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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2009

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Musaraigne alpine.

décembre 20th, 2009

Musaraigne alpine

Elle monte jusqu’à 3000 mètres d’altitude.

La musaraigne alpine, l’un des plus petits mammifères d’Europe, est étroitement apparentée à la musaraigne carrelet, si commune en plaine. Cette espèce a curieusement colonisé les habitats de montagnes et ne se rencontre pas dans les régions basses. Elle monte jusqu’à 3 000 mètres d’altitude dans les Alpes, ce sui, pour un mammifère insectivore, est, tout à fait, remarquable, surtout en raison des conditions climatiques sévissant en une telle zone.

Elle a la robe gris- noir, un ventre blanc, une longue queue et un long museau. La musaraigne alpine se teint en beaucoup de biotopes ; mais on a de fortes chances de l’observer dans les prairies humides, les tourbières et les terrains marécageux.

A haute altitude, elle se tient à la limite des forêts de conifères. Comme tous se congénères, elle habite des terriers ou trous dans le sol ; soit sous des rochers, soit dans des galeries abandonnées du campagnol des neiges. Carnivore et extrêmement vorace, cette musaraigne ne se fait pas prier pour dévorer une portée de jeunes campagnols, si elle a décidé de s’approprier un logis déjà aménagé.

Sa nourriture principale est néanmoins constituée d’insectes variés et de leurs larves. Elle fait ample consommation de lombrics et d’arthropodes qu’elle trouve dans les réseaux de galeries souterraines, mais aussi à l’occasion, elle mange des graines et des baies.

Son cycle d’activité consiste en une succession de périodes de veille et de repos internée, mais toutes très brèves ; elle est donc active de jour comme de nuit. Sa trompe, constamment en mouvement, renseigne la musaraigne alpine sur les odeurs ; car c’est par l’odorat qu’elle repère ses proies. Cette espèce ne tombe pas en léthargie, mais reste active sous la neige durant tout l’hiver.

La femelle a de 5 à 8 petits après une gestation de 13 à 20 jours et la maturité sexuelle est vers 4 mois. La longueur du corps est de 62 à 75 mm, celle de la queue de 60 à 75 mm, à peu près l’équivalent du corps et le poids adulte de 6 à 10 grammes !!

Classe : Mammifères ; Ordre : Insectivores ; Famille : Soricidés ; Genre & Espèce : Sorex alpinus.

Camping à Beuvry.

décembre 19th, 2009

Camping de BeuvryCamping de Beuvry.

Nous étions en chantier à Béthune, et en cours de route, Jean-Paul me demande si je veux venir loger dans sa caravane, installée à Beuvry, lors d’un précédent chantier, où il était installé avec femme et enfants. Comme il fut sûrement le compagnon avec qui j’ai fait le plus de Km, et aussi de chantiers lors de mes dernières années d’activité, j’ai accepté. De plus, nous nous entendions bien.

Nous n’étions pas seuls sur ce camping, il y avait aussi Bernard le mécano qui était venu avec sa camionnette équipée. Jean-Paul m’a laissé la caravane et lui a dormi sous la tente, ce qui préservait notre intimité individuelle. Lorsque nous redescendions à la maison, nous laissions Bernard chez lui, un peu au dessus de Lyon, Jean-Paul me ramenait chez moi, puis remontait chez lui, à Voiron. Ce qui faisait du 3 heures dans la nuit du vendredi à samedi. Nous faisions le retour dans la nuit du dimanche à lundi. Départ vers 3 heures du matin, pour être à Béthune vers 14 heures.

Lui et Bernard se relayaient au volant, alors l’un deux allait dormir à l’arrière du break. Pour Bernard qui était petit ça allait, mais cette grande perche de Jean-Paul avait du mal à s’y caser. Moi je faisais l’ange gardien….d’un œil !! Avec Jean-Paul, pas de problème pour la musique, c’était du Johnny, du Johnny et du Johnny. Si j’aime certaines de ses chansons, je n’ai jamais aimé l’homme. Il me disait souvent :’’ Quand tu as un gars dans le nez c’est pour toujours !’’ C’est vrai, quand j’en ai un, j’ai du mal à l’éjecter, même en éternuant très fort.

