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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2008» février

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Retour de chantier Le 6 février 1966

février 9th, 2008

Retour de chantier Le 6 février 1966, originally uploaded by patriarch38.

Ci-dessus, une photo (minable) au retour d’un chantier avec un compagnon (décédé depuis 20 ans) et moi-même, ainsi que l’ombre du 3ème qui prend la photo ; après 10 mois d’absence de la maison et 28 heures de voyage retour.

Voici une question que m’a posé, un jour Cornus : « Qu’est pour toi un compagnon ?» Difficile de répondre à une telle question, car vous pouvez poser la question à 20 compagnons, tous auront une réponse ou évaluation différente, selon l’âge, le caractère et les principes qui ont régis leur enfance et adolescence. Donc ma réponse sera très personnelle.

Tout d’abord, un compagnon est un homme avec ses défauts et ses qualités comme tous les hommes. La différence principale d’un compagnon par rapport à un autre travailleur, réside dans le fait que lui, passe plus de temps chez les autres : (La maison des compagnons, là où il y en a et si sa corporation est encore affiliée aux compagnons du Tour de France ; ou les hôtels- pensions dans les autres cas.) que chez lui. Il se doit donc, avant tout, de se respecter pour pouvoir respecter les autres. Cela demande un comportement digne, là où il se trouve. Chez les compagnons, il y a des règles strictes à respecter, donc pas de problèmes. Mais dans les pensions- hôtels, c’est à lui de s’imposer des règles de conduite pour gagner le respect là où il va vivre.

Tout d’abord, sur lui-même. Vous ne verrez jamais un compagnon (ou rarement) loqueteux. Sans acheter chez Beaumont, Beckham ou Armani, il peut se vêtir correctement à des prix abordables. Personnellement, je me suis toujours fringué par correspondance (bien que maintenant leurs prestations laissent à désirer), avec un seul défaut, toujours des chaussures en cuir. Sa chambre ne doit pas être un capharnaüm, sous prétexte qu’il y a une femme de ménage. Je vous assure qu’une femme de ménage, juge souvent et rapidement le locataire de la piaule, dès qu’elle y pose son premier pied.

Au bar ou à la salle restaurant, c’est pareil. Les serveuses et les cuistots sont des travailleurs comme nous, ils ont le droit au même respect que celui qui nous est donné. Dire : « Le client est roi ! » est vrai, mais simplement pour les services qui lui sont dispensés et qu’il paye. En dehors de ça, il doit se comporter comme le font tout invité venant chez lui. (Ce n’est pas toujours le cas). Je ne veux pas dire qu’il faille se comporter comme des blaireaux constipés, non la plaisanterie et même la drague fait parti du tempérament de l’homme ; encore faut il savoir la faire avec doigté et si on y ajoute finesse et à- propos, elle est même bien accueillie. Ils nous arrivaient de passer, parfois plus d’une heure le soir, avec d’autres clients, à jouer avec les mots après les entremets. Et souvent le personnel y participait.

Etre aussi soigneux de sa personne. Vous ne voyez plus maintenant les ongles en deuil. Le compagnon soigne ses mains, car elles sont son gagne- pain. Certains portaient un gant à la main gauche ou droite, selon qu’il était droitier ou gaucher. Moi, je n’ai jamais pu, j’aimais trop le contact charnel des doigts et de la brique. Alors souvent j’avais le bout des doigts en sang. Comme les tennismans, je me les calfeutrais avec du chatterton, et à la fin de la journée j’y mettais de la crème que vous connaissez toutes, la : « sénophile ». Ses effets doivent toujours être présentables. Non pas une gravure de mode, mais simples et propres, aussi bien qu’un ingénieur quelconque. Vous savez, j’ai fait une fois, un chantier aux aciéries de Dillingen (Sarre) et je voyais à chaque poste, les gars arrivaient fringués comme des employés de bureau, et tous avaient une sacoche en cuir, comme les clercs de notaire. Et je me suis aperçu, lors du casse-croûte, que dans cette sacoche, il y avait un thermos ou autre boisson, avec leurs 2 ou 3 sandwichs de pain de seigle au beurre – jambon, ou beurre –saucisse et aussi…….une serviette de table.

