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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2009» novembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Anhinga de l’Ancien Monde.

novembre 10th, 2009

Anhinga de Nouveau MondeUne classification très controversée.

La position systématique de l’anhinga de l’Ancien Monde est controversée ; certains spécialistes pensent qu’il n’y a qu’une seule espèce comportant 3 sous- espèces, d’autres préfèrent maintenir 3 espèces, enfin, il en est qui vont jusqu’à considérer que tous les anhingas du monde doivent être réunis dans une seule et même famille. La thèse avancée ici, semble la plus raisonnable.

L’anhinga se distingue par son cou extrêmement long (il mesure près de 80 centimètres) et son grand bec pointu, semblable à un javelot. Il fréquente le bord des eaux douces, rivières, lacs, étangs, bras morts, lagunes et même la mangrove.

Les Anglais l’ont fort justement baptisé : oiseau- serpent car il a l’habitude de nager avec le corps immergé, la tête et le cou restant visibles à l’air libre. A l’instar des cormorans, dont il est très proche, il reste perché sur une branche pendant des heures en plein soleil, les ailes à demi étalées, attendant, semble t-il, que leurs plumes soient sèches.

Extrêmement agile sous l’eau, il s’empare des poissons en projetant brusquement son bec sur eux. La proie, maintenue entre les mandibules, est sortie de l’eau, lancée en l’air, elle retombe la tête la première dans le gosier de l’anhinga.

La nidification se fait en petites colonies de 10 à 12 couples qui font des nids de branchages dans les arbres émergeant de l’eau. Les œufs (3 à 5), de couleur bleu clair ou vert pâle, ont leur surface partiellement revêtue d’un enduit calcaire blanc. Ils sont pondus à l’intervalle de 1 à 3 jours. L’incubation est assurée par le mâle et la femelle durant 26-30 jours. A l’éclosion, les jeunes sont nus, ont les yeux fermés et sont de couleur brunâtre. Les jeunes restent 50 jours au nid. La longueur d’un adulte est de 90 cm et son envergure de 1 mètre 25. Quand au poids il varie de 1,5 à 1,8 kg.

Classe : oiseaux ; Ordre : Pélécaniformes ; famille : Anhingidés ; Genre & Espèce : Anhinga rufa.

Pourquoi se gêner………..

novembre 9th, 2009

Pourquoi se gêner ....

Fiscalisation des indemnités d’accidents du travail.

Le parlement a voté la loi autorisant le fisc à prélever l’impôt sur les sommes versées par la SS aux accidentés du travail. Le gouvernement attend le vote des sénateurs.

Il faut tout d’abord rappeler qu’un accidenté du travail n’est pas indemnisé intégralement de sa perte de salaire. Les 28 premiers jours, il perçoit 60% de son salaire journalier avec un plafond de 171 euros 68. Déjà là, ce sont les bas salaires, manœuvres ou ouvriers qui  sont les plus exposés aux accidents, qui proportionnellement au salaire, vont ‘’morfler’’ le plus.
Puis du 28ème jours à la fin du 3ème mois 80% avec là aussi un plafond de 228 euros 90. Ensuite l’indemnité peut être revalorisée par arrêté ministériel (1,01 depuis le 1er avril 2009.

S’il n’est pas imposable, pas de problème, mais s’il l’est, grâce au salaire que pourrait percevoir sa femme, c’est elle qui, par son salaire, va payer la ‘’pénalité ‘’ infligeait à son mari. Ce qui m’écoeure est surtout le fait que ces lois sont établies par ceux qui n’en souffriront jamais. A par de escarres au cul, et des fatigues musculaires aux mâchoires, ils ne risquent pas grand-chose. De plus, j’en ai vu un venir au ‘’ fenestron ‘’ lieu privilégié pour son turbin, en se servant de deux cannes. Ce qui était fréquent dans les usines, lorsque le patronat payait plein pot les indemnités d’accident de travail. (Les anciens peuvent se souvenir des bilans mensuels des accidentés, affichaient tous les mois aux portiers d’usines. Bilans que tous les ouvriers et les maîtres de forges comme la SS savaient pertinemment qu’ils étaient falsifiés.

