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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2008» août

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Cupidon

août 31st, 2008


Cupidon, originally uploaded by patriarch38.

Pour séduire sa belle, le mâle danse en bourdonnant.

Le cupidon, dont on connaît deux espèces, est un parent américain du tétras. Habitant des plaines fertiles des Etats-Unis, il est aussi appelé ‘’tétras des prairies ‘’. Il se raréfie par suite des bouleversements que subit son biotope. Certaines races locales sont en train de disparaître, et une sous-espèce est déjà éteinte depuis 1932.

C’est un tétraonidé de taille moyenne, un peu de celle d’un poulet. Son plumage, dessus, est gris- brun fortement rayé de blanc. Sa queue est gris- brun et les primaires sont exempts de marquage. La poitrine et ventre présentent une teinte plus claire que le manteau. Chez le mâle, de longues plumes noires pendent à l’arrière du cou et peuvent se dresser verticalement au dessus de la tête, pendants la saison des amours. Il possède aussi sur la face latérale du cou, 2 sacs jaune- orange qu’il peut gonfler pour séduire sa partenaire et qui ne sont visibles que lorsqu’il les a rempli d’air. Sa queue en éventail produit un son profond et éclatant, lorsqu’il la déploie devant sa belle. L’iris présente une teinte brun clair. La femelle a des caroncules plus modestes, et les plumes du cou ne sont pas érectiles et sa couleur est moins foncée que celle du mâle.( Comme celle-ci) ;

Son étrange parade amoureuse, qui se produit au printemps, saison des amours est assez unique. Les mâles se réunissent pour des parades collectives sur ‘’lek ‘’ (genre de champ de mars) auquel ils restent fidèles d’année en année. Ces arènes sont débarrassées des débris et feuilles qui pourraient entraver les danses naturelles. Pendant plusieurs semaines, les mâles cupidons viennent parader de l’aube au crépuscule, le cou gonflé, tournoyant tête baissée, les ailes entrouvertes et en agitant la queue à la manière d’un éventail qui se déploie et se replie alternativement, comme savent le faire les belles madrilènes pour séduire leur amant. En même temps, ils émettent un cri singulier ‘’houm-ah-oum ‘’ qui est une sorte de bourdonnement et que l’on peut entendre à 5 kilomètres à la ronde. Chaque mâle danseur tournoie sur un emplacement de l’arène qui lui est attribué. Les femelles spectatrices au début, pénètrent dans l’arène et s’accouplent avec le mâle de leur choix.

La femelle construit un nid à même le sol, en grattant la terre. Elle le garnit de feuilles et d’un peu de duvet. Elle y déposera de 10 à 15 œufs, qu’elle couvera 3 semaines environ. Les petits sont capables de marcher et de suivre la mère sitôt les œufs éclos. Le paradeur de mâle ne participe, ni à l’incubation, ni à l’élevage des petits, il continue à parader.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Galliformes ; Famille : Tétraonidés ; Genre & espèce : Tympanuchus cupido.

André

août 30th, 2008

André, originally uploaded by patriarch38.

Je vous ai écrit, qu’un jour, je vous parlerai de mon ami. Le voici, ci-dessus. André : 78 ans dans quelques jours.

J’ai pris cette photo début Août, lors de mon passage par Verdun. Nous nous sommes connus en 1934-35, je ne me souviens plus bien de la date exacte, je devais avoir 3-4 ans et lui, 4-5 ans. Grosso modo 74- 73 ans d’amitié.

Une amitié comme celle-ci ne se construit pas sur les bancs de la maternelle, puis sur ceux de la communale, non il faut qu’il y ait des liens plus forts pour qu’elle perdure. En 34, mon père a eu son accident, et ma mère s’est retrouvée avec 3 enfants de 3 ans (moi), 6 ans et 8 ans pour l’aînée. Elle a fait une très forte dépression, et nous nous sommes tous retrouvés à l’Hospice St Catherine. Ma mère en soin, mes deux sœurs dans le service des filles et moi, chez celui des garçons.

