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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010» mai

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Prieuré de Berzé-la-Ville. XIIème siècle.

mai 10th, 2010

Prieuré de Berzé-la-Ville

Prieuré de Berzé-la-ville.

Historique

C’est en 1100 que Hugues de Semur, abbé de Cluny de 1049 à 1109, obtint l’obédience de Berzé-la-Ville. Durant les dernières années de sa vie, il aimait venir s’y reposer, méditer “sur les choses dernières”. La remise en état de cet édifice, endommagé par un incendie qui faillit coûter la vie à saint Hugues, et la riche décoration que cet abbé souhaitait lui donner furent terminées sous l’abbatiat de Pons de Melgueil (1109-1122). Vendue à la Révolution comme bien d’Eglise, la chapelle devint une exploitation agricole privée.

C’est en 1887 que Philibert Jolivet, curé de la paroisse de Berzé-la-Ville, décela des traces de peintures sous l’épais badigeon des murs. L’effacement en fit apparaître des fresques magnifiquement conservées et d’une émouvante beauté.

Dès 1893, la chapelle fut classée monument historique. Peu après la seconde guerre mondiale, Miss Evans, archéologue britannique, acquiert cet édifice pour en faire don à l’Académie de Mâcon, en 1947.

Patrimoine

La chapelle est célèbre par ses peintures, considérées comme le plus beau témoignage de l’art roman clunisien, et qui sont vraisemblablement l’œuvre d’artistes rassemblés par saint Hugues lors de ses voyages au Mont-Cassin. Le rapprochement avec l’art byzantin de la Cappadoce s’impose, comme aussi avec les peintures des sanctuaires romains de la même époque. Elles permettent d’imaginer le décor, disparu, de l’église abbatiale de Cluny III.

L’académie de Mâcon, propriétaire et gestionnaire de la chapelle, fait procéder et participe aux nécessaires restaurations, sous le contrôle des Monuments historiques.

Abbatiale d’Aubazine (Corrèze)

mai 9th, 2010

Abbatiale d'Aubazine

Abbatiale d’Aubazine. (Corrèze)

Historique

L’histoire des débuts de l’abbaye est connue grâce à deux textes du XIIe siècle :
- La Vita sancti Stephani Obasiniensis, élaborée par un moine de l’abbaye entre la mort d’Étienne de Vielzot en 1159 jusqu’en 1190,
- Le Cartulaire de l’abbaye cistercienne d’Obazine donnant l’évolution du patrimoine de l’abbaye entre 1130-1140 jusque vers 1200.

Deux prêtres, Étienne de Vielzot, saint Étienne d’Obazine, et Pierre, viennent de la haute Corrèze pour installer un ermitage près du village de Vergonzac. De nombres disciples, hommes et femmes, deviennent des disciples. L’évêque de Limoges, Eustorge, reconnaît la communauté en 1127. Ils construisirent un monastère sur des terres octroyées par le vicomte Archambault.

La communauté continuant à croître, le problème de son organisation va se poser. La règle la plus proche des objectifs initiaux aurait été celle des Chartreux. Étienne rencontre en 1135 l’abbé Guigues de la Grande-Chartreuse, mais les effectifs de la communauté sont trop importants pour lui appliquer cette règle. Guigues va lui conseiller de se rapprocher de l’Ordre cistercien.

Il va en fait fonder deux abbayes, une abbaye d’hommes dont les bâtiments sont situés sur le versant sud de la colline, et une abbaye de femmes, au fond du vallon de Coyroux. Le monastère de femmes est entièrement soumis à celui des hommes.

En 1142, Étienne reçoit l’habit religieux cistercien devant Gérald, évêque de Limoges. Il fit venir des moines cisterciens de l’abbaye de Dalon pour qu’ils enseignent leur mode de vie.

Il rattacha l’abbaye à l’ordre de Cîteaux en 1147, après avoir soutenu la création d’un monastère de femmes au Coyroux. Étienne a donné l’assurance au Chapitre Général de Cîteaux de soumission du monastère de religieuses et la visite des abbés de Cîteaux, de La Cour-Dieu et de Bellaigue. Le nombre de moines ne cessant de croître, l’abbaye fit plusieurs fondations.

