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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2013» février

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Bon Dimanche

février 16th, 2013

Le grillon (Ferrat)

Quand l´hiver a pris sa besace
Que tout s´endort et tout se glace
Dans mon jardin abandonné
Quand les jours soudain rapetissent
Que les fantômes envahissent
La solitude des allées
Quand la burle secoue les portes
En balayant les feuilles mortes
Aux quatre coins de la vallée

Un grillon un grillon
Un grillon dans ma cheminée
Un grillon un grillon
Un grillon se met à chanter

Il n´a pourtant dans son assiette
Pas la plus petite herbe verte
La plus fragile graminée
A se mettre sous la luette
Quand le vent souffle la tempête
Et qu´il est l´heure de dîner
Que peut-il bien manger ou boire
A quoi peut-il rêver ou croire
Quel espoir encore l´habiter

Un grillon un grillon
Un grillon dans ma cheminée
Un grillon un grillon
Un grillon se met à chanter

Son cri n´a d´autre raison d´être
Que son refus de disparaître
De cet univers désolé
Pour le meilleur et pour le pire
Il chante comme je respire
Pour ne pas être asphyxié
Sait-il au fond de sa mémoire
Que c´est du cœur de la nuit noire
Qu´on peut voir l´aube se lever

Un grillon un grillon
Un grillon dans ma cheminée
Un grillon un grillon
Un grillon se met à chanter

PS: le même “gars” que hier avec une chanson d’un autre genre…

Bon samedi…

février 15th, 2013

Tu aurais pu vivre encore un peu….Jean Ferrat !

Tu aurais pu vivre encore un peu
Pour notre bonheur pour notre lumière
Avec ton sourire avec tes yeux clairs
Ton esprit ouvert ton air généreux

Tu aurais pu vivre encore un peu
Mon fidèle ami mon copain mon frère
Au lieu de partir tout seul en croisière
Et de nous laisser comme chiens galeux

Tu aurais pu vivre encore un peu

T’aurais pu rêver encore un peu
Te laisser bercer près de la rivière
Par le chant de l’eau courant sur les pierres
Quand des quatre fers l’été faisait feu

T’aurais pu rêver encore un peu
Sous mon châtaignier à l’ombre légère
Laisser doucement le temps se défaire
Et la nuit tomber sur la vallée bleue

T’aurais pu rêver encore un peu

Tu aurais pu jouer encore un peu
Au lieu de lâcher tes boules peuchère
Aujourd’hui sans toi comment va-t-on faire
Dans notre triplette on n’est plus que deux

Tu aurais pu jouer encore un peu
Ne pas t’en aller sans qu’on ait pu faire
A ces rigolos mordre la poussière
Avec un enjeu du tonnerre de Dieu

Tu aurais pu jouer encore un peu

On aurait pu rire encore un peu
Avec les amis des soirées entières
Sur notre terrasse aux roses trémières
Parfumée d’amour d’histoires et de jeux

On aurait pu rire encore un peu
Et dans la beauté des choses éphémères
Caresser nos femmes et lever nos verres
Sans s’apercevoir qu’on était heureux

On aurait pu rire encore un peu

Tu aurais pu vivre encore un peu
Ne pas m’imposer d’écrire ces vers
Toi qui savais bien mon ami si cher
A quel point souvent je suis paresseux

Tu aurais pu vivre encore un peu

Série des homme célèbres.

février 14th, 2013

Grignion de Montfort (1673-1716)
Série des hommes célèbres.

Louis- Marie Grignion de Montfort. (1673-1716)

Canonisé en1947, St Louis -Marie Grignion de Montfort, né en 1673 à Montfort sur Meu en Bretagne, achèvera sa vie de missionnaire en 1716 en Poitou , au couvent de St Laurent sur Sèvres.

Elève de Saint- Sulpice en 1693, ordonné prêtre en 1700, nommé aumônier de l’hôpital de Poitiers, il fonda en 1703, à l’exemple de St Vincent de Paul, une congrégation hospitalière: Les Filles de la Sagesse. S’il n’avait été un homme de Dieu, ce fils d’un avocat au baillage du pays rennais aurait pu de son propre aveu, devenir comme son père, un ” homme terrible”. Rude breton, s’avançant à pas décidés contre “Le prince de ce monde”, il s’élance dès 1704 dans une existence de missionnaire itinérant, évangélisant inlassablement la Bretagne, la Normandie, le Poitou, la Saintonge et les Mauges.

