Papillon Sardanapale
avril 30th, 2011Papillon sardanapale.
Cinquante millions d’insectes: tel est le nombre de spécimens que le Muséum national d’Histoire naturelle conserve dans ses collections. Ce patrimoine national figure parmi les trois plus importants au monde. Depuis Lamarck, premier responsable en 1793, de le collection d’insectes, mais surtout depuis Latreille, en 1830, fondateur de l’entomologie moderne, le Muséum n’a cessé d’enrichir ses collections.
En effet, il n’en est pas seulement le gardien; ses collections constituent une source fondamentale pour la connaissance de la multiplicité des espèces. Les chercheurs qui y sont attachés poursuivent, entre autres objets d’investigation, l’étude des phénomènes de l’évolution et de la formation des espèces qui se sont produits depuis les temps géologiques.
Il appartient au Muséum national d’Histoire naturelle de faire connaître au public le monde des insectes, lesquels ne jouissent pas d’une grande notoriété. La philatélie lui offre aujourd’hui l’occasion de mettre en valeur une de ses pièces de collection. “Agrias Sardanapalus”, qui est représenté sur ce timbre-poste, appartient comme tous les papillons, à l’ordre de Lépidoptères, il fait parti du groupe des Rhopalocères, ou “papillons de jour”, qui ne représentent qu’un dixième de tous les lépidoptères, les autres étant souvent très petits , les (mites) ou nocturnes.
c’est sous les latitudes tropicales, en Amazonie, que vit le sardanapale. Sa chenille, de couleur terne, porte une paire de cornes sur la tête et deux longues queues. A l’état adulte, les papillons ne consomment que des substances liquides: le nectar des fleurs reste leur principal aliment. Cet insecte se caractérise, comme tous les papillons dit “de jour”, par des couleurs souvent vives et des antennes se terminant en massue. Au repos, les ailes sont relevées au dessus du corps.
Comme les autres espèces de la grande famille des Nymphalidae (plus de 5000 espèces), la sardanapale ne marche que sur quatre pattes (les insectes en ont habituellement six) car les pattes antérieures sont atrophiées. Chez le mâle, celles ci sont garnies de longues soies denses, comme un pinceau.
Certaines espèces sud-américaines, très riches en couleurs, sont vivement recherchées par les collectionneurs. Voilà l’occasion pour les lépidoptérophiles- philatélistes, de faire d’une pièce deux coups.
Source: Collection philatéliste de la poste.
Timbre: conçu par Chritian Broutin. Imprimé en héliogravure Vente anticipé le17 juin 2000 à Paris et générale le 19 du même mois.