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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2009» septembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Chuckwalla.

septembre 30th, 2009

Chuckwalla

Il accumule des réserves de graisse pour dormir l’été.

Le chuckwalla est un lézard au corps dodu, habitant des zones désertiques de l’ouest des Etats- Unis. De mœurs essentiellement terrestres, il occupe un territoire nettement délimité, dont il défend l’accès à tous ses congénères. Ce territoire personnel comporte plusieurs gîtes et trous de retraite, où il peut se réfugier en cas de danger sérieux. Le territoire du mâle est beaucoup plus étendu que celui de la femelle. Tandis que les propriétés privées des mâles ne se chevauchent pas, on a observé qu’elles empiétaient sur celles des femelles.

Comme tous les iguanidés, le chuckwalla est d’un tempérament belliqueux. Il entriaumomanifeste sa présence à ses rivaux en agitant rapidement la tête de bas en haut. En faisant cette mimique d’intimidation, le lézard donne l’impression d’étouffer, comme s’il avait avalé une proie trop volumineuse, qui ne passe pas bien.

L’une des particularités du chuckwalla, qui mérite l’intérêt qu’on lui porte, est que son activité ne s’étend pas sur toute l’année. Alors que les reptiles des pays septentrionaux entrent en hibernation et sombrent dans une profonde léthargie, tant que dure la mauvaise saison ; le chuckwalla, lui, fait l’inverse. Il reste actif en hiver, car en fait dans sa patrie il ne fait jamais froid, mais lorsque surviennent les journées torrides de l’été et que la végétation périt, entraînant la disparition des insectes, le lézard s’enterre profondément dans un terrier et tombe en léthargie estivale. On connaît ce phénomène sous le nom d’estivation. L’animal survit à un jeûne de plusieurs mois grâce aux importantes quantités de graisse qu’il a accumulées dans son corps.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Famille : Iguanidés ; Genre & Espèce : Sauromalus obesus.

Tétras sombre.

septembre 29th, 2009

Tétras sombre

Ou tétras obscur pour respecter pleinement son nom scientifique.

Ce gallinacé vit dans les montagnes, depuis leur base jusqu’à la limite supérieure des arbres, à 3000 mètres environ. Il habite les forêts de conifères où son plumage foncé le camoufle parfaitement dans les sous-bois. Quand on le rencontre inopinément, on ne voit qu’une silhouette massive s’envole dans la pénombre, ou l’on n’entend que le bruit de ses ailes, bien souvent.

A la saison de reproduction, le mâle parade la queue étalée, les ailes pendantes, comme un dindon. (Après tout, il le sera peut-être .. le dindon !!) Il se perche sur une souche, un rocher, un tronc renversé ; il étire alors le cou et déploie sa collerette (au milieu de laquelle on voit des sacs gulaires jaune -orangé) et lance des grognements de ventriloque, de sorte qu’il est difficile de situer avec exactitude sa position, éloignée ou proche. (Sur la photo, pour une fois, c’est une femelle !!)

Le nid placé à terre, se situe dans uns clairière ; mais à l’abri, dans une dépression. Il est garni de quelques herbes sèches ou d’aiguilles de conifères. Les œufs d’un fauve rosé, avec des points bruns, ont une coquille lisse et brillante. C’est encore une fois la femelle qui joue la mère au foyer, pour l’incubation et l’élevage de la nichée.( 9 à 10 poussins)

Elle conduit sa troupe vers des lieux où poussent des buissons producteurs de baies et dans les clairières herbeuses où ils capturent des criquets et autres insectes. A deux semaines, les petits commencent à jouer des ailes pour avancer plus rapidement, heureux de découvrir leur monde. La table du tétras sombre est surtout garnie, de graines, fruits et feuilles, et pour accompagner les plats un insecte par ci par là. En hiver, les aiguilles de conifères est son principal mets et alors l’oiseau passe la plus part de son temps sur les arbres. Comme les autres gallinacés, il avale des graviers qui émiettent les aliments. Adulte il fait 50 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Galliformes ; Famille : Tétraonidés ; Genre & Espèce : Dendragapus obscurus .

Orvet

septembre 28th, 2009

Orvet fragile

Malgré sa ressemblance avec un serpent, c’est en réalité un lézard.

