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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010» avril

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

le Chat, la Belette et le petit Lapin.

avril 10th, 2010

le chat, la belette et le petit lapin

Le Chat, la Belette, et le petit Lapin

Du palais d’un jeune Lapin
Dame Belette un beau matin
S’empara ; c’est une rusée.
Le Maître étant absent, ce lui fut chose aisée.
Elle porta chez lui ses pénates un jour
Qu’il était allé faire à l’Aurore sa cour,
Parmi le thym et la rosée.

Après qu’il eut brouté, trotté, fait tous ses tours,
Janot Lapin retourne aux souterrains séjours.
La Belette avait mis le nez à la fenêtre.
O Dieux hospitaliers, que vois-je ici paraître ?
Dit l’animal chassé du paternel logis :
O là, Madame la Belette,
Que l’on déloge sans trompette,
Ou je vais avertir tous les rats du pays.

La Dame au nez pointu répondit que la terre
Etait au premier occupant.
C’était un beau sujet de guerre
Qu’un logis où lui-même il n’entrait qu’en rampant.
Et quand ce serait un Royaume
Je voudrais bien savoir, dit-elle, quelle loi
En a pour toujours fait l’octroi
A Jean fils ou neveu de Pierre ou de Guillaume,
Plutôt qu’à Paul, plutôt qu’à moi.

Jean Lapin allégua la coutume et l’usage.
Ce sont, dit-il, leurs lois qui m’ont de ce logis
Rendu maître et seigneur, et qui de père en fils,
L’ont de Pierre à Simon, puis à moi Jean, transmis.
Le premier occupant est-ce une loi plus sage ?

- Or bien sans crier davantage,
Rapportons-nous, dit-elle, à Raminagrobis.
C’était un chat vivant comme un dévot ermite,
Un chat faisant la chattemite,
Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras,
Arbitre expert sur tous les cas.
Jean Lapin pour juge l’agrée.

Les voilà tous deux arrivés
Devant sa majesté fourrée.
Grippeminaud leur dit : ‘’Mes enfants, approchez,
Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause. ‘’
L’un et l’autre approcha ne craignant nulle chose.

Aussitôt qu’à portée il vit les contestants,
Grippeminaud le bon apôtre
Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
Mit les plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autre.
Ceci ressemble fort aux débats qu’ont parfois
Les petits souverains se rapportant aux Rois.

Aux six villages martyrs….

avril 9th, 2010

la France à ses morts

Ces villages de Lorraine « morts pour la France »

À la veille des commémorations de l’Armistice du 11 novembre 1918, zoom sur une émouvante singularité du tissu administratif français. Le 1er janvier 2009, on recensait 36686 communes en France. Six d’entre elles, toutes situées dans le département de la Meuse, comptaient… zéro habitant. Retour au cœur de la « Zone rouge ».

Peu nombreux sont les Français qui savent ce que désigne cette appellation de « Zone rouge ». Pour en savoir plus, il convient de revenir 90 ans en arrière. Sitôt l’Armistice de 1918 signé, un Ministère des régions libérées est créé en vue de jeter les bases de la reconstruction des zones de guerre dévastées ou dégradées par les combats de la Grande Guerre. Sont concernés 12 départements, près de 4000 communes et… 3,3 millions d’hectares ! Dès 1919, une cartographie précise permet de distinguer trois zones :

• La Zone bleue, caractérisée par des dégâts limités et la présence d’installations, de matériels ou de munitions militaires.

• La Zone jaune, plus largement dégradée, où demeurent de nombreux obus non éclatés ; la majorité de ses voies de communication sont toutefois restées praticables.

• La Zone rouge, constituée par les lignes de front et très largement dévastée, quand elle n’est pas complètement rasée de toute construction et de toute végétation ; la plupart des infrastructures de cette zone sont détruites, soit en partie, soit en totalité.

Les destructions subies dans la Zone rouge sont souvent comparées à celles qu’auraient pu faire plusieurs bombes atomiques. Et de fait, dans les secteurs les plus touchés, il ne subsiste plus, au lendemain de la guerre, que des sols lunaires parsemés de milliers de trous d’obus et dépourvus de toute végétation. 9 villages de la région de Verdun ont eu la malchance de se trouver au cœur de cette apocalypse. Tous ont été détruits par un déluge de fer et de feu. Ces villages martyrs se nommaient BEAUMONT-EN-VERDUNOIS, BEZONVAUX, CUMIÈRES-LE-MORT-HOMME, DOUAUMONT, FLEURY-DEVANT-DOUAUMONT, HAUMONT-PRÈS-SAMOGNEUX, LOUVEMONT-CÔTE-DU-POIVRE, ORNES et VAUX-DEVANT-DAMLOUP. 9 villages « Morts pour la France » et titulaires de la Croix de Guerre 14-18 avec palme (citation à l’Ordre de l’Armée).
26 millions d’obus !