Pour moi, ce qui prime au départ pour un compagnon et même tout autre salarié, c’est le respect qu’il se porte à lui-même. Vous savez, sans eux, qui feraient tourner le monde ? Avec quoi les nantis pourraient ils allaient boursicoter et faire fructifier l’oseille que ces compagnons leurs rapportent. Ils ont placé du flouse, d’accord, mais ils en tirent tous les bénéfices possibles et ne laissent aux laborieux que le nécessaire (et encore) pour vivre et se reproduire. (Maintenant, ils s’en fichent, ils ont trouvé, moins cher et reproduction déjà faite). Alors oui, pour moi, l’ouvrier doit être fier de ce qu’il fait. Même l’éboueur ou le balayeur sont indispensables. D’ailleurs, tous les matins quand nous les croisons nous les saluons.

Pour être un bon compagnon, c’est pour moi, la condition principale. Le respect de soi. Ce n’est pas comme certains vont le penser de l’orgueil, non, c’est pire ! C’est se dire « Je suis moi et je sais ce que je suis et ce que je vaux !! » Bien sûr, au début, on se le dit petitement, puis le métier venant et l’âge aidant, on se le clame !!!!

La suite dimanche prochain.

Limnodrome à long bec

février 8th, 2008

Limnodrome à long bec, originally uploaded by patriarch38.

Cet oiseau américain visite parfois l’Europe.

Le limnodrome à long bec appartient à l’avifaune nord- américaine. C’est un grand migrateur et on a signalé à plusieurs reprises sa présence en Europe occidentale. On suppose que des vents tempétueux le poussent parfois vers l’est.

Le limnodrome à long bec a les tarses assez longs. Le plumage nuptial est roux foncé dessous, plus marqué sur la poitrine et les flancs, sauf exception, et l’abdomen est un peu plus clair. Sur la queue, des bandes blanches et noires alternent. La femelle est plus petite que le mâle. Les adultes non nichant sont plutôt gris, mais la séparation entre la poitrine grise et l’abdomen blanc est plus nette. Les pattes sont verdâtres, tout comme le bec.

Il passe l’hiver en Equateur et au Pérou, remontant vers le nord très tôt au printemps. C’est un oiseau limicole très commun, qui ne fait nulle part défaut, et que l’on peut observer à loisir sur les plages et les vasières, où il déploie une grande activité à la recherche des larves de diptères et les vermisseaux qui constituent sa nourriture exclusive. Il plonge son bec dans le sol et attrape immanquablement les plus petites larves.

On le voit souvent en compagnie d’autres oiseaux, tels que les pluviers. Lorsqu’il se tient en groupe, le limnodrome n’est guère craintif et se laisse approcher. Par contre, lorsqu’un individu se trouve isolé, il prend très vite la fuite. L’envol d’une bande de limnodrome est brusque ; tous les oiseaux prennent leur essor simultanément, ce qui ne manque jamais de surprendre l’observateur.

Cet oiseau est monogame, et c’est elle qui choisit son mâle. Construit par la femelle, le nid situé près de l’eau est habituellement dans une touffe de laîches et souvent humide au fond. La femelle y dépose 4 œufs. L’incubation dure de 21 à 22 jours, assurée par le deux parents. Les jeunes abandonnent le nid 24 heures après l’éclosion et se nourrissent eux même. Les jeunes volent au bout de 20 jours environ. La femelle ayant abandonné le « foyer » c’est le mâle qui les surveille jusqu’à ce qu’ils aient revêtu leur livret d’adulte. Il N’y a qu’une seule couvée par an. Adultes, ils feront 130 à 200 grammes, pour une taille de 25 à 30 cm et une envergure de 60cm.

Les mâles font une cour assidue aux femelles et fréquemment deux ou trois prétendants se surpassent en démonstrations de virtuosité aérienne devant une seule femelle, qui s’accouplera avec l’élu de son choix.

Son régime se compose de : scarabées, crustacés, petits gastéropodes, graines et même des mousses végétales. Sur les zones boueuses, il trouve des mollusques, des vers marins, et autres invertébrés aquatiques.

Classe : Oiseaux ; ordre : Charadriiformes ; Famille : Scolopacidés ; Genre & Espèce : Limnodromus scolopaceus.