Il arrive fréquemment qu’on confonde l’orvet avec un serpent. C’est une méprise regrettable, car en réalité l’orvet est bel et bien un lézard, mais qui a perdu ses pattes. Il ne reste rien des membres externes, mais néanmoins des vestiges en subsistent dans le squelette.

L’orvet a un corps revêtu d’écailles épaisses à surface brillante. Sa coloration varie considérablement et on en connaît même des formes locales bleutées. Il est facile de distinguer l’orvet d’un serpent, car son œil est muni de paupières mobiles, tandis que le serpent a les yeux recouverts d’une écaille transparente fixe.

L’orvet vit dans les prairies et autres lieux humides. Il ne se rencontre guère dans les endroits secs. C’est un reptile sédentaire, qui peut rester toute sa vie dans un même territoire. Il est nocturne, mais principalement actif à l’aube et au crépuscule. Contrairement aux autres lézards, qui sont des amis du soleil, l’orvet préfère les ténèbres et la fraîcheur.

Il se nourrit principalement de lombrics et de limaces, qu’il saisit entre ses mâchoires garnies de nombreuses petites dents coniques, secouant ses prises violemment avant de les ingurgiter.

C’est un auxiliaire précieux de l’agriculteur et du jardinier. Il a un grand besoin d’eau et boit fréquemment. Comme les autres reptiles, il hiberne d’octobre à fin mars environ. Au printemps les mâles se battent furieusement pour la possession d’une femelle. L’orvet a peu d’ennemis, sauf les carnassiers et les oiseaux de proies. Lorsqu’on le saisit par la queue, il la sectionne de lui-même : on appelle ce phénomène l’autotomie.

Ovipare, la femelle pond de 6 à 24 œufs, qui éclosent presque aussitôt. A la naissance, les petits font 10 cm, adulte ils feront entre 30 et 40 cm, la femelle plus grande, atteinte parfois les 50cm. Il monte jusqu’à 2000 mètres d’altitude et sa longévité est de…….54 ans, s’il meurt de vieillesse bien sûr !!

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Famille : Anguidés ; Genre & Espèce : Anguis flagilis.

Crocodile camus.

septembre 27th, 2009

Crocodile camus

Inoffensif pour les uns, agressif pour les autres.

Apparenté au crocodile du Nil, ce crocodile le remplace dans les régions d’Afrique centrale et occidentale. C’est un habitant caractéristique des forêts guinéennes, où on le rencontre pratiquement dans tous les cours d’eau. En raison de son existence dans un milieu naturel peu praticable, il est difficile à observer et de fait sa distribution géographique est encore imparfaitement connue.

Il ne craint nullement l’eau saumâtre et prospère dans les vastes lagunes côtières si caractéristiques de la côte guinéenne. Ses mâchoires portent 14 dents de chaque côté et toute sa partie dorsale est puissamment protégée par une armure de plaques osseuses. Sa coloration est très variable d’un individu à l’autre, mais généralement les jeunes sujets sont plus clairs que les adultes.

Il est assez rare de parvenir à observer ce crocodile hors de l’eau, car c’est un animal fort méfiant, qui semble choisir soigneusement les endroits où il quitte l’eau pour gagner la terre ferme.

Le régime aliment du crocodile camus est avant tout composé de poissons, qu’il chasse à la manière du gavial indien, en les happant au passage d’un coup de gueule latéral très rapide. Ses dents coniques sont particulièrement bien adaptées à ce mode de capture et il avale ses proies entières.

Dans certaines régions du Zaïre, les indigènes ne craignent pas ce crocodile, qu’ils disent être inoffensif, par contre, en Basse- Guinée, l’espèce est redoutée et plusieurs naturalistes sont convaincus de son mauvais caractère et de sa tendance à l’agression. Au Cameroun, le crocodile camus est accusé d’attaquer délibérément les être humains. Ovipare, la femelle pond de 40 à 90 œufs. Les mœurs et la biologie sont encore mal connus La longueur d’un adulte peut atteindre 4 mètres ;

Classe : Reptiles ; ordre : Crocodiliens ; Famille : Crocodilidés ; Genre & Espèce : Crocodilus cataphractus.

