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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» juillet

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

1945-Grande Loge Féminine de France-1995

juillet 11th, 2011

1945-Grande-Loge-Feminine-1995

1945-Grande Loge Féminine de France-1995.

“qui sont ces Francs- Maçonnes”? Des initiées, bâtisseuses d’avenir. Elles travaillent à la construction la plus noble que la terre puisse porter: l’amélioration de l’humanité. La Franc- Maçonnerie est avant tout une école d’humanisme. Au centre de ses préoccupations est l’avènement d’une société plus juste et plus équitable. les moyens d’y parvenir? Le respect des principes de solidarité, de liberté, de tolérance et d’égalité. Loin d’être une religion, la Franc- Maçonnerie refuse les dogmes et se présente comme une formation philosophique. Respectant la tradition au niveau de ses structures, la Franc- Maçonnerie n’en est pas moins ouverte sur le monde. Elle vie dans le siècle.

C’est ainsi que naquit en 1945 la Grande Loge féminine de France, l’année même où les femmes exercèrent, pour la première fois, le droit de vote. Les Francs- Maçonnes ont d’ailleurs contribué, pour beaucoup, à l’émancipation des femmes, et, notamment, à l’obtention du droit de vote. Déjà en 1901, la Grande Loge de France, à la demande de nombreuses femmes désireuses de s’engager dans la voie maçonnique, décidait de créer des loges féminines d’adoption. Mais leur autonomie n’était pas pour autant gagnée. Il faut attende le 21 octobre 1945, pour voir naître l’Union Maçonnique féminine de France qui deviendra en 1952, la Grande Féminine de France.

Depuis, les loges féminines se sont multipliées sur tout le territoire français, y compris les département d’Outre- Mer et dans de nombreux pays francophones. On en trouve également, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Espagne, au Portugal, en Hongrie, en Afrique etc etc. Composée de pratiquement 10 000 membres répartis en 280 loges, la Grande Loge féminine de France est la 1er Obédience féminine mondiale.

Lieu d’échanges et de recherches, la loge est un microcosme. Quiconque peut y être admise, pourvu qu’elle fasse sienne la devise républicaine “Liberté- Egalité- Fraternité” et qu’elle jouisse de la plénitude de ses droits civiques. La réflexion menée au sein de la loge commence par un travail sur soi, condition essentielle pour contribuer à l’amélioration collective. Le rayonnement de l’individu s’appuie sur des valeurs spécifiques, humanistes et universelles, fondées sur une étique qui constitue une référence de plus en plus reconnue. Tels sont les buts que s’assigne depuis sa création la Grande Loge Féminine de France, qui a célébré en 1995, son demi-siècle d’existence.

Timbre dessiné par Huguette Sainson, gravé en taille- douce par André Lavergne. Format vertical 22 x 36. Vente anticipée le 16 septembre 1995 à Paris et vente générale le 18 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

Journée du Timbre 1995.

juillet 10th, 2011

Journée du Timbre 1995

Journée du timbre 1995.
1945- Marianne de Gandon-1995.

L’émission 1994 de la journée du timbre fut consacrée à la Marianne de Dulac. dans la même série du “timbre dans le timbre”, la Poste a célébré en 1995, le cinquantenaire de la Marianne de Gandon, émission non moins fameuse de l’immédiat après- guerre.

Les deux Marianne, qui se sont succédées à quelques mois d’intervalle, répondait à la même mission: rétablir, en France libérée, un symbole républicain fort sur les timbres, après 4 années d’Etat français où l’effigie du maréchal Pétain avait illustré la plupart des émissions. C’est du reste dans les heures chaudes de la libération de Paris, que Pierre Gandon conçut cette Marianne. En Août 1944, l’administration des Postes lui passe commande, en toute hâte, d’un projet de timbre qui doit être présenté au général De Gaulle dès son arrivée dans la capitale. Ainsi naquit l’ne des émissions les plus importantes de la Collection de France.

