De l’aurore au crépuscule voir plus …

Il n’est aimé que pour son cuir très fin.

De tous les crocodiles, l’alligator est sans doute le plus pourchassé. Si on n’aime pas cet animal disgracieux, il n’en est pas moins vrai qu’on le massacre sans merci pour son cuir et plus précisément pour la peau de son ventre, très prisée en maroquinerie.

Il semblerait que ce scandale est en train de cesser, car de sévères mesures de protection ont été prises en faveur de l’alligator et de ses cousins, les caïmans et les crocodiles. (Pourtant, il y a peu de temps, j’ai entendu un chanteur et non des moindres, dire que les colonnes qui se trouvent dans sa villa californienne, sont toutes « habillées » en peaux de crocodile.)

L’alligator est un reptile paradoxal, car les deux espèces connues vivent, l’une en Chine et l’autre aux Etats-Unis. Les spécialistes ne comprennent toujours pas, pourquoi ils vivent si loin, l’un de l’autre.

L’alligator vit dans les fleuves et les grands marécages. Il a des mœurs amphibies, mais passe le plus clair de son temps dans l’eau. En dépit de son apparence, il est capable de se déplacer avec une agilité insoupçonnée. Il faut toujours se méfier d’un alligator endormi, car en réalité, il ne dort pas, mais observe immobile, sans bouger un sourcil, ce qui se passe autour de lui. Une zone très sensible sur sa joue l’avertit de la moindre ridule de l’eau, et il saisit sa proie avant même qu’elle se rende compte du danger.

L’expression ‘’ verser des larmes de crocodiles ‘’ est parfaitement justifiée, car l’alligator sécrète effectivement des larmes, pleines de bulles d’air, pour protéger ses yeux très sensibles

En hiver, les alligators du Mississippi tombent en léthargie et s’enterrent au fond de la vase, où ils passent plusieurs semaines sans avoir besoin de respirer. Ce sont des animaux utiles qui contribuent à maintenir un bon équilibre naturel en détruisant de nombreux animaux malades ou blessés. Ovipare, la femelle a des pontes de 20 à 80 œufs et l’incubation dure 2 à 3 mois. Le nouveau-né fait 20 cm, adulte il fera jusqu’à 5 mètres 90 maximum. La maturité sexuelle est entre 6 et 8 ans. La longévité la plus longue fut de 62 ans.

Classe : Reptiles ; Ordre : Crocodiliens ; Famille : Alligatoridés ; Genre & Espèce : Alligator mississippiensis.

C’est notre populaire canard muet ;

Bien singulier canard que ce grand volatile muet. Pour qui n’a vu cet oiseau domestique que dans les basses-cours et les étangs boueux, il ne représente pas grand-chose de particulier. En revanche, si on a la chance de pouvoir l’observer dans son milieu naturel, soit le long des rivières serpentant au cœur de la jungle sud – américaine, on découvrira que ce canard musqué est un présentant agile et léger de la vaste famille des Anatidés.

Il nage en surface mais ne plonge pas, tout au plus enfonce t-il se tête et son cou en redressant le corps verticalement, la queue en chandelle, pour atteindre quelques herbes en profondeur. Le canard musqué vole extrêmement bien et vite. Il sait admirablement bien se diriger dans le fouillis de branches et de lianes qui forme des guirlandes parfois encombrantes au dessus des cours d’eau forestiers.

Dans la nature, cet oiseau niche sur les grands arbres, où il établit son nid en plate-forme. Ses ‘’pieds’ armés de fortes griffes lui permettent de se maintenir fermement sur les branches. C’est là qu’il passe d’ailleurs la nuit, hors de portée des carnivores terrestres. Son sommeil est très léger et il s’envole à la moindre alerte, même en pleine nuit.

Le canard musqué doit son nom à l’odeur de musc assez pénétrante que dégage son corps. Il a été domestiqué par les Espagnols, qui l’ont amené en Europe, d’où il s’est répandu dans le monde. On connaît actuellement de nombreuses races. Le mâle se distingue de la cane par une caroncule charnue rouge vif qu’il possède à la base du bec. La femelle pond entre 8 et 15 œufs, qu’elle couvera 35 jours. Le poids d’un adulte est de 2,5 à 5 kg, sa longueur est de 65 cm. Le mâle est plus grand que la femelle ;

Classe : Oiseaux ; ordre : Ansériformes ; Famille : Anatidés ; Genre & Espèce Cairina moschata.