La première pierre de l’église a été bénie “le vendredi d’avant les Rameaux 1156″ à proximité de l’ancien monastère. Une inscription dans une chapelle donnait une date de consécration de l’autel en 1176. Une autre, refaite au XIXe siècle, précisait que la dédicace de l’autel avait été fait par Guarin de Gallardon, archevêque de Bourges, Gérald, évêque de Limoges.

Parmi les plus célèbres abbés d’Obazine, on peut citer les premiers qui ont favorisé l’essor de l’abbaye et sa notoriété : Étienne de Vielzot fondateur d’Obazine (fin XIe-1159), Géraud Ier (fait rédiger la vie d’Étienne, mort en 1164), Robert (très actif pour développer Obazine, il fit continuer la vie du fondateur et a, semble-t-il, renoncé à la charge d’abbé vers 1188), Géraud II de Gourdon (mentionné par l’auteur de la vie de saint Étienne, encore en fonction en 1204).

Pour assurer le quotidien de l’abbaye, les cisterciens d’Obazine fondèrent des granges en Limousin et en Quercy. Ces domaines agricoles étaient plus ou moins spécialisés selon leur site d’implantation. Autour de la cité de pèlerinage de Rocamadour, leurs granges fournissaient la ville sainte, ou expédiaient leurs productions vers leur cellier de Martel, qui les vendait là ou qui les faisait acheminer vers Obazine. Ce fut une véritable entreprise d’encerclement opérée par Obazine avec des implantations aux Alix, à Calès, à Bonnecoste, à Couzou, à Carlucet, près de Séniergues, puis à La Pannonie.

Parmi les plus célèbres abbés commendataires d’Obazine, on peut citer François d’Escobleau, archevêque de Bordeaux (décédé en 1628), et Charles Antoine de La Roche-Aymon, cardinal-archevêque de Reims (1697-1777) à partir de 1729.

En 1731, pour réduire les frais d’entretien, l’abbé commendataire Guillaume Mathurin de Sers fait démolir trois travées de la nef, ce qui la réduit de moitié.
À la Révolution, le monastère fut confisqué. Le nom d’Obazine fut francisé en Aubasine vers la fin du siècle… ce qui explique le soin de la célèbre historienne de l’abbaye, Mme Barrière, d’utiliser la première orthographe.
À partir de 1852, le bâtiment est restauré par Paul Abadie.

Aujourd’hui, le lieu accueille la communauté catholique du Verbe de Vie, issue du Renouveau charismatique.

Le héron….

mai 8th, 2010

Le héron

Le héron.

Le Héron

Un jourdé, sur ses quill’s avec ses longs panards,
Le héron au long pif, se croyant malabar,
Lézardait au bord de la flotte.
La lance était gironde, on s’y biglait l’portrait,
Et la carpuche y chamboulait
Avec le broch’ton son vieux pote,
Le héron aurait pu se bégaler avec,
Car son estom avait des crampes;
Et qu’il pouvait de rif s’en fourrer plein la lampe,
Au lieu de tomber sur un bec.
Mais, il était cresson et bouffait à ses plombes

Débloquant comme un vrai tordu.
« Il y a bien assez de pescal’s dans le jus,
Pour que de brifer je me bombe.»
Une tranche montra sa bouille.
Bon pour les loquedus, bonit-il en loucedé.
Mézigue aime mieux la péter
Que de croquer cette tambouille.

Puis notre cav’ vit un goujon.
Du goujon pour ma pomme ? Tu charries papillon;
Ce n’est vraiment pas une affure.
Gaffons dans un autre loinqué.
Mais les pescal’s s’étaient triqués,
Et notre cafouilleux dut s’mettre la ceinture.

Moralité
A vouloir trop faire le poireau
On se tape des bigorneaux.