La première Marianne de Gandon, cependant, ne fut pas effectivement mise en vente dans les bureaux de Poste que six mois pus tard, en février 1945. Rose au tarif de 1,50 franc, elle était destinée à affranchir les lettres ordinaires. Cette première valeur allait ouvrir la voie à une soixantaine de timbres reprenant la même effigie, le dernier paraissant en 1954. dans l’intervalle, la France connut une inflation galopante, le tarif de la lettre simple grimpant jusqu’à 15 francs pendant le règne républicain de Marianne! Ainsi cette effigie symbolique fut-elle une effigie populaire, ornant des timbres de petit ou grand format, imprimés en taille-douce ou en typographie. La Marianne de Gandon compte aussi une série préoblitérée pur envois en nombre, une version surchargée à Jérusalem par le Consulat de France. Sans parler des “faux de Marseille” que s’arrachent aujourd’hui les collectionneurs.

Quand à son créateur, il signa bien d’autres effigies célèbres. Auteur de centaines de timbres en un demi-siècle de carrière, cet artiste aujourd’hui disparu, a notamment associé son nom à deux grands symboles de la République: la Sabine des années 70 et la Liberté des années 80.

Timbre mis en page par Charles Bridoux, gravé en taille-douce par Jacky Larrivière. Format horizontal 22 x 36. Vente anticipée le 4 mars 1995, dans les bureaux de poste temporaires des villes désignées par la Fédération française des associations philatéliques pour organiser la journée du timbre. vente générale le 6 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Kirkeby (Danemark)

juillet 9th, 2011

Kirkeby Danemark

Kirkeby (DanemarK)

Figure incontournable de la scène artistique internationale contemporaine, le danois Per Kirkeby est non seulement peintre et sculpteur, mais également poète, romancier, essayiste, cinéaste, agrégé en géologie et de surcroît grand voyageur. Toutes données qu’il est indispensable de prendre en compte pour tenter d’analyser la pratique d’un créateur protéiforme dont les écrits n’ont cessé de ponctuer la production formelle.

En 1965, l’artiste, qui a 23 ans, expose à Copenhague, sa ville natale, et publie un premier recueil de poèmes. Quelques années plus tard, alors qu’il a déjà participé à de nombreuses missions exploratrices dans l’océan Arctique, il entreprend une expédition en Amérique centrale, dont il dira: “je voulais me sentir sur la terre ferme….Je rêvais d’être capable de peindre un rocher et un arbre, à la fois concrets et abstraits et donc tout à fait ordinaire…”Kirkeby ajoute: “On commence par une impression, une histoire, une vision, ce qu’on vient de voir, un souvenir”. Ainsi ses peintures peuvent suggérer les fragments d’une réalité repérable, tel un arbre ou une forêt, une stèle dressée ou une figure humaine, une masse rocheuse ou l’entré incertaine de quelque grotte qui laisseraient filtrer des entrailles telluriques millénaires.

Très vite cependant, toute lecture d’un quelconque sujet se brouille dans la complexité et les transparences des superpositions de matières picturales ainsi que dans la sophistication d’une gamme chromatique qui privilégie les bruns, les bistres et les verts sombres. En cela s’ajoute un sens aigu de la composition en profondeur, véritable orchestration d’un espace dominé par la lumière qui achève de dissoudre la lisibilité de toutes formes présumées identifiables.

Œuvre hybride, l’art de Kirbeky s’inscrit au delà des notions d’abstraction, de figuration, d’expressionnisme ou de symbolisme, comme désir d’une “expérience intérieure” qui mettrait au présent l’ensemble des pratiques picturales passées pour conjuguer culture et nature. Evoquant ce grand espace qu’est la grotte, Kirkeby écrit: “j’ai rêvé de cet espace, visible même en plein éveil, même converti en peinture (….) il contient toutes les sphères dont j’ai parlé: l’artiste, la société, le magique, le temporel…”
Maïten Bouisset

Timbre : Œuvre originale créée spécialement pour le timbre- poste par Per Kirkeby. Mise en page de Michel Durand-Mégret. Imprimé en héliogravure. Format horizontal 48 x 36,85. Vente anticipée le 23 septembre 1995 à Paris. Et Générale le 25 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

Maison de Jeanne D’Arc.

juillet 8th, 2011

Maison de Jeanne d'Arc

Maison de Jeanne d’Arc. Domremy la Pucelle. Vosges.