Ces six communes inhabitées, ont tout de même un maire et un conseil municipal ! Ce maire n’est bien sûr pas élu, mais nommé par le préfet de la Meuse. En effet, ces six villages ont le statut de communes “mortes pour la France”, pour avoir été détruits. Le conseil municipal de ces communes est composé de trois membres dont le maire, tous nommés par le préfet de la Meuse. Ces maires ont presque les mêmes attributs que les maires élus, garant de l’entité administrative. Ils reçoivent une écharpe tricolore, tiennent un registre d’état-civil bloqué “à zéro habitant”, siègent à la communauté de communes, et s’occupent de l’entretien de leur village, notamment du monument aux mort durant la bataille de Verdun (1916). Ils existent donc toujours administrativement.

PS : je connais très bien ces lieux pour les avoir souvent fréquentés. Aujourd’hui, il y a juste une petite chapelle et un monument aux morts sur chacun de ces villages. Depuis quelques années, l’emplacement des principaux lieux d’activité du village, sont indiqués par un piquet fichait en terre et portant le nom du propriétaire du lieu à cette époque : Exemple : Epicerie X, ou Bar –Tabac Y ; etc etc.

Ces lieux méritent bien cette distinction et ce timbre.

Fernandel

avril 8th, 2010

Fernandel

FERNANDEL: 1903-1971
L’une des “gueules” les plus singulières du cinéma français.

De son vrai nom, Fernand Contantin, il naquit en 1903 à Marseille ; son père était employé de bureau et chanteur de café-concert pensant ses loisirs. Le fils suivra très tôt la même voie. Subjugué pas Polin, un comique-troupier en vogue avant-guerre, il imite son idole les samedis et dimanches dans les noces et les « caf’conc », tout en exerçant divers métiers dans la semaine. Un directeur de tournée le remarque et le fait passer à Bobino, à Paris. A 25 ans, il se fait déjà un nom dans la capitale.

Le jeune comique qui joue ‘’Fibremol fait des fredaines’’ au concert Mayol, début à l’écran en 1930, sur recommandation de Sacha Guitry, dans ‘’Le blanc et le noir’’ de Marc Allégret. Mais c’est en 1934 qu’il prend sa vraie dimension, dans ‘’Angèle’’ de Marcel Pagnol, son premier rôle dramatique. Avec ‘’Regain (1937) puis ‘’le Schpountz en 1938’’suivit de ‘’La fille du puisatier (1940), Pagnol révèle définitivement Fernandel. « C’est à lui que je dois d’avoir pu prouver que j’étais un vrai comédien », reconnaitra t-il plus tard.

Naïf ou malin, exubérant ou pudique, émouvant ou désopilant, il a joué tous les rôles. Impossible de citer les quelques 150 films de sa prolifique carrière, citons cependant : ‘’la vache et le prisonnier en1959’’ ; « Crésus :1960 ‘’ ; ‘’l’âge ingrat 1964 avec Gabin et son propre fils ’’ ; ‘’Freddy : 1966 ‘’ et toute la série des ‘’Don Camillo’’. C’est en tournant un cinquième Don Camillo en 1970, qu’il tombe malade ; il meurt peu après à 67 ans.

Son fils Franck dit de lui :’’Bien souvent ; l’image de mon père et son nom que je porte, sont confondus avec l’histoire de Marseille’’. – ‘’Il était une fois…c’est ainsi que l’on racontera aux enfants du 3ème millénaire, la légende de Fernand Contantin qui a inscrit son nom sur le bleu de la mer : FERNANDEL !’’

Le Lièvre & la Tortue.

avril 7th, 2010

Le lièvre & la tortue

Le gibelot & la tortoche

Ça sert à rien d’se grouiller. Faut prendre un bon départ
Comme disait la tortoche au gibelot, l’air peinard.
« -Tiens ! J’te joue une tune que j’te gratte au poteau,
Malgré mes p’tits panards et toi tes grands pinceaux.

-T’es cinglée, qu’y lui fait, t’as une poussière dans l’œil.
Les 2 doigts dans l’tarin, j’gagnerais dans un fauteuil.
Tu s’rais même pas parti que j’s’rais déjà au bistro.
-Que dalle ! Fait la tortoche. Tiens, j’te joue l’apéro. »

Et les paris s’engagent.
60 contre 1, voilà l’gage.
Le kangourou, qui s’marrait, dit : « c’est moi que j’fais l’starter ! ».
Y file sa pogne dans sa fouille, en sort son revolver
Et Pan ! Les v’là partis.