Paul Dukas 1865-1935 .

mai 7th, 2010

Paul Dukas 1865-1935

Biographie de Paul Dukas
Paul Dukas - Compositeur
1er octobre 1865 - 17 mai 1935

Paul Dukas est né à Paris le 1er octobre 1865 au sein d’une famille de la bourgeoisie aisée ; son père est banquier. Sa mère, pianiste de talent, l’initie très tôt au clavier. Aussi l’enfant partagera-t-il son enfance entre des études classiques au lycée Turgot et l’apprentissage de la musique. A l’âge de quatorze ans, il entre au Conservatoire et suit les cours de Georges-Amédée Mathias pour le piano, de Théodore Dubois pour le contrepoint et d’Ernest Guiraud pour la composition. Dukas se révélera être un élève médiocre ; c’est du moins l’avis de ses professeurs. Il ne sera pas admis à passer le concours de fin d’études de piano et malgré deux présentations, n’obtiendra pas de prix en contrepoint.

D’ailleurs, ses premiers pas dans la carrière de compositeur sont parsemés d’échecs. En 1882, Paul Dukas rédige ainsi une Ouverture pour le Roi Lear, négligée par le chef d’orchestre parisien Pasdeloup. Alors qu’il vient de quitter définitivement le Conservatoire, son Ouverture pour Götz von Berlichingen est également refusée par Hugo de Senger, qui dirige l’orchestre du conservatoire de Genève. En 1886, un voyage outre-Rhin, à Bayreuth, lui révèle alors l’univers musical de Richard Wagner. Afin de les assimiler, Paul Dukas entreprend à son retour en France de recopier l’ensemble des partitions du Parsifal. Il procède ensuite de la même manière avec les grandes symphonies de Beethoven.

Dans les années qui suivent, Dukas se présente au concours de l’École Française de Rome. En 1886 et en 1887, le musicien ne parvient pas à franchir les épreuves de barrage. L’année suivante, sa cantate Velléda obtient un second prix, insuffisant cependant pour lui permettre d’obtenir un séjour à la villa Médicis. En 1889, l’intervention de Charles Gounod le met de nouveau en échec. Aussi, malgré les conseils de Camille Saint-Saëns, Paul Dukas décide d’abandonner cette entreprise.

Dépité et désireux de se changer les idées, il effectue alors son service militaire. Le musicien quittera le 74e régiment de ligne avec le grade de caporal. Au mois de janvier 1892 enfin, l’une de ses partitions, une ouverture sur le thème du Polyeucte de Corneille, est jouée au Concert Lamoureux. Paul Dukas s’essaie ensuite à la critique musicale dans la Revue hebdomadaire ainsi que dans la Gazette des Beaux -Arts. Cette activité lui permet de se faire un nom au sein de la presse parisienne, le public appréciant la clarté de ses analyses et sa capacité à deviner les intentions de l’artiste. Au delà du commentaire de l’œuvre des grands maîtres, Mozart, Rameau ou Bach, toujours interprétée, Dukas prend le parti de Charles Debussy après la représentation de son Quatuor, au mois de mai 1894. Ce dernier, qui est à l’origine d’un renouvellement de l’art musical au tournant du siècle, est éreinté par la critique. Dukas parvient alors, à la différence de ses confrères, à mettre en évidence l’aspect novateur de ses harmonies.

En 1897, une Symphonie en Ut majeur est représentée lors des concerts à l’Opéra. L’absence de l’habituel scherzo étonne le public. Celui-ci, en effet, est joué le 18 mai à la Société Nationale de Musique. Inspiré de la ballade de Goethe, L’Apprenti Sorcier obtient un énorme succès. Le compositeur accède enfin à la notoriété. Quelques années plus tard, l’audition le 10 mai 1901 de sa Sonate en Mi bémol pour piano puis celle de Variation, interlude et finale sur un thème de Rameau, au mois de mars 1903, vient confirmer la nouvelle stature, qui est désormais celle du compositeur dans le monde de la musique. Paul Dukas est fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1906.