Les prétentions du roi d’Angleterre, Edouard III, à la couronne de France ouvrirent le conflit le plus long de l’histoire nationale, la guerre de Cent-Ans. Entre 1337, date à laquelle Edouard III défia Philippe VI de Valois et 1453 qui marque le terme de la guerre, et il est un épisode que notre mémoire a immortalisé: la bataille d’Orléans, en 1429, au cours de laquelle Jeanne d’Arc, à la tête d’une petite armée, mit en déroute l’ennemi. Il n’y a plus lieu de conter l’histoire de cette jeune -femme, ni sa fin tragique sur le bûcher en 1431, au terme d’un procès en sorcellerie. Les manuels scolaires lui consacrent tous quelques lignes et n’oublient pas de mentionner son village natal, Domremy la Pucelle.

Mais qui, à l’instar d’Anatole France ou de Maurice Barrès, à fait le pèlerinage vers ce “lieu de mémoire” tout imprégné du souvenir de la jeune bergère ? A l’ouest du des Vosges, sur la rive gauche de la Meuse, Domremy a très tôt voué un culte à la pieuse Jeanne. Montaigne, qui s’arrêta à Domremy, en 1587 vit ” l’arbre de la pucelle” ou “l’arbre aux fées”, un hêtre au pied duquel Jeanne était supposée avoir reçu les messages des saints. On le montrait encore aux curieux aux XVIIème Siècle. Montaigne visita également la maison de la pucelle. Le bâtiment fut racheté en 1818 par le conseil général des Vosges qui entreprit de le restaurer.

La porte, au centre de la façade, est couronnée d’un tympan orné de trois écussons. Sur l’un deux figurent les armoiries, concédées à Jeanne d’Arc et à toute sa parenté par Charles VII, lorsqu’il anoblit la Pucelle en 1429. Au dessus de la porte, une statue de Jeanne en Armure, agenouillée et les mains jointes, est encastrée dans une niche “néogothique”. Face à la demeure, une école fondée par Louis XVIII en faveur des jeunes filles de Domremy, fut construite de même qu’une fontaine couronnée d’un petit temple grec abritant un buste de Jeanne d’Arc. La maison de la pucelle devenait un lieu de culte. Tout au long du XIXème siècle, Domremy attira des pèlerins. Jeanne d’Arc incarnait le patriotisme français et devint le symbole de l’inviolabilité du territoire national. Il manquait à Jeanne la sainteté, ce fut fait en 1920 lorsqu’elle fut canonisée.

Timbre dessiné par Mick Micheyl, mis en page de Charles Bridoux. Imprimé en héliogravure. Format horizontal 22 x 36. Vente anticipée le 11 mai 1996 à Domremy et vente générale le 13 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Jean-Jacques Audubon.

juillet 7th, 2011

J.J Audubon

J.J Audubon.

Français d’origine, Américain d’adoption et de cœur, Jean-Jacques Audubon est le plus grand peintre d’oiseaux du siècle dernier. Né en 1785 à Saint-Domingue (Haïti actuellement) d’un père propriétaire terrine et négociant, il passera son enfance entre Nantes et la propriété familiale de Coueron. En 1803, son père l’envoie aux Etats- Unis sur la ferme de Mill Grove, qu’il avait acquise en 1789. Il acquiert la nationalité américaine en 1812. mais il se révèle être un bien médiocre homme d’affaires. Chaque expérience nouvelle se solde par des pertes financières. Il faut dire qu’il passe plus de temps à la chasse aux oiseaux et au dessin qu’à la gestion de ses biens. Son épouse ouvre une école, Audubon parcourt le forêt en compagnie des trappeurs.