Chantier en Moselle.

septembre 26th, 2009

Encore un chantier en Moselle, mais à Metz- Borny chez PSA. (Peugeot- Citroën) En 1982 ou 83. A ce moment là, je suis depuis le 02.10.1972 chez un nouveau patron, qui sera d’ailleurs mon dernier. Disons que nous nous sommes ‘’appréciés’’. 10 ans chez le même, c’était déjà un record pour moi. Et quand je pense que j’y suis resté jusqu’au 10.12. 1989, date où il m’a licencié pour maladie professionnelle, C’est un exploit. Attention, un licenciement voulu par lui et moi, avec l’accord de l’inspection du travail sur les modalités de ce licenciement, 18 mois avant ma retraite effective. Tout simplement, parce que la médecine du travail lui demandait de m’éviter certains travaux.

PSA Metz-Borny

Usine PSA. Metz- Borny
Depuis un certains temps, j’avais changé de ‘’chauffeur ‘’ et de ‘’compagnon de fortune ‘’. De Pierre, je passais à Jean-Paul, un gars de Lens venu s’établir à Voiron et qui faisait chef de chantier. J’étais son ‘’boulet ‘’, comme il disait le jeunot. Je passais d’un compagnon avec sensiblement le même âge que moi, à un minot de 18 ans mon cadet, je crois. Donc il avait, comme Pierre, un break de la boite, venait me chercher à la maison et m’y ramenait au retour. Je crois que nous nous sommes déplacé une bonne dizaine d’années, ensembles. Je crois bien que j’étais déjà, à l’époque…..le patriarche !

Hôtel-du-parc

Pension à Hagondange.
A Metz, nous n’avons pas beaucoup sympathisé avec les gars de l’usine, c’était assez boulot -boulot chez eux et au début, quand nous cassions la croûte vers 8 heures, tous ensemble, on pouvait voir la différence d’ambiance. Comme je connaissais la région, nous avons préféré prendre pension à Hagondange pour certains, (dont nous deux) et le reste de l’équipe chez un routier à la limite d’Hagondange- Mondelange. Je me demande même si le restaurateur, n’avait pas un pied sur chaque commune. (Je ne vous dirais pas où il avait le reste !!!) (12 à 14 km par l’autoroute : Hagondange- Metz. Un saut de puce !)

Jour de Fête 1

Voilà ce qui se passe avec les jeunes retraités. Mon beauf le 4ème debout en partant de la gauche et ma sœur à côté de lui. Comme vous le voyez là, ce sale gosse, va faire choir tout le rang de devant !!

Là aussi, je suis descendu voir mes parents à Haumont et mes cousins à Verdun, avec Jean-Paul. Même sans avoir annoncer ma visite et arrivant vers les 11 heures, nous nous sommes mis à table avec eux. Je suis aussi sorti avec ma sœur et son homme, parfois ma nièce venait avec nous. Beaucoup de sidérurgistes avaient été licenciés et mis à la retraite anticipée. Alors, ils sortaient en groupe, chez l’un ou l’autre, ou encore aux repas dansant qui se faisaient dans tout le bassin industriel. Et souvent ses jeunes retraités se donnaient rendez- vous à la cafeteria de Cora, sûrement pour parler …..déjà du passé. Mon beauf vit toujours à Mondelange et aura en décembre 88 ans. Pas mal pour un ancien pontonnier à l’aciérie. Je suis sûr qu’il n’a plus beaucoup de compagnons à qui parler du…… passé. Et l’an dernier quand je l’ai vu, il en a été question, bien sûr.

Depuis déjà quelques temps, je ne faisais plus la démolition des fours, ce qui m’a sûrement permis de pouvoir, aujourd’hui, vous faire ce post. Ce fut un chantier tranquille, comme je les aime. A peu près le même four qu’à Béthune, Cléon ou Blainville. Donc peu de choses à dire. Les heures que nous gagnions, nous les récupérions en fin de chantier, à la maison. Ca pouvait aller jusqu’à 2 ou 3 jours, y compris les déplacements.

Nette africaine.

septembre 25th, 2009

Nette africaine

Elle plonge pour s’alimenter au fond de l’eau.

