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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» avril

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Papillon Sardanapale

avril 30th, 2011

Papillon Sardanapale

Papillon sardanapale.

Cinquante millions d’insectes: tel est le nombre de spécimens que le Muséum national d’Histoire naturelle conserve dans ses collections. Ce patrimoine national figure parmi les trois plus importants au monde. Depuis Lamarck, premier responsable en 1793, de le collection d’insectes, mais surtout depuis Latreille, en 1830, fondateur de l’entomologie moderne, le Muséum n’a cessé d’enrichir ses collections.

En effet, il n’en est pas seulement le gardien; ses collections constituent une source fondamentale pour la connaissance de la multiplicité des espèces. Les chercheurs qui y sont attachés poursuivent, entre autres objets d’investigation, l’étude des phénomènes de l’évolution et de la formation des espèces qui se sont produits depuis les temps géologiques.

Il appartient au Muséum national d’Histoire naturelle de faire connaître au public le monde des insectes, lesquels ne jouissent pas d’une grande notoriété. La philatélie lui offre aujourd’hui l’occasion de mettre en valeur une de ses pièces de collection. “Agrias Sardanapalus”, qui est représenté sur ce timbre-poste, appartient comme tous les papillons, à l’ordre de Lépidoptères, il fait parti du groupe des Rhopalocères, ou “papillons de jour”, qui ne représentent qu’un dixième de tous les lépidoptères, les autres étant souvent très petits , les (mites) ou nocturnes.

c’est sous les latitudes tropicales, en Amazonie, que vit le sardanapale. Sa chenille, de couleur terne, porte une paire de cornes sur la tête et deux longues queues. A l’état adulte, les papillons ne consomment que des substances liquides: le nectar des fleurs reste leur principal aliment. Cet insecte se caractérise, comme tous les papillons dit “de jour”, par des couleurs souvent vives et des antennes se terminant en massue. Au repos, les ailes sont relevées au dessus du corps.

Comme les autres espèces de la grande famille des Nymphalidae (plus de 5000 espèces), la sardanapale ne marche que sur quatre pattes (les insectes en ont habituellement six) car les pattes antérieures sont atrophiées. Chez le mâle, celles ci sont garnies de longues soies denses, comme un pinceau.

Certaines espèces sud-américaines, très riches en couleurs, sont vivement recherchées par les collectionneurs. Voilà l’occasion pour les lépidoptérophiles- philatélistes, de faire d’une pièce deux coups.

Source: Collection philatéliste de la poste.

Timbre: conçu par Chritian Broutin. Imprimé en héliogravure Vente anticipé le17 juin 2000 à Paris et générale le 19 du même mois.

Conquête de l’Annapurna. 1950.

avril 29th, 2011

Conquête de l'Annapurna. 1950

Conquête de l’Annapurna-1950.

“Victoire Expédition Française Himalaya-1950- stop- Annapurna gravie le 3 juin 1950. Herzog”
Voilà le télégramme expédié au nom de l’équipe dirigée par Maurice Herzog à Lucien Devies, président de la Fédération Française de le Montagne.

Le 28 mars 1950, lors de l’ultime réunion préparatoire, les objectifs sont fixés. Six tonnes de vivres et de matériel accompagneront neuf hommes déterminés à vaincre les “8 000 ” himalayen. les cartes dont ils disposent sont sommaires. Il leurs faudra franchir la frontière de l’Inde et pénétrer au Népal, territoire jusqu’ici interdit, “reconnaître” les massifs….ils effectueront des recherches médicales, géographiques, météorologiques et ethnographiques. L’industrie française a fourni un matériel solide et léger.

Tous sont prêt à se lancer dans l’aventure: L. Lachenal, L. Terray, G. Rébuffat, J. Couzy, M. Schatz, le médecin J. Oudot, le cinéaste M. Ichac et l’attaché diplomatique F. de Noyelle. Il faudra près de mois à l’équipe française, assistée de sherpas et de coolies, pour que l’Annapurna dévoile ses secrets et offre ses grandioses proportions. 5 camps auront été installés sur le face Nord entièrement glaciaire. Et c’est le 3 juin, partant du camp V, à 7 400 mètres, Qu’Herzog et Lachenal parviennent au sommet à 8075 mètres.