Ou plutôt la tortoche, parce que l’gibelot, il’s’dit :
« -J’suis pas encore loquedu, y’a l’bourguignon qui tape, j’partirai à la
fraîche
En mettant l’grand braquet. J’m'en vais griller une sèche. »
Y s’installe, fait son pieu, glisse sur la moleskine,
Pique un p’tit roupillon. et la tortoche , elle s’débine
Sans s’frapper, vers le but. Quand l’gibelot y s’réveille,
Y cavale sur la piste mais Adieu son oseille !
Pendant qu’il ronflinguait, la tortoche, sans forcer, arrive près du poteau,
et l’bat d’une encolure.

« -Alors, p’tite tête d’anchois, qu’elle lui fait, tu gamberges ?
J’t'ai drôlement possédé malgré mes cinquante berges.
Et encore, t’es verni, t’as couru en maillot.
Rends-toi compte que Mézigue, j’ai ma piaule sur mon dos !»

50ème anniversaire de la victoire de Verdun.

avril 6th, 2010

50ème anniversaire de la victoire de Verdun

La bataille de Verdun fut une bataille de la Première Guerre mondiale qui eut lieu du 21 février au 19 décembre 1916 près de Verdun en France, opposant les armées française et allemande. Conçue par von Falkenhayn comme une bataille d’attrition pour « saigner à blanc l’armée française » sous un déluge d’obus dans un rapport de pertes de un pour deux, elle se révélera en fait presque aussi coûteuse pour l’attaquant : elle fit plus de 300 000 morts (163 000 soldats français et 143 000 allemands) et se termina par un retour à la situation antérieure. Parallèlement, de juillet à novembre, l’armée britannique sera engagée dans la bataille de la Somme, tout aussi sanglante pour des résultats également mineurs.

Alors que, côté allemand, ce sont pour l’essentiel les mêmes corps d’armée qui livreront toute la bataille, l’armée française fera passer à Verdun, par rotation, 70 % de ses Poilus, ce qui contribua à l’importance symbolique de cette bataille et à la renommée du général Pétain qui commanda la première partie de la bataille. C’est au général Robert Georges Nivelle que revint le mérite de l’enrayement définitif de l’offensive allemande (juin - juillet 1916), puis de la reconquête du terrain perdu entre octobre et novembre 1916 avec la récupération du fort de Douaumont, aidé en cela par son subordonné Charles Mangin.

Rétrospectivement, Verdun apparaît comme le lieu d’une des batailles les plus inhumaines auxquelles l’homme s’est livré : l’artillerie y cause 80 % des pertes, le rôle des hommes y consiste surtout à survivre — et mourir — dans les pires conditions sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire nul.

Verdun sera, comme la Somme, une terrible leçon que certains théoriciens militaires allemands sauront comprendre. L’immobilité du front, malgré les moyens engagés, est due à l’absence de moteur : en 1940, soumise au feu motorisé des panzers, Verdun tombera en 24 heures.

PS : Justement, hier après midi, il y avait à la TV, une rétrospective de cette bataille de Verdun. J’avais déjà fait ce papier !!! Ils ont bien parlé de l’ossuaire de Douaumont, dont la construction ne fut pas à la charge de l’Etat, mais financée par une souscription nationale et internationale, sous l’égide des gens de la région, avec l’appui constant de l’évêque de l’époque, Monseigneur Charles Ginisty dont son caveau se trouve dans la chapelle de l’ossuaire, ainsi que celui du premier aumônier des lieux. Le caveau destiné à Pétain est resté vide.

Le droit de réserve !

avril 5th, 2010


LE DROIT DE RESERVE…….

Le 3 mai 1983, l’assemblée nationale a rejeté l’amendement tendant à inscrire cette obligation dans la loi. Depuis quelques temps, plus personne ne nie l’existence d’un certain malaise au sein de la gendarmerie. En cause surtout, le rapprochement effectif, depuis plus d’un an,  de la gendarmerie et du ministère de l’intérieur. Le chef d’escadron Matelly a été radié de cette arme, sur ordre de Sarkozy, pour avoir manqué à ce ‘’devoir de réserve’’.

Un autre gendarme vient d’être suspendu pour avoir écrit un ‘’poème’’ en soutien à son collègue radié. Voici des extraits de ce poème ;

 

IL PLEUT SOUS NOS KEPIS !