S’inspirant de l’œuvre de son ami Debussy, Dukas compose au cours de ces années un nouvel ouvrage lyrique, Ariane et Barbe-Bleue, sur un livret de Maurice Maeterlinck. Celle-ci est enfin créée le 10 mai 1907 à l’Opéra- Comique. Il voit se déchaîner les anti-debussyte et connaît le même destin que Pelléas et Mélisande quelques années auparavant. Le compositeur rédige ensuite un poème dansé, la Péri, représenté pour la première fois au théâtre du Châtelet le 22 avril 1912. Cette dernière œuvre sera d’ailleurs reprise à l’Opéra de Paris, au mois de juin 1921.

A l’invitation de Gabriel Fauré, Paul Dukas assure à partir de 1910 les cours d’orchestration au Conservatoire de Paris. La classe de composition lui sera ensuite confiée en 1928. Parallèlement à son activité au sein de l’institution, il enseigne également à l’École Normale de Musique. En 1918, le musicien succède à Claude Debussy au sein du Conseil de l’Enseignement Supérieur. En 1927, il est nommé professeur de composition au Conservatoire de Paris. Dukas composera encore quelques œuvres, deux pages pour piano intitulées Prélude élégiaque sur le nom de Haydn en 1909 et Plainte au loin du Faune en 1920.

Ayant accepté un fauteuil à l’Institut, dans la section des Beaux- Arts, au mois de décembre 1934, l’artiste, comblé d’honneurs, décède quelques mois plus tard à Paris, le 17 mai 1935.

Source: Marc Nadaux

Vasco de Gama.

mai 6th, 2010

Nouvelle- Calédonie

Vasco de Gama

Né à Sines (Portugal) en 1469 ; Mort à Cochin (Inde) le 24/12/1524

Après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb pour le compte de
l’Espagne, le Roi du Portugal charge Vasco de Gama d’ouvrir la route de l’Inde. Le navigateur part donc le 9 juillet 1497, à la tête de trois navires. En novembre, il affronte le Cap de Bonne Espérance, également nommé “Cap des tempêtes” à cause des conditions maritimes extrêmes qui l’entourent. Vasco de Gama arrive en Inde, à Calicut (actuelle Kozhikode), un an après son départ du Portugal. Il pose alors les bases nécessaires à l’établissement de liens commerciaux. Après être retourné au pays, il repart sur la route des Indes.

Dates

1497 8 juillet Départ de l’expédition de Vasco de Gama

L’expédition maritime commandée par le roi du Portugal, Manuel, quitte le Tage sous la bénédiction du clergé. Le navigateur Vasco de Gama est à la tête des trois navires et des 200 hommes d’équipage. Il choisi de faire route vers les Indes par l’Ouest. Son équipage doublera le cap de Bonne-Espérance à la fin du mois de mars et atteindra les Indes en mai 1498.

1497 22 novembre Vasco de Gama atteint le Cap

Le navigateur portugais Vasco de Gama double le Cap de Bonne-espérance à la pointe Sud de l’Afrique. Il ouvre ainsi le passage entre l’Afrique et l’Asie. Bartholomeu Diaz fut le premier à la découvrir, mais à cause de la difficulté qu’il rencontra à la franchir le nomma, “Cap des tempêtes”. Avec la nouvelle expédition mandatée par le roi du Portugal Manuel la Fortuné, Vasco de Gama et ses trois navires, réussissent à ouvrir le “route des épices”. Ils contourneront l’Afrique et arriveront aux Indes à Calicut, l’ancienne Calcutta, en mai 1498.

1498 20 mai Vasco de Gama arrive en Inde

Le navigateur portugais Vasco de Gama aborde à Calicut (Inde). Il devient ainsi le premier Européen à gagner l’Inde par la mer en contournant l’Afrique par le cap de Bonne Espérance et ouvre la route des Indes. Mais l’expansion du Portugal vers les Indes sera limitée à cause du manque d’armateurs et de l’impitoyable concurrence hollandaise.

L’oiseau qui vient de Chine……

mai 5th, 2010

Pie verte de Chine

Pie verte de Chine ou Cissa Chinensis.

Le bec est relativement long et puissant. La touffe nasale est courte, épaisse et duveteuse. L’œil est assez grand, avec un anneau orbital charnu et saillant. Les plumes de l’arrière du capuchon recouvrent la nuque en formant une huppe allongée.