Le premier garçon que je vis dans ce service, fut Dédé (je l’ai toujours appelé ainsi, encore maintenant.). Lui était orphelin de mère, et son père était gravement malade. Tout comme moi, il avait aussi deux sœurs jumelles, dans l’autre service, mais il était, lui, l’aîné. Son père décéda par la suite.

Nous avons donc fait ensemble la maternelle, rue des Minimes, puis au même endroit la communale, avec un petit transfert à celle sur le haut du monument de la Victoire, à la déclaration de guerre, à cause de l’abri que nous procurait celui-ci. Avec l’hospice, du moins ses malades (grabataires et autres) et le peu de personnel qui restait, (ma mère faisait partie, à ce moment du personnel auxiliaire), nous sommes évacués et après bien des tergiversations, avons été dirigé vers Rochefort- sur- Mer, où nous fumes loger dans un camp, route du Breuil. Là encore, la même école, les mêmes bagarres avec les mômes du coin, et nôtre communion solennelle ensemble. Comme il lui était impossible de présenter son certificat de baptême, puisque né à Hérouville (Calvados), le curé décida de le re-baptiser sous « condition ». (Je ne me souviens plus du terme employé en liturgie.) Et je fus son parrain. (Je me souviens encore de ce repas de midi : tomates en salade, lapin avec carottes et petits pois. Pour dessert, une tarte aux pommes.)

Revenu à Verdun, nous allâmes à l’école des frères Rue St Victor, tout en étant toujours dans ce service. A 11 ans, l’économe de l’hospice, devenue sa tutrice, l’envoya chez les orphelins d’Auteuil près de Lorient, apprendre un métier et ses sœurs allèrent dans un orphelinat pas loin de la cathédrale de Verdun. Moi, à la même époque, je devins interne au petit séminaire de Glorieux.

Quelques temps plus tard, mon père étant de retour, après bien des années d’hospitalisation, ( il n’avait pas été évacué avec nous, mais avec l’hôpital où il était), ma mère obtint un appartement qui devait appartenir à l’hospice, dans la même rue que l’hospice, en face du collège des filles. Dédé et moi, ne nous voyons plus que lors des grandes vacances. Nous étions pour ainsi dire tous les jours ensemble. Il logeait chez sa tutrice, pas loin de la cathédrale, mais venait chez nous, comme chez lui. Nous allions ensemble chez mes oncles et faisions les 400 coups que nous ne pouvions pas faire en internat. Parfois même, nous allions au séminaire, où il y avait un petit plan d’eau, avec une barque pneumatique, laissée par les américains, les bonnes sœurs nous ouvraient la porte, et nous servaient même un casse- croûte vers 16 heures

Nos « études » finies, il revient à Verdun, entra chez Frémont comme typographe- imprimeur, puis quitta pour le bâtiment, ensuite alla travailler chez les ricains, pour entrer, lorsque De Gaulle les bouta hors de France, à l’hôpital de la ville. Moi j’ai commencé mon compagnonnage. Nous nous voyions moins, mais dès qu’il y avait une occasion nous la saisissions. Me mariant le premier, il fut mon témoin. Et puis les aléas de la vie nous séparèrent. Marié à son tour, nous avons le même nombre d’enfant (2 filles et 2 garçons chacun).
Nous avons repris un peu plus le contact depuis que nous sommes retraités. Il habite toujours Verdun, et c’est lui qui m’annonce les décès de nos anciennes connaissances. ‘’ Salut ! Tu te souviens d’untel qui était avec toi au séminaire, qui habitait St Victor et qui était devenu directeur des usines Braquier (Dragées), il est mort.’’ Ou ’’ Tu te souviens d’untel qui était avec nous à l’école des frères. Il était toubib à Bar-le-Duc, il est décédé d’un cancer. ‘’ Et un jour, c’était pour m’annoncer le décès de Gisèle, femme de mon cousin Louis, décédée dans un accident de voiture.

Vous comprenez mieux que, là, c’est plus qu’une amitié. Une relation qui se crée sur un grand laps de temps, et parfois dans des situations difficiles pour des ‘’merdeux ‘’, c’est autre chose qu’une amitié. Je ne connais pas de mot convenant à cette situation.

