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De l’aurore au crépuscule voir plus …

Premier courrier de mon oncle…

février 20th, 2011

Lettre de mon oncle

Première courrier reçu par mère de son frère qui était aussi mon parrain. Elle l’avait gardé précieusement.

Libération de Paris, août 1944 25 août 1944 : La 2e D.B. du général Leclerc entre dans Paris, de Gaulle s’installe au ministère de la guerre. 31 août 1944 : Le gouvernement Provisoire d’Alger est transféré à Paris. 1ère surcharge de la Libération de Paris : Timbres de service émis par les F.F.I. et utilisés par eux pour le courrier transporté par motocycliste. Une seule valeur : 1,50 Pétain surchargé d’une Croix de Lorraine. Ce timbre était accompagné d’une vignette bleue grand format à l’effigie du général de Gaulle.. Oblitération par cachet F.F.I. Les enveloppes ainsi affranchies furent collectées après la Libération et vendues le 13 novembre 1944 au profit des F.F.I.

Libération de Verdun le 31 Août 1944. Un pont ne saute pas, c’est le pont Beaurepaire. Récit d’un adjoint au général Lacroix.

Pendant ce temps, le général Lacroix donne des instructions pour essayer d’éviter la destruction du pont Beaurepaire. miné depuis plusieurs jours par les allemands. Des caisses de différents explosifs ont été placés par eux sur le tablier double du pont, et disposées sur des chaises prises au café de l’univers, tout proche du- dit pont.

Quelques divergences surgissent entre la défense passive et les résistants de Verdun, qui ont reçu de leur chef direct d’autres ordres pour tenter la préservation du pont. Les consignes données par le général Lacroix ne seront pas complètement prises en considération. Malgré tout, le travail sera parfaitement réussi.

En effet, le groupe de résistants chargé de cette opération se composait de quatre hommes se tenant aux abords immédiats du pont, deux hommes armés faisant le guet, et plusieurs autres de la D. P surveillaient les quelques allemands qui devaient commander la mise à feu à partir d’un abri existant sur le chemin de ronde menant de la caserne des pompiers à la tour du Champ.

Sur un geste, l’un des quatre premiers du groupe, Alfred Hénon, court sur le pont et fait basculer les quatre caisses de poudre dans la Meuse, pendant que son compagnon, Legay, coupe les arrivées des fils électriques reliant ces caisses au poste de mise à feu. Un relais électrique avait été installé dans une caisse à 10 mètres du pont.

Aussitôt notre émotion surmontée, le général Sylvestre, à qui j’ai expliqué l’action des FFI pour permettre le passage du pont Beaurepaire, me demanda les noms des auteurs de cet acte d’héroïsme. Je lui citais les noms de ceux dont j’ai vu par moi-même le dévouement: Messieurs Legay, Hénon, Shultz et Evans. Il me promis quatre décorations pour ces braves, mais ne disposant sur le champ que d’une seule médaille, il m’expliqua qu’une décoration serait remise de suite, et les trois autres, quelques jours plus tard. Je fis part de cette décision aux intéressés qui se mirent d’accord pour que l’un d’entre- eux soit bénéficiaire de cette mesure et désignèrent le camarade Legay.

Si l’on sait que Fernand Legay devait être tué plus tard en désamorçant une mine, la fin tragique d’Alfred Hénon devait rester mystérieuse. Il périt dans un accident, pilotant un camion de la maison Hariga, le gros écrou central du volant ayant été desserré à son insu pendant son repas de midi. La direction du véhicule n’étant plus assurée, le camion fit une embardée, et termina sa course contre un arbre. Alfred Hénon eut la cage thoracique traversée par la tige du volant. On retrouva le volant sur le plancher de la cabine, mais l’écrou de fixation ne fut pas découvert, malgré une fouille sérieuse effectuée dans les débris du camion.

PS: Ce pont porte actuellement le nom de Fernand Legay. Par le geste de ces hommes, il n’y eu aucune mort de civil. Je ne me souviens que des deux allemands en moto, qui venaient voir pourquoi le pont ne sautait pas et furent tués par les FFI.

Le Lendemain, Mario passait à la maison….

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