En allant sur le net, j’ai cherché ce que pouvait toucher un de ceux qui nous bouffent l’oxygène. Pas de nom, juste des chiffres.
Comme ministre : 20 000 euros (salaire et ‘’primes déguisées’’), il ne cumule plus avec la fonction de maire, mais comme adjoint, il perçoit 1637 euros, n’est plus président mais il est toujours vice-président d’agglomération et de nouveau 1637 dans son escarcelle ; soit le total des deux : 3274 euros. Ce qui fait au bas mot : 23 274 euros mois. Je ne compte pas les avantages en nature, comme la voiture avec chauffeur et tout le reste…

Nous sommes à une époque, où c’est toujours, les plus démunis qui payent l’incompétence de ceux qui se prennent pour des phénix et qui protègent bien leurs castes !!!!

Dessin de Humourama !!

Mes mains….ces diablesses.

novembre 8th, 2009

Mes mains

J’ai trouvé cette photo, parmi toutes celles prises par les membres de la famille. Je ne savais même pas qu’elles étaient dans mes photos. Elle est du 2 février 2008. Comme mon APN est toujours posé sur le meuble où se trouve le PC, tout le monde s’en sert, et je suppose que c’est mon fils qui a joué avec. Ce jour devait être un samedi, jour que choisit toujours nôtre cadette, pour nous rendre visite. Notre fils devait être aussi là. Je suis sûr du jour, car je ne bois un whisky que le dimanche et le samedi mais seulement quand vient la smala.

Pourquoi mes mains, parce que je me suis aperçu depuis quelques temps que ces ‘’demoiselles’’ prennent de plus en plus leurs aises avec moi. Ces jours-ci, alors que je les savais en désaccord, je me suis rendu compte que c’était arrivé au stade du divorce. L’une tire à droite, pendant que l’autre lambine à gauche.

Dans la nuit d’avant-hier, nous avons tenu un concile. (Eh bien oui, concile veut simplement dire assemblée. Même à 3, c’est déjà une assemblée.). Tout de suite, j’apostrophe la droite : ‘’ dis donc la droite, ne crois tu pas que tu abuses de plus en plus, tu obéis avec une lenteur d’escargot, et en plus, souvent, tu fais des entrechats et retombe toujours à côté. ‘’- ‘’ Bien sûr, me répond-elle, pendant des années, j’ai du occupé un emploi qui, initialement, ne m’était pas destiné. Je devais n’être que la main d’appoint et pas celle du maître d’œuvre, alors moi aussi je fatigue.’’- ‘’Comment ça, n’es tu pas la main droite, celle qui apporte l’art et la calligraphie, celle qui dispense les caresses, celle qui est toujours salué en premier ? ‘’

‘’Ne me prend pas pour une imbécile. Tu as vraiment perdu la mémoire. Si j’ai appris à écrire, c’est par pitié pour ma cousine, la main gauche, qui pendant des mois, a reçu à longueur de journée, du grand barbu tout en noir, des coups de règles sur ses doigts. Elle ne gémissait pas, mais toi non plus, alors j’ai du apprendre à écrire, à serrer la ‘’pogne’’ de tout un chacun ; et si certains l’ont viril, amicale et honnête, d’autres l’ont molle, visqueuse, et chafouine. Je t’ai servi pendant que tu avais besoin vraiment de moi, même si ma précision était moindre que les ‘’vraies’’ mains droites. Je me suis habitué à manoeuvrer les outils, même si parfois je visais un peu la cousine qui tenait le ciseau ou le clou. Mon écriture ne t’a jamais valu de bonnes notes, c’était un peu ma revanche. A présent, je reprends ma liberté d’action.’’