D’une éloquence directe , irrésistible, qu’il appuie de cérémonies originales, d’objets de piété et de cantiques, il a contre lui, les jansénistes, libertins et chrétiens conservateurs. Sa tendre dévotion à la vierge n’empêche pas ce cœur ardent d’annoncer l’évangile en tonnant comme un tonnerre. En dix ans, ce marcheur infatigable va parcourir plus de trente mille kilomètres, toujours nue -tête, tenant à la main, un long bâton en forme de croix. Pour l’aider dans ses missions, il fonda une “compagnie de Marie” formée d’auxiliaires bénévoles qui l’aident à catéchiser. Cette compagnie, dite des “Pères Montfortains” réalisera le vœu de son fondateur tel qu’il nous a été transmis dans un de ses cantiques populaire, parvenu jusqu’à nous “C’en est fait, je cours le monde: j’ai pris une humeur vagabonde, pour sauver mon pauvre prochain”.

A la suite du cardinal Bérulle, de Saint François de Salle et de “Mr Vincent”, ce brillant élève des jésuites et des Sulpiciens, auteur d’un traité de la “Vraie Dévotion de la Vierge”, trouve encore droit de cité dans la grande lignée de ” l’Ecole Française de la Spiritualité”. Grâce à une sûreté d’expression et de style exceptionnelle, il se classe dans la grande tradition de la littérature religieuse du XVIIème siècle.

Le timbre émis en 1974, pour le tricentenaire de sa naissance rend bien l’expression de ce contemporain des dernières années du siècle de Louis XIV et des raffinements de la Régence, homme fortement charpenté au visage néoréaliste, sous une chevelure réfractaire à la perruque. La fête du Saint est le 28 avril.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jacques Combet. Format 21,45 x36mm. Vente anticipée à Montfort (35) le 23 février 1974. Vente générale le 25 du même mois et retiré de la vante le 4 novembre 1974.

Source: Feuillet N° 263 S du Catalogue CEF. La maquette qui illustre ci dessous ce feuillet est de J- Combet. Maquette sur soie.

Grignion de Montfort.

Adieu l’ami !

février 12th, 2013

Olivier

Adieu l’ami !

Je viens d’apprendre, à l’instant le décès d’Olivier à 42 ans ,handicapé du Rugby depuis plus de 20 ans. Un gars qui faisait mon admiration, par sa force de caractère et sa volonté de vivre. Il a tenu pendant de longue année un blog et depuis l’an dernier, il avait des difficultés pour le continuer.

Jamais une plainte, ni de regret, toujours égal à lui même et s’inquiétant même de nôtre santé. De plus, il donnait beaucoup de sa personne, surtout à l’Association Rugby Espoir Solidarité , association regroupant les grands blessés du rugby.

J’ajoute le faire part que publie cette association. Et la photo est une photo que j’ai prise sur son blog. Je ne peux en dire plus, si ce n’est que nos conversations téléphoniques vont beaucoup me manquer, oui beaucoup me manquer….

SAINT-ESTÈVE, PERPIGNAN
Pyrénées-Orientales (66)

M. et Mme Pierre PUIGSEGUR, ses parents ;
Mme Pascale PUIGSEGUR, sa sœur ;
Caroline et Aurélia GUIGNER, ses nièces ;
Simon ;
M. Noël PUIGSEGUR ;
M. et Mme Georges PUIGSEGUR et leurs enfants ;
Mme Marguerite PUIGSEGUR ;
Mme Marie-Thérèse BELLES et ses enfants ;
Mme Maryse PUIGSEGUR et son fils ;
les familles FALGARONA, CAPALLERE, GASSENG, PAGES, GRAPINET, BELLES, PONCE, TRIOLO ;
parents et alliés
ont la douleur de faire part du décès de leur très regretté

Monsieur Olivier PUIGSEGUR
handicapé du rugby
enlevé à leur affection à l’âge de 42 ans

Les obsèques religieuses auront lieu le jeudi 14 février 2013, à 17 heures, au crématorium de Perpignan.
Olivier PUIGSEGUR repose à la chambre funéraire des Établissements Fenoy, Les Portes du Soleil, à Saint-Estève.
Ni fleurs ni couronnes. Les dons seront remis à l’Association Comité Rugby Espoir Solidarité.
Les familles remercient par avance les personnes qui s’associeront à leur peine, et leur en expriment toute leur gratitude. Un merci particulier à Martine, son infirmière, Nicole, son médecin et à ses aide-ménagères.