Radieuse beauté d’une neige inviolée. Univers de cristal. un bonheur immense les étreint. Le vent brutal les gifle. Respiration difficile et sentiments indicibles. Moments d’exception, mais il faut redescendre. Lachenal le sent, le dit. Le brouillard est là, puis la chute. Les pieds et les mains gelées seront frictionnés, flagellés à l’aide de cordes afin de redonner à ces membres meurtris. Terray et Rébuffat sont là, au camp V, et les sauvent. Mais la descente sera longue et douloureuse pour tous. Extrémités gelées, yeux aveuglés, ces hommes à qui la montagne aura dispensé ses beautés, devront endurer vaillamment des souffrances surhumaines, jusqu’au 12 juillet où ils retrouveront Orly.

Il y a 50 ans (rapport au timbre), cette expédition française rentrait victorieuse. L’Annapurna était vaincue. Quête de l’impossible, dépassement extrême, la victoire n’est pas celle d’une cordée, bien plus elle était celle d’une fraternité humaine.

Jane Champeyrache.

Source: Collection philatélique de la poste.

Timbre conçu par Jean-Paul Cousin, gravé en taille-douce par André Lavergne. Vente anticipée le 3 juin 2000 à Paris et générale le 5 juin du même mois.

Lartigue.

avril 28th, 2011

Lartigue

Lartigue Jacques.

Jacques Lartigue naît à Courbevoie le 13 juin 1894. Dès l’âge de 6 ans, le jeune garçon prends des photographies avec l’appareil de son père. Ses clichés sont parfois accompagnés d’impressions personnelles. Deux ans plus tard, muni de son premier appareil-une chambre 13×18 en bois- il prends des photographies qu’il développe et engrange dans des albums, crayonnant en marge des légendes: façon de capturer l’instant pour ce collectionneur infatigable qui thésaurisera ainsi 250 000 Clichés.

Disposant d’appareils toujours plus sophistiqués, Lartigue photographie inlassablement le moment, le mouvement. Il pratique la prise de vue stéréoscopique dès l’âge de 8 ans, puis la prise de vue panoramique.

Mais là n’est pas semble t-il la vocation de Jaques qui souhaite devenir peintre et le deviendra. Nous sommes en 1915. A partir de 1922, Lartigue expose dans plusieurs salons parisiens et dans le midi de la France. Il sympathise avec Van Dongen qu’il retrouve fréquemment à Nice.

Dans les années 50, Lartigue vend des images de ses amis à la presse, c’est ainsi que le monde entier peut découvrir des clichés de Picasso ou Cocteau par exemple. Il expose à Paris à côté de Brassaï, Man Ray, Doisneau à la galerie D’Orsay. Passionné par le cinéma, il photographie les tournages de plusieurs films de Jacques Feyder, Abel Gance, Robert Besson, François Truffaut et Federico Fellini….

Mais c’est en 1963 que le Museum of Modern Art de New-York, lui offrant une première exposition, consacre son œuvre photographique. Il devient alors, à 69 ans, Jacques-Henri Lartigue suivant la coutume américaine qui ajoute le prénom paternel. rois années plus tard, l’édition internationale de l’Album de famille le fait connaître dans le monde entier. en 1975, le musée des Arts décoratifs de paris propose une première rétrospective française de son œuvre. Peindre, écrire, photographier: ces trois activités mêlées n’ont cessé d’animer celui pour qui le noir et le blanc offraient vérité, forme, composition quand la couleur offrait plaisir et poésie. Décédé à Nice le 12 septembre 1986.

Jane Champeyrache.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Timbre: photo de Lartigue, “Route de Paris. Aix les bains. Renée” mise en page par Claude Andréotto. Vente anticipée à Paris 10 juillet 1999 et générale 12 du même mois.

Abbatiale d’Ottmarsheim.

avril 27th, 2011

Abbatiale d'Ottmarsheim

Abbatiale d’Ottmarsheim (Haut-Rhin)

En bordure de l’immense forêt de la Harth, le village alsacien d’Ottmarsheim doit l’essentiel de sa notoriété à son église, unique vestige de l’architecture carolingienne en Alsace.