Céphalophe de Jentink

février 7th, 2008

Céphalophe de Jentink, originally uploaded by patriarch38.

Comme vous pouvez le voir, c’est une reproduction de photo. C’est l’antilope la plus rare.

Le céphalophe de Jentink mérite une attention particulière du fait de sa grande rareté. Aucun autre mammifère terrestre n’est plus insolite et moins connu que cette antilope forestière africaine. C’est une des plus grandes espèces du genre Cephalopus. Le mâle mesure 75 à 85 cm à hauteur d’épaule. Les cornes petites et effilées, portées par les deux sexes, mesurent de 15 à 19cm.

Ce qui frappe le plus chez cette espèce, c’est la coloration étrange de sa robe, qui ressemble quelque peu au pelage du tapir à chabraque du sud est de l’Asie. Elle est gris- brun sur le corps et l’arrière train. Le cou et la tête sont de couleur noire avec entre elles et le reste du corps, à la hauteur des épaules une bande blanche descendant jusqu’aux sabots. Le museau et les pavillons d’oreilles sont aussi blancs, ainsi que l’intérieur des pattes postérieures.

En 1960, on connaissait en tout et pour tout, 3 spécimens naturalisés de ce genre d’antilope. C’est aussi l’espèce la plus localisée, puisqu’elle ne vit qu’au Libéria, où elle habite les forêts hygrophiles les plus retirées et impénétrables. Les indigènes de certains districts forestiers du pays ne connaissent même pas cet animal. Sa découverte est du au naturaliste suisse Stampfli qui s’en procura un exemplaire en 1884.

Il est bien évident que cet animal n’est pas prêt à nous livrer les secrets de sa biographie et de son mode de vie. Tout ce que j’ai pu en apprendre, est que la forêt dense est son refuge et qu’il fréquente les abords des cours d’eau, où le sol spongieux est constamment saturé d’eaux. Ce biotope particulier est difficile d’accès, car à la saison sèche, il est difficile d’y circuler en pirogue et le sol est trop marécageux pour qu’on ose s’y aventurer à pieds. Il se trouve en péril d’extinction. Certains avancent le fait qu’il se nourrirait de fruits et de feuilles et d’autres y ajoutent les oiseaux, les insectes et de petits rongeurs.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre & Espèce :Cephalophus jentinki

Baudroie abyssale

février 6th, 2008

Baudroie abyssale, originally uploaded by patriarch38.

Le mâle minuscule vit en parasite sur la femelle.

L’un des poissons les plus étranges est sans doute la baudroie abyssale, connue aussi sous le nom de cératias. C’est un habitant des grandes profondeurs océaniques (1000 à 2000 mètres), particulier à la faune abyssale. Il n’est remarquable ni par sa taille réduite ni par sa coloration uniformément noire.

Sa morphologie attire cependant l’attention : la baudroie abyssale est en effet pourvue d’un remarquable dispositif qui lui permet d’attirer ses proies devant son énorme gueule béante. Une sorte de « canne à pêche » flexible est implantée sur sa nuque et l’extrémité en est lumineuse. Les proies sont attirées par cette lumière, elle incline alors le filament vers sa bouche. Ce système ingénieux lui permet de « récupérer » entre ses mâchoires, ses victimes. Dans ces profondeurs, elle n’est pas la seule à posséder ce système lumineux.

La biologie de la baudroie abyssale est très intéressante, car chez cette espèce, le dimorphisme entre mâle et femelle atteint des proportions inégalées dans le règne animal. Comparé à la femelle, (0,80 à 1 mètre) le mâle est minuscule (10cm) ; il est approximativement un demi- million de fois plus léger que sa compagne, ce qui rend absolument extraordinaire le mode de reproduction.

Dans son tout jeune âge, le mâle nage librement et ressemble à un autre poisson normalement constitué, sauf qu’il ne possède pas de système digestif ! Lorsqu’il atteint son âge adulte, il rencontre une femelle et s’accroche à sa peau avec ses dents. Dès ce moment, il dégénère. Peu à peu il se soude à la femelle et ses vaisseaux sanguins s’unissent à ceux de sa compagne. Il se nourrit alors comme un fœtus soudé au placenta maternel.