PS: je ne passe pas sur les blogs demain. C’est mercredi.

Louis Armand (1905-1971)

février 11th, 2013

Louis Armand (1905-1971)
Photo: www.phil-ouest.com

Louis Armand (1905- 1971).

Louis Armand disparaissait en 1971, homme de pensée et d’action, dont les avis étaient recherchés par les commissions gouvernementales aussi bien que par les grandes sociétés industrielles. On l’avait appelé, lors des débuts de la SNCF comme au temps de la résistance ” Le premier cheminot de France”.

Le lycéen d’Annecy et de Lyon entra en 1924 à Polytechnique, puis à l’Ecole des Mines, et il aimera rappeler durant toute sa vie ses deux titres celui de Savoyard et celui de Technicien. Il était depuis 5 ans ingénieur au Corps des Mines de l’Etat, quand sa carrière s’orienta définitivement vers les Chemins de fer, “comme si, écrit un de ses amis, le moyens modernes de locomotion rapide correspondaient le mieux à sa vision résolument dynamique du monde” A la compagnie P.L.M, ou il était entré en 1934, il devient 4 ans plus tard ingénieur en chef. Participant à partir de 1940 à l’actions de plusieurs réseaux de renseignement, ses convictions le placent à la tête du mouvement “Résistance-Fer” Arrêté par la gestapo en 1944, il ne doit son salut qu’aux ultimes accords négociés par le consul de Suède, M . Nordling.

Au lendemain de la libération, on le retrouve dirigeant le Service de matériel à la SNCF et siégeant dans diverses commissions, à la Production industrielle et l’Economie Nationale. Puis professeur à l’Ecole nationale d’administration et Directeur Général à la SNCF. Son champ d’action ne cesse de s’élargir: Marine marchande, Organisation africaine, recherche scientifique, Commissariat au Plan, Energie, Euratom. Ses préoccupations scientifiques et techniques, mais aussi leurs implications humaines et sociales, alimentent ses écrits, notamment “Simples Propos et son “Plaidoyer pour l’avenir”.

C’est donc à l’homme de science et de réflexion que l’Institut rendit hommage, d’abord en 1960 aux Sciences morales et politiques , puis 4 ans plus tard à l’Académie Française. La riche personnalité de Louis Armand est admirablement traduite par le portrait reproduit ici, forte d’une solidité presque paysanne. L’effort de la réflexion éclaire de l’intérieur un regard dont la tranquille pénétration n’a cessé de se porter sur les réalités, les choix et les destines du monde contemporain.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jacques Combet. Format vertical 21,45 x 36mm Vente anticipée le 8 octobre 1973. Retiré de la vente le 12 juillet 1974.

Source: Feuillet N° 584 du Catalogue CEF. Tirage: 20 300 en offset et 13 500 en soie. Celui-ci est en offset pour l’illustration ci dessous ,avec le N° 12976

Louis Armand  1905-1971

75ème anniversaire de la liaison TSF….Tour Eiffel-Panthéon

février 10th, 2013

75ème anniversaire de la liaison TSF Tour Eiffel-Panthéon
Photo:www.phil-ouest.com

75ème anniversaire de la liaison TSF Tour Eiffel- Panthéon.

Ce timbre commémoratif de 1973 attire l’attention du publique sur l’importance et l’ampleur des travaux scientifiques et techniques dans grand pionnier de la Radio.

Eugène Ducretet né à Paris en 1844 est élève de l’ingénieur froment, quand il décide à 20 ans, sans appuis financiers et ni titres universitaires, de se consacrer à la recherche appliquée son habileté d’ingénieur- constructeur d’appareils de précision. La formation théorique qu’il poursuit à la Sorbonne et au Collège de France, lui permet de suivre la pensée des plus grands savants de son temps: il sera remarqué par Branly, Becquerel, Marcelin Berthelot, d’Arsonval, Pierre Curie, qui demandent à son imagination des solutions pratiques matérialisant leurs conceptions les plus complexes.

