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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» février

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Il fut un de mes supérieurs (proviseur) de pensionnat.

février 28th, 2011

Pierre Camonin

Le chanoine Pierre CAMONIN,
doyen des organistes français, fête ses 100 ans !

Le 25 février 2003, le chanoine Pierre Camonin, titulaire des grandes orgues de la cathédrale de Verdun (Meuse), a fêté ses cent ans! Même si depuis 1997 un co-titulaire, en la personne de Vincent Warnier, a été nommé afin de l’aider dans sa tâche, il n’empêche que cet admirable musicien, ardent défenseur de la musique sacrée, joue de l’orgue depuis 80 ans et touche l’instrument Jacquot/Gonzalez de l’église métropolitaine de Verdun depuis 68 ans. Beau record à notre époque des 35 heures et de la retraite à 55 ans ! Il est vrai que cette ancienneté dans le même poste n’est pas si rare dans le monde des organistes : Emilien Moreau (1892-1979) a tenu l’orgue d’Aigrefeuille-sur-Maine (Loire-Atlantique) durant 77 ans, ainsi d’ailleurs que Joseph Erb (1856-1944) celui de Saint-Jean de Strasbourg, Adolphe Delhaye (1843-1937) à St-Denis-de-l’Estrée (Saint-Denis) est resté 73 ans, Joseph Ogé (1852-1940) à la cathédrale de Soissons 68 ans, Norbert Dufourcq à St-Merry (Paris) 67 ans, Widor à St-Sulpice (Paris) 63 ans et Gigout à St-Augustin 62 ans…

Né le 25 février 1903 à Bar-le-Duc (Meuse), Pierre Camonin après ses études secondaires, entre au séminaire des Carmes de l’Institut catholique de Paris, rue d’Assas. Un grand orgue du facteur Didier d’Epinal était à l’époque installé dans la chapelle St-Joseph du séminaire depuis 1902. C’est là qu’il débute comme organiste et tient cet instrument durant quelque temps, au cours des années vingt, aux cotés de Henri Doyen (1902-1988), un confrère séminariste qui fera également une longue carrière d’organiste à la cathédrale de Soissons.

Parallèlement à ses études qui sont couronnées par une licence de théologie dogmatique et une licence de philosophie scholastique, il est élève de piano de Marcel Ciampi au Conservatoire de musique de Paris puis se perfectionne à l’orgue auprès de Louis Vierne et de Marcel Dupré, entre 1921 et 1929. Ordonné prêtre en 1931, il est nommé vicaire à Ligny-en-Barrois (Meuse), puis installé peu après curé de Saint-Mihiel (Meuse) et en 1935 arrive en tant que vicaire à la cathédrale de Verdun. Le grand orgue romantique (3 claviers, 54 jeux), construit par la maison Jacquot-Jeanpierre de Rambervilliers (Vosges) en 1898, avait été démonté à la hâte au cours de la guerre de 14-18 afin de le préserver. A l’arrivée de l’abbé Camonin, Théodore Jacquot et fils, successeurs de Jacquot-Jeanpierre, venaient juste de terminer de reconstruire l’instrument, auquel ils adjoignaient un clavier et deux jeux supplémentaires. Le 25 mars 1935, Marcel Dupré, en compagnie d’Ernest Grosjean, le dernier titulaire, et de l’abbé Camonin inauguraient le nouvel orgue. Peu après, ce dernier était nommé officiellement titulaire. 68 ans plus tard, l’abbé Camonin, devenu depuis chanoine, est toujours à ce même poste ! ” Son orgue ” sera d’ailleurs à nouveau restauré en 1986, suivant ses conseils, par la maison Gonzalez et porté à 64 jeux, dont deux 32 pieds. C’est assurément le doyen des organistes français à la fois dans l’âge et dans l’ancienneté!