La longue queue est fortement échelonnée, les rectrices centrales ayant une pointe émoussée. Les ailes sont courtes mais larges. Chez la race nominale (cissa chinensis), la touffe nasale, le front et le capuchon sont vert jaunâtre. Les lores sont noires et se poursuivent sur les côtés de la tête en formant une bande noire dont les 2 extrémités se rejoignent sur la partie supérieure de la nuque, juste en dessous de la huppe.

Le reste du plumage corporel est vert-pois ou vert-feuillage brillant. Les ailes sont châtain-roux éclatant, avec des primaires et un dessous noir mat. Les tertiaires sont une barre sub-terminale noire et une large bordure blanche. La queue est vert brillant, la paire centrale de rectrices présentant une large pointe blanchâtre et les rectrices externes affichant une barre sub-terminale noire et une bordure blanche.

Le dessous de la queue a un aspect blanchâtre avec une bande noire près de la base. En vol, les ailes châtain contrastent avec le reste du plumage vert brillant. Le plumage peut se décolorer et prendre un aspect bleuâtre pâle ; Le bec est rouge-corail, avec une pointe blanche. Les pattes sont rouge-orange ou rouge-corail éclatant. Les iris sont brun sombre ou rouges. L’anneau orbital est rouge-corail ou rouge brunâtre.

Cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay.

mai 4th, 2010

Cathédrale du Puy-en-Velay

Cathédrale Notre-Dame du Puy-en Velay

Lieu : Puy-en-Velay, Auvergne

Date/période de construction : Trois périodes de construction : préromane (2e moitié du Xe siècle), romane (XIe et XIIe siècles) et néo-médiévale (XIXe siècle).

La cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay est le point de départ d’un des quatre chemins de pèlerinage menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, la via Podiensis (ou route du Puy). Implantée sur le flanc du mont Corneille, la cathédrale est un monument fascinant sur un site exceptionnel, où les pèlerins venaient nombreux pour vénérer la Vierge-reliquaire. Le Puy-en-Velay était réputé en Occident entre les Xe et XIIe siècle pour ses audaces architecturales : la construction de sa cathédrale se plaçait dans un courant de renouveau dont était saisi l’Occident et la France en particulier.

L’originalité de l’architecture de la cathédrale du Puy a soulevé de nombreuses questions chez les historiens d’art de la première moitié du XXe siècle, notamment autour de la question fort débattue des influences islamiques. Emile Mâle, en 1911, puis en 1923, disait être convaincu de l’influence exercée par l’art musulman d’Espagne sur les monuments du Velay : « C’est au cœur des montagnes du Velay, au Puy, que se trouvent les monuments qui témoignent le plus clairement en France de l’influence musulmane. L’étrange façade polychrome de la cathédrale éveille, avant toute réflexion, une confuse impression d’Orient. Dans le merveilleux cloître […] les arcades aux claveaux tour à tour noirs et blancs font penser aux arcs blancs et rouges de la mosquée de Cordoue ». Il en déduit que la ville étant un point de départ de l’une des quatre grandes routes de pèlerinage de Compostelle, il est probable que des Arabes soient venus au Puy et que des chrétiens soient allés à Cordoue.

Quelques années plus tard, Ahmad Fikry, élève d’Henri Focillon, reprend dans une thèse de doctorat l’influence des formes islamiques vers l’art roman français et vers le Puy-en-Velay. Il met notamment en parallèle les coupoles du Puy avec celles de la mosquée de Kairouan. Louis Bréhier, quant à lui, constate des similitudes entre les coupoles de plan octogonal sur trompes d’angle de la nef et l’architecture arabe d’Espagne. Selon lui, l’architecte s’il n’était pas musulman était sans doute un chrétien mozarabe.

Ainsi, selon ces auteurs, la cathédrale du Puy serait un édifice ayant subi une importante influence arabe et cela grâce à la présence caractéristique des coupoles, de la polychromie des appareils et des arcs polylobés. C’est en 1975 que Marcel Durliat dénonce cette supposée origine islamique de l’architecture en démontrant que les coupoles du Puy s’apparentent à d’autres exemples visibles à Tournus ou à Saint-Martin-d’Ainay à Lyon. De même, le décor polychrome – qui se compose de claveaux alternativement noirs et blancs et d’arcades soulignées d’une bande de losanges rouges sur fond blanc – serait plus probablement un témoignage de survivances de pratiques carolingiennes dans l’art roman régional qu’un héritage musulman.