Certaines de ses réalisations ont connu de grands destins: son montage de l’appareil de Cailletet sur la liquéfaction des gaz (1879) est l’ancêtre de l’industrie du froid; sa machine de Whimshurst (1883) prépare les études de Branly sur le radio- conducteur de radiologie médicale: son fils Fernand inaugure le martyrologe de la nouvelle technique. Ses travaux sur les piles, les bobines d’induction, les oscillateurs, les transformateurs, le tiennent au courant des recherches accomplies à l’étranger par Crookes, Roentgen, Hertz, Thomson, il sera en longue relation avec popov, venant de poser le problème de la TSF. En même temps que Marconi, le constructeur parisien, pourtant accaparé par ses appareil radiologiques, se lance dans cette nouvelle voie, convaincu de son immense avenir.

Il avait réussi, dès novembre 1897, une première liaison entre son laboratoire de la rue Claude Bernard et le Panthéon, sur 400 mètres environ. Ne pouvant engagé des frais importants, comme Marconi qui réalisait en mai de l’année suivante une portée de 23km au dessus de la Manche, Ducretet eut l’idée de tenter une expérience en milieu urbain moins favorable mais en utilisant, comme antenne, la Tour Eiffel. Les signaux étaient émis sur la plate-forme par son collaborateur, l’ingénieur Roger; lui même les recevait sur la grande galerie du Panthéon, en présence d’un savant de l’Académie des Sciences qui informa ses collègues des résultats. Sa carrière continua sur les premières années du XXème siècles. Les hauts -parleurs reçoivent de Ducretet leur organisation et même leur nomination. Sa téléphonie par le sol, utilisée par le futur général Ferrié, rendra de grands services pendant la guerre. Son périscope panoramique et son microphone sous-marin équiperont les submersibles de la marine nationale. Son compas azimutal hertzien permettra la navigation de nuit.

La mort de Ducretet à Paris en 1915 passa inaperçue en pleine guerre. Mais avec le recul du temps, un événement comme la liaison de la Tour Eiffel et du Quartier Latin au delà des perspectives scientifiques, apparait comme un symbole des préoccupations actuelles, l’union de la culture traditionnelle et de la civilisation technique. Toute l’œuvre de Ducretet illustre cette originale combinaison entre l’habilité pratique et la curiosité pour les données les plus avancées de la science.

Timbre dessiné et gravé en taille -douce par Jacques Combet. Format verticale 21,45 x 36mm. Vente anticipé le 6 octobre 1973. Retiré de la vente le 12 juillet 1974.

Source: Feuillet N° 249 S du Catalogue CEF. N°66/soie. Tirage limité à 11 500 exemplaire. Ci dessous, l’illustration sur soie de ce feuillet.

75ème anniversaire de la liaison TSF

Bon Dimanche.

février 9th, 2013

Les cathédrales

Ô bâtisseur de cathédrales,
D’il y a tellement d’années
Tu créais avec des étoiles
Des vitraux hallucinés.
Flammes vives
Tes ogives
S’envolaient au ciel léger
Et j’écoute
Sous tes voûtes
L’écho de pas inchangé.
Mais toujours à tes côtés,
Un gars à la tête un peu folle
N’arrêtait pas de chanter
En jouant sur sa mandole.

(Refrain)
Sans le chant des troubadours
N’aurions point de cathédrales,
Dans leurs cryptes, sur leurs dalles
Où l’entend sonner toujours.

Combien de fous, combien de sages
Ont donné leur sang, leur cœur
Pour élever par devers les nuages
Une maison de splendeur
Dans la pierre
Leurs prières
Comme autant de mains levées
Ont fait chapelle
Plus belle
Que l’on ait jamais rêvée
Le jongleur à deux genoux
A bercé de sa complainte
Les gisants à l’air très doux
Une épée dans leurs mains jointes.

(au Refrain)

Toi qui jonglais avec les étoiles
Ô bâtisseur de beauté
Ô bâtisseur de cathédrales
Oh puisions-nous t’imiter !
Mille roses
Sont écloses
Au cœur des plus beaux vitraux
Mille encore
Vont éclore
Si nous ne tardons pas trop
Et si nous avions perdu
Nos jongleurs et nos poètes
D’autres nous seraient rendus
Rien qu’en élevant la tête

(au Refrain)
Paroles et Musique: Anne Sylvestre 1960

Bon samedi…

février 8th, 2013

Voir un ami pleurer.