La gauche avait tout entendu, et avant que je ne l’interpelle, elle bondit hors de ma gauche et me crie ‘’Tu vois, tu aurais dû te révolter, lorsque les bien-pensants me traiter de : main du diable et de ‘’gauche’’, alors que j’étais la plus douée de naissance, que normalement c’est à moi que devait échoir tout ce que tu as imposé à la droite, l’écriture où je t’aurais rendu célèbre, l’art de la taille de pierres où tu aurais pu rivaliser avec les plus grands. Tiens encore une activité où tu étais ridicule : la pétanque…. Avec moi plus de Fanny, souviens toi de l’adresse qui était la tienne, à la carabine ou même au pistolet. Ces jours là, l’œil gauche et la main gauche naviguaient de pair. Oui c’est vrai de temps en temps, tu m’utilisais comme artisan de ton travail, mais si peu, seulement quand la position du travail à exécuter l’imposait. Tiens, là encore tu m’as utilisé, comme ¾ aile- gauche au rugby, mais là aussi c’était le bras gauche et le pied gauche qui jouait à l’unisson. Moi aussi, je reprends une certaine liberté, mais moins fatiguée que la droite, je peux encore donner. Aller, heureusement que tu l’as cette gauche, que tu as délaissée si longtemps. ‘’ Je suis resté coi………… et c’est notre fils qui est venu hier matin nous refaire les branchements de deux télés, ces sacrées diablesses refusant de coordonner leurs mouvements pour fixer les embouts au câble. C’est fou comme parfois nos membres refusent la…….. ‘’servilité ‘’. (Rires)

Chantier à Sainte Savine.

novembre 7th, 2009

Four à cémentation.

Chantier à Sainte Savine, près de Troyes. En juillet 73.

Je ne vous parlerai pas des autres chantiers faits entre le 8 juillet 68 et le 7 octobre 72, date où j’ai largué la boîte de Grenoble. A peine 4 ans ½ dans cette société. Pourquoi ? Tout d’abord, c’était une S A où tous les membres de la famille étaient actionnaires. Tous avaient des voitures de société et le frère, le beau-frère etc… y ‘’ travaillaient ‘’, soit comme chauffeur ou aide compagnon etc.

Un jour, le patron (1 des frères) s’est mis dans la tête de jouer au ministre des finances, et avec son comptable a commencé à éplucher les factures de frais et d’heures de route que les compagnons présentaient en fin de mois. Et ils sont allés 5 ans en arrière pour faire des soit- disant ‘’régulations‘’ se basant sur les prix SNCF et les horaires de celle-ci. Alors que tous les compagnons ou presque se déplaçaient avec leur propre voiture. Il s’est passé un raz de marée de départ de tous les meilleurs compagnons, qui soit ont changé de firme, soit se sont déclarés comme artisans. A ce moment, je suis resté puisque je n’étais pas touché par cette mesure.

Mais en 71, le PSU m’a demandé de me présenter sur la liste pour les élections municipales. A l’époque, c’était un scrutin de liste et je fus donc élu. (Une erreur de ma part, mais j’en parlerai un autre jour.) Inutile de vous dire que mon petit gringalet de patron, (oui un peu le physique de qui vous savez) n’a pas bien pris cet épisode. Et un peu plus d’un an plus tard, il m’a tendu la perche pour que je fasse le saut. J’étais sur un chantier à Aulnay sous Bois, un four à fonte, avec 2 compagnons de la région parisienne. Ils étaient souvent absents, ce que remarquait l’ingénieur et je devais à chaque fois trouver une excuse. Jusqu’au jour où le responsable du chantier reçu du bureau, en même temps que les acomptes, une ‘’bafouille’’ nous traitant de fainéants etc, etc.