Nous faisions les achats du casse- croûte du lendemain, ensemble. Quand nous ne rentrions pas à la maison le dimanche, nous nous payions un petit resto de temps en temps. Nous visitions aussi le coin. De même pour le tiercé, nous faisions chacun notre jeu de même valeur, et nous partagions si l’un de nous gagnait. Un dimanche qu’il ne s’était pas réveillé, j’ai été joué et j’ai gagné. Le lendemain, en touchant le fric, je lui ai donné sa part tout en retirant la somme qu’il aurait dû jouer. Il était surpris, mais je suis ainsi.

J’ai du mal à fermer mon clapet, ou que ce soit, que ce soit sur la politique ou autre sujet. Parfois, il me disait : ‘’ je ne comprends pas qu’avec ce que tu sors, personne ne te prenne à parti.’’ Un jour, nous sommes entrés dans un hôtel- restaurant à Caen, comme nous discutions avec la patronne pour une pension pour 3 compagnon, il me prend une envie de lâcher une ‘’ perle ‘’, je lui demande, ainsi qu’à Marcel de taper des pieds, mais comme ils n’ont pas saisi de suite, la ‘’perle ‘’ a franchi la porte de façon tonitruante. Un autre jour, la même patronne avait une robe chasuble et elle me dit l’avoir payer un bon prix. ‘’ C’est une honte un tel prix, pour un sac à patate, avec un trou en haut et deux sur les côtés pour passer les bras ‘’. Pourtant j’ai toujours été bien avec la patronne, même après cela.

A Charleroi, il nous arrivait d’aller boire une bière dans un troquet où la patronne, (d’un âge certain), vous balader ses ‘’roberts ‘’en forme de fusées, jusque sous votre nez. J’ai voulu voir si ces ‘’roberts ‘’ étaient dans un étui blindé, lors d’un passage prolongé sous mon nez….j’ai croqué !!! …Tous les gars au bar, étaient pliés en deux. Je portais souvent une casquette de mataf, non pour faire le beau, mais par temps de pluie, c’est un bon protège tête. Aussi dans un bar, un gars, de loin me montre la casquette et s’approchant de moi me dit : ‘’ Vous étiez dans la marine,’’-’’Oui, la royale ! ‘’ (Ce qui est faux, j’étais dans l’artillerie lourde). Alors, il me dit :’’ Chez moi, un ancien porte toujours une casquette de marin et un maillot rayé ‘’. Et moi :’’ dans mon village il y a un gars qui a été dans la marine à rames, il se promène tout le temps avec une rame sur l’épaule.’’ Jean-Paul était plié en deux et il s’en souvient encore. Je pourrais en mettre des tonnes.

Tenez, toujours à Charleroi, dans un café, où nous mangions parfois, il y avait un tire-bouchon venant d’Italie, tout en cuivre, un magnifique objet. Je dis simplement au garçon que je le trouvais beau. (Le tire-bouchon, pas lui). En rentrant à l’hôtel, je trouvais ma veste (genre militaire) à grandes poches, bien lourde, le tire- bouchon était tout simplement dans une des poches. J’allais tout de même pas le rendre, la patronne aurait crié ‘’ ciel … un voleur ‘’ alors je l’ai gardé !!

C’est ça la vie de chantier !! Vivre la vie sans aucun complexe, la prendre comme elle vient et y mettre de temps en temps, un peu de piment !!

Ange Jacques Gabriel.

décembre 18th, 2009

Jacques-Ange Gabriel

Gabriel Jacques Ange (Paris 1689-Paris 1782) est le fils de l’architecte Jacques V Gabriel, qui a notamment réalisé l’hôtel Peyrenc de Moras dit aussi Biron (actuel Musée Rodin), et le petit-fils de l’architecte Jacques IV Gabriel.