Bien sûr, il y a les guerres d´Irlande
Et les peuplades sans musique
Bien sûr, tout ce manque de tendre
Et il n´y a plus d´Amérique
Bien sûr, l´argent n´a pas d´odeur
Mais pas d´odeur vous monte au nez
Bien sûr, on marche sur les fleurs
Mais, mais voir un ami pleurer!

Bien sûr, il y a nos défaites
Et puis la mort qui est tout au bout
Nos corps inclinent déjà la tête
Étonnés d´être encore debout
Bien sûr, les femmes infidèles
Et les oiseaux assassinés
Bien sûr, nos cœurs perdent leurs ailes
Mais, mais voir un ami pleurer!

Bien sûr, ces villes épuisées
Par ces enfants de cinquante ans
Notre impuissance à les aider
Et nos amours qui ont mal aux dents
Bien sûr, le temps qui va trop vite
Ces métro remplis de noyés
La vérité qui nous évite
Mais, mais voir un ami pleurer!

Bien sûr, nos miroirs sont intègres
Ni le courage d´être juif
Ni l´élégance d´être nègre
On se croit mèche, on n´est que suif
Et tous ces hommes qui sont nos frères
Tellement qu´on n´est plus étonné
Que, par amour, ils nous lacèrent
Mais, mais voir un ami pleurer!

Siège de Belfort 1870-1871

février 7th, 2013

Siège de Belfort 1870-1871
Photo: www.phil-ouest.com

Siège de Belfort 1870-1871 - Colonel Denfert -Rochereau.

Le siège de Belfort, où s’illustra le colonel Denfert -Rochereau, est un des hauts-faits de la guerre de 1870, dont on a célébré en 1970 le centième anniversaire. La “guerre impériale” avait été marquée, durant le mois d’août 1870 par la perte de l’Alsace et de la Lorraine, par le blocus de la principale armée sous Metz et par la capitulation de Napoléon III à Sedan.

Le 4 septembre, Paris proclamait la République et 11 députés constituaient un Gouvernement de la défense nationale. C’est lui qui anima pendant 5 mois, une résistance dont le centre fut le siège soutenu par Paris du 19 septembre 1970 au 28 janvier 1871. C’est lui aussi qui, en vue de débloquer la capital, lança des opérations en provinces, avec des armées improvisées, l’armée du Nord, les deux armées de la Loire, puis l’armée de l’Est. Cette dernière devait recevoir pour mission de tenter de rejoindre Belfort afin de couper les envahisseurs de, leur ravitaillement et les contraindre à relâcher leur étreinte sur Paris. Gambetta reprenait ainsi le plan de napoléon1er en 1814 et il était particulièrement sollicité par la résistance de la place de Belfort.

Celle-ci était tenue par une garnison formée surtout de “mobiles” et animée par un chef d’une admirable énergie, le colonel Denfert- Rochereau. Le siège durait depuis le 3 novembre; il se prolongea pendant plus de 3 mois, au-delà de la reddition de Paris, alors que les hostilités était partout terminées et que s’engageaient les préliminaires de paix. Entre temps, Belfort avait été le point d’attraction de l’opération menée par Bourbaki avec des éléments provenant de l’armée de la Loire: cette armée de l’Est remporta la victoire de Villersexel et se battit avec ardeur aux trois journées d’Héricourt avant de passer en Suisse, le 1er Février.

Denfert- Rochereau ne devait sortir de la place que le 18 du même mois, sur l’ordre du Gouvernement de la défense nationale: sa belle défense avait sauvé Belfort. En effet le traité de Francfort, qui abandonnait l’Alsace et la Lorraine à l’Allemagne, maintint la ville et son arrondissement en territoire Français. Devenue ville-frontière, attirant les Alsaciens volontairement bannis avec leurs industries et leurs commerces, Belfort passa en une génération de 8 000 à 40 000 habitants.

En face du portrait de ce grand soldat, le timbre représente, sous les remparts de la citadelle, le célèbre Lion de Belfort, dont une réplique fut élevée à Paris, près de l’ancienne Barrière d’Enfer, devenue la place Denfert-Rochereau. Ce fier monument est l’œuvre du sculpteur alsacien Bartholdi (1834–1904), à qui le port de New-York doit aussi la Statue de la Liberté éclairant le Monde.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Robert Cami. Format horizontal 48 x 27mm. Vente anticipé à Belfort le 14 novembre 1970 et vente générale le 16 du mois. Retiré de la vente le 19 novembre 1971.

