir ou entrer dans leur hutte, sans éveiller l’attention.

Sortant soit à l’aube, soit au crépuscule, ce rongeur nocturne s’accouple l’hiver pour donner naissance à ses bébés (de 2 à 3) après une gestation de 105 à 107 jours. Il vit donc en famille de cinq à huit dans sa hutte. Adulte, son corps est de 80 à 100 cm, sa queue est de 35 cm. La maturité sexuelle à 4 ans et sa longévité de 22 ans. Il se nourrit de l’écorce des trembles, des saules et autres arbres, ainsi que de plantes aquatiques et de verdure. Il amasse cette nourriture pendant tout l’été, et l’hiver venu, il se cloître dans sa hutte et mange à satiété. Les incisives du castor sont extrêmement puissantes. En une seule nuit, un castor adulte est capable d’abattre un peuplier de 20cm de diamètre, ce qui est une belle performance.

Avant que ne commence la traite des fourrures, les castors se trouvent partout en Amérique du Nord. De 10 millions au début de la colonisation, leur nombre chute à 500 000 vers la fin du 19ème siècle. Aujourd’hui, grâce à l’établissement de programmes de conservation, la chasse se poursuit, mais à un rythme beaucoup plus lent. Certaines régions sont même surpeuplées en castors.

Classe : Mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Sous-Ordre : Sciuromorphes ; Espèce : Castor fiber.

Hirondelle à gorge striée

mai 23rd, 2006


Hirondelle à gorge striée, originally uploaded by patriarch38.

Elle niche volontiers dans les agglomérations humaines.

Egalement appelée : « Hirundo abyssinica », cette hirondelle est aisément reconnaissable à sa face inférieure rayée de noir, à la coloration marron-roux de la tête et du croupion ainsi qu’à la profonde échancrure de sa queue, identique à celle que l’on remarque chez l’hirondelle de cheminée en Europe.

Commune en Afrique orientale, elle est sédentaire ou migratrice selon les régions. Ainsi, dans l’extrême sud du continent, elle n’est présente que durant la belle saison. A l’instar d’autres membres de sa famille, elle se tient volontiers au voisinage de l’homme, et colonise les maisons, les ponts et autres édifices. Les vérandas, le rebord des toits sont des endroits fréquemment adoptés. En fait, les sites naturels (falaises par exemple) semblent être employés plus rarement.

Le nid, formé de boulettes de terre agglomérées, se caractérise par la longueur de son tunnel d’entrée. L’intérieur est tapissé de plumes. Les œufs blancs ou tachetés de marron et roux orangé sont pondus entre juillet et novembre au Transvaal, et jusqu’en décembre en Rhodésie du Sud. La ponte est de 2 à 4 œufs et l’incubation de 14 jours. Les oisillons séjournent au nid de 17 à 28 jours. Adulte, la longueur de cette hirondelle va de 17 à 19 cm. Les deux adultes participent à l’élevage des oisillons et certains couples n’hésitent pas à entreprendre une deuxième couvée régulière.

Volant assez lentement, l’hirondelle à gorge striée pratique fréquemment le vol plané et c’est dans l’espace qu’elle trouve toute sa nourriture formée d’insectes (les coléoptères y occupent une place importante). On peut la rencontrer à peu près partout en Afrique, sauf dans les forêts pluviales et les forêts secondaires. Elle chasse par couple ou en petits groupes et s’associe souvent à d’autres espèces d’hirondelles.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Hirundinidés ; Espèce : Cecropis abyssinica.

Le Possum du Queensland

mai 22nd, 2006


Le Possum du Queensland, originally uploaded by patriarch38.

Du groupe des « Rind-Tailed Possums » des Australiens.

Le possum de Queensland comprend 3 sous-espèces qui vivent dans la moitié nord du Queensland. La couleur du pelage de ce petit marsupial à queue prenante peut varier beaucoup. Son dos et l’extérieur des membres vont du gris au brun-roux alors que le dessous du corps est habituellement gris ou blanc. Le pourtour des yeux, souvent plus foncé, laisse apparaître une ligne claire. Les oreilles velues sont grandes et rondes avec une tache blanchâtre dans la partie inférieure. Le dernier tiers de la queue, partiellement dénudé, est également blanc. Adulte, son corps est de 40 à 45 centimètres et sa queue de 30 à 35 centimètres. Sa longévité de 6 ans (en captivité)

Totalement nocturnes, ces animaux ont un sens olfactif particulièrement développé. Ils vivent de préférence dans les arbres où ils se construisent un nid ; mais ils s’installent également dans les branches creuses qui sont aménagées avec grand soin à l’aide de brindilles et de feuilles mortes. Ils sont extrêmement querelleurs, de plus les femelles ne tolèrent pas la proximité d’un mâle en dehors de la saison de reproduction. La violation d’un territoire est le prélude certain d’un combat. La rixe n’est jamais prolongée, le plus faible, admet sa défaite, se retire en laissant la place au vainqueur.

Ces animaux émettent parfois un cri répété, ressemblant à l’appel d’un oiseau. Le jeune animal séparé de sa mère produit un gazouillement aigu, très semblable aux cris émis par les chauves-souris. La période de reproduction se situe dans les premiers mois de l’année ; les jeunes, sans poils et de couleur grise, s’installent dans la poche marsupiale vers fin Avril. La femelle a une portée par année de 2 petits. Au cours des mois suivants, les jeunes Possums quittent de plus en plus fréquemment la poche et s’agrippent à leur mère à l’aide des pattes et de la queue.

