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Les pierres qui chantent….

décembre 16th, 2010

Les pierres chantantes.

Les pierres chantantes…

C’est le soir de Noël. La fête s’achève dans la joie. Bernard va se coucher, la tête pleine de rêve de chasse, car il a commandé un arc avec des flèches véritables. Oui il rêve déjà aux lendemains remplis de promesses, où l’on revient couvert de gloire…

Dans la nuit, il s’éveille, soudain attiré par quelque étrange bruit qui semble venir de dehors, c’est comme un effleurement qu’il ne comprend pas, il s’habille en hâte, son arc et ses flèches sont là, près de la cheminée.

Il les saisit ,descend le petit escalier de la maison, ouvre la porte et reste stupéfait…émerveillé. Non Il ne rêve pas. La nuit est sombre, calme et sereine. A cinquante pas devant lui, il y a un halo de lumière, une apparition qui resplendit. Un grand cerf tout blanc, majestueux, royal…le regarde.

Bernard tend son arc et lance une flèche. Le grand cerf vacille et tombe. Une large tache de sang rougit la neige. Aussi rapide qu’un félin, le petit Bernard se précipite vers le cerf. Quelle n’est pas sa frayeur, son désarroi, quand il voit le grand cerf se redresser d’un bond et lui ordonner d’une voix impérieuse: “Alors, vite, saute sur mon dos. L’enfant obéit; et le grand cerf détale à travers bois, emportant Bernard vers on ne sait quel destin.

Les branches lui cinglent le visage, la poitrine, le jambes, mais il ne ressent rien, son angoisse est bien plus forte que sa douleur..Après un long moment, le cerf atteint les rochers, une clairière, puis d’autres rochers. Il ralentit sa course, emprunte un étroit sentier au flanc de la roche. Le sentier s’élargit, aboutissant sur un immense palier. Le cerf s’arrête et Bernard saute à terre.

Dans un creux de rocher, qui forme un petite grotte, à l’abri du vent, il aperçoit une biche couchée, à côté de son petit qui grelotte de froid. “Je vous amène l’homme qui voulait vous tuer. ” dit le cerf. Bernard se défend” Mais non je ne le voulait pas!” La biche le regarde avec plein de pitié. S’adressant à Bernard le cerf reprend:” Ne vois tu pas qu’il tombe de froid et de faim?” Bernard n’écoutant que son cœur cette fois, quitte sa veste et en couvre le faon..”N’as tu rien à lui donner à manger ?” L’enfant fouille ses poches, en tire quelques bonbons et un morceau de chocolat.

Ce n’est pas là une nourriture pour un petit faon, mais tant pis. Chante lui au moins quelque chose pour l’endormir!” Bernard fredonne bien quelques paroles mais aucun son harmonieux ne sort de ses lèvres. Il est bien trop saisi de crainte et de remords pour chanter. Sévère le grand cerf s’exclame: “chez vous, les hommes, vous ne savez que tuer?”

Puis il s’écarte de quelques mètres, gagne un grande dalle, respire fortement et se met à frapper la pierre de ses sabots. Il en sort aussitôt, une mélodie étrange, un chant irrégulier, attendri et touchant, qui s’élève harmonieux et pur dans la nuit. On dirait que toute la montagne, en écho, chante un hymne à la gloire du petit faon, un hymne lent, très doux, qui s’étend au loin. Le petit faon, en l’écoutant, s’assoupit puis s’endort profondément, à ses côté la biche semble sourire, apaisée. Bernard, n’en pouvant plus, sent son cœur s’élargir et s’adressant au cerf, il s’écrit:” non, non, je n’ai pas voulu vous faire de mal, pardonnez moi !” Puis il tombe à genoux et se met à pleurer.

Il a l’impression qu’un main le secoue. “Allons… debout…! Mon grand chasseur, a-t-il assez dormi ?” Bernard s’éveille tout à fait, et sautant au cou de sa maman, il lui dit” Tu sais, maman, je ne serai jamais chasseur” et montrant son arc, il ajoute: “J’en ferai une lyre !”

Jean-Edouard Michel.

PS: cet article était en réserve depuis un certain temps.

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