Les lyncinés sous –famille des félidés.

Les lyncinés, cette sous-famille réunit les félins extrêmement douées : puissance, agilité ,rapidité et grand pouvoir d’adaptation. Les lynx montrent une rare discrétion : il est possible de fréquenter longuement un massif forestier sans se douter de leur présence, alors même qu’ils y seraient relativement nombreux, seuls les spécialistes savent déceler leurs ‘’marques ‘’.

Le genre lynx : Le lynx, au corps ramassé, à courte queue, au pinceau de poils prolongeant les oreilles est un habitant typiques des grandes couvertures forestières de l’hémisphère Nord. Sa taille varie à l’extrême : (poids de 10 à 48 kg) ainsi que les teintes et dessins de son pelage, à tel point que les spécialistes ont été longtemps en désaccord quant au nombre des espèces, la tendance actuelle étant de distinguer que deux espèces : ‘’le lynx commun ‘’ (Lynx lynx ) dont les diverses races géographiques se partagent l’Eurasie et la moitié septentrionale de l’Amérique du Nord et le ‘’lynx roux ‘’, le célèbre ‘’bobcat ‘’ des Américains, qui, lui, préfère, plutôt que les forêts, les maquis et régions broussailleuses des USA et du Mexique.

Ci-dessus, c’est un lynx d’Espagne. Sa robe est beaucoup plus tachetée que celle du lynx d’Eurasie. Bien que bâti de la même façon que son cousin d’Eurasie (lynx lynx, également appelé boréal ou commun), le lynx pardé ou pardelle est plus petit, comme on le remarque fréquemment chez les espèces vivants au Sud. Le mâle atteint 98 cm et la femelle 88 cm, quand à la queue : 12 à 13 cm pour les deux sexes. Le poids est de 12-13 kilos pour le mâle, un peu moins pour la femelle.

C’est une espèce en situation critique, à cause d’une population fragmentée dans la Sierra Morena, les dunes et la brousse du Coto Donana et au sud-ouest de l’Espagne. Mais il souffre surtout de la disparition de son alimentation, lapins et petits mammifères, qui ont pâti de l’extension de la culture industrielle de la fraise qui a un tonnage de 330 000 en 2006 dont 80 000 tonnes exportés en France. Ces cultures très polluantes étaient en 2007-2008, selon WWF, à 40% illégales et empiètent de 100 hectares sur le parc naturel national de Donana.

Par leur rôle régulateur, les lynx sont des carnivores reconnus aujourd’hui comme utiles et on cherche à en repeupler les régions forestières tempérées d’où il a disparu.

Le caracal est aussi un petit lynx dont la couleur varie du gris jaunâtre roux, sans taches ni ocelles à quelques détails près. C’est un habitant des régions arides, répandu à travers les savanes africaines et jusqu’en Inde, par l’Arabie. C’est un nocturne qui se cache pendant le jour au fond d’un terrier ou parmi les rochers. Il approche des oiseaux au sol, et les attrape en plein envol, par un coup de patte.

Il est capable de vous cracher son venin au visage.

Le cobra compte au nombre des créatures les plus impopulaires des régions tropicales d’Asie et de l’Afrique. C’est un serpent très dangereux, qui a probablement écourté plus de vies humaines qu’aucune autre espèce.

Il existe plusieurs sortes genres de cobras et tous possèdent un venin extrêmement actif et redoutable. Quelques cobras ont des mœurs diurnes, mais la plupart sont nocturnes et quittent leur retraite après la tombée de la nuit. Ce sont des serpents assez paresseux, qui rampent lentement sur le sol à la recherche de leurs proies. Lorsqu’ils sont effrayés, ils peuvent néanmoins atteindre une vitesse remarquable.