Dès 1730, Ange-Jacques Gabriel remplace Robert de Cotte, presque aveugle, comme architecte du château de Versailles pour le compte des Bâtiments du Roi. En 1742, il devient Premier Architecte du Roi et directeur de l’Académie royale d’architecture. Il jouit alors de la pleine confiance de Louis XV.
Avec l’ornementiste Jacques Verberckt, il crée le décor versaillais des années 1730-1760, caractérisé par le recours à des lambris blancs rehaussés d’or, disposés en panneaux étroits occupant toute la hauteur de la plinthe (avec parfois une cimaise très basse) à la corniche, l’amenuisement voire la suppression de la corniche, la disposition de glaces en vis-à-vis, parfois jusqu’à quatre dans la même pièce.
Louis XV décide en 1751 de reconstruire en totalité le château de Compiègne. Louis Le Dreux de la Châtre est son élève, puis son collaborateur.
À partir des années 1760 et dans les années 1770, Gabriel invente un décor plus sobre, inspiré de l’antique. L’opéra royal de Versailles (1765-1770), œuvre majeure de l’architecte, la salle de bains de Louis XV, ou encore la bibliothèque de Louis XVI (1774) sont entièrement du nouveau style dit Louis XVI, avec retour à la ligne droite, colonnades et médaillons.

Château du Petit Trianon
Dans ce nouveau style, le chef d’œuvre de Gabriel est incontestablement le Petit Trianon (1760-1764), destiné à Madame de Pompadour mais achevé après la mort de la marquise et dont le premier occupant sera Marie-Antoinette. Petit château de campagne, le Petit Trianon présente l’originalité d’être construit à l’angle d’une terrasse, de sorte que deux des façades présentent un niveau de soubassement qui ne se retrouve pas sur les deux autres ; sur ces deux façades, l’ordre colossal se retrouve donc reposant directement sur le sol.
Vers 1771, Gabriel arrache à Louis XV l’approbation d’un projet de réfection complète des extérieurs du château autour de la cour de Marbre : le Grand Dessein. Il s’agit de rhabiller entièrement en pierre les façades brique et pierre, en supprimant les maniérismes baroques du Grand Siècle, qui apparaissent comme des fautes de goût aux yeux des architectes du XVIIIe siècle, et en remplaçant les combles apparents par des toits en terrasse. Le projet est engagé et poursuivi malgré la mort de Louis XV en 1774 et le retrait de Gabriel en 1775, avant que le manque d’argent ne conduise à interrompre les travaux, créant une regrettable dissymétrie que les travaux d’Alex Dufour au XIXe siècle répareront en partie.
Louis Le Dreux de la Châtre lui succède en 1776 à Compiègne et achève la construction du château de Compiègne. Avec ce château construit entre 1751 et 1788, Ange-Jacques Gabriel et Louis Le Dreux de la Châtre réalisent l’un des monuments les plus sobres de l’architecture néo-classique française.
Parmi les réalisations majeures de Gabriel, on compte également la place Louis XV (aujourd’hui place de la Concorde) et l’École militaire à Paris.

Principales constructions

Place de la Bourse à Bordeaux.
• L’agrandissement et les transformations du château de Choisy, 1740-1777
• Le château de Compiègne, 1750
• Le pavillon du Butard, 1750 sur la commune de La Celle-Saint-Clou
• Agrandissement du château de Menars (Loir-et-Cher), 1760-1764, pour Mme de Pompadour
• Le Petit Trianon à Versailles, 1762-1768
• L’École militaire du Champ-de-Mars à Paris
• L’opéra royal du château de Versailles, 1769
• Une partie du Louvre
• La place de la Concorde, 1772
• Les façades des hôtels de la place de la Concorde dont l’hôtel de la Marine, Paris, 1775
• La Place de la Bourse à Bordeaux, 1755 : ancienne Place Royale, donnant sur la Garonne.
• Le pont Jacques Gabriel à Blois (Loir-et-Cher) et le Château de Colliers à Muides-sur-Loire en 1751

Source : Wikipédia.

Chrysopélée ornée.

décembre 17th, 2009

Chrysopélée ornée

Un véritable serpent volant !

