Souïmanga malachite
juin 17th, 2006
Il vit dans les zones élevées des montagnes tropicales.
A l’instar de certains colibris, plusieurs souïmangas sont adaptés à l’existence en haute montagne. C’est le cas du Malachite que l’on trouve jusqu’à 4200 mètres, en Ethiopie. En Zambie, il se rencontre à partir de 1800 mètres, dans les monts Mafinga et sur le plateau Nyika. Au Kénia, on l’a observé entre 2000 et 4000 mètres.
Il fréquente les landes, les broussailles et les touffes de bambous, sans pour autant dédaigner les alpages. Il recherche partout les plantes où il trouvera, à la fois, du nectar et des petits insectes. Ce sont des bruyères, de grands chardons, des Kniphofia, des Aloe, des Leonotis et des protea.
Cet oiseau résiste au vent violent, fréquent en altitude, ainsi qu’aux basses températures de la nuit. Le Souïmanga malachite fait un nid volumineux sphérique ou en forme de poire, composé de mousses d’herbes et de toiles d’araignées. L’intérieur est rembourré de plumes ou de poils. Cette construction assez visible, est accrochée dans un buisson, entre 90 et 120 cm au dessus du sol. C’est la femelle qui se charge du travail et qui assure l’incubation de 1 à 2 œufs de 13 mm environ. Il y a une ou deux pontes annuelles. La longueur du mâle est de 25 cm et la femelle de 15 cm, aussi faut il dire que la queue du mâle fait de 11 à 14 cm (avec les plumes les plus grandes).
Pendant la nidification, le mâle chante ; le reste de l’année, c’est en vol qu’il lance ses cris aigus. La femelle a le même bec, long et recourbé, du mâle. Mais son « costume » est plus terne. La queue est dépourvue des rectrices filiformes. Après la saison de reproduction, le mâle lui ressemblera davantage, tout en gardant ses rectrices allongées et les reflets métalliques d’une partie de ses ailes. Vivant en couples ou en petits groupes, ce Souïmanga est localement migrateur.
Classe : Oiseaux. Ordre : Passériformes ; Famille : Nectariniidés ; Espèce : Nectarinia famosa.