Leur régime alimentaire consiste en petits mammifères, en oiseaux et en volailles ; une espèce sud-africaine dévore des serpents. Chaque cobra adapte la taille de ses victimes à la sienne, ce qui fait qu’un large choix de créatures sont attaquées par ces reptiles, dont les plus courts mesurent moins de 1 mètre 50, tandis que d’autres, comme le cobra indien, peuvent dépasser 3 mètres.

Comme tous les serpents venimeux, les cobras injectent leur venin dans le corps de leurs victimes au moyen de deux dents spéciales appelées ‘’crochets’’. La majorité des serpents venimeux ont des crochets traversés par un fin canal.

Le cobra cracheur a atteint un haut degré de perfection : chez lui, le canal s’ouvre sur le devant des crochets, ce qui lui permet, en soufflant violemment, de cracher son venin jusqu’à 3 mètres de distance en touchant très exactement sa cible. Ce venin occasionne d’effroyables brûlures au visage, pouvant entraîner la cécité s’il n’est pas possible de laver immédiatement les yeux.

Ovipare, la femelle pond 1 à 22 œufs et l’incubation est de 58 à 80 jours suivant la température. La longueur de celui-ci va de 1 m40 à 1 m60. La maturité sexuelle est à 3 ans.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous -Ordre : Ophidiens ; Famille : Elapidés ; Genre & Espèce : Naja nigricollis.

Encore un lézard avec des membres atrophiés.

Le lygosome est un membre de l’immense famille des scinques. Il est caractérisé par une atrophie, ou une réduction plus ou moins importante des quatre membres, qui lui servent cependant encore à la locomotion. Cette régression des membres est compensée par un accroissement de la longueur de la queue, bien que cet appendice ne lui soit d’aucune utilité motrice.

On a recensé plus de 300 espèces de lygosomes, largement distribués en Amérique, en Australie, en Asie tropicale et en Afrique. Le genre ‘’lygosoma ‘’ est le plus important numériquement de tous les reptiles. Seul un spécialiste chevronné parvient à identifier correctement un lygosome, tant les différentes espèces se ressemblent.

Quelques espèces seulement vivent hors de la région tropicale, et un seul, le lygosoma latérale se trouve sur le continent nord- américain. L’un des plus remarquables est le lygosome a queue bleue, ‘’ Lygosoma cyanurum ‘’ dont le sud- est de l’Asie et l’archipel de la Sonde constituent la patrie. Ce lézard à la queue colorée en bleu vif, alors que son corps est brun. On s’explique mal le pourquoi d’une telle décoration. Ce lygosome à queue bleue est un voyageur au long cours et il colonise progressivement de nombreuses îles du Pacifique. On l’a découvert vers 1975 dans le minuscule atoll de Clipperton, situé à 3 000 kilomètres à l’ouest de Panama.

Le lygosome est un reptile diurne, qui vit dans les broussailles, sur le sol. Plusieurs espèces sont arboricoles et se cachent dans les amas de matières végétales en décomposition où parmi les racines des fougères épiphytes. Son alimentation est la même que tous les lézards. Sa longueur et de 13 à 17 centimètres. Je n’ai rien d’autre sur sa biologie et reproduction.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Sauriens ; Famille : Scincidés ; Genre & Espèce : Lygosoma taeniolata

Attention à ses terribles morsures !

Le cératophrys, dont on connaît une dizaine d’espèces, et une redoutable grenouille sud-américaine. (Chili, Argentine, Uruguay, Brésil.) Le genre Megophrys en est l’équivalent asiatique, quoique d’une autre famille.

Habitant le sol de la forêt tropicale, où il se cache parmi la litière de feuilles mortes, le cératophrys passe à juste titre pour être un des amphibiens les plus agressifs qui soient. Son corps épais est le plus souvent orné de taches et de stries de couleurs vives : vert, jaune ou rouge. La tête carrée au museau obtus est parfois surmontée de 2 appendices cornés, ce qui a valu à l’animal le nom de grenouille cornue. Tous les cératophrys ne possèdent cependant pas de telles ‘’cornes ‘’. Ce que ces animaux ont tous en commun, en revanche, est la force absolument prodigieuse de leurs larges mâchoires, armée de dents solides et acérées.

