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Nestor Burma.

avril 7th, 2011

Nestor Burma

Nestor Burma.

Gouailleur, la répartie vaguement cynique, même dans les situations les pires, astucieux, farouchement indépendant, drôle et charmeur….bref, typiquement Français: c’est Nestor Burma, le “privé” par excellence. Flanqué de son indispensable et précieuse secrétaire, qui le remet d’aplomb quand il a essuyé un mauvais coup, Hélène Chatelain. Il navigue comme personne dans les intriques opaques et les milieux interlopes où l’entrainent ses clients. Toujours plus malin que la police, il “double” régulièrement son frère ennemi, le policier Florimond Faroux, qui termine laborieusement les enquêtes menées de mains de maître par Burma.

Archétype du privé français de la littérature policière, Burma est un précurseur du genre. Son apparition en 1943, marque le début en France du roman noir: un genre cru, direct, réaliste, qui tranche avec les extravagances poétiques ou fantastiques d’un Arsène Lupin ou d’un Fantômas. Burma appartient à une nouvelle génération de héros de polars, qui n’est pas sans nous rappeler les personnages mis en scène par Dashiell Hammett, le maître du roman noir américain des années trente, auteur en particulier du” Faucon Maltais”.

Le “père” de Nestor Burma, Léo Malet (1909-1996), a longtemps vécu de petits boulots avant d’affirmer son goût pour l’écriture. Remarqué par André Breton, il rejoint les surréalistes et publie des plaquettes et poèmes. Prisonnier en Allemagne pendant la guerre, il est rapidement libéré et publie en 1941, son premier roman qui met en scène un personnage du nom de “Johnny Métal”. En 1943, c’est 120 rue de la gare, le premier Nestor Burma.

Six autres suivront dans les années 40, en même temps que d’autres romans, où Malet affirme son goût pour la littérature noire. “La vie est dégueulasse; Le soleil n’est pas pour nous. ” Mais c’est surtout entre 1954 et 59 que se révèle le vrai Burma, avec le cycle “Les Nouveaux Mystères de Paris”, 15 volumes consacrés à 15 arrondissements différents de la Capital: “Brouillard au Pont de Tolbiac. M’as tu vu en cadavre ?..;” Malet y peint superbement, de l’intérieur, Un Paris gris et fascinant, où Burma prend toute sa dimension de poète de la ville.

Source: Collection philatélique de la poste.

PS: Timbre dessiné par Marc Taraskoff et imprimé en héliogravure.
Vente anticipée sur Paris et St Nazaire le 5 octobre 1996 et le 7 du même mois, vente générale.

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