Fondée dans la première moitié du XIème siècle par le comte Rodolphe d’Altenbourg, dont le tombeau était placé au centre de l’édifice. L’église fut consacré en 1049 par pape alsacien Léon IX, en visite dans son pays natal. Elle abritait initialement une communauté de femmes, les moniales bénédictines d’Ottmarsheim, qui se transforma en chapitre régulier au XIVème siècle et subsista jusqu’à la révolution.

Si les bâtiments furent vendus comme biens nationaux puis détruit en 1793, l’église, qui avait déjà résistée à plusieurs incendies, fut épargnée. Plusieurs restaurations, aux XIX et XXème siècles, ont quelque peu changé son aspect sans modifier toutefois la structure de polygone centré, évoquant celle d’un baptistère, qui fait toute sa rareté.

De tels monuments sont caractéristiques de l’époque carolingienne. Directement inspirée, dans les proportions réduites, de la chapelle palatine d’Aix -la-Chapelle. L’église d’Ottmarsheim présente à l’intérieur le forme d’un octogone régulier, couvert d’une coupole et entouré d’une enveloppe à deux niveaux, bas côté et tribune, dessinant extérieurement un autre octogone. Ce plan centré confère à l’édifice une atmosphère particulière, associant spiritualité et solennité, évitant la dispersion et ramenant les détails à l’unique point de convergence de l’ensemble. Malgré sa taille relativement modeste, l’édifice possède ainsi une indéniable majesté, soulignée par les arcs robustes du rez -de -chaussée et les colonnes de l’étage.

Sur cette structure centrale se greffe, à l’est: un petit sanctuaire rectangulaire, tandis qu’à l’ouest: un porche surmonté d’une tribune se loge dans une tour servant de clocher. L’ensemble également une grande chapelle gotique à deux travées, établie au XVIème siècle au nord de l’abside et destinée à servir de chœur aux chanoinesses. Parmi les attraits de l’édifice, il faut enfin signaler des peintures murales du XVème siècle, dont une “Vie de St Pierre” et “Un Christ en majesté présidant au Jugement dernier.

Source: Collection philatélique de la poste;

Timbre: conçu et gravé par Claude Andrétto. Imprimé en taille douce.Vente anticipée à Ottmarsheim le 17 juin 2000 et générale le 19 du même mois.

Antoine de Saint-Exupéry. 1900-1944.

avril 26th, 2011

Antoine de Saint-Exupéry

Antoine de Saint-Exupéry. 1900-1944.

Antoine de Saint-Exupéry est né à Lyon le 29 juin 1900. Il passe ses vacances d’été au château de Saint-Maurice de Remens (Ain), qu’il évoquera dans toute son œuvre. Le baptême de l’air qu’il reçoit fin juillet 1917 sur l’aérodrome d’Ambérieu-en-Bugey, décidera de sa vocation de pilote. Il fait ses étude au collège Sainte-Croix au Mans, puis en Suisse et enfin à Paris, où il échoue au concours d’entrée à la Navale et à Centrale: il suit alors les cours de l’Ecole des Beaux- Arts.

En 1921, il fait son service militaire à Strasbourg, dans l’armée de l’air. Il apprend à piloter et dès lors sa carrière est tracée. Il publie en 1926 son premier récit dont l’action se situe dans l’aviation. La même année, il entre comme pilote chez Latécoère, société d’aviation qui assure le transport du courrier de Toulouse à Dakar. Puis il est nommé chef d’escale de Cap Juby dans le Sud Marocain. C’est à cet époque qu’il écrit” Courrier Sud”. (1929)

En compagnie de Mermoz et de Guillaumet, il part pour Buenos-Aires comme directeur de la compagnie “Aeroposta Argentina”. A son retour à Paris en 1931, il publie “Vol de Nuit”(prix Fémina 1931) donc le succès est considérable. Il est ensuite attaché à Air France et se lance dans le journalisme. En 1935, Saint-Exupéry essaie de battre le record Paris-Saigon: son avion s’écrase dans le désert. En 1938, il essaie de relier New-York à la Terre de Feu, blessé au cours de sa tentative, il passe une longue convalescence à New-York. Il publie en 1939 “Terre des Hommes” grand prix du roman de l’Académie Française et National Book Award aux Etats-Unis.