Je descends dans le four ramasser mes ‘’clous’’ et je dis au petit chef : ‘’ téléphones au ‘’burlingue’’ et dis leurs de préparer mon compte pour demain matin. Je prends le train de nuit et je rentre. ‘’Le 7 octobre 72, dès 9 heures 30, je prenais mon compte, après avoir dis ce que je pensais à ce petit morveux qui, lui ne voulait pas que je parte. Préavis etc … ‘’ Montrez moi mon contrat de travail ? Vous n’en faites jamais pour pouvoir nous virer à votre gré, ce qui me laisse, en revanche, toute latitude. Le même jour à 11 heures, j’étais embauché, sur un coup de téléphone, par celui qui sera mon dernier boss.

Ce chantier à St Savine, était un chantier de l’atelier où je continuais à aller travailler, ce fut le 1er client que j’apportais à mon nouveau boss. Une fois que j’ai eu démoli le four, il fallait y faire des soudures et modifier les entrées et sorties des résistances en molybdène. Le soudeur de l’usine en avait pour 3 jours,(fin de semaine) que j’ai été passé chez une tante d’Eliane à St Dizier.

A part les gars de l’entretien, l’usine était en congé, seul un gardien, veuf ,habitait dans une petite maison à l’entrée de l’usine. Dans la journée, il me faisait un peu le manœuvre. Je logeais dans un motel et pour me sustenter, il fallait que j’aille à Troyes, ou au grill à côté de l’usine. Le garde m’a proposé de manger avec lui à midi, ce que j’acceptais à condition que je puisse payer mon écot. Ce qui fut fait. Je me suis aperçu que ce brave homme avait surtout besoin de parler.

Le soir j’allais à Troyes au restaurant. Au retour, je trouvais, quelques chambres à côté de la mienne, une équipe de joyeux lurons et luronnes, qui sortaient les tables des piaules et festoyaient tous ensembles. Le deuxième jour, l’un deux me demande s’ils ne me gênent pas trop le soir, et de fil en aiguille m’invite à boire un café avec eux. C’étaient des cascadeurs, des maquilleuses et habilleuses de cinéma qui tournaient des scènes pour un film de capes et d’épées dans le vieux Troyes. Je crois que c’était ‘’Les Charlots en Folie ‘’. Et puis, l’un deux me sort : ‘’ tu sais, les soirs tu peux manger avec nous, nous en avons toujours de trop. C’est l’intendance qui finance. ‘’ Et voila une autre invitation, qui a duré le temps de leur séjour, une semaine.

A la fin du chantier, le directeur de l’usine m’a fait visité Troyes, avec un repas au restaurant, et comme je partais le lendemain matin, il m’a glissé un billet dans ma poche de chemisette. J’étais gêné et c’était la première fois mais aussi la dernière fois que cela m’est arrivé.

J’oubliais de dire que le patron que j’ai quitté, est allé en prison pour avoir pris la caisse de la société pour sa propre cagnotte. Et la boite a coulé !!

Robert Koch 1843-1910

novembre 6th, 2009

Robert Koch

Robert Koch, né le 11 décembre 1843 à Clausthal, fait ses études de sciences naturelles puis de médecine à Göttingen. Il a pour enseignant Jacob Henle, défenseur depuis 1840 de la théorie microbienne des maladies contagieuses. Il devient médecin adjoint de l’hôpital de Hambourg. IL possède une ouverture d’esprit assez importante puisqu’il s’intéresse aussi à l’archéologie, à l’anthropologie et à la parasitologie.
Il est le premier en 1876 à réussir la culture du bacille du charbon découvert en 1850 par les français Rayer et Davaine. Il développe à cette occasion plusieurs techniques nouvelles de coloration, de mise en culture et d’identification des germes.
En 1880, il prend la tête du laboratoire de bactériologie de Berlin.
En 1882, Il isole le bacille de la tuberculose en mettant au point une méthode de culture in vitro et en reproduisant la maladie chez les animaux avec la souche cultivée, prouvant que le germe est bien responsable de la maladie et invalidant la théorie cellulaire de Virchow. Ce germe lui doit son nom, bacille de Koch. Son nom scientifique est Mycobacterium tuberculosis. Cette découverte entraîne l’utilisation des mesures d’hygiène pour lutter contre la transmission de la maladie. Koch découvre également la tuberculine, extrait du bacille, et son rôle pour le diagnostic de la maladie. Il en fait, à tort, un principe du traitement de la tuberculose.
En 1883, au cours d’une expédition en Égypte, il isole l’agent microbien du choléra (Vibrio cholerae) avec l’aide de Gaffky et de Bernhard Fischer. (En fait, il refaisait une découverte déjà publiée par Filippo Pacini en 1854.) Il prouve, peu après, le rôle de l’eau dans la transmission de la maladie, rôle déjà mis en évidence en 1855 par John Snow.
Il s’intéressera principalement à la maladie du charbon (mouton) à la peste bovine et équine aux intoxications par le plomb. Mais aussi au paludisme, à la piroplasmose et à la maladie du sommeil.
Robert Koch reçoit le Prix Nobel de médecine et de physiologie en 1905 pour ses travaux sur la tuberculose. Il devient membre étranger de la Royal Society le 4 mars 1897.
Fatigué de tous ses travaux, il meurt le 27 mai 1910 d’une crise cardiaque.