La nette africaine est l’une des trois espèces constituant le genre ‘’Netta’’. Cette illustration montre cette espèce, mais en Europe nous connaissons surtout la nette rousse, qui est sans doute l’un des plus beaux ornements de nos plans d’eau. Les nettes sont des canards plongeurs, par opposition aux canards de surface. Cette classification est fondée sur le mode d’alimentation des canards, dont un certains nombres d’espèces mangent les herbes et autres végétaux à la surface de l’eau, tandis que d’autres espèces, dont les nettes, ont choisi de plonger pour aller cueillir des touffes d’algues sur le fond des lacs où elles vivent.

Ce sont des canards au corps trapu et massif, qui paraissent lourds à l’envol mais avancent rapidement et ont une remarquable endurance. Sur l’eau, les nettes nagent avec le corps assez élevé et tiennent volontiers la tête penchée en avant.

Tant par leur forme que par leurs mœurs les nettes ressemblent aux foulques, auxquels elles s’associent volontiers en hiver. Vivant par couples à l’époque de la reproduction, les nettes se réunissent en colonies parfois très nombreuses dès la fin de l’été. Elles effectuent des migrations saisonnières, et apparaissent soudain en des milieux où on ne les avait pas signalées auparavant.

La nette rousse est surtout caractéristique en hiver et au printemps, lorsque le mâle est paré de son magnifique plumage nuptial. Sa tête orange vif semble recouverte de pelure. La femelle fait son nid sur le sol, parmi des branches basses qui l’abritent, elle couve seul et élève seule sa nichée. (Une mère au foyer !!!)

La femelle dépose de 6 à 10 œufs dans son nid et elle les couvera de 26 à 28 jours, le poids de l’œuf va de 48 à 53 grammes. Adulte, elle fait de 48 à 54 cm pour une envergure de 86 à 95, avec un poids variant entre 850 et 1300grammes. La durée d’une plongée est de 10 secondes à 30 secondes.

Classe : Oiseaux ; ordre : Ansériformes ; Famille Anatidés ; Genre & Espèce : Netta erythrophtalma .

Où trouver des sous !!

septembre 24th, 2009

Où trouver des sous !

Monsieur Copé, chef du groupe UMP, demande la fiscalisation des indemnités d’accident du travail. Encore une fois…..haro sur les baudets !!!

Tout d’abord parlons un peu de ces indemnités qu’elles sont –elles ?
Jusqu’au 28ème jour, elles sont de 60% du salaire avec un maximum de 171€68 par jour.
A partir du 29ème jour, elles sont de 80% du salaire, avec un maximum de 228€80 par jour.
Au 3ème mois consécutif, l’indemnité est revalorisée par un coefficient fixé par un arrêté ministériel (1,01 à partir du 1er avril 2009.)

Bien sûr, il avance, pour justifier cette mesure, que les français doivent être traités de la même façon devant le fisc. Les indemnités pour maladie ou pour accouchement, subissent les foudres du fisc, alors pourquoi les indemnités d’accident du travail en seraient ils- exempts !!

On voit que c’est un homme qui n’a jamais été accidenté au travail. Tout d’abord, il y a bien une perte de salaire lors d’un accident de travail. Accident qui bien souvent, n’est pas du fait de l’ouvrier. Pour certains accidents, le blessé a des charges supplémentaires, pour se déplacer, pour se faire soigner etc, même si les frais sont pris en charge par la SS. Un accidenté est aussi une charge pour les siens, la vie familiale est tout à fait autre, tant pour la femme que pour les enfants.

Ce qui m’étonne, c’est que cet homme ne pense pas à prendre en compte la douleur qu’un accident peut infliger à un blessé, qu’elle soit physique ou moral. De plus, si je me souviens bien, les accidentés du travail, sont pris en charge par une caisse d’accidents du travail, alimentée directement par les patrons. C’était le cas de mon temps. D’ailleurs, pour diminuer ces cotisations, les patrons préféraient voir les accidentés légers, tapaient le ‘’carton’’ dans les vestiaires, plutôt que de faire une déclaration d’accident du travail.

Ils commencent à m’énerver avec leur principe d’égalité ! Pourquoi ne pas mettre sur la table, tous les avantages en nature que les élus ont et qui ne rentrent pas dans le calcul des impôts. Je me souviens avoir entendu un député dire publiquement, qu’avec l’avoir fiscal, il recevait un remboursement, alors que sa femme de ménage payait des impôts. Traitons tous les Français sur un plan d’égalité ?……. D’accord, alors messieurs, mettaient sur la table, ce que cette république VOUS permet d’engranger !!

