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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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1895-Maurice Ripoche-1944.

novembre 14th, 2010

1895-Maurice Ripoche-1944

1895-Maurice Ripoche-1944.

Maurice RIPOCHE ( DUFOUR )

Les quelques privilégiés qui ont connu Maurice RIPOCHE éprouveront une émotion profonde de la même qualité que celle qui m’étreint en rédigeant ces lignes. Et tous nos camarades de Ceux de La Libération éprouveront une juste fierté lorsqu’ils auront appris à connaître qui était Maurice RIPOCHE, le fondateur du mouvement dans lequel ils ont servi.
Né le 27 mars 1895 à Paris, il sort diplômé de l’Institut catholique des Arts et Métiers de Lille.

La guerre arrive. Il s’engage dans le génie. Mais son ardeur, sa vitalité l’attirent vers une arme nouvelle et périlleuse. Comme pilote de chasse, il accomplit de splendides prouesses. En août 1917, en mars et en mai 1918, il cueille trois magnifiques citations qui honorent son courage et sa combativité. L’Armistice arrive. Il est sous-lieutenant. Le 20 décembre 1932 il reçoit la Légion d’honneur en récompense des services rendus.

La débâcle de 1940 le trouve profondément ulcéré. Face à la carence des élites et des masses, son sens de l’honneur s’insurge. Il ne peut abandonner le combat et il lance un manifeste vibrant déjà des accents de la victoire. Il appelle au combat contre l’occupant tous les hommes de bonne volonté. C’est alors qu’il rencontre Jean Moulin (Max) et de concert avec lui, il organise en zone occupée les premières réunions qui devaient, donner naissance à Ceux de la Libération. Au cours de l’année 1941, RIPOCHE tisse sa toile. La S.N.C.F, la Compagnie d’Electricité, du Gaz, de l’Eau, le Métro sont contactés.

Mais déjà la Gestapo le traque. Le 9 octobre, il évite de justesse son arrestation. A la fin du dernier trimestre 1941, il doit changer de nom. RIPOCHE devient Dufour. Il passe en zone sud. Toutefois, il garde le contact avec Paris grâce à notre camarade Vannier (Osier) qui devait mourir à Buchenwald trois jours après la libération du camp.
RIPOCHE se rend fréquemment en Vendée. De là, il dirige son organisation qui, n’en déplaise à certains, était, à l’époque, l’un des plus importants groupements de la zone occupée et le plus puissant peut-être, en raison même des contacts qu’il avait pu obtenir auprès des dirigeants des grandes organisations et des services publics.

L’organisation surveille l’ennemi et tous ses moindres mouvements. La zone occupée, la zone interdite, la Belgique, le Luxembourg sont soumis à son contrôle ! Elle surveille tous les mouvements ferroviaires. Mais l’action est proche. Des noyaux de corps francs sont constitués à Paris, et de Nantes à Belfort, autour d’officiers, de sous-officiers, d’hommes de troupes des Corps de chars de combat, de l’aviation et de la 13* D. L.
Les liaisons sont établies avec la zone sud et déjà cet énorme mécanisme est sur le point d’entrer en mouvement.

Début 1943, RIPOCHE, sous un nouveau pseudo (Pons), met au point avec Lenormand (Coquoin), Médéric et quelques-autres, d’ importantes mesures. Le 3 mars, RIPOCHE et Vannier sont arrêtés à Paris, rue de Rome, dans le bureau du colonel Manhès (Frédéric), qui,le matin même. avait été arrêté dans ce même bureau.

Maurice RIPOCHE, avait décidé de s’installer, avant guerre à Aubigny. Sa disparition fit que sa société, fondée en 1920, ne s’installa dans l’usine construite à Aubigny. Jean DROUARD, fournisseur des FOURS RIPOCHE, sinistré à Paris, acheta ces locaux vides.

Source: Confrérie GLENNERE

PS: en rédigeant cet article, je viens d’apprendre, que le créateur de la société Ripoche (Construction de fours industriels) installée dans la Z-I de Kerpont à Caudan, pour laquelle, j’ai plusieurs fois travaillé, était cet homme là.)

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