Le cératophrys a un régime alimentaire extrêmement varié, car en fait il s’attaque à tout animal, même plus grand que lui, et cela avec un furie indescriptibles. Lorsque l’étau de ses mâchoires s’est refermé sur une proie, ou sur le doigt de celui qui le manipule, il ne lâche plus sa prises. Cette agressivité n’a pas d’égale dans le monde des grenouilles et des crapauds : les captifs se jettent littéralement sur la main de leur soigneur, lorsque celui-ci vient les nourrir et il y a lieu de se méfier de leur morsure, très douloureuse quoique inoffensives ; il semble en effet que ces espèces soient dépourvues de glandes à venin.

Dans la nature, le cératophrys guette le passage d’une proie en se tenant immobile, à demi enterré et prêt à bondir la gueule largement ouverte. Adulte, il fait 20 cm.
Biologie et reproduction imparfaitement connues. La photo de ma fiche n’est guère nette, mais je n’ai pas osé en piquer une sur le net !!!

Classe : Amphibiens ; Ordre : Anoures ; Famille : leptodactylidés ; Genre & Espèce : Ceratophrys ornata .

Chantier à Doniambo, mais aussi loisirs à Gogo !!

En 1965, l’entreprise allemande, où je travaillais, me propose d’aller faire un chantier à Nouméa, comme chef de chantier. J’avais besoin de ‘’fric’’ et j’ai accepté pour une période qui ne devait pas excéder 6 mois, sur le contrat de chantier. Elle fut en réalité de 9 mois.

Plage de Poè, près de Bourail, côte ouest ;

Je passe sur le chantier proprement dit, puisque j’en ai déjà parlé dans mes pérégrinations, il y a quelques temps. C’est à l’occasion de ce chantier que j’ai connu Raymond ainsi que sa famille et aussi quelques amis kanaks qui faisaient fonctions de manœuvres.

Baie des tortues ( Bourail aussi)

Pour commencer, quand nous sommes arrivés, le chantier n’était pas près pour que nous puissions commencer le travail. La 1ère chaudière n’avait encore pas était testée pour les soudures effectuées sur les tubes : ni par radio, ni par mise en pression. J’ai donc été occupé à voir avec le client ce qu’il nous fallait comme matériel de chantier. Gamatte (bacs à mortiers), seaux, poulies et cordes ainsi que treuils électriques, mais aussi le nombre de manœuvres que nous allions avoir besoin. Et là surprise, au lieu d’aller acheter des seaux et bacs en caoutchouc dur, l’ingénieur du Nickel m’a dit : ‘’vous allez à la chaudronnerie, et voyez avec eux comment ils doivent vous confectionnez les seaux et les gamattes.’’ Je me suis demandé s’il était vraiment ingénieur, ce qui est sûr pour moi, est qu’il n’était sûrement pas ingénieux. Vu le matériau a utilisé, a travaillé et aux heures de travail, c’est pas économique et de plus de l’outillage beaucoup plus lourd. C’est là que j’ai connu le fils à Raymond, qui a confectionné la plupart de ce matériel.

Ecole de Houaïlou, sur la côte-est, avant d’arriver à Bâ et premier bourg avant la mine de Poro, où se trouvait aussi, une magnifique baie.

Pareil pour le bois : Echafaudages et coffrages. A la menuiserie, j’ai connu Raymond et Paul son cousin. Nous avons commencé à avoir des relations de travail, puis petit à petit, nous avons parlé de choses et d’autres. J’occupais un studio dans un hôtel à 300 mètres de l’usine et Raymond avait sa maison à quelques 100 mètres de là. Par la suite, le soir, nous allions à l’Anse Vata, ou encore à une autre anse ou baie, il y en a bien une dizaine autour de Nouméa. Et nous discutions surtout politique et syndicalisme. Par la suite, je sortis avec lui, à la pêche, ou même en brousse car j’allais souvent à Bâ, entre Houaïlou et Ponérihouen, où lui avait une propriété.

De mon temps, très peu de routes étaient macadamisées, elles étaient ainsi, parfois avec de profondes ornières.