Pendant la seconde guerre mondiale, il est pilote de reconnaissance au groupe 2/33 (1939-1940), puis se fixe à New-York. Il tire de son expérience de guerre “Pilote de guerre” (1942) et publie “Lettre à un orage” et “Le Petit-Prince” (1944). Il gagne l’Afrique du Nord et réintègre le groupe 2/33. Malgré de nombreuses blessures et l’interdiction de voler, Saint-Exupéry insiste pour obtenir des missions: le 31 juillet 1944, il s’envole de Borgo en Corse pour ne jamais revenir.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Timbre conçu et gravé par Jame’s Prunier.
Vente anticipée le 24 juin 2000 à Paris et générale le 26 du même mois.

Saint-Guilhem-le-Désert.

avril 25th, 2011

Saint-Guilhem-le-Désert

Saint-Guilhem-le-Désert.

Non loin de Montpellier, au confluent du Verdus et de l’Hérault, se découvre à l’entrée de gorges sauvages l’un des villages les plus pittoresques de la région. St Guilhem-le-Désert. Bâti autour d’une abbaye, le village de Gellone a pris, au XIIIème siècle, le nom de son plus illustre hôte, Guilhem, qui est aujourd’hui son fondateur.

Guilhem, né vers755, était le petit-fils de Charles Martel. Son habileté dans le maniement des armes n’avait d’égale que sa piété. Il lia une amitié indéfectible avec son cousin Charlemagne qui en fit son fidèle lieutenant. Guilhem s’illustra dans la conquête de l’Aquitaine dont il devint le gouverneur et remporta des victoires sur les Sarrasins, à Nîmes, Orange, Narbonne et Barcelone. A la mort de son épouse qu’il aimait tendrement, le valeureux guerrier ne songe plus qu’à se retirer du monde, choix commandé non par un dégoût de la vie mais par une réelle conviction. Avant de réaliser ce vœu, il accompagne encore Charlemagne jusqu’à Rome.

Sur le chemin de retour, Guilhem visite ses terres aux environs de Lodève et, pénétrant dans le val de Gellone, choisit d’y établir sa retraite. C’est là, qu’en 804, il fait élever un monastère où il finira pieusement ses jours, en 812 dans le jeûne et la prière. L’église abbatiale conserve ses restes ainsi qu’une réplique de la vraie croix. Charlemagne avait reçu du patriarche de Jérusalem, lors de son voyage à Rome” ce morceau long de trois pouces du bois sacré de la vraie croix” et l’avait à son tour offert à Guilhem. Sur son tombeau viennent se recueillir les pèlerins en route vers Saint-Jacques de Compostelle.

Aujourd’hui le site accueille les amoureux de la nature qui trouveront dans les environs de quoi assouvir leur appétit de découverte d’espaces sauvages. Les gorges de l’Hérault font en effet partie des sites naturels les mieux protégés. Le promeneur peut y faire d’heureuses rencontres: l’aigle de Bonelli, l’une des espèces les plus menacées de France, a trouvé refuge dans les monts de Saint-Guilhem. Le massif permet encore la croissance du pin de Salzman, remarquable par ses formes étranges. S’éloignant du village dominé par le château du Géant, le promeneur découvrira, au bout de la vallée, le cirque du Bout-du Monde sur les parois duquel s’agrippe le chemin des Fenestrettes. Le sous-sol renferme aussi des richesses, comme la grotte de Clamouse qui offre un spectacle féerique tout en lumière qui laissera au visiteur un souvenir impérissable.

Source : Collection philatélique de la Poste.

Timbre conçu et gravé par Eve Luquet. Imprimé en taille douce avec report. Vente anticipé le 8 Avril 2000 à Saint-Guilhem-le-Désert. Générale le 10 du même mois.