Aujourd’hui, cette vision unidirectionnelle des influences est largement nuancée et met en valeur les apports du Midi, de l’Auvergne même et de l’Italie du nord. Comme le dit Xavier Barral i Altet, « ici, comme dans bien d’autres lieux d’Occident, à l’époque romane, le rêve italien l’a emporté dans les projets et les ambitions bien plus que toute velléité de se montrer à la hauteur de l’Islam. Le miroir et les modèles étaient à Rome, non à Cordoue ».

Eglise de Talmont.(17)

mai 3rd, 2010

Eglise de Talmont

Talmont-sur-Gironde, l’église Sainte-Radegonde

Venus de toute l’Europe, bon nombre de pèlerins rejoignaient Saint-Jacques-de-Compostelle en traversant l’Estuaire de la Gironde. L’église Sainte-Radegonde est édifiée en 1094 aux portes nord de l’Estuaire. Elle accueille bientôt les pèlerins passés par Paris, Chartres ou Orléans, Tours et Poitiers. Ces voyageurs ont pour intention, soit de traverser l’Estuaire, soit de prendre la mer sur le Golf de Gascogne.

Ils empruntent, jusqu’à Talmont-sur-Gironde, le chemin qui traverse Aulnay-de-Saintonge, Saint-Jean-d’Angély et Saintes. Ceux qui contourneront l’Estuaire gagneront, par Pons, en Pays de la Haute-Saintonge, les villes de Blaye et Bordeaux. Le Pays de Royan vous invite à découvrir la magie de ce site.

A 16 km de Royan, l’église Sainte-Radegonde érige dans la lumière saintongeaise la masse d’un édifice d’une grande pureté. Un clocher carré domine le volume ramassé du monument. Sa nef, raccourcie au XVème siècle, lui confère son imposante silhouette. Les fortifications dont l’église est protégée à la fin du Moyen Age ajoutent encore à la puissance de l’édifice. Le transept est cantonné d’absidioles ouvertes sur les arcatures d’un chevet en hémicycle. Les voussures du portail sont ornées d’anges en adoration devant l’Agneau pascal. Des acrobates, les figures dont les chapiteaux sont ornés, et des représentations du Bestiaire nous plongent, grâce à d’importants travaux de restauration, dans l’univers tangible d’un espace roman.

Aux portes continentales de l’église, la Cité médiévale de Talmont-sur-Gironde découpe, sur la petite presqu’île d’un pic rocheux, le profil de ses remparts.
La Cité est bâtie en 1284, selon les plans des anciennes bastides, sur l’ordre d’Edouard 1er d’Angleterre. Celui-ci règne alors sur l’Aquitaine et sur les rives de la Gironde. La position privilégiée du site fait de Talmont-sur-Gironde la première vigie de l’Estuaire. La ville suscitera toujours plus d’intérêt. Son bourg et les alentours de la Cité s’enrichissent. Au XVIème siècle et au cours des guerres qui divisent la France et l’Angleterre, Talmont-sur-Gironde devient un enjeu stratégique.

EGLISE DE TALMONT (17)

Historique

L’église Sainte-Radegonde est édifiée à partir du XIe siècle à l’initiative des bénédictins de l’abbaye de Saint-Jean-d’Angély, lesquels auraient fait du sanctuaire une étape sur l’un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ainsi, après avoir suivi la Via Turonensis jusqu’à Saintes, certains jacquets auraient-ils choisis de se rendre à Talmont d’où ils auraient embarqué pour la basilique de Soulac, sur l’autre rive de l’estuaire de la Gironde, poursuivant leur périple par la voie de Soulac.

