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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Quiscale bronzé

avril 25th, 2006


Quiscale bronzé, originally uploaded by patriarch38.

Un fléau pour l’agriculture.

Il existe plusieurs espèces de quiscales, qui sont des passereaux américains, vivant du Canada au Pérou. Ce quiscale commun, ne se distingue guère par un plumage coloré : uniquement noir, il est cependant paré de reflets métalliques, particulièrement mis en évidence par le soleil. Il a une longue queue en forme de cuillère, et un grand bec légèrement incurvé vers le bas. Le mâle adulte a un fort reflet métallique violet sur la tête et le cou, et bronze ou violet sur le reste du plumage. Il a d’étonnants yeux jaune pâle. Les pattes sont foncées. La femelle est plus petite que le mâle, et ses couleurs sont plus ternes. Le juvénile est plutôt brun charbonneux et il a les yeux foncés. L’albinisme existe aussi, mais d’une façon très partielle.

C’est un oiseau très sociable, qui vit en bandes nombreuses, pouvant compter plusieurs milliers d’individus. Les agriculteurs ne l’aiment guère, car c’est un fléau des cultures. Les vols s’abattent sur les vignes, les vergers et les cultures maraîchères, à la manière des vols d’étourneaux en Europe. Il est vorace et dévore avidement les fruits et graines qu’il trouve à sa disposition. Ne se contentant pas de piller les cultures, il gâche une grande partie des récoltes, piquant ça et là en un gaspillage incroyable. Il est particulièrement redouté dans les cultures de ruz et de maïs au début de la croissance des plantules, étant capable de détruire des hectares en peu de jours.

Il se déplace en un vol ondulant comme celui de la pie. Sa longue queue constitue un certain handicap par temps venteux, car ce n’est pas un excellent voilier. Outre les produits végétaux, il s’en prend aussi à un grand nombre d’animaux : insectes, petits reptiles et jeunes oiseaux. Il s’est acquis une triste réputation en se livrant au pillage des nids de passereaux. Il tue les oisillons à coups de bec répétés sur le crâne, et abandonne, parfois, ses victimes sans même les dévorer. Les bandes se dispersent à la saison de nidification

Il est généralement monogame, et c’est la femelle qui choisit l’endroit pour bâtir son nid, qu’elle construit d’ailleurs elle-même. En général dans un conifère. Parfois, elle utilise des nids anciens d’autres oiseaux, de pics ou de petits rapaces. C’est une grande coupe volumineuse, faite avec des tiges de bois, des feuilles et des brins d’herbes, mais aussi des fils de pêche, des plumes, du fumier et des rubans. Le nid est tapissé de boue, et ensuite d’herbe et de crins de cheval, qu’elle s’en vient piquer directement sur l’animal. Elle y dépose de 4 à 7 œufs très variables de couleur. L’incubation dure environ de 12 à 14 jours, toujours assurée par la femelle. Environ la moitié des mâles « désertent » à ce moment là, alors que certains participent à l’élevage des poussins qui sont nidicoles. Ils abandonnent le nid au bout de 12 à 15 jours, après la naissance tout en restant au alentours, nourris par les adultes pendant encore plusieurs semaines. Taille adulte : 28 à 34 cm ; Envergure : 36 à 46 cm ; Poids de 75 à 140 grammes. Longévité : 22 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; famille : Ictéridés ; Espèce Quiscalus quiscula.

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