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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Chantiers à Béthune.

août 29th, 2009

Chantiers dans la zone industrielle de Béthune- Essart. Cette usine fabriquait des pièces de haute précision, pour l’automobile, la sidérurgie, et d’autres industries.

Four Thermique

Voici l’intérieur du four fini, vu de la porte de visite. Les briques noires en carborundum sont les ‘’rails’’ où vont glisser les paniers de pièces à traiter. (Chauffe, puis, trempe). Vous pouvez voir, sur les murs latéraux, des trous qui sont en attentes des tubes radiants (chauffage), et entre les voûtains un trou assez conséquent qui lui attend une turbine, il y a donc 4 turbines sur la longueur du four qui ventilent la chaleur dans tout le four.

Nous y sommes allés plusieurs fois, car il y avait un traitement thermique assez important, avec plusieurs fours, parfois nous logions à Béthune même, parfois à Bruay en Artois, les distances étant sensiblement les mêmes. A force d’aller dans une usine, vous faites inévitablement des connaissances surtout qu’en général vous voyez les mêmes têtes.

La première fois que j’y suis allé, nous logions à Béthune sur la hauteur. Le premier jour, une affiche annonçant un match de Rugby me saute à la face : ‘’Béthune- Verdun‘’ pour le dimanche qui venait. C’est donc là, que j’ai été passé mon dimanche après midi, en bord de lice. Vous pensez, mon ancien club, le SAV venait jouer, je ne pouvais pas rater ce match. De plus, Rémi le fils de mon cousin Albert y jouait, comme 3/4 centre et j’ai eu aussi le plaisir de voir l’entraîner qui fut un des joueurs de mon époque, ce fut donc un bel après midi. (Fermons la parenthèse).

Deux mécanos qui s’occupaient des fours étaient devenus, de bons ‘’potes’’, dont un en particulier Roger, bon vivant et fin ouvrier. Figurez vous qu’il disait avoir des abeilles, et bien sur, certains lui demandaient du miel, ce que fit son chef de service et sa réponse fut : ‘’ je ne sais si mon abeille, pourra satisfaire toutes les commandes’’ A l’époque, il était célibataire, et chez lui, j’ai vu des tableaux qu’il avait peint à la spatule, de toute beauté. Cette façon donne un certain relief à la peinture. Il en avait un qui représentait un vieux loup de mer, j’ai dû me retenir pour ne pas lui demander de me le vendre. Je pense qu’il aurait refusé et qu’il en aurait été gêné.

Truelle d'Or.

Truelle d’Or. Canular !

En rigolant, nous parlions de la ‘’Truelle d’Or ‘’ du meilleur compagnon de France (Qui n’existe pas du tout), et bien, il m’en a fait une que voilà ci dessus, et le diplôme de ‘’Meilleur Compagnon de France ‘’ a été fait pas nôtre fille aînée. Tout ça n’est que canular bien sûr. Il nous rejoignait le dimanche matin quand nous restions sur place. Et un dimanche, le gars aux paris (Oui encore là) me dit, ‘’Quand tu vas faire ton jeux (PMU), si tu ‘’taquines’’ un peu la dame du guichet, je paie une tournée’’. Je suis sortis sur le marché, j’ai acheté un ‘’sauré ‘’, demandé au poissonnier de me faire un bel emballage, et en allant faire mon jeu, je l’offre à la ‘’demoiselle’’ lui disant :’’ comme les fleurs sont périssables, que les bonbons ne sont plus de votre âge, je vous offre ceci en étant sûr que vous vous souviendrez longtemps de moi !’’ Elle a senti le paquet, a souri, s’est levé et a été le mettre dans son sac posée derrière. Revenue, elle me sort, avec un beau clin d’oeil ‘’ Sur que je ne l’oublierai pas !’’ Ce fut une bonne partie de rire dans la salle !!

Roger & sa femme.

Photo de Roger et sa femme.

La fois suivant que nous y sommes retournés, Roger s’était marié avec une divorcée ayant 2 enfants. Il nous a invité un soir chez eux. Il fallait voir comment il avait transformé la maison d’ancien coron où ils habitaient. Je lui ai dit que s’ils venaient par chez nous, qu’il me le fasse savoir et qu’ils viennent passer une journée avec nous. Deux ans plus tard, ils sont venus à Entraigues en Oisans, pas loin de Corps. Nous les avons donc reçu un dimanche, et nous y sommes montés le dimanche suivant avec nôtre fille aînée.

Nos deux femmes

Photo de nos deux dames.

5 ans plus tard, j’apprenais sa mort par sa femme.

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