Vous dire comment j’ai vécu cette période ? Non jamais. ! C’est dans un tiroir où s’y trouve tout ce que j’ai occulté de ma vie.

PS: Sur le blog, si vous voulez nous voir en minots, dans recherche: INSEREZ:”1941-Ecole des Frères”. Sur la photo,toujours en partant de la droite, je suis au dernier rang le 3ème avec l’oeil droit fermé. Le premier du même rang est Jean-Marie, celui qui fut toubib à Bar-le-Duc, et Dédé est juste devant moi, au 3ème rang le blondinet, le 2ème..

Kinkajou

août 29th, 2008


Kinkajou, originally uploaded by patriarch38.

Un acrobate nocturne extraordinaire.

Le kinkajou, (nom bien bizarre pour un si joli animal !) est assez peu connu en Europe. Apparenté aux coatis et aux ratons –laveurs, il vit dans les forêts d’Amérique tropicales. Certains l’appellent ‘’Poto ‘’, de son nom latin, mais il faut se garder de le confondre avec le ‘’ Potto ‘’ qui est un primate primitif et non un carnivore comme l’est ce kinkajou.

Cet animal au merveilleux pelage fin et très doux, d’un beau roux châtain, tirant vers le doré, est exclusivement arboricole et on le chercherait vainement sur le sol. Il n’est d’ailleurs pas possible de l’observer dans son milieu naturel, car il n’entre en activité que lorsqu’il fait nuit. Toute la journée il dort, enroulé en boule au fond d’une cavité d’arbre.

C’est un animal généralement solitaire, vivant tout au plus par couples ou en petites familles. Il arrive que plusieurs kinkajous se réunissent temporairement, sur un arbre chargé de fruits mûrs. Car en plus de se nourrir d’insectes et de lézards, il est aussi très friand de fruits, de tous ceux qu’il peut trouver.

Rapide dans ses mouvements, le kinkajou grimpe parmi les branches en s’aidant fréquemment de sa longue queue préhensible à la manière d’un 5ème membre. Il ne saute pas de branche en branche comme les singes, mais il ose s’aventurer jusqu’à l’extrémité des rameaux les plus fins, pour passer d’un arbre à l’autre. Il est d’ailleurs le seul mammifère à se suspendre par la queue et à se servir de cet appendice, comme d’une corde, lui permettant de reprendre la branche avec ses mains.

La femelle met bas de 1 à 2 petits qui ouvriront les yeux au bout de 10 jours. Adulte, la longueur du corps est de 41 à 59 cm, et celle de la queue de 45 à 55 cm, le tout pour un poids de 1,4 à 2,7 kilos. Sa longévité peut- être de 23 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Procyonidés ; Genre & Espèce : Potos flavus.

Dragon -volant

août 28th, 2008


Dragon -volant, originally uploaded by patriarch38.

C’est un lézard capable de voler.

S’il est une créature étrange parmi le monde des reptiles, c’est bien ce dragon volant. Il en existe une dizaine d’espèces, dont la plus répandue et la mieux connue est le dragon commun volant,’’Draco volans ‘’ ci-dessus.

Le nom de dragon, pour évocateur qu’il soit, ne convient pas tellement à ce minuscule lézard; il existe nombre de sauriens de taille plus grande qui, eux, mériteraient mieux cette qualification.

Lorsqu’on aperçoit un dragon volant au repos, accroché contre un tronc avec ses griffes acérées, il n’a vraiment rien qui puisse éveiller notre intérêt. Assez uniformément gris, il ressemble tout à fait à n’importe quel petit lézard. Soudain, le voilà qu’il s’envole. En fait il a effectué un saut remarquable, puis il a largement ouvert ‘’ses ailes ‘’ en écartant plusieurs paires de côtes extrêmement allongées et fines, qui sont reliées entre elles par une membrane faisant office de parachute.