Je suis allé aussi à des réunions de l’Union Calédonienne (de l’époque) et même de syndicat. Juste comme ça, pour écouter. Il n’y avait pas encore le climat social qui y règne de nos jours. Un jour, il m’a demandé ce que je pensais des hommes politiques français, comme j’étais au PSU, je lui ai parlé de Mendès France et de Rocard. J’étais loin de m’imaginer que Rocard allait jouer un rôle sur le caillou plus tard. Il faut dire que par la suite, c’est l’homme politique qui m’a le plus déçu, car j’y croyais dur comme fer. Je ne l’ai pas suivi au PS, comme beaucoup d’autres militants du PSU, surtout ceux qui venaient de l’UGS .

Place des cocotiers à Nouméa. C’est de là que partaient les minibus pour la brousse. Les horaires étaient très élastiques.

Voilà, une relation qui débuta en 65 et se termina en 95 au décès de Raymond, même si Carmen, sa femme, a toujours continué à nous donner des nouvelles, jusqu’en 2005. Je ne sais si elle est toujours en vie, elle aurait 91 ans cette année. Je peux dire que je leurs dois un séjour agréable sur leur île, ainsi qu’à mes amis kanaks de Bâ ! Je ne peux m’empêcher de penser aux langoustes ou autres poissons que Raymond m’amenait au studio. Je n’avais bien souvent que la sauce à faire. Et aussi du Noël et Nouvel An que j’ai passé là bas, juste après la présidentielle : De Gaulle- Mitterrand, et les débuts de la TV dans l’île.

Photo d’une petite partie de la famille de Raymond, prise à ‘’La Tontouta ‘’ Aéroport international de Nouméa, lors de son retour d’Australie, où il a subi une opération, en 1994. Raymond et à ses côtés : sa fille, puis sa petite fille, ensuite Carmen sa femme et son cousin Paul. Devant se trouve une partie de ses arrières- petits-enfants. Il est décédé l’année suivante. J’ai encore reçu quelques photos, par la suite, de Carmen et de la famille.

Elle passe sa vie sur le sol de la jungle.

La grallaire est un bien curieux oiseau sud-américain. Comme le thammnophile, elle fait partie du groupe nombreux des oiseaux fourmiliers ou Formicariidés.

Tous ces oiseaux ont ceci de particulier qu’ils se nourrissent principalement de fourmis ; certains d’entre eux suivent même les déplacements des fourmis légionnaires à travers la forêt ou la savane. Il existe environ deux douzaines d’espèces de grallaires.

Les grallaires, dans l’ensemble, offrent une grande ressemblance avec les brèves. Ces deux groupes d’oiseaux, dont le premier habite la région néotropicale (Amérique du Sud) : (Colombie, Equateur, Pérou…) ; et le second, la région orientale (Sud -Est asiatique.) ont des modes de vie très convergents.

La grallaire est l’un des oiseaux les plus timides et les plus secrets de la jungle. Elle se tient sur le sol, dans la semi- obscurité du sous- bois. Elle vit par couples et les deux partenaires s’interpellent alternativement, ce qui fait qu’on les entend beaucoup plus qu’on ne les voit. La coloration protectrice de leur plumage leurs assure un excellent camouflage.

En règle générale, elle est active à l’aurore et au crépuscule, (Tient donc !), sauf dans les endroits particulièrement obscurs de la jungle. Elle complète son plat de fourmis par des vers, des termites et autres menus insectes.

La grallaire ne vole pratiquement jamais et se contente de courir et de sautiller rapidement à terre et sur les branches basses. On ne sait pratiquement rien sur sa reproduction, si ce n’est qu’elle dépose ses œufs parmi les feuilles mortes, dans un nid extrêmement rudimentaire. Elle y dépose 2 ou 3 œufs, qui incuberont durant 15-16 jours. Les petits quittent le nid au 15ème jours et adultes feront 16 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Formicariidés ; Genre & Espèce Grallaria flavirostris. (Grallaire ocrée ou à bec jaune)

Ce chat, que l’on prendrait pour un très ordinaire chat de gouttière, est très largement distribué à travers l’Afrique. La face externe de ses oreilles est fréquemment rougeâtre.