C’est tout de même fort de café d’imposer ces indemnités et de voir le bouclier fiscal perduré. Notre république ressemble de plus en plus, à un Etat à la merci du fric et du clinquant.

Faux, archifaux. Les annonces faites à la télévision, donnant comme indemnité d’accident de travail du 80% pour les 28 premiers et 100% ensuite. Avant de faire de telles annonces, les commentateurs feraient mieux de se renseigner. A quoi sert INTERNET….bondiou !!

De même pour une rente pour IPP, on voudrait vous faire croire que celle-ci couvre bien les inconvénients des accidents du travail ou des maladies professionnelles. Lorsque vous êtes reconnu, atteint en dessous de 30%, vous ne percevez pas grand-chose. Reconnu à 30%, la rente est, en réalité, divisée par 2, donc 15% de la somme calculée. Au dessus de 50% ce sera 65%. Peu importe vos difficultés respiratoires, pour ceux atteint d’asbestose. Que vous cherchez à prendre de l’air, lorsque que vous vous promenez et qu’on vous parle, bien souvent il vous est impossible de répondre et de marcher en même temps. Je ne vais pas m’éterniser là-dessus, je juge ces gens là comme des inconscients ou des égoïstes, ils ne se sont jamais frottés à la dure réalité du monde ouvrier.

Il serait temps que les gens de gauche et les syndicats donnent un coup de pied dans la fourmilière de ceux qui se gobergent sur notre dos. Où étaient-ils quand l’amiante devait disparaître des chantiers ? A l’Assemblée Nationale et au Sénat, et nos sommités en droit constitutionnel ont bien été silencieux à l’époque.

Sténodactyle.

septembre 23rd, 2009

Sténodactyle

Il passe le jour caché dans le sable.

Le sténodactyle et l’un des nombreux genres Gekkonidés habitant les régions désertiques de l’Afrique septentrionale. Il est assez largement distribué d’Est en Ouest à travers tout le Sahara. On en a décrit maintes variétés, formes et sous-espèces, voire même des espèces ; mais en réalité, il n’y a qu’une seule espèce, indépendamment des variations individuelles très grandes qui se manifestent. L’espèce de base est le ‘’Stenodactilus guttatus ‘’ décrit par Cuvier en 1829.

Comme c’est en général le cas pour la majorité des reptiles déserticoles, la biologie du sténodactyle, n’est pas encore très connue. Nous savons cependant qu’il entre en activité sitôt la nuit complète et commence alors sa chasse aux petits insectes qui, eux aussi, attendent la nuit pour quitter leurs cachettes diurnes, évitant ainsi la chaleur et les dangers de la déshydratation.

Comme nous le savons tous, c’est la nuit que les déserts deviennent vivants. Le sténodactyle est l’un des geckos les plus faciles à capturer. En effet dès qu’il se sent découvert, il adopte une singulière position : enroulé en cercle, latéralement, touts en restant immobile….rigide même. Peut –être est ce là un mode inné de défense, contre certains prédateurs.

Il ne faut toutefois pas se fier aux apparences, car sitôt qu’il croit le danger écarté, le petit (9 à 10cm) sténodactyle reprends ses esprits et les pattes à son cou il disparaît, de la main ouverte qui le tenait, d’un saut extraordinaire, digne du meilleur des criquets et va se terrer dans le trou le plus proche. Les jeunes naissent dès la fin Août. Ce saurien n’a apparemment pas de période de léthargie La ponte est de 3 à 12 œufs.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Famille : Gekkonidés ; Genre & Espèce : Stenodactylus patrii.

Mussurana.

septembre 22nd, 2009

Massurana

Insensible au venin de ses proies.

Le mussurana est un ‘’ophiophage ‘’, soit un serpent mangeur de serpents. Cela ne signifie pas qu’il soit cannibale, car il ne s’attaque pas à sa propre espèce. Un des risques que court un ophiophage est de voir sa proie se retourner pour le mordre. Cette morsure peut –être venimeuse ou non et certains serpents disposent d’un venin violent : et bien le mussurana n’en est pas affecté.