Ce qui est étonnant chez ce dragon volant, c’est l’aptitude qu’il a de franchir plusieurs mètres en vol plané. Certains observateurs disent de lui, qu’il vole, ce qui est tout à fait inexact. Il est bien vrai que les franges postérieures des membranes latérales flottent, mais ce phénomène est produit par le courent d’air engendré par la vitesse et non pas des battement ‘’d’ailes ‘’ qu’il n’a d’ailleurs pas.

Les membranes du dragon volant sont parées de couleurs vives, conférant un aspect inattendu de papillon coloré, à ce petit planeur du monde des reptiles. C’est l’unique représentant du groupe des iguania capable de planer et il le fait en réalisant des performances très respectables de 7 à 10 mètres. Au repos, ses ‘’ailes ‘’ sont repliées et sont invisibles, il ressemble alors à n’importe quel autre lézard de couleur grisâtre. Disons que les reptiles modernes ont tenté, à travers lui, l’aventure de la locomotion aérienne.

Ils vivent principalement dans les forêts tropicales asiatiques, et mesurent de 19 à 23 cm. Ils se nourrissent de fourmis et de termites arboricoles grâce à leur langue gluante. Toute fois, à la saison des amours, la femelle se dépose au sol afin d’y pondre de 1 à 5 œufs.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Sauriens ; Famille : Agamidés ; Genre & Espèce : Draco volans

Poisson arc-en-ciel des Célèbes

août 27th, 2008

Poisson aux couleurs chatoyantes, endémique de Célèbes ;

Encore connu sous le nom commun de ‘’poisson- voile des Célèbes ‘’, cette espèce aux colorations très vives, est originaire des Célèbes. Importé en Europe vers les années 1933- 1935, il a été décrit scientifiquement en 1936.

Proche parent du mulet, poisson côtier bien connu, capable de remonter les estuaires et de l’athérine- prêtre, le poisson arc- en –ciel des Célèbes, plus petit de taille, est l’une des quelques espèces de la famille représentée en eau douce. Dans la nature, il fréquente en effet les petits ruisseaux de l’arrière- pays dons les eaux pures et limpides sont cependant chargées en sels minéraux dissous et dont la température dépasse 20°C. (24- 26 en moyenne)

Le corps est légèrement translucide, mais les écailles présentent un reflet argent, lorsqu’elles sont éclairées par transparence surtout chez les mâles. L’œil est jaune avec un iris vert clair brillant. Une ligne longitudinale bleu- pâle s’amorce au –dessus des pectorales. Le contour ventral pectoral et dorsal du corps est bordé de jaune citron, couleur qui se retrouve également sur les nageoires. Le dimorphisme sexuel très net permet, de reconnaître les femelles des mâles. Chez ces derniers, en effet, la seconde dorsale et l’anale sont prolongées par de très longues expansions recourbées vers l’arrière, expansions qu’il déploie lors des parades nuptiales, d’où le nom de poisson- voile.

Au moment de la ponte, le mâle, très agité, tournoie et virevolte autour de la femelle, toutes nageoires déployées. Les œufs émis et fécondés s’accrochent aux feuilles et racines des plantes flottantes, ainsi qu’aux végétaux qui recouvrent le substrat. Mous et de petite taille, les œufs durcissent en quelques heures et éclosent, selon la température, après 5 à 10 jours d’incubation. Ils sont livrés à la merci des eaux, sans aucune garde des parents. Les alevins se nourrissent d’abord et surtout de petits infusoires puis, comme les parents, ils capturent de petites proies nageant sur ou dans l’eau, ainsi que celles tombées en surface. Adulte, il fait 8 cm.

Classe : Osteichthyens ; Ordre : Athériniformes ; Famille : Athérinidés. Genre & Espèce : Telmatherina ladigeai.

Savacou huppé

août 26th, 2008


Savacou huppé, originally uploaded by patriarch38.

Son bec en forme de bateau est immense.

Son bec en forme de bateau, absolument unique au royaume des oiseaux, lui a valu ce nom anglais ‘’ Boat-bill ‘’, ce qui signifie : bec en forme de bateau. De la taille d’un crabier, 65 cm, il se reconnaît, car adulte, il porte une longue huppe érectile noire au dessus de la tête.