Comme organiste, le chanoine Camonin est connu pour ses improvisations, genre dans lequel il excelle, mais c’est également un compositeur tout dévoué à la musique sacrée. On lui doit ainsi plusieurs œuvres écrites au fil de ses nombreuses années passées au service de l’art. Parmi celles-ci, citons une Messe mariale, des Variations sur un Noël et un Allegro vivace qu’il a autrefois enregistrés sur l’orgue de la cathédrale de Verdun (disque 33 tours, Diapason, JH183), un Panis Angelicus pour la Fête-Dieu et Le chant des Adieux ” Thème et Variations “, enregistrés en 2001 (CD Le Parnasse français, 002) par Pierre Cortelezzi à l’orgue de Notre-Dame de Droiteval à Claudon (Vosges), et de nombreuses autres pièces pour orgue éditées par les revues ” L’Organiste ” et ” Musique sacrée “, ou par les Editions musicales de la Schola Cantorum : Prélude à l’Introït pour la fête de la Fête-Dieu, Adore te, Salve Regina, Ave Maria, Toccata sur ” Salve Regina “, Elévations liturgiques, Offertoire pour la Fête-Dieu, Rhapsodie johannique, Rhapsodie pascale, Variations sur ” Minuit sonne au clocher “, Variations sur le ” Choral des Adieux “, Vêpres de Noël et plusieurs Messes : Messe de la Fête-Dieu, Messe des défunts, Messe II, Messe VII ” De Angelis “…. On trouve également au sein de son catalogue, totalisant une cinquantaine de numéros d’opus, quelques œuvres vocales toutes publiées par la revue ” Musique sacrée ” : des chœurs avec accompagnement (une Cantate à Sainte-Cécile pour soli, chœurs et orgue, une Cantate à la Sainte-Famille pour chœur et orgue, et un O Filii pour chœur à 3 voix égales et orgue) ou a cappella (A Sainte Jeanne d’Arc, Magnificat sur tous les modes, Mon chant d’aujourd’hui, Tantum choral).

Son centenaire a été, comme il se doit, dignement fêté le dimanche 2 mars 2003 à la cathédrale de Verdun et l’après-midi il a donné un récital de piano avec des œuvres de Mozart, Weber, Schubert, Chopin et quelques pièces de sa composition. Musica et Memoria se joint à ses nombreux amis et ses anciens élèves d’orgue pour lui rendre un fervent hommage et lui souhaiter de conserver encore de longues années sa verte et juvénile vieillesse.

Denis HAVARD DE LA MONTAGNE

Peu de temps après avoir reçu le 10 octobre 2003 la médaille de chevalier des Arts et des Lettres, le chanoine Pierre Camonin s’en est allé “en silence et en paix” le 14 novembre 2003. Ses obsèques se sont déroulées le 19 en la cathédrale Notre-Dame de Verdun dont il était titulaire des grandes orgues depuis juin 1935.

PS: dans son CV il n’est pas question de ses années comme supérieur au petit séminaire de Glorieux, séparé de la cathédrale que de quelques kilomètres. Cette photo est du 17 mai 1987.

Les deux lions.

février 27th, 2011

les-deux-lions

Les deux lions

Sur les bords africains, aux lieux inhabités
Où le char du soleil roule en brûlant la terre,
Deux énormes lions, de la soif tourmentés,
Arrivèrent au pied d’un rocher solitaire.

Un filet d’eau coulait, faible et dernier effort
De quelque naïade expirante.
Les deux lions courent d’abord
Au bruit de cette eau murmurante.

Ils pouvaient boire ensemble ; et la fraternité,
Le besoin, leur donnaient ce conseil salutaire :
Mais l’orgueil disait le contraire,
Et l’orgueil fut seul écouté.

Chacun veut boire seul : d’un œil plein de colère
L’un l’autre ils vont se mesurant,
Hérissent de leur cou l’ondoyante crinière ;
De leur terrible queue ils se frappent les flancs,
Et s’attaquent avec de tels rugissements,
Qu’à ce bruit dans le fond de leur sombre tanière
Les tigres d’alentour vont se cacher tremblants.