Un célèbre savant américain : Ditmars, raconte qu’un mussurana fut jeté dans une fosse avec un fer-de-lance, un des serpents les plus venimeux. Le fer-de-lance mordit l’assaillant, mais en vain. Le mussurana s’enroula autour du fer-de-lance et lui injecta son propre venin. 20 minutes plus tard, le fer-de-lance était mort et le mussurana en fit son repas.

La première action qu’il fait, est de s’enrouler autour de sa victime, car c’est une ‘’couleuvre opisthoglyphe ‘’qui a donc ses crocs à venin implantés en arrière de la mâchoire. Il lui est impossible d’instiller rapidement son poison, en assez grande quantité dans sa proie ; il lui faut pour cela, mordre sa victime à grands coups de mâchoires. C’est la raison de l’immobilisation de sa proie par cette prise au corps, très enveloppante, pour injecter une dose mortelle à son plat du jour.

Cette manière de procéder a fait tout d’abord croire aux observateurs qu’il étouffait sa victime à la mode des serpents constricteurs, mais ils se sont aperçus que ce n’était pas le cas. Cela tient simplement au fait qu’un serpent, par définition, est privé de membres et ne peut donc étreindre sa proie d’une tout autre manière : ni pas les pattes, ni pas les bras !! Sa longueur est de 2 mètres maximum. Je n’ai aucun autre renseignement sur sa biologie et ses moyens de reproduction.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Famille : Colubridés ; Genre et Espèces : Clelia clelia

Outarde canepetière.

septembre 21st, 2009

Outarde canepetière

Très belle outarde.

C’est une espèce de taille moyenne, extrêmement méfiante et difficile à observer. La partie supérieure du corps est brun- marron à beige, finement vermiculée, et contrastant avec le blanc du ventre et de la poitrine. Les rémiges sont blanches sauf l’extrémité des rémiges primaires qui sont noires, ce qui est visible en vol. Le dimorphisme sexuel est très prononcé lors de la période nuptiale (avril à juillet).A cette période, le mâle a revêtu ses habits d’apparat. Il arbore, ostensiblement, de remarquables motifs sur la tête et le cou, un genre de colliers noirs et blancs. Quand il a les ailes déployées, sa tête est nichée dans un bel écrin de plume. A la période post-nuptiale (juillet- octobre), il redevient un individu sensiblement pareil que la femelle.

Son habitat de prédilection reste la steppe semi- aride, que l’on rencontre principalement dans les pays circumméditerranéens. Il fréquente des terrains dégagés et ouverts, souvent subarides : cultures de céréales, pâturages etc. En hiver des prairies et grandes étendues plates. On la trouve sur la péninsule Ibérique, le Maroc, la France, la Sardaigne et l’Italie.

Le comportement le plus spectaculaire est la parade nuptiale du mâle qui va défendre son territoire : soit pas le chant ; le battement des ailes associé au trépignement en plus du chant ; la parade par sauts qui, bien que très rapide, semble accompagnée de plusieurs signaux. Et tout ça pour plaire à une belle. Il semblerait que les femelles ne s’accouplent qu’avec les mâles dominant et le site de nidification serait à moins de 200 mètres du lieu de la parade nuptiale.

Le nid est, là aussi, une simple dépression creusée dans la terre et juste garni de quelques herbes. La femelle y pond de 2 à 5 œufs qu’elle couvera de 20 à 22 jours. Elle assure seule, la couvaison, le nourrissage et aussi l’apprentissage de us et coutume des outardeaux, qui ne voleront qu’à l’âge d’un mois. Ils se nourrissent de végétaux et d’invertébrés (orthoptères, coléoptères, mollusques etc..) L’adulte fait 40 à 45 cm avec une envergure de 105 à 115 cm, pour un poids de : mâle 750 à 1000 grammes et femelle 650 à 900 grammes.

Les menaces les plus importantes sont : l’irrigation des terres arables, la conversion des cultures pérennes et l’utilisation des pesticides et des déboisements. La prédation, la chasse ou les collisions semblent avoir des impacts moindres. En France pour enrayer le déclin de l’espèce, ont été créé divers types de jachères avec contrat et diverses actions visant à restaurer un biotope favorable.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Gruiformes ; Famille : Otitidés ; Genre & Espèce : Tetrax tetrax.

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