Rappel: La gravure en taille-douce est une technique découverte par les orfèvres florentins au XVème siècle. Elle est toujours utilisée par les artistes actuels.
Pour réaliser son travail, l’artiste grave son dessin sur un bloc d’acier doux au moyen d’un burin. Cet outil laisse une gravure très nette, contrairement à la pointe-sèche qui laisse des “barbes” le long des sillons. le graveur utilise une loupe binoculaire, car la gravure est réalisée à la taille définitive ! Comme le dessin doit être gravé à l’envers, il est posé près d’un miroir.

Camille Claudel 1864-1943.

avril 24th, 2011

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Camille Claudel. (La valse) 1864-1943

Camille Claudel est à peine sortie de l’adolescence lorsqu’elle commence à modeler de la terre et décide de sa vocation de sculpteur. A 17 ans, elle réalise un buste de son frère Paul, drapé dans un costume à l’antique. Outre les prémisses d’une étonnante dextérité technique qui ne demande qu’à s’affirmer, on peut déjà lire dans cette pièce de jeunesse certaines des composantes de l’œuvre où se conjuguent un ardent souci de réalisme et les données d’une vision romantique à la théâtralité omniprésente.

Volontaire, indépendante et passionnée, la jeune artiste entraine sa famille à Paris, loue un atelier, suit des cours et reçoit les encouragements d’Alfred Boucher. En 1883, grâce à ce dernier, Camille rencontre Rodin, devient sa praticienne et son inspiratrice tandis qu’elle s’engage dans une liaison difficile qui durera une dizaine d’année. Elle sert en particulier, de modèle pour deux marbres admirables: l’Aurore et la Pensée, tandis que de son côté, elle expose un “Buste d’Auguste Rodin”, qualifié par la critique d’authentique chef-d’œuvre susceptible de rivaliser avec l’extraordinaire puissance créatrice du Maître.

En 1891, l’artiste entreprend les premières ébauches de “La Valse”, cette étreinte passionnée d’un homme et d’une femme s’élançant dans un tourbillon d’étoffes drapées qui accentue encore la sensualité du sujet. Cette composition audacieuse, qui privilège l’expressionnisme de l’enlacement amoureux et défie la notion d’équilibre, apparaît comme l’une des œuvres les plus largement autobiographiques de Camille Claudel. “La danseuse, écrivait Paul Claudel, celle qui entend la musique, c’est elle par - dessous le danseur…qui l’entraine dans un tourbillon enivré..”

Quelques années plus tard, lors de la séparation douloureuse d’avec Rodin, l’artiste réalise:”l’Age mûr”, où dans une mise en scène dramatique, un homme, retenu par une femme âgée, se détourne d’une jeune fille à genoux qui l’implore. Parmi les réalisations les plus importantes de l’artiste, il faut également citer “La Vague”, datée de 1898, où 3 figures féminines miniaturisées et identiques dans leur unité symbolique évoquent l’être humain face à l’immensité de la nature. A moins que la grande vague déferlante ne soit prémonitoire de cet anéantissement autodestructeur qui va ravager la vie de l’artiste et conduire à l’enfermement psychiatrique à vie celle dont une critique de l’époque a pu écrire: “Camille Claudel est sans contredit l’unique femme sculpteur sur le front de laquelle brille le signe du génie”.

Maïten Bouisset.

Source: Collection philatélique de la poste.

Timbre: Sculpture en bronze, conservée au musée Rodin à Paris.
Mis en page par Aurélie Baras, imprimé en héliogravure. Vente anticipée le 8 avril 2000 à Paris et générale le 10 du même mois.

Voitures anciennes.

avril 23rd, 2011

Voitures_2000

Voitures anciennes. Philexjeunes 2000- Annecy.

Tout comme les bateaux à voile, les voitures anciennes peuplent notre imaginaire. Les premiers modèles ressemblaient à des fiacres sans chevaux et apparaissaient à le fin du XIXème siècle comme des objets de curiosité. Moyen de transport aussi luxueux que dangereux, l’automobile est encore dans les années 1900 l’apanage des classes sociales aisées. La belle époque lui confère un statut d’engin de sport et de compétition. Les performantes Bugatti, Ferrari et Hispano-Suiza rivalisent de luxe et font figure aujourd’hui d’objets d’art.