Il partage la vie des indiens et se donne l’image d’un “homme des bois”. “La forêt américaine est le seul endroit, où je me sens vraiment vivre” dira t-il. La renommée d’Audubon repose toujours sur son œuvre majeure: “les Oiseaux d’Amérique”. Cette œuvre monumentale a connu, du vivant de l’auteur, deux éditions distinctes. Tout d’abord, une édition géante comportant 435 planches au format élégant-folio (98cm x 73cm) deux cents exemplaires environ furent reliés. La volonté d’Audubon de représenter les oiseaux grandeur nature l’a conduit à contorsionner le flamant et les grues dans de curieuses attitudes et à faire disparaître de petits colibris au milieu d’une page blanche. La seconde édition de format in-octavo en sept volume, plus accessible au public, parut entre 1840 et 1844. Elle connut immédiatement un vif succès: tirée à 1 200 exemplaires elle fut rapidement épuisée.

Entre ces deux édition, il rédigea sa “Biographie ornithologique” (1831-1839). Ses observations consignées dans ces 3 500 pages, nous renseignent sur les habitudes des oiseaux, leur pratique de jeu et de combat, leur façon de chercher leur nourriture et de choisir leur habitat. Enfin, à peine avait-il achevé les Oiseaux d’Amérique qu’il entreprit la réalisation d’un ouvrage en deux volumes sur les quadrupèdes vivipares d’Amérique du Nord, en collaboration avec ses deux fils et son fidèle ami, le révérend Bachman. Il fit plusieurs voyage en Europe en quête de souscripteurs. En Angleterre, il passe contrat avec des graveurs: W.H Lizars puis Robert Havel. En France, il présente ses planches à Georges Cuvier qui voit dans cet œuvre: ” le monument le plus magnifique qui ait été élevé à l’ornithologie.” Car Audubon a toujours recherché la reconnaissance des naturistes. Il obtient la renommée en s’imposant comme le premier peintre ornithologique et le premier naturaliste pratique d’Amérique. A Partir de 1846, sa santé décline. “Le roi des peintures ornithologiques” s’éteint en 1851. Ses fils achèveront son œuvre.

Planche dessinée par Odette Baillais d’après les peintures de J.J Audubon. Mis en page par Michel Durand-Mégret. vente anticipée le 25 février 1995 à Paris et Nantes. Vente générale le 27 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

PS: Journée grands-parents…. plus de passage chez vous pour ce jour.

1877-André Maginot-1932.

juillet 6th, 2011

1877-Andre Maginot -1932

1877-André Maginot-1932.

De Maginot, la mémoire collective n’a conservé que le souvenir de la ligne fortifiée courant le long de la frontière française, construite de 1927 à 1936, sous l’impulsion du ministre de la défense d’alors, André Maginot. Le ministre éponyme ne vit pas la fin des travaux, d’ailleurs interrompus du côté de la frontière belge, car il fut emporté en 1932 par la typhoïde, au terme d’une vie bien remplie dans les plus hautes sphères de l’Etat.

Issu d’une ancienne famille lorraine, André Maginot est né en 1877 d’un père qui acquit une importante situation de notariat. Intelligent et doué d’une solide mémoire, il sortit major de l’Ecole Libre des sciences politiques et fut admis en qualité d’auditeur Au conseil d’Etat à l’âge de 23 ans. Il ne tarda pas à entrer dans la vie politique et fut élu député de la Meuse en 1910. André Maginot se montra un partisan acharné de la loi des 3 ans du service militaire. Ses compétences, son caractère affable et la sympathie dont il jouit dans les milieux politiques lui valent d’entrer au gouvernement dans le premier cabinet Doumergue.