Cet oiseau, unique ressortissant d’une famille sud- américaine, est resté une énigme pour les chercheurs. On ne sait encore pratiquement rien de sa biologie et de ses mœurs dans son milieu naturel. Il est vrai que ce ne doit pas être une partie de plaisir que de suivre les évolutions strictement nocturnes du savacou, qui ne vit que dans les épais fourrés inondés des mangroves et des jungles bordant les cours d’eau tropicaux. Les moustiques et les sangsues auraient sans doute vite raison du plus résistant des ornithologues dans ces régions au climat insalubre. Toujours en est-il que l’on ne sait encore pas ce que mange le savacou huppé, ni à quoi peut bien lui servir un tel bec. Des analogies existent entre le bec du savacou et celui du bec –en -sabot, son homologue africain. (Le Zooparc de Beauval est le seul zoo à posséder des savacous huppés, où ils se reproduisent d’ailleurs)

Une curiosité de cet oiseau est le fait que le poussin sur le point d’éclore, raie et fend la coquille de l’œuf au moyen de 2 ‘’dents d’œuf ‘’, et non à l’aide d’une dent unique, ce qui est le cas d’autres oiseaux et des reptiles, pourquoi 2 dents au lieu d’une seule ? Question sans réponse ! Les dites dents tombent au bout de quelques heures, au plus 2 à 3 jours après l’éclosion ; leur unique fonction ayant été de permettre à l’oisillon de se libérer pas ses propres moyens de sa prison de calcaire. Le savacou vit solitaire et les couples ne se forment qu’au début de la saison de reproduction. Jamais on a observé de rassemblements de savacou. Il pèsera de 500 à 650 grammes, et son envergure sera de 75 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ciconiiformes ; Famille : Ardeidés ; Genre & espèce : Cochlearius cochlearius.

Mara

août 25th, 2008


Mara, originally uploaded by patriarch38.

Il peut passer toute sa vie sans boire.

Appelé aussi lièvre de Patagonie, le mara est un curieux mélange de cobaye et de lièvre. On dirait un cochon d’inde monté sur des échasses, avec une tête tenant à la fois de la biche, du lapin et du cobaye. Ses pattes postérieures sont puissantes et développées. Il peut atteindre une vitesse de pointe de 45 km/heure. Le pelage est court et dense, de couleur agouti gris. La partie ventrale est plus brune. Il a de grandes oreilles, en pointe à leur extrémité, aussi mobiles que celles d’un lapin.

Habitant les pampas et les steppes semi- arides de l’Amérique australe, il s’est adapté à un milieu sec. Il se nourrit de végétaux, se contentant d’herbe sèche et de foin lorsqu’il n’y a rien d’autre à ronger. L’une de ses caractéristiques est sa possibilité de vivre sans boire. On ne s’explique pas encore bien comment il y parvient, mais il est certain, et des expérience l’ont démontré, qu’il vit et prospère sans jamais absorber d’eau. Son métabolisme lui permet de recycler plusieurs fois l’eau renfermée dans ses viscères et il n’urine que très peu. Son ‘’cousin ‘’, le mara salinicole, qui est une espèce très voisine du mara de Patagonie, est encore mieux apte à survivre dans les zones arides.

C’est un rongeur très sociable qui vit en groupes nombreux comprenant de dix à quarante individus, parfois plus. Ces colonies s’établissent dans des endroits pierreux où abondent des abris naturels. Avec leurs griffes antérieures très fortes, les maras creusent le sol le plus dur pour y faire leur profond terrier. Il utilise parfois des terriers abandonnés de lièvres, où il lui arrive de rentrer en concurrence avec le lièvre sur leur territoire. On a pu observer parfois, des maras trottant en file indienne à travers la pampa.

Ils vivent en couple, le mâle étant fidèle à sa compagne. Après une gestation de 92 jours, la femelle met bas de 2 à 5 petits, qui naissent les yeux ouverts et qui sont très vite capables de courir. Adulte, il fera de 9 à 16 kg, avec une longueur de corps de 65 à 75 cm et de queue de 4 à 5 cm. La longévité est de 11 ans environ.