Le mâle déverse son sperme dans l’eau et les œufs pondus par la femelle peuvent être ainsi fécondés. Pour le reste de sa vie, le mâle n’est en somme plus qu’un organe externe de l’énorme femelle à laquelle il s’est soudé.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Lophiiformes ; Famille : Cératiidés ; Genre & Espèce : Melanocetus johnsoni.

Campéphage

février 5th, 2008

Campéphage, originally uploaded by patriarch38.

Un grand mangeur de chenilles.

En dépit de sa ressemblance avec le coucou et la pie- grièche, le campéphage, ou échenilleur, ne leurs est pas apparenté. Il forme avec le minivet, une petit famille une petite famille d’environ 70 espèces, distribuées dans les régions chaudes d’Afrique et d’Asie, ainsi qu’en Australie.

Certains campéphages sont des sédentaires, d’autres migrent, principalement en Australie, où c’est oiseaux gagnent le nord du continent en hiver. De mœurs sociables, ils vivent en bandes plus ou moins nombreuses en dehors de la saison d’élevage des petits. Le nom de campéphage signifie « mangeurs de chenilles » et lui convient particulièrement bien : en effet plusieurs espèces se rendent utiles à l’agriculture en détruisant un nombre incalculable de chenilles parasites des vergers et des cultures.

Il est d’autres campéphages spécialisés dans la consommation des cigales ; les Australiens les appèlent « cicadabirds ». Cependant, la plus grande partie des campéphages se montrent moins spécialisés et dévorent toutes sortes d’insectes. La technique de chasse de ces oiseaux est aussi variée que leur régime alimentaire.

Certains campéphages chassent à l’affût et se jettent sur une proie en volant à leur portée, la happant au vol et retournant sur leur perchoir pour la déguster. D’autres explorent systématiquement le feuillage d’un arbre et gobent tous les insectes qu’ils y découvrent. Il y a aussi des campéphages à mœurs plutôt terrestres, qui courent agilement sur le sol et y chassent les arthropodes et même les petits lézards. Les campéphages construisent leur nid sur les arbres. La femelle y dépose de 2 à 4 œufs et l’incubation dure de 13 à 14 jours. Adulte, il fera 25cm (La taille d’un merle.)

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Campéphagidés ; Genre & Espèce : Coracina robusta.

Ouakari à tête chauve

février 4th, 2008

Ouakari à tête chauve, originally uploaded by patriarch38.

Plus il a le visage rubicond, mieux il se porte.

(J’avais dé jà mis ce beau jeune homme, sur mon blog de 20six, mais comme tout a disparu et sachant que vous mesdames, êtes attirées par les beaux mâles, il est de nouveau à l’affiche.)

Cet étrange singe, à tête d’ivrogne rubicond, ne mérite peut –être pas un titre de beauté, mais mérite d’être connu. C’est un cas unique parmi les mammifères, et plus la coloration rouge de sa tête est vive, meilleur est sa santé. La plupart du temps, les ouakaris captifs ont la tête rose, ce qui signifie qu’ils ne sont pas en parfaite santé. Il est d’ailleurs difficile de maintenir ces singes en captivité, à laquelle ils s’adaptent très mal.

Il en existe 3 espèces :l’ouakari à tête noire vit entre le Rio Branco, le Rio Négro et le Rio japura; l’ouakari chauve dont il existe deux sous-espèces occupent l’autre berge de ce fleuve. Ces deux dernières espèces ont la face rouge, l’une à pelage blanc et l’autre à robe brun- roux. Sous l’épaisse toison, le corps est d’une minceur insoupçonnée. Sa taille atteint 40 à 45cm, et la queue est plus courte que le corps et n’est pas préhensible. Il pèse 4 kg maximum et la femelle ne donne naissance que tous les 2 ans, d’un seul petit.

C’est un singe qui habite exclusivement le somme des frondaisons ensoleillées des géants de la forêt. Il ne descend jamais jusqu’au sol, aussi est il peu visible. C’est un animal diurne, assez sociable, qui vit en petits groupes. Il voltige adroitement passant d’un arbre à l’autre avec une rapidité étonnante. Il est beaucoup plus silencieux que les autres primates.