Quand la grande guerre éclate, il s’engage comme simple soldat dans le 44ème régiment d’infanterie, alors qu’il était, avant 1914, secrétaire d’Etat. Il sera grièvement blessé en 1914. Nommé ministre des Colonies en 1917, André Maginot a pour principal souci de faire participer l’Empire à l’effort de guerre. Puis il crée, en 1920 le ministère des Pensions. Il travaille alors avec dévouement pour améliorer le sort des anciens combattants et de leurs familles. Cette œuvre sociale a été imitée dans de nombreux pays européens et dans le monde entiers. Mais son souhait le plus cher et de devenir ministre de la guerre.

Son vœu sera exaucé en 1922. A ce poste, Maginot accomplit une œuvre considérable: réorganisation de l’armée, loi sur les 18 mois de service national, loi sur les pensions civiles et militaires, transfert du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe. Après le monument élevé à Souville en 1935 à la gloire de l’homme d’Etat et celui de Revigny inauguré en 1950, c’est aujourd’hui à la philatélie d’honorer sa mémoire.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Forget. Format Horizontale 22 x 36. vente anticipée le 9 septembre1995 à Paris et Revigny-sur-Ornain (Meuse). vente générale le 11 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Fables de La Fontaine.

juillet 5th, 2011

Fables de La Fontaine

Fables de La Fontaine.

Les fables de La Fontaine ont marqué la mémoire de plusieurs générations d’élèves. Déjà en 1762, Jean-Jacques Rousseau écrivait” On fait apprendre les fables de La Fontaine à tous les enfants.” Mais le poète n’excellait pas seulement dans ce genre littéraire qui a immortalisé son nom, il fut aussi l’auteur de conte, de pièces de théâtre et de poèmes dont beaucoup ne furent jamais édités.

Né en 1621 à Château-Thierry (Aisne), fils d’un maître des Eaux et Forêts, Jean de La Fontaine hérita de cette charge au décès de son père en 1658. Il fit ses débuts littéraires avec une adaptation de “l’Eunuque de Térence” en 1654. Mais c’est son entrée au sein de la cour poétique du surintendant Fouquet en 1658 qui va lui donner un formidable élan. Le provincial est applaudi à Vaux par une société brillante et cultive tous les genres: épître, madrigal, ballade. Fouquet disgracié, La Fontaine se met en quête d’un nouveau protecteur et le trouve en la personne de Madame, veuve de Gaston d’Orléans. en 1665, il écrit ses premiers contes, les six premiers livres des fables en 1668, puis le roman “Les Amours de Psyché et de Cupidon.

La suppression de sa charge de maître des Eaux et Forêts (1671) et la mort de la duchesse d’Orléans en 1672 le laissent sans ressource. D’un naturel distrait et d’humeur rêveuse, il devient taciturne et mélancolique. La Fontaine trouve refuge chez Madame de la Sablière qui tient salon et reçoit une brillante compagnie. Il fait son miel de toutes les conversations et mûrit ses deuxièmes Fables qui paraîtront en 1678 et 79 dans un recueil de cinq livres. Le succès de celles-ci fut éclatant. La Fontaine est élu à l’Académie en 1684, non sans difficulté, Louis XIV voulait l’y faire précéder par Boileau.

Au décès de Madame de la Sablière, il devient l’hôte de Mr & Madame Hervart, riches financiers protestants. Avant de mourir en 1695, il publiera un nouveau livre de fable. L’œuvre qu’il a laissé est d’une très grande variété. On admire dans ses fables un vrai génie dramatique. Une narration vive et alerte, pleine de finesse et d’humour en rend la lecture aisée. Tout s’y retrouve: l’ironie, la tendresse, la pitié; la défiance, la résignation, le goût de la vérité et le besoin du rêve, bref tout ce qui fait l’homme dans ses relations avec autrui.