Classe : Mammifère ; Ordre : Rongeurs ; Sous-Ordre : Hystricomorphes ; Famille : Caviidés ; Genre & Espèce : Dolichotis patagonum.

Lézard agile

août 24th, 2008


Lézard agile, originally uploaded by patriarch38.

Très mal nommé, car il est facile à attraper.

Le lézard agile, qu’on connaît également sous le nom de lézard des souches, porte mal son nom. Il est à la fois moins timide et plus lent que les autres espèces de lézards d’Europe. On arrive facilement à l’attraper à la main, cela d’autant plus qu’il est mauvais grimpeur et se tient le plus souvent sur le sol. C’est cette particularité qui lui a valu son de lézard des souches. Certains naturalistes ont même écrit de lui qu’il est plus intelligent que les autres lézards.

Grand ami du soleil, ce lézard a des mœurs diurnes. C’est un reptile sédentaire, qui se tient toujours aux environs immédiats de sa cachette, dont il ne s’éloigne pas, contrairement aux autres lézards, de vrais vagabonds. Il établit son gîte dans un trou de campagnol abandonné, ou sous une vieille souche. Il n’aime guère les endroits rocailleux et leurs préfère les prairies et les abords des haies vives.

Le lézard agile s’apprivoise très vite en captivité et reconnaît la personne qui le nourrit et le soigne. Cependant, il supporte très mal la vie en terrarium et il préférable de le tenir à l’extérieur, où il subit les variations de chaleur et d’humidité qui lui sont indispensables.

Son sommeil hivernal est long : il se retire sous terre dès septembre -octobre, pour ne plus reparaître avant fin février ou mars. Il se nourrit de lombrics, de coléoptères et autres petites créatures terrestres. Au moment de la reproduction, soit entre mai- juin, les mâles se pourchassent et livrent des combats acharnés pour la conquête des belles. Leur coloration est alors plus belle, plis vive que durant le reste de l’année. La femelle pond de 9 à 13 œufs dans un trou qu’elle creuse elle –même avec ses griffes. La longueur de naissance des petits est de 5,6 à 6,3 cm ; adulte, il fera de 17 à 22 cm et la queue aura 12 centimètre. La maturité sexuelle est de 2 ans chez les mâles et 3 ans chez les femelles.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- ordre : Sauriens ; Famille : Lacertidés ; Genre & Espèce : Lacerta agilis.

Louis & Claude

août 23rd, 2008

Louis & Claude, originally uploaded by patriarch38.

Le rendez vous des cousins à Verdun.

Ci-dessus, dans la canapé, à gauche mon cousin Louis 71 ans, en polo bleu foncé, artisan dans le bâtiment. A droite, Claude, retraité de l’éducation nationale, 68 ans. Derrière Joël mon aîné et à côté Eliane.

Louis, 71 ans (et c’est vrai !) est capable de travailler dans tous les corps de métier du bâtiment. Famille recomposée, il a eu, en tout, 8 enfants. Sa deuxième femme, s’est tuée en décembre 1999 en allant chercher son petit fils à l’aéroport de Metz pour qu’il passe ses vacances de Noël avec eux.

Il est bien à la retraite, mais continue à aider ceux de ses enfants qui ont pris la suite, sur Verdun et sur Metz. Comme son père, dès qu’il avait la possibilité financière, plutôt que de les placer en banques, il achetait une maison ou appartement, qu’il retapait, louait ou vendait. Quand j’y suis allé, il était en train de finir un appartement, pour un de ses fils. 160 mètres carrés, dans un bâtiment de caserne qu’il a acheté, il y a plus de 25 ans. Deux de ses enfants y sont déjà logés, et il m’a dit, si un de mes autres enfants me donne la main, il aura celui du dessus. Il pourrait maintenant se laisser vivre tranquillement, mais non. Il a plein de projets en tête. Comme vendre une ou deux maisons, pour en acheter une autre, et prendre le plaisir de la transformer à son goût. J’ai vu cette maison, elle aussi de plein pied, avec piscine et pas mal d’espace. C’est vrai qu’elle donne envie de se la faire pour soi. Mais à 71 ans…… faut le faire !

