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Agami à ailes blanches.

avril 7th, 2006


Agami à ailes blanches., originally uploaded by patriarch38.

On l’appelle aussi « oiseau-trompette »

L’agami est un oiseau bizarre qu’on a longtemps cru être un intermédiaire entres les râles et les grues. On en connaît 3 espèces, largement distribuées à travers les bassins de l’Amazonie et de l’Orénoque. C’est un volatile haut sur patte : 70 cm adulte, pour un poids variant de 1 à 1,5 kg. Le plumage est noir sur le dos, des plumes grisâtres allongées sur le croupion lui confèrent un aspect arrondi. Sa queue est recouverte par les plumes sur le dos. Ses pattes sont de couleur gris bleuâtre et les plumes du poitrail sont bleues.

C’est un piètre voilier, qui ne vole pratiquement jamais. Néanmoins, il se perche sur les branches basses des arbres de la jungle, le soir venu, pour s’endormir à l’abri des animaux prédateurs. Très rapide à la course, il est difficile à capturer. Lorsqu’il se sent pressé par le danger, il se jette à l’eau, étant capable de traverser des cours d’eau à la nage. Dans la nature, l’Agami vit en troupes, parfois assez nombreuses. Tous les membres de la communauté maintiennent un contact vocal permanent entre eux. Sa voix est très particulière. C’est un appel puissant ayant une certaine analogie avec un coup de trompette. Ce son, en partie ventriloque, résulte de la longueur du tube vocal, combinée à l’action de l’œsophage fonctionnant comme résonateur. Il se défend vaillamment au moyen de ses très longues pattes, contre tout agresseur.

Il se nourrit de petits reptiles (lézards et serpents), d’insectes, de fruits et de graines. Sa saison de reproduction est mal connue dans la nature. L’œuf est blanc est rugueux. La ponte comprend de 5 à 7 œufs et le nid se trouve dans un trou d’arbre. En Guyane, au mois de Mars, on a pu observé un poussin d’agami. Les jeunes suivent leur mère, sitôt après l’éclosion.

De comportement curieux, il paraîtrait que l’on puisse les faire venir à proximité de soi, simplement en cassant des brindilles. De fait de l’excellente qualité de sa chair, tendre et savoureuse, l’agami constitue un gibier très recherché. De plus, comme la vente en restaurant est autorisée, voir une troupe d’Agami en forêt guyanaise relève, de nos jours, de l’exploit. Cependant, les populations indigènes élèvent volontiers l’agami dans les basses-cours. Il est d’ailleurs curieux de constater que cet oiseau sauvage par nature, s’adapte à la vie en captivité. Il devient rapidement le chef incontesté de toutes les volailles, y compris les coqs, et témoigne un grand attachement à son maître. Ses effectifs ont énormément régressé durant toutes ces dernières décennies. Il a pratiquement disparu de la proximité des villages de l’intérieur, et de la bande côtière, où il foisonnait avant.

Classe : Oiseau ; Ordre : Gruiformes ; famille : Psophiidés ; Espèces : Psophia leucoptera (Agami à ailes blanches)

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