Égaux en vigueur, en courage,
Ce combat fut plus long qu’aucun de ces combats
Qui d’Achille ou d’Hector signalèrent la rage,
Car les dieux ne s’en mêlaient pas.

Après une heure ou deux d’efforts et de morsures,
Nos héros, fatigués, déchirés, haletants,
S’arrêtèrent en même temps.
Couverts de sang et de blessures,
N’en pouvant plus, morts à demi,
Se traînant sur le sable, à la source ils vont boire :
Mais, pendant le combat, la source avait tari ;
Ils expirent auprès.

Vous lisez votre histoire,
Malheureux insensés, dont les divisions,
L’orgueil, les fureurs, la folie,
Consument en douleurs le moment de la vie :
Hommes, vous êtes ces lions ;
Vos jours, c’est l’eau qui s’est tarie.

De Florian.

Frédéric Chopin.

février 26th, 2011

Frédéric Chopin 1810-1849

Frédéric Chopin 1810-1849.

Il s’initie au clavier dès sa tendre enfance, grâce au leçon de sa mère. C’est à Varsovie que débute sa fulgurante carrière. Il nait en 1810, d’un père français, originaire de Lorraine et d’une mère polonaise. Il révèle très tôt ses talents de pianiste prodige: dès l’âge de 8 ans, il et capable de se produire en public.

Il n’ a pas 20 ans quand, encore élève au Conservatoire, il connait ses premiers succès de virtuose et signe ses premiers chefs d’œuvres. En1830, il quitte Varsovie pour un voyage d’étude, juste avant l’insurrection nationale, dont l’échec l’éloignera définitivement de la Pologne.

La France sera désormais sa patrie. Dès son premier concert, salle Pleyel, il conquiert Paris. Il y fréquente les salons, rencontre l’écrivain Georges Sand avec qui il aura une liaison orageuse. Discret, réservé, il met toute son audace dans son œuvre. Malgré une santé de plus en plus fragile, il s’épuise en voyages et dans les affres d’une création toujours de plus en plus tourmentés. Il meurt à Paris en 1849, il n’avait pas tout à fait 40 ans.

“Ceux qui s’occuperont de l’histoire de la musique feront sa part, et elle sera grande, à celui qui la marqua par un si rare génie mélodie…” Ainsi Franz Liszt, rendait-il un vibrant hommage au compositeur dont il fut longtemps le rival.

Chopin à la différence de Liszt, mourut très jeune, mais il a légué à la postérité une immense œuvre musicale, d’une inépuisable variété. Une œuvre romantique par excellence, chant de l’âme où s’exprime les plus profondes émotions humaines. Nul ne sut mieux que lui faire “chanter le piano”. Chopin ne composait pas pour le piano: il tirait son inspiration de lui.

Source: Extraits de la notice de la poste qui accompagne le timbre.

PS: Timbre conçu par Andrzej Heidrich d’après un dessin de Georges Sand. Gravé en taille -douce par Pierre Albuisson. Imprimé en taille douce. Format horizontal 26 x 36, 40 timbres par feuille. Vente anticipée le 17 octobre 1999 à Paris. Vente générale le 18 octobre 1999.

Le phare au bout du monde…

février 25th, 2011

Le Phare du bout du Monde

Le phare du bout du monde…

Description

Le phare de San Juan del Salvamento est érigé sur un promontoire rocheux de 70 mètres au-dessus du niveau de la mer, à Punta Lasserre, à l’ouest de Puerto San Juan del Salvamento. C’est un phare en bois peint de couleur blanche, de forme hexadécagonale, avec une hauteur totale de 6,10 m et un diamètre de 9 m. Sa caractéristique boule sommitale est en zinc d’un diamètre de 1 m. À l’époque, le phare projetait sa lumière produite par sept lampes fonctionnant à l’huile de colza sur deux côtés, à travers de gros cristaux (lentilles de Fresnel). Après sa reconstruction en 1998, le faisceau a une portée de 26 km sur un angle de 93°. Il est alimenté par des panneaux solaires, émet un éclat lumineux toutes les 15 secondes.