Claude a 68 ans. Atteint de la maladie de Parkinson, il a en plus eu un cancer de la prostate. Soigné aux rayons, il souffre des intestins. J’admire son courage, car il conserve son sourire, et à chaque fois que ce lui fut possible, il est venu passé quelques moments avec nous. Il est même venu nous rejoindre au cimetière du Faubourg- Pavé. Assez loin de chez lui, où nous sommes allés saluer mes parents, oncles et tantes et certains de mes cousins. Comme son frère, il n’est pas dans le besoin, ces maladies sont déjà assez pénibles.

Louis, s’est instauré notre chauffeur- guide pendant ces deux jours, et c’était bien pratique, car la ville aujourd’hui, n’est plus la même que dans ma jeunesse. Nous sommes allés voir la femme d’un de mes cousins décédés et aussi leur sœur, (ma filleule) dont l’homme est un colonel en retraite. C’est assez commode, car tous habitent dans un rayon de moins de 4 kilomètres, comme leurs parents avant. Mes parents après 1945 habitaient rue St Sauveur, pas très loin non plus. Nous étions logé par Louis qui vit seul, et sa maison de plein pied, comprend : 3 chambres, 1 bureau, grande salle de séjour avec coin repas, cuisine avec cellier. Toutes les commodités nécessaires (baignoire et douche).Il y a ajouté une salle à manger d’été, que l’on voit en arrière plan. A chaque extrémité de la maison se trouve un garage.

Ce qui m’a le plus étonné, c’est de le voir, dans le jardinet derrière, nourrir les oiseaux, allant même jusqu’à chasser le chat de la voisine qui venait les inquiéter, et le matin, comme le soir, il allait à la « caserne » nourrir deux chats errants qui s’y sont établis. (Ses enfants étant en vacances, je pense qu’il les suppléait dans cette tache).

La prochaine fois, je vous parlerai de mon plus ancien ami, André, que nous sommes allé voir, la veille de notre retour.

Corydoras

août 22nd, 2008


Corydoras, originally uploaded by patriarch38.

Il porte une solide armure osseuse.

Il existe plus de 60 espèces de corydoras, qui toutes vivent dans les rivières et les fleuves d’Amériques du Sud. Celui illustré ci-dessus, le Corydoras aeneus, communément appelé corydoras armé (bien que tous les corydoras soient armés de plaques osseuses, est l’un des plus communs chez les aquariophiles.

Le corydoras se tient toujours sur le fond graveleux et sablonneux des cours d’eau. Il nage bien, mais le fait assez peu fréquemment, se contentant le plus souvent d’effectuer des sortes de bonds pour s’en aller quêter de la nourriture un peu plus loin. Le museau du corydoras est garni de curieux barbillons, parfois très longs et rigides. C’est avec ces outils qu’il fouille parmi les pierres, le sable ou la vase, pour découvrir les vers, mollusques et larves dont il se nourrit.

Il vit par bancs peu importants, plusieurs espèces étant même parfois solidaires. Son activité est principalement crépusculaire et nocturne. De jour, il se tient immobile sur le fond, où sa coloration particulière constitue un camouflage efficace.

Peu d’autres poissons et de rares prédateurs s’en prennent au corydoras, car en dépit de sa petite taille, il est parfaitement à même de défendre chèrement sa vie. En effet, il possède à chaque nageoire pectorale une épine très longue, solide et acérée, qui constitue un véritable stylet. Ces épines peuvent facilement percer les parois de l’œsophage d’un carnassier qui aurait l’imprudence de l’ingurgiter. On a déjà vu des hérons morts étouffés par l’un de ces poissons. Il est ovipare, et la femelle pond de 100 à 250 œufs. L’incubation est de 5 à 8 jours. Sa longueur adulte est de 70 mm, ce qui explique sa recherche par les aquariophilies

Classe : Osteichthyens ; Ordre : Siluriformes ; Famille : Callichtyidés ; Genre & Espèce : Corydoras aeneus.

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