Timbres: Bandes de format de 235 x 57,2 mm, composée de 2 vignettes et de 6 timbres -postes de format 22 x36 mm. Dessiné par Claudine et Roland Sabatier. Mise en page de Charles Bridoux. Imprimé en héliogravure. Vente anticipée le24 juin 1995 à château -Thierry et vente générale le 26 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Corrèze en Corrèze.

juillet 4th, 2011

Correze en Corrèze

Corrèze en Corrèze.

Rivière, ville, département: Corrèze est tout cela à la fois. le cours d’eau, long de 85 km, est un affluent de la Vézère. Il nait sur le plateau des Millevaches et baigne Tulle et Brive. Adossé au versent sud des Monédières, le canton de Corrèze s’étage de la vallée de la Montane en amont des cascades de Gimel, à la table d’orientation du Suc au May (911 mètres d’altitude). A mi-chemin d’Egletons au nord-est et de Tulle au sud-est, Corrèze chef-lieu de canton de 1 183 habitants (1995), est resté à l’écart des grands axes. Là, réside peut-être le secret de ses charmes.

La petit cité de Corrèze, qui prit le nom de la rivière au IXème siècle, s’est formée autour de l’église St Martial. Principale étape des pèlerins sur la route de St Jacques-de-Compostelle, Corrèze au Moyen -Âge, vécut derrière ses murs. L’enceinte de 300 mètres de diamètre laisse voir, aujourd’hui, quelques vestiges: la porte Margot, celle de la “Piale”; des maisons fortifiées venaient parfaire le dispositif de défense. De la place publique, un souterrain très ramifié conduisait à l’extérieur de la ville.

Corrèze a conservé de son passé trois édifices religieux: St Martial abritant un magnifique retable datant de 1689: la chapelle de Notre-Dame-du -Pont -du-Salut construite au XVème siècle et connue pour son pèlerinage du 8 septembre; la chapelle des Pénitents blancs où le visiteur découvrira, au dessus de l’entrée, les insignes de cette congrégation. Corrèze tient une place de choix au sein de ce département pour le tourisme vert. Elle constitue un lieu de séjour idéal pour rayonner dans la campagne environnante et découvrir des hameaux de caractère, des sites pittoresques et des châteaux. les amoureux de la nature, ne seront pas déçus à Corrèze: tout y est fait pour leurs réserver le meilleur accueil.

La “Porte Margot” représentée sur le timbre, est la porte principale de la petite cité médiévale. Elle laisse entrevoir le clocher et le parvis de l’Eglise Saint-Martial. Elle doit son nom à Marguerite de Valois, fille de Catherine de Médicis, qui fut propriétaire de la ville Corrèze.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Eve Luquet. Format vertical 22×36. Vente anticipée le 3 juin 1995 à Corrèze (Corrèze) et vente générale le 6 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Zao Wou-Ki.

juillet 3rd, 2011

Zao Wou-Ki

Zao Wou-Ki

Né en 1921 à Pékin dans une famille de lettrés, il commence à peindre très jeune en s’imprégnant de la peinture moderne occidentale dont il peut voir des reproductions. C’est ainsi qu’il prends Cézanne pour modèle, apprenant à confronter l’espace de peinture occidentale à celui de la peinture chinoise. Dès que le retour de la paix le lui permet, en 1949, il arrive à Paris où il se forme librement auprès des peintres de sa génération chez qui il découvre une nouvelle abstraction, une abstraction lyrique qui va bouleverser sa peinture.

En 1950, il reçoit un encouragement majeur, celui du poète Henri Michaux. il poursuit à partir de là un développement sans faille, associant la gravure et l’illustration de livres à une peinture qui atteint de très grands formats. mais quels que soient la dimension ou le moyen employés, sa signature est immédiatement reconnaissable à chaque point de la composition, parce qu’il sait nous sortir totalement de notre vision des choses pour nous immerger en étrange pays où se fondent des espaces inventé en Chine avec ceux qui furent conçus en Europe Latine, en étrange durée aussi puisqu’elle semble ne jamais s’interrompre entre les han d’il y a des millénaires et notre fin du XXème siècle.