Source : Wikipedia.

Vipère heurtante.

novembre 5th, 2009

Vipère heurtante

Elle enfle son corps et siffle avant de mordre.

La vipère heurtante est considérée à juste titre comme l’un des ophidiens les plus dangereux du continent africain. Son venin est particulièrement virulent et les spécialistes s’accordent à déclarer que c’est cette espèce qui cause le plus d’accidents mortels en Afrique.

Un vipère heurtante adulte, en pleine possession de ses moyens, dispose de suffisamment de venin dans ses glandes parotides pour tuer 5 ou 6 personnes. On imagine ce que doit être une morsure de ce terrible reptile. La mort survient dans les 24 heures qui suivent l’accident, et de graves hémorragies internes précèdent invariablement l’issue fatale.

Le danger considérable que représente cette vipère provient du fait qu’elle est répandue partout, en étant de plus en plus abondante en certaines régions de savanes. On trouve l’espèce en plaine et en montagne, à près de 3000 mètres d’altitude. Dès sa naissance, cette vipère mord et possède du venin actif.

La nourriture de ce serpent consiste presque exclusivement en rongeurs, mais de nombreux autres animaux meurent des suites de ses blessures. Ce sont avant tout des ongulés et les buffles qui ont à pâtir de son venin. Ces grands mammifères posent par inadvertance les sabots sur le corps de la vipère et sont alors mordus ; mais ils le sont le plus souvent au mufle lorsqu’ils broutent.

Autrefois, elle pouvait servir d’outil pour chasser. Elle était attachée par la queue à un pieu et placée sur une piste très fréquentée par les buffles. Le premier mammifère à passer par là, était immanquablement mordu et mourrait !!
La femelle est vivipare (8 à 40 petits) la longueur adulte est de 1 mètre à 1 mètre 20.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Ophidiens ; Famille : Vipéridés ; Genre & Espèce : Bitis arietans.

Oie indienne.

novembre 4th, 2009

Oie indienne

Elle est aussi vigilante que le meilleur chien de garde.

L’oie passe pour un oiseau très intelligent. Elle reconnaît ses maîtres et défend son territoire, en l’occurrence la propriété dans laquelle elle est élevée, avec une efficacité que pourraient lui envier certains chiens de garde. Tout intrus est immédiatement accueilli par un concert de criaillerie. Elle ne s’en tient pas là et n’hésite pas à attaquer et même à poursuivre l’indésirable qui a pénétré dans son domaine sans s’être fait reconnaître au préalable.

Il existe plusieurs espèces d’oies, qui toutes sont de grande taille. L’oie indienne, ou oie barrée (Anser indicus) qui est représentée si dessus, est apparentée à nos oies européennes.