La chrysopélée ornée est l’un des plus beaux serpents. Elle habite l’Inde, Ceylan et la majeure partie de l’Asie tropicale. Assez fréquente en toutes régions, la chrysolépée est bien connue des indigènes pour son habitude de pénétrer dans les habitations.

Sa coloration est variable, mais reste toujours d’une grande beauté. On a affirmé que lorsqu’elle est acculée ou qu’on tente de la saisir, la chrysopélée se défend avec acharnement et mord cruellement la main. En fait, cela semble bien exact et certains naturalistes ont même pu observer des chrysopélées, poussées au paroxysme de l’irritation, s’infliger de profondes morsures, dans leur propre corps.

C’est un serpent arboricole qui excelle dans l’art de l’escalade. Rien ne résiste aux dons de grimpeuse d’une chrysopélée. Elle parvient même a descendre le long d’un tronc d’arbre très lisse, en s’agrippant à d’infimes aspérités au moyen de ses écailles ventrales. Ce qui est le plus étrange chez ce reptile, c’est sa faculté de sauter dans le vide et de ‘’planer ‘’en écartant les côtes pour constituer une sorte de parachute.

Le fait a été maintes fois discuté, dénigré, combattu. Toutefois, il faut bien se rendre à l’évidence et admettre que la chrysopélée est le serpent ‘’volant’’ par excellence. Elle s’élance spontanément d’une branche pour aller atterrir en contrebas et quelques mètres plus loin, sur un autre arbre. Il parvient même, quoique dans une faible mesure, à modifier sa trajectoire pour atteindre un point plutôt qu’un autre.

Elle est diurne et se complaît en plein soleil. Elle se nourrit de lézards, de petits serpents et de minuscules mammifères. Elle est ovipare, mais on ne connaît pas le nombre d’œufs. La longueur à la naissance est de 11- 15 cm. Adulte , il fait 1 mètre 36 maximum.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Ophidiens ; Famille : colubridés ; Genre & Espèce : Chrysopélée ornata.

Quid novi ? (quoi de nouveau?) Rem! (Rien)

décembre 16th, 2009

3 ans après.....ça contiinue..

Extrait du discours de Nicolas Sarkozy, le 18 décembre 2006.

Je veux, si je suis élu président de la république, que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid. Parce que le droit à l’hébergement, je vais vous le dire, c’est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n’est plus choqués quand quelqu’un n’a pas de toit lorsqu’il fait froid et qu’il est obligé de dormir dehors, c’est tout l’équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s’en trouvera remis en cause.”

Et il concluait ce discours électoral par ces mots : ‘’Les engagements que j’ai pris ici, seront tenus. ‘’

Qu’ont vu venir ces pauvres gens encore plus nombreux ? Rien !! Juste des promesses électorales !!!

Alors bougeons nous, qu’il ne soit pas dit que les français sont devenus des égocentriques frileux et qu’ils ont oublié les mots inscrits au frontons de leurs mairies: LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ, mais qu’ils sont prêts à y ajouter le mot SOLIDARITÉ.

Pourquoi faire des réunions, dans les préfectures, pour débattre sur ce qu’est l’Identité Française ?

Mais la réponse, elle est là, elle crève les yeux à tous ceux qui se donnent la peine de les lever et de regarder cette fière et noble devise qu’ont écrit de leur sang, nos ancêtres dans la Nationalité Française, (que l’on soit descendants de migrants, comme le sont aujourd’hui, peut-être, plus de 50% de Français à sangs mêlés ou français à part entière comme le disent certains), sur toutes nos mairies et sur beaucoup de nos écoles.

Messieurs les élus, tenez vos promesses, ou ……..fermer la……. tout simplement !! Nous en avons assez de vous entendre nous promettre monts et merveilles et de vous voir perdre la mémoire, sitôt les urnes dépouillées.

Boa de Madagascar.

décembre 14th, 2009

Boa de Madagascar

Il est apparenté aux boas sud-américains.