Outre sa fonction de phare, sa configuration et son accès libre lui permettent d’avoir une vocation de « refuge aux naufragés ». On y trouve de quoi dormir, se nourrir et se chauffer mais sans vocation touristique, l’Île des États étant protégée par son statut de réserve naturelle.

Construit à l’initiative du gouvernement argentin, le phare est inauguré le 25 mai 1884 par l’expédition du commandant Augusto Lasserre. Remplacé par le phare Año Nuevo, mieux situé, il est laissé à l’abandon en 1902, le phare tombe en ruine rapidement en raison des conditions climatiques extrêmes. Ses vestiges sont découverts en 1994 par le Français André Bronner, dit Yul Vernes, un aventurier de La Rochelle, qui décide de le faire reconstruire pour favoriser les échanges culturels entre la France et l’Argentine. Il mobilise à cet effet une équipe de dix personnes en 1997 : Jan Kamerbeek, Éric Lelaurin, Daniel Nouraud, Jean Sécheresse, Sylvain Berthommé, Pascal Ducourtioux, Guillaume Mérigeaux, Gilbert Maurel, Gildas Flahault et André Bronner lui-même. Le 26 février 1998, après deux mois de chantier dans des conditions très difficiles, le phare fonctionne à nouveau.

De retour en France, l’équipe d’André Bronner décide de construire une réplique de ce phare, à 12 780 km de distance, à la Pointe des Minimes à La Rochelle. Le 1er janvier 2000, le Phare du Bout du Monde de La Rochelle est inauguré.

En 1999, par le décret national n° 64/99, le site du phare de San Juan de Salvamento, est déclaré monument historique (en Argentine : Monumento Histórico Nacional).

PS : Timbre de format 27×48, conçu par Claude Andréotto, d’après une illustration de Gilbert Maurel et de Gildas Flahault. Imprimé en héliogravure (gravées en creux). 40 timbres par feuilles. Vente anticipé le 1er janvier 2000 à La Rochelle et Paris. Vente générale le 3 janvier 2000.

Jules Verne nous en a conté l’histoire en 1905. Cette œuvre de fiction, dont le manuscrit fut découvert dans un de ses tiroir, peu de temps après sa mort, repose sur des faits bien réels.

Juvarouen 76 par Claude Andréotto.

février 24th, 2011

Juvarouen 76

Juvarouen76

1976. Exposition philatélique mondiale de la jeunesse JUVAROUEN Taille-douce. dentelé 13. 0,60f. bleu-vert, carmin et gris-bleu. Tirage 10.000.000 ex.

Par Claude Andréotto. ” Grand pris de l’Art philatélique français et < >

Voilà un autre de ses timbres, que j’ai scanné hier et agrandi un peu pour mieux voir les détails. Je l’ai mis, car Quichottine m’ a écrit être allée sur internet pour le voir. Je l’ai sorti de l’album pour vous le présenter. Puisque jusqu’en 2001 et partie de 2002, j’ai les timbres non oblitérés, de chaque année et année complète. Vous commandez les feuilles pour album où chaque timbre y a sa place avec sa dénomination en dessous. Dans un album, vous pouvez y loger plusieurs année.

Voilà. Bonne journée à venir….

Claude Andréotto.

février 23rd, 2011

Claude Andreotto

Claude Andréotto.

Claude Andréotto (né le 9 février 1949 à Paris) est un artiste français, notamment connu pour avoir dessiné et gravé des timbres-poste pour La Poste française et les territoires d’outre-mer français.

Claude Andréotto suit la formation de l’école Estienne pendant cinq ans, avec René Cottet comme professeur de gravure.

Au début des années 1970, souhaitant réaliser des timbres-poste, il postule auprès du Bureau d’études des postes et télécommunications d’outre-mer (BEPTOM) et du ministère des Postes. Il obtient ses premières commandes pour l’anniversaire de l’astronome Nicolas Copernic, timbres émis au Congo et en France en 1974.