Son régime alimentaire, plutôt végétarien, comprend : bourgeons, feuilles tendres, fleurs et fruits. Il est avancé, mais son aucune certitude, qu’il mangerait aussi de petits animaux et des insectes. Je ne connais pas son mode de reproduction, ni sa longévité. L’espèce à toison rouge est en voie de disparition, non seulement à cause de la déforestation à outrance mais aussi de la chasse dont il est victime par les populations.

Classe : Mammifères ; ordre : Primates ; Sous-ordre : Platyrhiniens ; Famille : Cébidés ; Genre & Espèce : Cacajao calvus.

Lézard à collerette

février 3rd, 2008

Lézard à collerette, originally uploaded by patriarch38.

Il étale sa collerette en signe de mauvaise humeur.

Ce représentant spectaculaire des reptiles australiens est aussi appelé : Dragon d’Australie. Ce qui le distingue de tous les autres sauriens, c’est en effet la collerette qui entoure sa gorge et qui n’est pas s’en rappeler l’inconfortable fraise qui fut à la mode jadis en Europe. C’est une ample peau maintenue rigide par des tiges de consistance cartilagineuse, qui fonctionne un peu comme les baleines d’un parapluie. Entièrement déployée, la collerette du dragon d’Australie atteint un diamètre de 30 à 40cm.

Il mesure 90cm de long (dont : les 2/3 pour la queue) pour un poids de 500gr. Le mâle est plus gros que la femelle. Il est de couleur grise ou brune suivant son lieu de vie et tient normalement sa collerette repliée sur le cou et les épaules. Il est très difficile à voir, se tenant caché en tournant derrière le tronc d’arbre sur lequel il se tient. Mais c’est sur le sol qu’il va montrer sa particularité : repéré, il va se tenir immobile, cherchant à passer inaperçu. S’il se sent découvert, il va se transformer, se dresser sur ses pattes arrières, ouvrir sa gueule et déployer sa collerette, montrant ses couleurs jaunes et roses pour effrayer le curieux, siffler, frapper le sol de sa queue, de se dandiner sur ses pattes et même foncer sur l’intrus.

Il vit sur les arbres à écorce rugueuse, à la manière des iguanes sud- américaines. Il ne leurs est cependant pas apparenté. Il descend chaque jours par terre pour rechercher sa nourriture, qui consiste en : fourmis, sauterelles, termites, araignées et petits lézards. Sur les arbres, il avale aussi : chenilles, cigales et scarabées. Très vorace, il lui arrive aussi de manger d’œufs d’oiseaux et de petits mammifères.

La saison de reproduction se situe au début de la saison des pluies en septembre- octobre. Les mâles se livrent des combats féroces, dressés sur leurs pattes et toute collerette dehors. Un mois après l’accouplement, les femelles enfouissent dans un sol sablonneux ensoleillé de 4 à 23 œufs qui seront « couvés »par le soleil. La température ambiante influera sur le sexe des nouveaux nés : élevée, il n’y aura que des femelles ; plus douce le nombre de mâles et de femelles sera sensiblement égale. Les œufs éclosent en février, et les petits font 15cm environ à la naissance.

Ses prédateurs sont : le python morelia et les chats sauvages (de plus en plus nombreux en Australie du nord)

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous-ordre : sauriens ; Famille : Agamidés ; Genre & espèces : Chlamydosaurus kingi.

Jour de Fête 3

février 2nd, 2008

Jour de Fête 3, originally uploaded by patriarch38.

Ci-dessus la 3ème photos. Comme vous pouvez le voir, ce faux cul de beau-frère fait l’innocent. « Oh là là, qu’est ce qui s’est passé là ? » Comme s’il ne le savait pas !!

En 85, « la » toubib du travail me renvoie à « l’expertise ». Et ce jour là, j’aurai préféré n’être pas là. Quand j’arrive, le compagnon dont je vous ai parlé, Ramon, venait d’apprendre qu’il était silicosé à 80%. Sa femme présente était en pleurs. 80% comme ça, sans grimper les échelons de 20, 30, 50%, ça vous donne les boules. Et oui, parce qu’en plus de l’amiante, nous travaillions souvent avec des briques en silice, qu’il fallait aussi couper et tailler. Par la suite, elles ont souvent été remplacées par des briques en magnésie. Mais les plus anciens, ceux entrés dans le métier, dans les années 50, les ont souvent utilisées dans certains fours.