C’est un oiseau sociable qui vit en groupe et même en colonies très nombreuses. Ce n’est qu’à l’époque de la reproduction que l’oie recherche la solitude et la tranquillité. ‘’Peut-être par pudeur ‘’. Chaque couple s’isole et construit un nid volumineux, dans lequel la femelle pond ses œufs (de 4 à 8), les couve pendant 28 à 30 jours, puis les y élève. Le régime alimentaire de l’oie consiste en végétaux de toutes sortes, car c’est un oiseau herbivore, qui dédaigne la nourriture animale. Adulte, elle fait 75 cm de haut pour 2 kg 800 à 5 kg.

Toutes les oies sont migratrices. Elles nichent dans les régions fraîches d’Europe septentrionale et du nord de l’Asie. En automne, elles se réunissent en troupes et s’envolent vers des pays plus chauds, pour y passer l’hiver.

On reconnaît les vols d’oies à leur formation en triangle, dont la tête est occupée par le chef de la bande. Les oies volent vite et très haut. Ainsi l’oie indienne franchit régulièrement les plus hauts sommets de la chaîne himalayenne au cours de ses migrations. La domestication de l’oie remonte aux débuts de notre civilisation ; (nul ne peut oublier celle du Capitole …)

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ansériformes ; Famille : Anatidés ; Genre & Espèce : Anser indicus.

PS : comme les ouvriers sont chez nous les deux jours à venir, pour poser les fenêtres, je ne pourrais passer chez vous et m’en excuse !! Bonne journées de jeudi et vendredi. Ciao !!

Anguille européenne.

novembre 3rd, 2009

Anguille européenne

Elle migre vers la mer des sargasses pour se reproduire.

L’anguille est sans doute le poisson européen le plus énigmatique. C’est un animal dépourvu de nageoires ventrales, mais dont la dorsale s’étend presque sur toute la longueur de son corps, ce qui lui donne l’apparence d’un serpent. La peu visqueuse et épaisse paraît nue, mais en réalité elle est couverte de minuscules écailles.

La particularité de l’anguille est son étonnante et inexplicable faculté de voyager sur des très longues distances. Depuis deux milles ans, le problème de la reproduction des anguilles n’a cessé d’intriguer les naturalistes. Ce n’est qu’au début du XXème siècle , qu’ils parviennent à percer ce mystère, en découvrant des larves leptocéphales essaimant par milliers dans les eaux tempérées du Gulf Stream, au large du golfe de Gascogne.

A la fin de l’été et au début de l’automne, les anguilles ayant atteint leur maturité sexuelle (entre5-10ans), entreprennent de descendre les cours d’eau européens pour déboucher dans la mer et traverser ensuite l’Océan Atlantique pour se rendre dans la mer des Sargasses, où elles se reproduiront ; Aucune anguille ne revient de ce voyage de noce sans retour, tandis que les larves leptocéphales, issues des œufs, effectuent la traversée en sens inverse.

A l’approche des côtes d’Europe, elles subissent une métamorphose qui en fait des civelles, longues de 6 à 8 cm. A ce stade elles ont environ 3 ans. Elles remontent ensuite les fleuves et rivières et s’établissent dans des endroits tranquilles. L’anguille est carnivore et nocturne. Elle a la faculté de ramper hors de l’eau pendant des heures et même plusieurs jours.

Elle est donc ovipare et le stade larvaire est marin et pélagique. A l’âge de 3 ans, elle devient civelle, adulte, le mâle fait seulement 50 cm alors que la femelle peut ….modestement atteindre… 1 mètre 50…. (Je souris car là je pense à quelqu’un) et le poids voisine les 3,5 voire 4 Kg. La longévité est de ….50 ans.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Anguilliformes ; Famille : Angillidés ; Genre & Espèce : Anguilla anguilla.

Calao huppé de Malaisie.

novembre 2nd, 2009

Calao à huppe blanche de Malaisie

Sa nidification est très particulière.