C’est la première guerre mondiale qui révélera toute l’utilité de la voiture, notamment dans le transport des troupes (Les taxis de la Meuse). L’après guerre voit le passage d’un artisanat de la construction automobile à une véritable industrie. Les Etats-Unis dominent de loin la production. On comptait en 1930, une voiture pour 4 américains contre une automobile pour 36 habitants en France. Outre- Atlantique, la Ford T, accessible aux bourses modestes, atteindra des records de vente. Star du film muet, cette voiture sera vendue à 15 millions d’exemplaires. Une autre vedette du cinéma, la Traction Avant, a marque la pellicule et est entrée dans nos albums de famille.

C’est à cette époque que l’usage de la voiture se démocratise en Europe avec la Coccinelle, produite en série après la seconde guerre mondiale, est vendue à 22 millions d’exemplaires. En France, il faut attendre la 4 chevaux, lancée par Renault en 1947, pour que la voiture devienne populaire. De petite taille, cette automobile devint le symbole du bonheur familial. Les professions libérales et les classes moyennes jetteront leurs dévolu sur la Peugeot 203 présentée au salon en 1948. dans les années 50 apparaissent des modèles aux formes avant-gardistes où domine le chrome. L’arrogante et démesurée Cadillac Eldorado, aux ailerons de fusée et aux couleurs éclatantes inspirera la Simca Chambord. Légende parmi les légendes, la Citroën DS49 qui fut l’évènement du salon de 1955 étonna par sa ligne futuriste.

Au panthéon des voitures de collection, toutes ces mécaniques à quatre roues n’ont pas fini de nous faire rêver. Elles ont rythmé l’histoire de notre siècle et sont devenues aujourd’hui de véritables mythes.

Bugatti 35: (Collection Schlumf.)
Coccinelle: (Vollswagen & Ferrari 250 GTO. DR
Citroën Traction: (Photo de V Gauvreau)
Cadillac 62 : (Photo de V Gauvreau)
Renault 4 ch et Simca Chambord DR Photo AFP).
Peugeot 203: (Photo AFP).
Citroën DS19: (Photo Gauveau)
Hispano-Suiza K56: (Photo Roger-Viollet)

Source: Imprimerie des Timbres- Poste et Des valeurs Fiduciaires. La poste…

Timbre: Conçu par l’agence Dragon Rouge Imprimé en héliogravure. Vente anticipée à Annecy le 5 mais 2000; Générale le 9 du même mois.

PS: Pas disponible ce tantôt….. ciao

Figeac

avril 22nd, 2011

Figeac. Lot

Figeac.

Le nom Figeac est de formation gallo-romaine, il est issu du nom d’un homme Fidius complété par le suffixe possessif -acum.

D’après une charte attribuée à Pépin le Bref, ce lieu était nommé Fiat. Une anecdote prétend qu’il aurait été déformé par la suite en Figeac à partir de l’expression latine Fige acum. Elle tente aussi, par cette façon, d’expliquer l’origine des monuments appelés aiguilles. Beaucoup de pèlerins se perdaient dans les forêts aux alentours de Figeac et l’abbé aurait répondu à ceux qui le lui faisaient observer : Fige acum, qui se traduit par : Plantez une aiguille.

Les temps ancien.

Une voie romaine franchissait le Célé à gué et l’on a trouvé des restes de murailles et des sarcophages gallo-romains.

Selon la légende, un vol de colombes, dessinant une croix dans le ciel, sous les yeux de Pépin le Bref, décida de la fondation, en ces lieux, d’un monastère, en 753. Le roi aurait dit Fiat là ! (qu’il [le monastère] soit fait là ! ), cette expression aurait donné le nom Figeac. Un miracle en appelant un autre, en 755, le pape Étienne II, venu bénir l’église, vit Jésus lui-même escorté par des anges, venir consacrer le monastère. Quoi qu’il en soit, le lieu était déjà habité dans l’Antiquité.

Au Moyen Âge, la féodalité.

Selon Malte-Brun, une abbaye aurait été fondée dans la première moitié du VIIIe siècle. En 861, les normands y auraient tué soixante moines après avoir massacré les habitants réfugiés dans l’église.