Il a ainsi réalisé une synthèse dune richesse sans pareille entre l’ambition de la peinture chinoise de chercher la structure des choses pour produire un tremplin vers leur dépassement, vers l’infini de l’univers, et l’espace de l’abstraction lyrique, où il a su s’aventurer là où ses lointains prédécesseurs n’osaient pas laisser aussi librement aller leurs pinceaux. Il a gagné sa liberté en empruntant aux deux cultures, dont sa peinture est issue, leurs ouvertures vers la poésie.

dans la peinture présente, l’art de Zao Wou-Ki se situe ainsi dans un large qui n’ignore pas les tempêtes, mais où se dénouent les tensions; où se défont les contraintes et les pesanteurs, où s’amplifient les élans qui nous portent au-delà de nous même.
Pierre Daix.

Timbre mis en page de Michel Durant-Mégret, imprimé en Offset. Format horizontal 36,85 x 48 mm. Vente anticipé le 10 juin 1995 à Paris et vente générale le 12 du même mois.
C’est une œuvre originale créée spécialement pour ce timbre-poste par l’artiste.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Trésor de Neuvy-en-Sullias -(Loiret)

juillet 2nd, 2011

Tresor de Neuvy-en-SulliasTrésor de Neuvy- en -Sullias (Loiret)

Bronze gallo-romain.

Le cheval de bronze du musée archéologique et historique d’Orléans est la pièce maîtresse du “trésor” gallo-romain découvert en 1861 à Neuvy- en -Sullias, une petite localité de l’Orléanais. Des ouvriers extrayant du sable dans une carrière éventrèrent une cachette maçonnée en briques qui contenait un important ensemble d’objets en bronze, d’un style très hétérogène.. Une série de statuettes fortement stylisées (danseuses, danseurs, sangliers…) d’inspiration et de technique gauloise, voisinait avec des pièces de tradition classique:” Bacchus enfant, Esculape, dieu de la médecine…), importées d’Italie ou fabriquées en gaule dans un atelier romanisé.

Le cheval, datant probablement du IIème siècle après J-C appartient à cette seconde catégorie. réalisé selon la technique de la cire perdue, il se présente tête dressée, patte avant gauche levée, sa crinière liée sur le sommet du front en une houppette à trois pointe. Les anneaux du socle semblent indiquer que la statue pouvait être portée au cours de certaines processions. Ce cheval sans cavalier est la monture est la monture d’un dieu invisible mentionné dans l’inscription du socle:” A l’Auguste Rudiobus, la Curie du (Vicus) Cassiacus a fait cette offrande en la payant de ses deniers. Servius Esumagius Sacrovir et Servius Iomaglius Severus ont pris soin de faire exécuter le travail”.

Il s’agit probablement d’un ex-voto offert par les notables des villages environnants, regroupés en “curies”, au dieu Rudiobus, que l’on a rapproché du dieu romain Mars, lui même assimilé à la vieilles divinité celtique Teutates, protecteur du groupe tribal. animal sacré par excellence dans la Gaulle antique, le cheval a fait l’objet de fréquentes représentations, apparaissant souvent lié à la “Déesse-écuyère” Epona. Plusieurs questions demeurent concernant l’origine et la fonction des objets découverts à Neuvy-en-Sullias.

provenaient-ils dune même sanctuaire ou bien d’endroits différents ? S’agissait-il d’un dépôt d’offrandes provenant d’un sanctuaire menacé par les invasions barbares et mis en lieu sûr par un fidèle vers la fin du IIIème siècle ? Est ce un butin récupéré par un bronzier et destiné à être fondu comme l’indique le caractère fragmentaire de certaines pièces? Quelques soient les circonstances, cette découverte nous a révélé l’un des exemples les plus saisissant de la statuaire gallo-romain.
Jean-Michel Charbonnier.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Albuisson. Format vertical 36,85 x 48 mm. vente anticipée le 8 juin 1996 à Orléans. Vente généralisée le 10 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

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