Cette sous- famille, les ‘’Félinés’’, renferme l’ensemble des formes ‘’chats ‘’ de taille modeste, les pumas mis à part, répandues à travers le monde suivant une distribution qui peut être extrêmement localisée pour plusieurs espèces. Outre leur incapacité à rugir, d’autres comportement généraux distinguent les ‘’petits félins ‘’ de ceux appartenant au genre Panthera.

Lorsqu’ils font leur toilette, ils poussent plus loin le souci du détail, passant leur patte mouillée jusqu’en arrière des oreilles, au lieu de ne se frotter que le museau. Ils mangent accroupis, maintenant leurs proies de leurs pattes antérieures, alors que les grands félins dévorent couchés, sans l’aide des pattes.

Ce genre renfermait naguère la plupart des Félinés. On a créé depuis d’autres genres, compte tenu des méthodes d’identification, pour ne laisser à ce genre qu’une demi-douzaine d’espèces qu’on peut qualifier de ‘’chats typiques’’ tel que : le Felis silvestris (chat forestier ou sauvage). Le Felis Lybica (chat ganté ou sauvage d’Afrique ‘’. Le Felis ornata (le chat orné ou sauvage d’Asie). Ces trois principaux types de chats sauvages se subdivisent en un nombre de races géographiques, sur lesquelles les spécialistes sont loin de s’accorder.

Il y a donc aussi le Felis margarita (le chat des sables qui hante les solitudes de la ceinture aride afro-asiatique.) Le felis nigripes (le chat à pieds noirs, des régions sèches de l’Afrique Australe, poids maximum de 2,8 kg). Le Felis chaus (ou chat des marais, de la Basse –Egypte à la Malaisie. Le Felis bieti (Chat portant le nom de Monseigneur Biet, localisé dans les montagnes de la région de Gobi, en Asie centrale), rare et mal connu, il ressemble au chat sauvage d’Europe.

Comme vous pouvez le voir, tous les chats ne sont pas gris….même le soir !!

On l’appelle aussi ‘’grenouille marsupiale ‘’.

La gastrothèque est une grenouille bien curieuse, dont on connaît plusieurs espèces, particulières à l’Amérique du Sud. Elle se distingue des autres grenouilles et rainettes par son mode de reproduction. Au lieu de déposer ses œufs dans l’eau pour les abandonner aussitôt, où de rester auprès de sa ponte pour en surveiller le développement, la gastrothèque a résolu le problème de façon fort ingénieuse.

Par une curieuse fantaisie de la nature, la femelle transporte toute sa ponte (4 à 13 œufs), dans une poche dorsale. Cet étrange phénomène a été découvert en 1843 déjà, mais il a fallu attendre 1957 pour qu’un spécialiste se penche sur le problème et en découvre le fonctionnement. La femelle pond ses œufs qui sont immédiatement fécondés par le mâle. C’est lui qui avec ses pattes antérieures, pousse tous les œufs dans la poche dorsale de sa compagne.

L’incubation se passe ainsi dans le corps de la mère, évitant ainsi l’hécatombe provoquait par des prédateurs. Lorsque les têtards sont assez vigoureux, la mère se rend dans l’eau et écarte les bords de la poche avec ses pattes postérieures, laissant échapper l’un après l’autre, tous les petits têtards. Certaines espèces conservent plus longuement leur progéniture, pour ne la libérer que lorsque les têtards sont déjà métamorphosés. Les têtards quittent la mère vers 100- 110 jours et ont une taille adulte de 6 centimètres.

Toutes les gastrothèques sont arboricoles et portent de grandes ventouses à l’extrémité de leurs orteils. Elles se nourrissent d’insectes et ne descendent pour ainsi dire jamais sur le sol. L’eau nécessaire au développement des têtards se trouve en abondance dans les vasques naturelles que forment les rosettes de feuilles des broméliacées épiphytes. (Plantes qui puisent dans l’atmosphère la totalité de leur nourriture, y compris l’eau et les poussières minérales, et peuvent croître suspendues à un fils de fer ou à des arbres.)

Classe : Amphibiens ; ordre : Anoures ; famille : Hylidés ; Genre & Espèce : Gastrotheca martensi.