En 1976, son timbre « Juvarouen 76 » est désigné « plus beau timbre du monde », après avoir reçu le Grand prix de l’art philatélique en France. La même année, il entame un travail régulier sur les timbres animaliers des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) avec le soutien de Roger Barberot, leur responsable philatélique.

Dans les années 1980, il est un des premiers créateurs français de timbres- poste à s’aider de l’informatique.

Œuvres
Timbres de France

• « Nicolas Copernic 1473-1543 », 14 octobre 1974. Premier timbre d’Andréotto pour la France.
• « Fondation santé des étudiants de France », 23 juin 1975.
• « Juvarouen 76 » (exposition philatélique jeunesse), 28 avril 1976. Grand prix de l’Art philatélique français et « plus beau timbre du monde ».
• « Alsace », dessin de Boris Onipenko, 28 février 1977.
• « École polytechnique de Palaiseau », dessin de René Dessirier, 6 juin 1977.
• « Électricité de France - Gaz de France 1946-1996 », 9 avril 1996.
• « Accord Ramoge 1976-1996 », gravé par Jacky Larrivière, émission conjointe avec l’Italie et Monaco, 15 mai 1996.
• « Lycée Henri-IV 1796-1996 », 14 octobre 1996.
• « 50e Festival international du film de Cannes », 2 décembre 1996.
• « Innovation participative », mise en page, 27 janvier 1997.
• « Versailles - 70e congrès de la FFAP », 20 mai 1997.
• « Bonne fête », 2 février 1998.
• « Palais impérial - Beijing - Chine » et « Palais du Louvre - Paris », émission conjointe avec la Chine, 14 septembre 1998.
• « Opéra de Paris - Palais Garnier », 21 septembre 1998.
• Personnages célèbres : « la photographie française », mise en page, 12 juillet 1999.
• « Le phare du bout du monde - 1er janvier 2000 », 3 janvier 2000.
• Le Siècle au fil du timbre, mise en page :
o « sport », 17 avril 2000 ;
o « société », 2 octobre 2000.
• « Abbaye d’Ottmarsheim - Haut-Rhin », 19 juin 2000
• « 3e millénaire », 13 novembre 2000.
• « Albert Caquot 1881-1976 », 2 juillet 2001.
• « Championnats du monde athlétisme handisport », 17 juin 2002.
• « Bordeaux, Gironde », 26 avril 2004.
• « Aix-en-Provence - Bouches-du-Rhône », 4 avril 2005.
• « Dijon - Côte-d’Or », 10 avril 2006.
• « Vauban 1633-1707 », 2 avril 2007.

Raymond Peynet.

février 22nd, 2011

Raymond Peynet

Raymond Peynet.

Raymond Peynet, souvent appelé par son seul nom, est un illustrateur français, né à Paris le 16 novembre 1908 et mort le 14 janvier 1999 à Mougins (Alpes-Maritimes). Il est célèbre pour avoir créé en 1942 les deux personnages d’amoureux qu’il a dessinés sur de nombreux supports, dont des timbres-poste.

Biographie

A 15 ans, Raymond Peynet entre à l’école des Arts Appliqués à Paris. A sa sortie, dans les années 1920, il commence à travailler en tant qu’illustrateur pour la presse et les catalogues des grands magasins. Il épouse, en 1930, Denise Damour qu’il avait rencontré lors de sa première communion.

Les « amoureux », le poète et sa compagne, ont été créés par Peynet en 1942, à Valence, inspiré par un kiosque à musique connu depuis sous le nom de kiosque Peynet. Ils ont inspiré la chanson « Les amoureux des bancs publics » de Georges Brassens. Ils ont été déclinés en timbres en 1985 en France, en oblitération à la poste de Saint-Valentin dans l’Indre chaque 14 février, en cartes postales et en poupées.