Moi, j’ai refait le circuit, « en soufflerie » (spiromètre), puis toubib et l’un comme l’autre toujours la même position. La fois suivante, elle me dit « ‘Votre copain’ est parti au Canada (peut-être à Asbestos faire des biopsies !), et c’est une de mes collègues d’étude qui le remplace. Je vais vous y envoyer. Et elle téléphone de suite à sa consoeur. La semaine suivante, convocation, de nouveau « soufflerie ». Et elle me dit : « je vais faire une demande de reconnaissance de maladie professionnelle, mais vous savez, ne vous faites pas trop d’illusion. » Le 8 /10/87, je suis convoqué au CHU, service pneumologie, en consultation chez le patron du service. Rebelote pour les préliminaires, puis je me retrouve en présence du mandarin. Je vous assure, s’il m’a posé 8 questions c’est beaucoup. Un professeur assez âgé, avec une tenue genre « ministre » tiré à 4 épingles. Puis….. « Au revoir monsieur, la SS vous informera de mes estimations. »

Le 15/01/89, soit 15 mois plus tard, je reçois de la SS cet avis : « il a été décidé à partir du 8 /10/87 de vous attribuer une rente. Elle est « revalorisable » (sic) du fait du taux global : 25 %. Sur le salaire annuel brut (période de référence 01/10/86 au 30/09/87. » Mais attention, vous êtes bien reconnu atteint de 25% d’I.P.P, (Invalidité Partielle Permanente) mais vous allez ne percevoir que 12,50%. Car il est expressément stipulé: TAUX UTILE : (Jusqu’à 50% divisé par 2, l’excédent multiplié pat 1.5). C’est-à-dire que la faculté peut reconnaître que vos poumons sont blindés par la silicose ou l’asbestose, la caisse, elle, estime que le préjudice que vous subissez peut encore vous permettre de vivre assez confortablement. Alors un gus avec la moitié de ses poumons, hors service à cause de son travail, ne percevra que 25% d’indemnités, pour les 50% d’ I.P.P que la faculté lui aura reconnu. Et dire que certains peuvent s’augmenter leurs indemnités de 172%, même s’il pète la santé. Bien sûr j’ai touché les arriérés, soit 15 mois. (Vous avez aussi remarqué qu’il n’a pas été question de biopsie.)

Durant cette période, nous avons eu quelques compagnons durement touchés. Ramon avait dû vendre sa maison de Corcy (01), pour en acheter une autre à Ceret (66), les Dombes étant trop humide. Il est décédé 4 ans plus tard. Je n’étais pas près à tirer ma révérence, et pour cela, je ne faisais plus de démolition et d’attrempage. Bien sûr je perdais un peu de salaire (100% pour les heures d’attrempage et les heures de nuit), mais c’était ça, où étrennait prématurément un four. Vers la mi-août 89, le boss me dit : « Ecoutez, si vous êtes d’accord, je vous licencie pour raison de santé, disant que je ne puis plus vous utilisez partout. Vous allez toucher vos indemnités de licenciement (18 ans) que j’arrondirai, pour que ceux-ci, avec ce que vous toucherez de la caisse de chômage, fassent le joint. Nous irons signer cet accord, devant l’inspection du travail, si vous le voulez. Réfléchissez et donnez moi une réponse assez rapidement.»

Je n’ai pas réfléchi longtemps, à la fin de la semaine j’ai donné mon accord, car j’avais largement les trimestres demandés pour percevoir ma retraite au taux plein. Le 10/12/1989, j’étais licencié. J’ai seulement demandé au boss de ne pas faire de pot de départ comme il est d’usage. Exactement 18 mois avant l’âge de ma retraite, c’est peut- être ces 18 mois, qui font que je sois encore là.