Une abbaye, fut fondée en 838, après le pillage du monastère par les Vikings. Bien située sur les chemins de Compostelle et de Rocamadour, elle prospéra et entraina rapidement le développement d’une agglomération. A la suite de tensions croissantes, à partir de 1244, entre les consuls, représentants des principales familles marchandes, et l’abbé, Figeac, à l’issue d’une négociation menée par Guillaume de Nogaret et moyennant rachat par la couronne des droits abbatiaux, passa sous la dépendance directe de Philippe le Bel en 1302. Le roi lui accorda le rare privilège de battre la monnaie. Grâce à un artisanat prospère, la ville s’enrichit.

Selon Malte-Brun, en 1318, Philippe le Long, satisfait des habitants de Figeac qui l’auraient promptement reconnu roi de France, confirma les prérogatives, libertés, franchises déjà obtenues. Il accorda une charte particulièrement favorable : sceaux, drapeaux, consuls choisis parmi les habitants. Ils possédaient les murs, tours, remparts et fossés. Ces privilèges furent confirmés par Philippe de Valois (1334) et Louis XI, à l’occasion de sa visite en 1463.Au service des Anglais, Bernardon de la Salle s’empara de la ville de Figeac le 14 octobre 1371, mais l’abandonna l’année suivante contre versement d’une indemnité.

Les guerres de religion.

Les guerres de Religion trouvèrent la ville divisée. Jeanne de Genouillac, fille de Galiot, seigneur d’Assier, travailla à gagner la population à la foi nouvelle. Les protestants tentèrent, à partir de Capdenac, devenue protestante en 1563, de s’emparer de Figeac à deux reprises en 1564, puis le 28 décembre 1568, avant d’y parvenir finalement en 1576 lorsque les calvinistes à l’intérieur de la ville ouvrirent les portes à ceux de dehors. Les armées protestantes s’emparèrent de la ville, se livrèrent à un massacre et brûlèrent une partie de la ville. La colline du Puy fut transformée en place forte. Le 10e synode national protestant se tint à Figeac le 2 août 1579. L’édit de Nantes laissa la ville aux protestants et ce n’est qu’après la chute de Montauban, en 1622, que Louis XIII fit démanteler la citadelle.

Le Grand Siècle.

Le 8 juin 1624, un des chefs de la jacquerie des Croquants de 1624, Doüat est écartelé à Figeac, après l’échec de la révolte paysanne qui a suivi l’annulation de l’exemption de gabelle dont bénéficiait le Quercy.

De la révolution à nos jours.

Le XVIIIe siècle fut une période de prospérité au cours de laquelle les murailles défensives ainsi que les fossés disparurent. La Révolution vit la guillotine faire tomber cinq têtes, place de la Raison. Le maréchal Ney se cacha à Figeac, peu avant son arrestation.
Figeac est reliée au chemin de fer le 10 novembre 1862, date d’inauguration de l’axe Brive-Toulouse par la gare de Figeac. En 1864, l’ouverture de la ligne de chemin de fer vers Aurillac, au titre de la concession de Clermont au Lot, permet également une liaison ferroviaire avec le Cantal. les voies forment alors un “Y” caractéristique à la gare de Figeac.

Le 12 mai 1944, en représailles aux harcèlements des résistants quercynois, les Allemands de la 2e division SS Das Reich arrêtèrent 800 Figeacois. 540 d’entre eux furent déportés vers les camps de Neuengamme et Dachau.

Charles-André Loo.

avril 21st, 2011

Charles André Van Loo

Charles André Van Loo.

Charles André, dit Carle, van Loo, est un peintre français né à Nice le 15 février 1705 et mort à Paris le 15 juillet 1765.

Il était le fils de Louis Abraham van Loo et le frère, de beaucoup le cadet, du peintre Jean-Baptiste van Loo (1684-1745). Il connut une carrière brillante et devint immensément célèbre, et il est le plus connu des membres de la dynastie des Van Loo, établie en France au XVIIe siècle.