La zoogéographie permet, en partie, d’expliquer par quelle sorte de caprice, il se fait que l’on trouve au sein de plusieurs espèces animales, des représentants en des régions parfois fort éloignées les unes des autres. Dans un certains nombres de cas, la distribution discontinue résulte de déplacements migratoires anciens, probablement sporadiques, sinon purement accidentelles.

En d’autres, l’existence d’une espèce, loin de son foyer de distribution géographique, est attribuable à des dérives de plaques tectoniques. C’est probablement ce qui s’est produit pour les boas malgaches et pour les deux espèces reliques habitant encore la minuscule île Ronde, près de l’île Maurice. Ces reptiles sont des dérivés d’espèces ancestrales ayant peuplé le Gondwana (région de l’Inde, dans le Deccan, habitée par les Gond ‘’3 millions environs’’).ne partie d’entre eux aurait colonisé l’Amérique du Sud ; d’autres se sont répandus à Madagascar et aux Mascareignes, alors qu’un rameau s’est implanté sur le continent Australien.

Le boa de Madagascar constitue une espèce très intéressante. Il vit dans les forêts à forte pluviosité, du nord et de l’est de l’île. C’est un reptile terrestre, qu’il est possible d’observer, de temps à autre, lové dans l’enfourchure de branches et parmi les lianes, comme le fait son cousin d’Amazonie.

Le boa de Madagascar se nourrit de proies à sang chaud : mammifères et oiseaux. Pour ce qui est des mœurs et du comportement, le boa de Madagascar est effectivement un vrai boa. Cela est mis en évidence par le fait que les zoologues d’autrefois classaient ce serpent parmi le genre BOA, tandis que plus récemment on en a fait le genre ‘’ Acrantophis ‘’. Sa longueur est de 1 mètres 50 à 3 mètres.

Classe : Reptiles ; Ordres : Squamates ; Sous- Ordre : Ophidiens ; Famille : Boïdés ; Genre & Espèce : Acrantophis madagascariensis.

Flamant de James.

décembre 13th, 2009

Flamant de James

Il profite d’une alimentation qui ne lui est guère disputée.

Vivant souvent en association avec le flamant des Andes, cette espèce habite les lacs salés au- dessus de 3500 mètres dans la zone appelée puna, vaste plateau que dominent les hauts sommets de la Cordillère. Des recensements effectués en 1972 et 73 ont démontré que ses effectifs s’élèvent à environ 50 000 oiseaux.

Son aire de répartition est comprise entre le lac Titicaca (Pérou) et le nord de l’Argentine (régions de Jujuy, Salta, Catamarca, et Tucuman) en passant par le Chili (Tarapaca) et la Bolivie (Ouest des provinces d’Oruro et de Potosi).

Un changement progressif du climat des Andes méridionales semble avoir affecté sa distribution. En effet, en 1965, un expert dénombra environ 10 000 flamants sur la Laguna Colorada (Bolivie) et seulement une vingtaine deux ans plus tard. Des froids intenses (—20°) et le gel des eaux avaient chassé les oiseaux. En 1967, l’espèce fut observée à 1127 km au nord, au Pérou.

Cet échassier est menacé par la collecte des œufs qui sont fort recherchés ; de plus, on capture des oiseaux adultes, car l’huile tirée de leur corps a la réputation d’être un remède contre la tuberculose des mineurs. Le développement des routes et de l’industrie minière ajouta à ces dangers.

Le flamant de James se nourrit en enfonçant son bec dans la vase et le pousse en avant tout en marchant lentement, ou bien, il picore à un endroit particulier. Il niche en compagnie de flamant du Chili et un rassemblement mixte observée en 1973 comptait, 896 flamant de James, 125 flamants des Andes et 35 flamants du Chili. (Au lac Surira non loin du Salar de Uyuni). La femelle ne pond qu’un œuf qu’elle couvera pendant 28 jours. Sa longueur totale est de 91 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Phoenicoptèriformes ; Famille : Phoenicoptéridès ; Genre & Espèce : Phoenicoperrus jamesi.

