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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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1862-Emile Mayrish-1928.

octobre 22nd, 2010

1862-Emile Mayrisch-1928

Émile Mayrisch (1862-1928

Parallèlement à sa fonction de négociateur industriel, Émile Mayrisch développe un rôle de médiateur culturel entre Français et Allemands. À Colpach, Aline et Émile Mayrisch organisent des cénacles où se retrouvent des intellectuels comme Jean Schlumberger, Jacques Rivière, André Gide, Paul Claudel, Jean Guéhenno, Annette Kolb, Karl Jaspers, Bernard Groethuysen, Ernst Robert Curtius et Richard Coudenhove-Kalergi. S’appuyant sur ce fantastique réseau de connaissances, Mayrisch tente de guider l’opinion publique vers la réconciliation et le rapprochement franco-allemand. En 1922, il achète en grande partie le journal libéral Luxemburger Zeitung, où il fera publier entre autre des articles de Jacques Rivière, d’Annette Kolb et de Ernst Robert Curtius.

Afin de lutter contre la méfiance entre Français et Allemands, il fonde en 1926 le Comité Franco-Allemand d’Information et de Documentation (Deutsch-Französisches Studienkomitee). Cet organe, qui a deux bureaux d’information, l’un à Paris, l’autre à Berlin, a pour but de redresser les informations fausses ou tendancieuses émises par chacun des deux pays contre l’autre. Il se compose presque essentiellement de personnages influents et prestigieux dont la plupart sont des industriels.

Sachant bien que toutes les conventions privées sont importantes mais insuffisantes, Émile Mayrisch veut se consacrer davantage aux ententes internationales. Début 1928, il annonce qu’à la fin de l’année il se retirera de ses fonctions auprès de l’Arbed.

Le sort allait en décider autrement: le 5 mars 1928, Émile Mayrisch trouve la mort dans un accident de voiture près de Châlons-sur-Marne, alors qu’il se rend à une réunion de l’Entente Internationale de l’Acier.

La mort du Patron est perçue partout en Europe comme une grande perte, mais surtout au Luxembourg où on lui confère des funérailles quasi nationales. La disparition de cet homme hors du commun entraînera aussi l’abandon d’une grande partie de ses projets: à Colpach, les rencontres intellectuelles se font de plus en plus rares; le Comité Franco-Allemand d’Information et de Documentation fermera en 1929 ses bureaux à Paris et à Berlin au point de devenir confidentiel. Aline Mayrisch prendra d’ailleurs ses distances vis-à-vis de cette institution.

Enfin, l’Entente Internationale de l’Acier survivra à la crise de 1929, mais ce sera avec de grandes modifications dans le contrat qui prolongeront son agonie jusqu’à la veille de la guerre.

Source: Centre de Documentation sur les Migrations Humaines

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