Biographie

Il perdit son père à l’âge de sept ans et fut élevé par son frère, Jean-Baptiste. Il le suivit à Turin, puis à Rome au cours de deux voyages en Italie (1712-1715 et 1716-1718) Lors du second de ces séjours, il prit des leçons de dessin avec le peintre Benedetto Luti et étudia sous la direction du sculpteur Pierre Legros. Durant ce séjour, on lui prêta diverses aventures romanesques et galantes qui ne l’empéchêrent pas d’acquerir une grande maîtrise de son art, tout en restant complètement illettré.

Il vint à Paris en 1720 et produisit sa première toile, Le Bon Samaritain (1723). Il assista son frère sur plusieurs commandes, notamment la restauration de la galerie François Ier du château de Fontainebleau (1724), et reçut sa première commande en 1725 pour La Présentation du Christ au Temple pour la salle du chapitre de Saint-Martin-des-Champs. Il remporta le Prix de Rome en 1724 avec Jacob purifiant sa demeure avant son départ pour Béthel.

Un manque de fonds publics ne lui permit pas de devenir pensionnaire de l’Académie de France à Rome. Il dut financer lui-même son séjour en Italie, et n’arriva à Rome qu’en mai 1728, en même temps que son futur rival François Boucher et ses neveux Louis Michel van Loo et François van Loo. En Italie, il se fit connaître par son habileté à peindre en trompe l’œil des plafonds ornés de scènes mythologiques ou religieuses (par exemple La Glorification de saint Isidore, 1729) et fut remarqué par le pape Benoît XIII. Son œuvre la plus importante de cette période reste son Énée portant Anchise (1729).

Il retourna à Turin via Florence en 1732 et travailla pour le roi Charles-Emmanuel III de Sardaigne. Il peignit pour lui Diane et ses nymphes se reposant au plafond de la chambre de la reine à Stupinigi et une série de toiles pour le Palazzo Reale de Turin.

En 1733, lorsque la guerre de Succession de Pologne éclata, il retourna à Paris où il arriva en 1734. Il fut agréé en août 1734 et membre en juillet 1735 de l’Académie royale de peinture et de sculpture, en tant que peintre d’histoire, avec Apollon écorchant Marsyas.

Sa carrière se développa rapidement. En 1737, il fut nommé professeur à l’Académie et travailla à une série de dessus-de-porte à sujets mythologiques pour l’hôtel de Soubise. Vers 1747, il exécuta une composition allégorique représentant L’Asie pour le salon de l’hôtel de Samuel-Jacques Bernard, rue du Bac. Parallèlement, il réalisait d’élégantes peintures religieuses comme Saint Charles Borromée donnant la communion aux lépreux exécuté en 1743 pour la chapelle Saint-Marcel de la cathédrale Notre-Dame de Paris, L’Adoration des Anges (1751) pour la chapelle de l’Assomption de l’église Saint-Sulpice, ou encore le cycle de sept tableaux représentant la vie de saint Augustin pour le chœur de l’église des Petits-Pères (1746-1755). Il sut aussi se faire apprécier d’une clientèle élégante et mondaine avec des portraits ou des « turqueries », adaptant ses sujets et son style au goût de ses commanditaires.

Carle van Loo travailla pour la cour, la manufacture des Gobelins, l’Église, et aussi pour de riches particuliers, abordant tous les genres : peinture religieuse, peinture d’histoire, sujets mythologiques ou allégoriques, portraits et scènes de genre (notamment des turqueries). Melchior Grimm le considérait comme le « premier peintre de l’Europe », et Voltaire le mettait à l’égal de Raphaël. Mais dès la fin du XVIIIe siècle, son étoile avait pâli, et les disciples de David inventèrent l’injure « vanlotter ».[réf. nécessaire] La maîtrise technique de Carle van Loo est assurément exceptionnelle. Dans le genre léger, il ne vaut pas Boucher, son grand rival. Ses grandes compositions mythologiques ou religieuses, quoique d’une qualité d’exécution sans faille, manquent de mystère et d’émotion. Restent des scènes de genre – à l’image de la magnifique Halte de chasse (1737) du Musée du Louvre – qui offrent la parfaite image rêvée du « siècle de Louis XV ».

Source: Wikipédia: (Extraits)

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