Il faisait beau alors, le jour où j’ai signé !

Je me souviens comme j’étais fier de m’engager,

D’être formé à ce métier par mes aînés…..

Du bon droit je voulais être le soldat….

De ma personne alors, j’ai donné sans compter.

Ma famille dans cette voie s’est trouvée liée…

Nos gradés, nos officiers étaient nos modèles.

Ils savaient nous motiver et nous ordonner.

Alors nous étions soudés, unis et fidèles.

 

Un nouveau Roy fut nommé et tout à changer.

Diviser pour mieux régner, tel était son but.

Il y parvint bien, précipitant la chute !

Pour ce faire, il choisit bien parmi les nôtres.

Ceux d’entre eux les plus vénaux, les moins fidèles,

Leurs firent tant miroiter, qu’ils furent ses apôtres.

Ces vendus et parjures ont ourdi d’enterrer,

Sans coup férir, notre belle histoire : tout est dit !

 

L’un de nous osa parler sans démériter……

Il fut éliminé par ces fossoyeurs…..

Nous taire, il ne faut point, surtout si c’est la fin !

Au pays des droits de l’homme, on dénie les miens.

Fidèle, loyal je suis, muet…je ne suis point !

Source : journal  ‘’ Aujourd’hui ‘’ du 5 avril 2010.

 

 

 

Joséphine Baker. 1906-1975.

avril 4th, 2010

Joséphine Baker

Joséphine Baker….(1906-1975)

Ainsi la décrit le journal ‘’ candide’’ en octobre 1925 : « Alors entre en scène un personnage étrange……qui marche les genoux pliés, vêtu d’un caleçon en guenilles et qui tient du kangourou boxeur et du coureur cycliste. »

Elle est née en 1906 à Saint-Louis aux Etats-Unis. A presque 20 ans, elle arrive à Paris avec la compagnie ‘’Black Birds’’. Le public du théâtre des Champs-Elysées découvre, médusés, cette splendide fille presque nue, qui chante d’une voix suave et danse sur un rythme stupéfiant. D’aucuns crient au scandale et à la lubricité, mais tout Paris se bouscule, pour aller la voir, y compris ses pires détracteurs.

Sa silhouette sculpturale restera à jamais attachée aux années folles, périodes où les Français oublient la Grande-Guerre en se jetant dans l’insouciance et la création. Paris est alors le centre de toutes les audaces culturelles, et Montparnasse le quartier où tout se passe. Cocteau et Aragon tiennent salon au Jockey. Picasso discute littérature avec Henri Miller. Les ‘’Jazz-Bands’’ se déchaînent dans les cabarets. Coco Chanel habille ces dames de bleu-marine et de blanc : ‘’comme les écoliers’’, s’indignent les tenants du bon goût. Et Joséphine Baker promène sa panthère en laisse à la terrasse des cafés…..

Artiste de music-hall, elle s’est aussi consacrée au cinéma. A l’époque du muet d’abord, dans 2 films tournés en 1927 par Mario Nalpas : « La Revue des revues » et « La Sirène des tropiques ». Puis après l’arrivée du parlant, dans : « Zou-zou » de Marc Allégret avec Gabin (1934) ; « Princesse tam-tam(1935) », « Fausse alerte (1939), où elle tient un rôle de second plan. Le cinéma de l’époque n’a pas su lui proposer des rôles sortant de l’exotisme facile, où la cantonnait sa peau noire et sa plastique.

Elle a consacré la fin de sa vie aux nombreux enfants qu’elle avait adoptés et au milieu desquels, elle vivait dans son château des Milandes, en Périgord. Près de 36 ans après sa mort, sa plus célèbre chanson « j’ai deux amours, mon Pays et Paris » est encore sur beaucoup de lèvres..

Source : Document philatélique de la poste.

l’Accueil des Huguenots 1685.

avril 3rd, 2010

Accueil de Huguenots

ACCUEIL DES HUGUENOTS - Le 18 octobre 1685 Louis XIV signe la révocation de l’Edit de Nantes de Henri IV, qui accordait la liberté de culte aux protestants. Ce geste et les persécutions qui s’ensuivent provoqueront l’émigration de plus de 170.000 huguenots, emportant avec eux leur savoir-faire d’industriels ou de commerçants, que la France perdra au profit des états protestants voisins. Cette hémorragie ne fera d’ailleurs pas disparaître le protestantisme en France. La croix huguenote représente l’emblème d’accueil dans les pays du refuge.