Relations sociales 2

décembre 12th, 2009

Four en fibre de carbone

Ce four est un four de frittage pour pièces en tungstène. Contrairement à sa forme extérieure, il n’est pas rond intérieurement. Le ‘’four’’ proprement dit est rectangulaire. C’est une armature en métal déployé, habillée à l’intérieur en carbone, soit en fibre soit en compressé. Aucun brin de ferraille ne doit s’y trouver. Donc les 5 ou 6 couches de fibre sont assemblées avec du fil de carbone, il faut jouer les petites mains.

Les résistances électriques sont en graphite. Très fragile comme matériel, ça demande du doigtée pour les monter. Vous avez les barres carrées de support du haut et du bas et entre les deux, les ronds à emboîter dans les trous déjà percés. Les clavettes sont aussi en graphite. Un four minutieux à faire, et à la fin de la journée, vous ressemblez plus à un ramoneur qu’à un gratte -papier. Les charges y sont déposées sur des supports aussi en graphite, par le chariot ci devant.

Deux fours identiques sont dans une usine de Grenoble, à 10 minutes de chez nous, où je bossais, à peu- près, 3 à 4 mois par an, en plusieurs périodes. Tout ça pour en venir au sujet de dimanche dernier, les relations sociales. Quand j’étais sur Grenoble, j’avais un accord avec mon boss, je faisais 45 heures par semaine et en plus de mes heures, je touchais un demi- déplacement sur 6 jours. C’est-à-dire le samedi compris, alors que je ne travaille pas ce jour là. Et puis, un jour, le contremaître me demande de venir travailler de temps en temps, le samedi matin de 5 heures à 12 heures. Pour moi, c’était perdre mon déplacement, à ne rien faire, du samedi. Je téléphone donc à mon boss, pour lui demander de toucher 7 demi- déplacements et non 6 ces semaines là. ‘’ Vous êtes un sacré maquignon, me sort-il !’’- ‘’je suis à bonne école avec vous. Et puis, je connais le taux de facturation de mes heures‘’- ‘’ Bon d’accord, facturez les 7 déplacements sur vos fiches de pointage.’’

Nous avions une jeune secrétaire qui faisait nos payes, et parfois, il me manquait ceci ou cela (souvent des déplacements ou des heures de trajet.) La première fois que je les ai réclamé, elle s’est rendue chez le mammouth et m’a fait le rappel sans rien dire. A chaque fois que ça arrivait, elle casquait. Et puis un jour, elle est tombée malade, un cancer. Sa remplaçante, oui celle que je ne pouvais guère ‘’blairer’’ faisait des difficultés et à chaque fois, c’était la foire d’empoigne. Alors le boss prit une décision héroïque : ‘’ Ecoutez, tous les deux mois, vous m’envoyez chez moi et pas au bureau, le détail de ce qui vous manque à vos payes et je viendrai vous le verser chez vous. ‘’ Alors tous les deux mois, je lui envoyais la note et il venait me régler après m’avoir téléphoner. La première fois, chez moi, et par la suite, au parking en bas de l’immeuble. Avec sa BMW, les flics auraient pu nous prendre pour des dealers. La fois qu’il est venu chez nous, Eliane m’a dit : ‘’ il est fou de se déplacer avec tant de fric sur lui. ’’ (Elle a vu son porte- feuilles, bien garni !) En contrepartie, je lui rapportais des fiches de restaurants ou d’essences qu’il incorporait dans ses notes de frais. (Je peux le marquer, il est décédé.)

Quand nous avons pris chez nous le père à Eliane, il y avait bien 3 ans que je ne travaillais plus. Je lui ai téléphoné pour avoir une camionnette “trafic” de la boite, afin aller à Vitry -le- François, pour ramener la chambre en chêne du beau père, sa télé et autres bricoles. ‘’ Pas de problème, mais voyez avec un gars de la boite pour faire le chauffeur, à cause des assurances ‘’. J’ai demandé à Jean-Paul, mon dernier ‘’chauffeur de service’’ qui a accepté de suite. Le samedi : lui, un de mes gendres et Eliane sont montés à Vitry et le soir, Jean-Paul et mon gendre était de retour. Le fiston est aussi venu et quand mon beau-père est arrivé le lendemain, par le train avec Eliane, sa chambre était installée, avec même la télé. (Plus de 20 mètres de câble à tirer.)