Le timbre français de 1985, « La Saint-Valentin de Peynet », est de couleurs pastels. La scène champêtre représente un couple d’amoureux près d’une boîte à lettres en forme de cœur dans laquelle deux anges postent des enveloppes. En 2000, La Poste française a repris ces deux personnages pour un timbre-hommage à l’illustrateur décédé, cette fois-ci les deux personnages près d’un kiosque à musique.

En France, deux musées sont consacrés à Peynet : un à Antibes et un à Brassac-les-Mines, la ville de naissance de sa mère. Au Japon, il existe également deux musées dédiés à l’œuvre de Peynet, à Karuizawa et Sakuto. Raymond Peynet a fortement marqué les illustrateurs des années 1960 tels que Alain Grée. En 2002 sort également une bouteille de champagne dont l’étiquette et la plaque de muselet sont illustrées par les amoureux de Peynet, pièces devenues rares a ce jour.

Le pont Legay. (Verdun)

février 21st, 2011

Le Pont-Legay

Le pont Legay.

Le pont Legay Contrairement à ce que son armature métallique actuelle pourrait laisser penser, le pont Legay est le plus ancien pont de Verdun. Construit au moyen-âge, puis détruit et reconstruit à maintes reprises, il donnait autrefois sur une porte côté rue Mazel.

A l’origine, ce pont s’appelait pont Sainte-Croix car une croix surmontait au moyen-âge l’arche centrale. Une nouvelle croix fut installée au 18e siècle. Un temps disparue, on sait aujourd’hui qu’elle orne une tombe du cimetière du Faubourg pavé..

Sainte-Croix Une légende veut que, vers l’an 540, Deutérie, la femme du roi d’Ostrasie Théodebert, jalouse d’une fille qu’elle avait eue de son premier mariage, aposta, lors du passage de son enfant dans Verdun, des gens qui au moment où elle s’engageait sur le pont, la précipitèrent avec son lourd chariot et les bœufs qui le traînaient dans les flots de la Meuse. Quelle horreur !

En 1887, ce pont prit ensuite le nom du lieutenant colonel Nicolas-Joseph Beaurepaire.

Il changea encore une fois de nom après la Seconde Guerre mondiale afin de rendre hommage à Fernand Legay, résistant qui préserva le pont Beaurepaire de la destruction en coupant à plusieurs endroits la mise à feu des mines installées par l’occupant allemand et permettant ainsi la poursuite de l’avancée américaine sur la Voie de la Liberté.

Aujourd’hui encore, les verdunois ne savent pas trop quel nom donné à ce pont “Legay” sur lequel passe la rue Beaurepaire. D’autant plus que la Place Chevert qui se trouve juste au bout du pont, s’appelait avant Place Sainte-Croix, tout comme le pont qui s’appelle maintenant pont Legay et non plus pont Sainte-Croix.

PS: Complément de l’article de hier..

Premier courrier de mon oncle…

février 20th, 2011

Lettre de mon oncle

Première courrier reçu par mère de son frère qui était aussi mon parrain. Elle l’avait gardé précieusement.

Libération de Paris, août 1944 25 août 1944 : La 2e D.B. du général Leclerc entre dans Paris, de Gaulle s’installe au ministère de la guerre. 31 août 1944 : Le gouvernement Provisoire d’Alger est transféré à Paris. 1ère surcharge de la Libération de Paris : Timbres de service émis par les F.F.I. et utilisés par eux pour le courrier transporté par motocycliste. Une seule valeur : 1,50 Pétain surchargé d’une Croix de Lorraine. Ce timbre était accompagné d’une vignette bleue grand format à l’effigie du général de Gaulle.. Oblitération par cachet F.F.I. Les enveloppes ainsi affranchies furent collectées après la Libération et vendues le 13 novembre 1944 au profit des F.F.I.

Libération de Verdun le 31 Août 1944. Un pont ne saute pas, c’est le pont Beaurepaire. Récit d’un adjoint au général Lacroix.

Pendant ce temps, le général Lacroix donne des instructions pour essayer d’éviter la destruction du pont Beaurepaire. miné depuis plusieurs jours par les allemands. Des caisses de différents explosifs ont été placés par eux sur le tablier double du pont, et disposées sur des chaises prises au café de l’univers, tout proche du- dit pont.