L’interdiction de la «Religion Prétendument Réformée»

Sur la foi de rapports optimistes, le Roi-Soleil en vient à croire que la religion réformée n’est plus pratiquée dans le royaume et pense pouvoir abroger enfin l’Édit de Nantes. Celui-ci, notons-le, avait déjà été sérieusement amendé par la paix d’Alès (1631), qui retirait aux calvinistes leurs places fortes, après la prise de La Rochelle sous les ordres de Richelieu.

Avec l’Édit de Fontainebleau, Louis XIV supprime ce qui reste de la tolérance religieuse héritée de Henri IV. Il interdit la pratique du culte réformé, ordonne la démolition des temples et des écoles, oblige à baptiser dans la foi catholique tous les enfants à naître, ordonne aux pasteurs de quitter la France mais interdit cependant aux simples fidèles d’en faire autant, sous peine de galères.

Mais, très vite, le roi peut mesurer l’étendue de son erreur. L’hérésie est loin d’avoir été éradiquée. Des foyers de résistance se forment. Les dragonnades doivent reprendre. Dans les Cévennes, la révolte des Camisards éclate en 1702.

Malgré l’interdiction qui leur est faite de s’enfuir, près de 300.000 «religionnaires» trouvent moyen de quitter la France pour des refuges tels que Berlin, Londres, Genève, Amsterdam ou même Le Cap, en Afrique du sud. Ces exilés issus de la bourgeoisie laborieuse vont faire la fortune de leur pays d’accueil et priver la France de nombreux talents. Ils vont aussi nourrir à l’extérieur les ressentiments contre la France et son monarque.

Il faudra attendre 1787 et Louis XVI pour que la tolérance religieuse soit rétablie en France.

Bourvil.

avril 1st, 2010

Bourvil

André Raimbourg dit ‘’Bourvil’’ (1917-1970).

Né en 1917 à Prétot-Vicquemare (Seine-Maritime), le jeune André-Robert, bon élève, doué pour les facéties, passa son enfance à Bourville.

Peu séduit pas le métier d’agriculteur, il se fit apprenti boulanger avant de faire son service militaire au 24ème régiment d’infanterie, à Paris, où il montra ses talents de musicien. Là, il se produit de podium en podium, chante de petites chansons de son cru et remporte des prix.

Démobilisé le 40, il remonte à Paris et n’a qu’une pensée : devenir le ‘’Fernandel normand’’. Il abandonne bientôt son ‘’modèle’’ et se taille son propre costume de comique-paysan en se donnant une allure de benêt. La radio fera du paysan cauchois une vedette. En effet, Bourvil savait parler au cœur des Français un langage authentique. Sa simplicité, dont il ne s’est jamais départi, fut sans doute la raison de l’immense estime que lui portait son public. Pour tous, il fut un homme bon et généreux, à la scène comme à la ville et fut plébiscité par la rue.

Il fit ses premiers pas au cinéma en 1945, dans un film de Jean Dréville ‘’ La femme du pendu’’. ‘’La traversée de Paris’’ de Claude Autant-Lara réalisé en 1956, lui vaudra le prix de l’interprétation masculine au festival de Venise. Comédien instinctif, Il a fait rire la France entière, notamment dans ‘’ Le corniaud (1964)’’ et ‘’La grande vadrouille (1966) ‘’ de Gérard Oury. Il a su aussi transmettre de l’émotion dans des compositions plus sérieuses. Au théâtre, il excellera dans des opérettes à succès telles que ‘’la bonne hôtesse(1946) ou ‘’la route fleurie’1952.’’
Il s’éteint en 1970 et il est juste que la France lui ai rendu hommage par ce timbre-poste.

Source : document philatélique de la poste.

À ses obsèques étaient présents : Alain Delon, Yves Montand, Jean Poiret, Francis Blanche, François Périer, Terry-Thomas, Jean-Paul Belmondo, Gérard Oury, David Niven, Salvatore Adamo, Patrick Préjean, Robert Hirsch, Louis de Funès, Yves Robert, Danièle Delorme, Jean-Pierre Melville, André Hunebelle, Marcel Camus, Jean-Pierre Mocky, Jean Marais, Michèle Morgan, Laurent Terzieff, Lino Ventura, Fernandel, Gilles Grangier, Jean Gabin, Serge Reggiani, Pierrette Bruno, Jean-Claude Brialy, Bernard Blier ou encore Claude Autant-Lara pour ne citer que ceux-là…

Jeanne Lefrique, son épouse, née en 1918, mourut le 26 janvier 1985 dans un accident de voiture, alors qu’elle se rendait de Paris à Montainville sur la tombe de son époux.

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