Le 14 janvier 1991 (ma 60ème années), sur prescription du médecin-conseil chef du service médical de la SS, je me présente de nouveau à un professeur du service pneumologique du CHU, médecin agréé en matière de pneumoconiose. Le jour et la nuit entre l’ancien et le nouveau. (Un peu comme les Testaments, le Nouveau dépoussiérant l’Ancien. Malheureusement la poussière est retombée.) Pas de cravate, manches retroussées, et d’un abord agréable. Comme son nom ne m’était pas inconnu, puisque dans les années 47 et plus, un roi de la montagne (tour de France) le portait, la réponse à ma question fut : «c’est mon père ». J’ai donc refait la « soufflerie », avec aussi inhalation de bétamimétiques. Sa conclusion fut celle-ci : « Ce monsieur qui n’est plus exposé au risque asbestosique depuis un an, présente une gêne fonctionnelle, des modifications radiographiques et une atteinte spirographique en sensible aggravation par rapport à 1988. Ceci justifie de porter le taux d’I.P.P à 35% à compter de ce jour. » Ce qui fait que je touche donc 17,5% et non 35%. Je n’ai plus été contrôlé depuis, mais je vais aller voir un pneumologue ce printemps.

Ainsi se clôture ma vie professionnelle, au moment où j’ai jugé que travailler plus, m’aurait peut- être rapporté plus, mais en contre partie m’aurait mené plus vite au « cendrier » de mon dernier four que……… j’espère visiter le plus tard possible !!

Raie bouclée

février 2nd, 2008

Raie bouclée, originally uploaded by patriarch38.

Sa nage ondulante est des plus gracieuse.

La raie est sans doute l’un des poissons les plus remarquables. Sa forme aplatie et très élargie le distingue des autres habitants de l’océan. La raie est d’ailleurs plus proche parente du requin que des autres poissons, puisque comme eux, son squelette est fait de matière cartilagineux et non osseuse.

La raie bouclée est une des 200 espèces existantes, est la plus présente dans nos eaux. Son museau est court et son dos présente une multitude de petites tâches claires et foncées. Elle porte sur la queue et le dos une rangée de piquants dont la base est ovale. La couleur de cette raie est variable et va des tons bruns à gris- verdâtres, avec parfois une teinte presque uniforme. Les femelles font jusqu’à 120cm pour 1 mètre de large alors que les mâles, rarement plus de 70cm pour 65cm. Le poids moyen est de 5 kg et le maximum peut aller jusqu’à 20 kg

Elle fréquente surtout les lits sablonneux, graveleux ou vaseux, on la recherche vainement sur les côtes rocheuses. Elle passe la majeure partie de son temps couchée à plat sur le fond, n’aimant guère nager en eau libre, bien qu’elle puisse très bien le faire, avec parfois une plus grande aisance que certains poissons. Rien n’est plus élégant qu’une raie en train de nager, faisant gracieusement onduler ses nageoires. Elle semble voler entre deux eaux à la manière d’un grand rapace.

Elle recherche avant tout sa nourriture sur les fonds. Dans son jeune âge, la raie bouclée, mange des crustacés et d’autres animaux invertébrés ; lus tard elle s’attaque aux homards et aux poissons. Elle saisit sa victime et l’étouffe avec ses nageoires pectorales, pour la dévorer ensuite à belles dents. Car sa gueule menaçante est armée de plusieurs rangées de dents triangulaires, un peu comme celles du requin. Bien que sa vue soit bonne, elle détecte surtout ses proies par l’odorat qui chez elle est extrêmement fin.

Pour respirer, elle aspire l’eau par des évents spéciaux situés sur sa tête et la rejette par les fentes branchiales disposées de part et d’autres de la bouche, sur la face ventrale. Comme toutes les raies, elle est ovipare. Durant quelques semaines, elle pond chaque jour un ou deux petits « sacs » contenant les œufs qui attendront 4 à 5 mois pour éclore. Dès l’éclosion, les petits ressemblent à des adultes, avec cependant une longueur de 10cm et une largeur de 8cm. La maturité sexuelle est à 7 ans pour le mâle et 9 ans pour la femelle.

Classe : Chondrichthyens ; Ordre : Hypotrèmes ; Famille : Rajidés ; Genre & Espèce : Raja clavata.

PS : Excusez moi, j’étais privé de connexion depuis hier soir !

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