Déjà en décembre 1989, alors que j’étais déjà arrêté depuis 14 mois, j’avais fait appel à lui, pour aller chercher nôtre chien Ennot, à Sauxillanges 63490, Puy de Dôme, avec un break de la boite et toujours Jean-Paul comme chauffeur.

Ce four, j’y suis retourné, alors que j’étais en retraite, pour montrer à Jean-Paul comment le démonter et le refaire. C’est le boss qui lui avait dit de passer me prendre.

Joseph Ferdinand Cheval

décembre 11th, 2009

Facteur Cheval

Joseph Ferdinand Cheval, plus connu sous le nom de Ferdinand Cheval et plus encore sous le nom du facteur Cheval, (19 avril 1836 à Charmes-sur-l’Herbasse, Drôme, France – 19 août 1924 à Hauterives, Drôme) est un facteur français qui a passé 33 ans de sa vie à édifier un « Palais idéal » et huit années supplémentaires à bâtir son propre tombeau, tous deux considérés comme des chefs-d’œuvre de l’architecture naïve.
« Fils de paysan je veux vivre et mourir
pour prouver que dans ma catégorie
il y a aussi des hommes de génie
et d’énergie. Vingt-neuf ans je suis resté
facteur rural. Le travail fait ma gloire
et l’honneur mon seul bonheur ;
à présent voici mon étrange histoire.
Où le songe est devenu,
quarante ans après, une réalité. »
— Ferdinand Cheval, 15 mars 1905.

Son palais ….

Palais du facteur Cheval

Son tombeau…

Tombeau du facteur Cheval

Phelsume d’Abbott.

décembre 10th, 2009

Phelsume d'Abbott

Le tronc d’un cocotier, son domaine exclusif.

Le phelsume d’Abbott, ou phelsume des Seychelles, et l’un des plus remarquables sauriens. Peut-être certaines des merveilleuses îles de cet archipel granitique des Seychelles ne seraient- elles pas ce qu’elles sont sans les magnifiques phelsumes, qui en animent les innombrables troncs des cocotiers.

Il existe plusieurs espèces de phelsumes, ces étranges geckos à la fois diurnes et végétariens, ce qui constitue une double curiosité dans ce monde nocturne des gekkonidés. Exclusivement arboricole, celui –ci vit sur les palmiers. Chaque cocotier a son propre lézard, et le tronc de sa base à la couronne de palmes, est le territoire exclusif de l’un d’entre eux.

Ce saurien, à la magnifique parure verte, est un solitaire qui ne tolère la présence d’aucun de ses congénères sur son domaine. Si d’aventure un mâle change de support et gagne un cocotier voisin, le légitime propriétaire accourt et se met en devoir d’intimider l’intrus par des parades comportant force hochements de la tête et coups de queue menaçants.

Pendants les jours gris et durant la nuit, le phelsume d’Abbott se tient caché dans l’aisselle d’un pétiole de palme. C’est dans cet endroit aussi que la femelle pond ses œufs, blancs et sphériques, à coquille calcaire dure. Les œufs sont collés au support par couples. On ne saurait dissocier ces deux œufs sans en briser la coquille.

Les minuscules phelsumes qui éclosent, se cachent et gagnent les inflorescences de leur palmier lorsqu’il y a du soleil pour y manger le pollen et ne nectar. Ce phelsume est frugivore, et s’aliment de sève, de nectar, de pollen et de la pulpe des fruits de certains palmiers. Ovipare, la femelle, comme écrit plus haut, pond plusieurs groupes de œufs, qui incuberont pendant 70 à 90 jours. Adulte il fait entre 16-24 cm, et sa longévité est de 5 ans.

Classe : Reptiles ; Ordres : Squamates ; Famille : Gakkonidés ; Genre & Espèces : phelsuma abbotti ;

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