Cet oiseau rare, habite les épaisses forêts vierges de Malaisie, de Sumatra à Bornéo, jusqu’à une altitude de 1600 mètres. La tête (surmontée d’une huppe, le cou, la poitrine, le partie supérieure du ventre et la queue sont blancs, ce qui offre un bon contraste avec le reste du plumage noir, aux reflets brillants.

Le bec, sans protubérances, est noir ; la base des mandibules d’un vert jaunâtre fait exception. La peau qui entoure les yeux et s’étend jusqu’à la base de la mandibule inférieure est dénudée de coloration bleue. Les longs cils qu’il possède comme tous les autres calaos, lui donnent un curieux regard. La femelle, plus petite, est entièrement noire sur le cou et la partie inférieure

Ce calao se tient, la plupart du temps, sur le sol des sous-bois ; il se nourrit de fruits, de petits mammifères, d’oiseaux et de lézards. Contrairement aux autres espèces, son vol est très silencieux et les battements d’ailes alternent avec des glissades.

En période de reproduction, la femelle s’installe, pour une longue période, dans le nid et en obstrue l’entrée en utilisant un mélange de fientes, de matières régurgités et parfois de boue. Ce qui a pour but de se protéger des prédateurs. Elle ne conserve qu’une fente juste assez large pour lui permettre de passer son bec à l’extérieur.

Le mâle alimente la femelle, puis les petits, dès leur éclosion, allant et venant jusqu’à 40 fois dans l’heure pour le ravitaillement. La femelle mue presque entièrement au cours de cette réclusion. Au moment où les oisillons sont aptes au vol, la mère quitte ne nid, mais mettra plusieurs heures pour briser la muraille de sa prison. Elle couve presque à chaque fois 2 œufs. Adulte il fait de 83 cm à 102 cm pour un poids de 1g 300 à 1 g 500.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Coraciadiformes ; Famille : Bucérotidés ; Genre & Espèce : Berenicornis comatus.

Aigrette intermédiaire.

novembre 1st, 2009

Aigrette intermédiaire

Elle niche volontiers en compagnie d’autres Ardéidés.

Dans le genre Egretta qui compte 7 espèces, celle-ci fait un peu figure d’exception, puisqu’elle ne possède pas de longues plumes ornementales sur la nuque. Son identification dans la nature n’est pas aisée, car elle ressemble néanmoins fortement à ses congénères ; cependant, sa taille et la couleur rouge de son bec permettent d’éviter certaines erreurs.

Elle se distingue de l’aigrette garzette par l’absence de huppe, mais lui est semblable en dehors de la période de reproduction où il est facile de se tromper, notamment quand les pattes sont cachées.

Cette aigrette pêche dans les marécages, par exemple ceux qui sont envahis par les papyrus dans l’est africain. Elle fréquente également les rizières où elle capture toutes sortes de petits animaux aquatiques.

Ses colonies sont concentrées dans les marigots où poussent les acacias. La situation du nid varie selon les régions : en Afrique du Sud il se trouve parmi les roseaux ou même sur des rochers, alors qu’ailleurs, il est généralement édifié à la cime d’un arbre ou d’une enfourchure bien dégagée. Sa hauteur au dessus de l’eau est tantôt égale 75 cm, tantôt elle dépasse les 6 mètres. Il se compose de branches sèches, de joncs et la coupe est rembourrée d’herbes.

La ponte des œufs (bleu- clair) a lieu en septembre dans l’ouest de l’Afrique. L’aigrette intermédiaire niche fréquemment en compagnie d’autres Ardéidés, comme le héron garde- bœufs ou de palmipèdes comme l’anhinga. (Déjà tous deux sur le blog).

Les jeunes aigrettes quittent leur berceau à l’âge de 3 semaines mais ne vont pas loin et se contentent de circuler dans les branches du voisinage, où beaucoup périssent. La femelle pond 2 à 4 œufs qu’elle incubera pendant 24 à 27 jours. La longueur d’u adulte est de 67 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ciconiiformes ; Famille : Ardéidés ; Genre & Espèce : Egretta intermedia.

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