Source: N°151 du Catalogue CEF et de l’Argus du Timbre. Feuillet tiré à 19 500 exemplaires dont 500 en anglais, 550 en italien et 700 en allemand. N° de celui-ci 13 668. L’illustration de ce feuillet, ci dessous a été réalisé par R Cami le graveur du timbre.

Siège de Belfort

“Le 5 Mats” France II

février 5th, 2013

(5 mâts France II)
Photo :www.phil-ouest.com

“Le 5 mats ” France II

La série des voiliers, commencée en 1970 avec le “Fire-Crest” d’Alain Gerbault, continuée par le cap-hornier “Antoinette” et le terre-neuvas ” Côte d’Emeraude”, présente cette année l’imposante et élégante silhouette de “Franc II”. Ce 5 mâts barque, commandé en 1911 par une compagnie privée aux chantiers de la Gironde, prit ensuite armement à La Rochelle et reçu le nom porté avant par un autre 5 mâts, qui s’était perdu par mauvais temps, sur les côtes de l’Amérique du Sud.

“France II” était pour l’époque, un navire géant: des “5 mâts” construits alors en Allemagne, “Le Prussien”, qui était le plus gros, ne portait en lourd que 7 500 tonnes; “France II” allait jusqu’à plus de 8 000 tonnes. Long de 123 mètres et large de près de 17 mètres, il avait un tirant d’eau à charge de 7 m 65. La pomme de ses mâts était à 64 mètres au-dessus de la flottaison et la surface de voilure atteignait 6 350 mètres carrés. Deux moteurs diesel de 900 CV chacun devaient assister la marche à la voile dans les eaux calmes et manœuvres portuaires, mais les résultats escomptés furent déçus; moteurs et hélices furent enlevés en 1919.

Conçu pour le transport du nickel de Nouvelle-Calédonie, il effectua son premier voyage en 1913, après la prise d’un chargement de coke et de charbon à Glasgow, où il fit l’admiration des britanniques. La duré des voyages de ce navire qui de bonne marche, qui doublait Bonne -Espérance à l’aller et le Cap-Horn au retour, se situait entre 90 et 100 jours dans les deux sens. Particularité peu connue, France II embarquait des passagers amoureux de la mer, mais hostiles à la vie de paquebot. La place n’était pas mesurée, des cabines spacieuses et confortables avaient été aménagées, ainsi que des salles de bains et salons. Des menus variés étaient servies à chaque repas, et le médecin de bord, disposait d’une salle d’opération. Un moteur actionnait une dynamo permettant d’avoir par TSF des nouvelles du monde entier et fournissait le courant électrique à tout le navire éclairé par un millier de lampe. Continuant son trafic normal pendant la guerre 14-18, il fut affecté au ravitaillement en blé provenant d’Australie et d’Amérique du Sud et échappa heureusement aux poursuites des sous-marins allemands.

Les hostilités terminées, il reprit les transport de Nickel sans ses moteurs: il “marchait” à la moyenne de 12-14 nœuds, allant jusqu’à 17 par forte brise. Il était chargé de chrome et de nickel quand, au cours de l’été 1922, il fut drossé par le calme, la forte houle et les courants, sur les récifs voisins de Nouméa. Le 12 juillet, il talonna sur les coraux et s’inclina. Les marins purent être sauvés, mais l’épave du être abandonnée. Ainsi fini le France II qui fut pendant une dizaine d’année, le plus grand voilier du monde, l’orgueil de nos chantier et de notre marine de commerce; il demeure une image prestigieuse pour les rêves des amoureux de la mer et les passionnées de la voile !

Timbre dessiné par Roger Chapelet et gravé en taille-douce par Claude -Durrens. Mise en vente anticipé à La Rochelle le 9 juin 1973 et vente générale le 11 du même mois.

Source: Feuillet N° 241 du catalogue CEF. Illustration du “Prussien” ci dessous.
Tirage officiellement contrôlé et limité à 24 500 exemplaires. Dont: 700 en Allemand, 500 en Anglais, 600 en Espagnol, 500 en Esperanto et 550 en Italien.
N° de celui-ci est le N°1468.

(5 mâts- Le Prussien)

P-S: Demain mercredi, le facteur sera en RTT. Bonne journée à tous.

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