Quelques divergences surgissent entre la défense passive et les résistants de Verdun, qui ont reçu de leur chef direct d’autres ordres pour tenter la préservation du pont. Les consignes données par le général Lacroix ne seront pas complètement prises en considération. Malgré tout, le travail sera parfaitement réussi.

En effet, le groupe de résistants chargé de cette opération se composait de quatre hommes se tenant aux abords immédiats du pont, deux hommes armés faisant le guet, et plusieurs autres de la D. P surveillaient les quelques allemands qui devaient commander la mise à feu à partir d’un abri existant sur le chemin de ronde menant de la caserne des pompiers à la tour du Champ.

Sur un geste, l’un des quatre premiers du groupe, Alfred Hénon, court sur le pont et fait basculer les quatre caisses de poudre dans la Meuse, pendant que son compagnon, Legay, coupe les arrivées des fils électriques reliant ces caisses au poste de mise à feu. Un relais électrique avait été installé dans une caisse à 10 mètres du pont.

Aussitôt notre émotion surmontée, le général Sylvestre, à qui j’ai expliqué l’action des FFI pour permettre le passage du pont Beaurepaire, me demanda les noms des auteurs de cet acte d’héroïsme. Je lui citais les noms de ceux dont j’ai vu par moi-même le dévouement: Messieurs Legay, Hénon, Shultz et Evans. Il me promis quatre décorations pour ces braves, mais ne disposant sur le champ que d’une seule médaille, il m’expliqua qu’une décoration serait remise de suite, et les trois autres, quelques jours plus tard. Je fis part de cette décision aux intéressés qui se mirent d’accord pour que l’un d’entre- eux soit bénéficiaire de cette mesure et désignèrent le camarade Legay.

Si l’on sait que Fernand Legay devait être tué plus tard en désamorçant une mine, la fin tragique d’Alfred Hénon devait rester mystérieuse. Il périt dans un accident, pilotant un camion de la maison Hariga, le gros écrou central du volant ayant été desserré à son insu pendant son repas de midi. La direction du véhicule n’étant plus assurée, le camion fit une embardée, et termina sa course contre un arbre. Alfred Hénon eut la cage thoracique traversée par la tige du volant. On retrouva le volant sur le plancher de la cabine, mais l’écrou de fixation ne fut pas découvert, malgré une fouille sérieuse effectuée dans les débris du camion.

PS: Ce pont porte actuellement le nom de Fernand Legay. Par le geste de ces hommes, il n’y eu aucune mort de civil. Je ne me souviens que des deux allemands en moto, qui venaient voir pourquoi le pont ne sautait pas et furent tués par les FFI.

Le Lendemain, Mario passait à la maison….

La Coquette & l’Abeille.

février 19th, 2011

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La coquette et l’abeille

Chloé, jeune, jolie, et surtout fort coquette,
Tous les matins, en se levant,
Se mettait au travail, j’entends à sa toilette ;
Et là, souriant, minaudant,
Elle disait à son cher confident
Les peines, les plaisirs, les projets de son âme.

Une abeille étourdie arrive en bourdonnant.
Au secours ! Au secours ! Crie aussitôt la dame :
Venez, Lise, Marton, accourez promptement ;
Chassez ce monstre ailé. Le monstre insolemment
Aux lèvres de Chloé se pose.

Chloé s’évanouit, et Marton en fureur
Saisit l’abeille et se dispose
À l’écraser. Hélas ! Lui dit avec douceur
L’insecte malheureux, pardonnez mon erreur ;
La bouche de Chloé me semblait une rose,
Et j’ai cru… ce seul mot à Chloé rend ses sens.

Faisons grâce, dit-elle, à son aveu sincère :
D’ailleurs sa piqûre est légère ;
Depuis qu’elle te parle, à peine je la sens.

Que ne fait-on passer avec un peu d’encens !

Florian

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