Classe : mammifères ; Ordre : marsupiaux ; Famille : phalangéridés ; Espèce :Pseudocheirus peregrinus

Niverolle dit aussi Pinson des neiges

mai 20th, 2006

La Niverolle est un petit oiseau des hautes montagnes.

La niverolle, connue aussi sous le nom de « pinson des neiges » est un habitant typique des montagnes, où on la voit de 2000 à 3000 mètres. Le record connu d’un nid de niverolle est à l’altitude de 3476 mètres à la Jungfrau, dans les Alpes suisses. C’est l’oiseau qui vit le plus haut en Europe.

C’est un oiseau à tête grise, dos brun, ailes et queue noires et blanches, bec plus fin que celui des moineaux. En vol, les ailes ont le bout noir avec dessous blanc, comme la queue d’ailleurs. Les jeunes ont le bec jaune et la queue plus courte. Elle plane souvent ce qui, de loin, donne l’impression d’un papillon. L’été, elle est souvent solitaire ; alors que l’hiver, elle peut voler en groupes de plusieurs dizaines d’individus. Peu farouche et très loquace, la niverolle pousse à tout instant ses cris aigus, bien caractéristiques « tsik », qui animent le silence de la montagne.

De mœurs terrestres par obligation, en raison de l’absence d’arbres à ces hauteurs, elle se perche sur des roches et parcourt son territoire d’élection à la recherche de nourriture. Comme les insectes et autres ressources alimentaires sont peut abondantes, c’est un oiseau qui est constamment en quête de quelque chose à se mettre dans le bec. Parfaitement adaptée au climat rude et aux dures conditions météorologiques de son habitat, la niverolle reste confinée au voisinage de la limite des neiges permanentes, où elle vaque à ses occupations sans se soucier du vent glacé et du froid. Lorsque sévit la tempête, elle cherche un abri sûr dans une anfractuosité ou une fissure. En hiver, elle descend tout de même un peu d’altitude, parfois même jusqu’à 1000 mètres.

Elle construit d’ailleurs son nid au fond d’une cavité de la roche, ou dans des trous naturels selon la nature de la roche. On peut également la trouver dans un mur ou même sous un toit. Ce nid douillet, garni de duvet et de fines matières végétales peut même se trouver jusqu’à 70cm de profondeur, en un lieu où ni le vent ni la pluie ou neige ne pénètrent. La femelle peut avoir deux couvées annuelles de 4 à 5 œufs blancs. La période d’incubation est de 13 à 14 jours, et l’envol se fait au bout de 21 jours. Sa taille adulte est de 17 à 18cm, envergure de 33cm, et son poids de 30 à 0 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Plocéidés ; Espèce : Montifringilla nivalis.

L’Alyte obstétricien

mai 19th, 2006


L’Alyte obstétricien, originally uploaded by patriarch38.

L’Alyte appelé aussi « crapaud accoucheur »

De tous nos batraciens européens, l’alyte doit être le plus remarquable, car le nom de « crapaud accoucheur » qu’on lui donne parfois est tout à fait exact. C’est le mâle qui s’occupe entièrement de l’incubation des œufs, et il mérite, de ce fait, bien le qualificatif d’accoucheur que lui ont donné les zoologues : « Alytes obstetricans. »

Petit crapaud discret à dos verruqueux de couleur brun-gris tacheté de gris, de brun ou de vert. Son ventre est blanc sale. Sa tête présente quelques caractéristiques permettant de l’identifier : yeux saillants, pupilles à fente verticale et glandes parotoïdes peu développées. Les adultes peuvent mesurer jusqu’à 5cm.Il est difficile de distinguer les mâles des femelles, si ce n’est que le mâle est plus petit, et qu’il porte les œufs sur son dos durant leur maturation. Ce qui attire surtout l’attention, en plus de ce procédé de maturation, c’est que contrairement aux autres crapauds qui s’accouplent et se reproduisent dans l’eau au printemps, l’alyte le fait à terre. Il a d’ailleurs un mode de vie très discret et se tient généralement enfoui dans le sable humide.

Il s’en va à la nuit tombée chasser les petits insectes et mollusques dont il se nourrit. Le plus curieux de cette vie cachée est le fait que l’alyte chante tout en étant enterré dans le sable. On perçoit sa voix douce, ressemblant au tintement d’une clochette, sans parvenir à découvrir d’où elle provient. Il hiberne d’octobre à mars, les adultes dans le sol, les larves dans des plans d’eau généralement stagnants. La reproduction se fait de mars à juillet, jusqu’en septembre pour certains individus. L’accouplement comme dit plus haut, se fait toujours à terre dans des zones bien ensoleillées et humides présentant de nombreuses cachettes (gravières, carrières, zones alluviales etc.) L’estivage de juillet à octobre sur terre et le même type de milieu.
Pendant l’accouplement, le mâle tient sa femelle enlacée dans ses pattes antérieures, tandis qu’il la masse à coups de pattes postérieures. Les œufs sont fécondés à leur apparition et le mâle entortille les cordons d’œufs, avec un mince filament, autour de ses pattes postérieures. Il les promène jusqu’au moment de leur éclosion,et va fréquemment les humecter dans l’eau.

Classe : Amphibiens ; Ordre : Anoures ; famille : discoglossidés ; Espèce : Alytes obstetricans.

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