Bien qu’une plaque commémorant le pèlerinage ait été apposée à proximité de l’église par la « Société des amis de Saint-Jacques », l’importance - sinon la réalité - de celui-ci se heurte à l’absence de preuves tangibles antérieures au milieu du XXe siècle .
La transformation du village en bastide par le roi d’Angleterre Édouard Ier, duc d’Aquitaine, implique la fortification d’une partie de l’église. Un chemin de ronde est édifié au-dessus de l’abside. Cependant, ce ne sont pas les guerres qui provoquent la destruction d’une partie de l’église, mais une violente tempête qui cause l’effondrement d’une partie de la falaise servant d’assise à l’édifice. Les deux premières travées de la nef et une partie de la crypte sont emportés par les flots. Des travaux de consolidation sont effectués par la suite, tandis qu’une nouvelle façade gothique est édifiée.

L’église est classée monument historique le 30 août 1890.

Le rat des villes et le rat des champs.

mai 2nd, 2010

le rat de ville et le rat des champs timbre de france

Le rat des villes et le rat des champs.

Un rat d’Paname, un soir en douce,
Voulant charrier ses camaros,
Invita le rat des cambrouses,
A becqu’ter chez les aristots.
……………………………..
Tu vas filer l’train à mézigue,
Lui bonit-il, plaquant son trou.
Sans fric, sans lâcher un cigue;
Tu vas pouvoir te taper l’chou.
……………………………..
Et d’auto, voilà nos deux potes,
Dans l’garde-croût’ d’un plein aux as,
En train de se remplir la hotte,
Barbaque, fromji et tout l’palass.
………………………………
Nos rats s’en foutaient plein la lampe,
Quand ils esgourdèrent du bousin,
Acré, acré, faut qu’on décampe,
Ou l’on va dérouiller, frangin.
………………………………
Nous radinerons en sourdine,
Nib de nib, bava l’petzouillard,
Ma pomme a marr’ de tes combines,
En cambrouse, on est plus peinard.
………………………………
Et, mettant les bouts en vitesse,
Le cambrousard repris son dur,
Laissant son aminche à la r’dresse,
Se serrer l’bide, à lécher les murs.

Couperin François.

mai 1st, 2010

François Couperin 1668-1733

Couperin François
[dit le grand]
1668 - 1733

Né à Paris le 10 novembre 1668 — mort à Paris le 11 septembre 1733.

Il étudie la musique dans le cadre familial, puis avec Jacques Thomelin organiste du roi.

A 17 ans, en 1685, il reprend, pour une rémunération de 300 livres par an, le poste qui lui est réservé à l’orgue de Saint-Gervais, après un intérim de Michel Richard De Lalande. Son oncle Louis, puis son père, de 1661 à 1679 y ont tenu le poste.

En 1689 il épouse Marie-Anne Ansault. Ils ont cinq enfants : Marie-Madeleine, connue aussi comme Marie-Cécile, nonne, peut être organiste, baptisée le 11 mars 1690 à Paris et décédée à Maubuisson le 16 avril 1742 ; Marguerite-Antoinette ; François-Laurent, né avant 1708 et mort après 1735 ; Nicolas-Louis, baptisé à Paris le 26 juillet 1707, certainement mort en bas âge. Un autre enfant, François, décède à Saint-Leu en 1692. Dans le contrat de mariage il porte le titre de Sieur de Crouilly.

En 1690 il obtient un privilège pour ses Pièces d’orgue consistantes en deux messes (sur l’intervention de De Lalande). En 1693 il est organiste à la chapelle de Louis XIV pour le quartier de janvier. Il Enseigne le Clavecin au duc de Bourgogne et à nombre de princesses.

En 1696 il possède ses armoiries. En 1697, il quitte son logement de fonction de Saint-Gervais pour la rue Saint-François. En 1702 il est fait chevalier de l’ordre de Latran.

Sous la Régence, il est en 1717 ordinaire de la musique pour le clavecin (à la suite de d’Anglebert).

En 1723 il laisse l’orgue de Saint-Gervais à son cousin Nicolas Couperin. En 1730 il cède sa place d’organiste du roi à Guillaume Marchand et sa fille Marguerite-Antoinette hérite de sa charge d’ordinaire du roi pour le clavecin.

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