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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Sandro Botticcelli-1445-1515.

mai 1st, 2011

Sandro Botticcelli

Sandro Botticcelli 1445-1515.

Dans la Florence du Quattrocento, l’art est roi. Peintres, sculpteurs, architectes ou joailliers font de cette ville l’une des plus belles. Devenue l’un des centres politiques les plus importants d’Italie, Florence, capitale culturelle de la péninsule, voit naître en 1445 le petit dernier de la famille Filipepi. Allessandro, dit Sandro, n’aime pas l’école. Son goût prononcé pour les arts, incite son père à l’inscrire chez un orfèvre. Sandro y hérite son surnom de Botticcelli et c’est ainsi nommé qu’il fera ses début chez le maître Filippo Lippi.

L’élève, fortement impressionné, obtient rapidement la confiance du maître. Il se distingue, et à la mort de Lippi, en 1469, ouvre son propre atelier. Il a 24 ans. Antonio Pollaiuolo avec lequel il travail à cet époque le marque également beaucoup. Le jeune Sandro connaît alors la célébrité grâce, notamment, aux Médicis, qui lui commandent une bannière de tournoi. Cette dernière évoquera les amours du prince Julien de Médicis et de Simonetta Vespucci.

En 1481, le pape Sixte IV l’appelle à Rome, afin de peindre des épisodes de la Bible pour la chapelle Sixtine. De retour à Florence, il exécute retables, madones et allégories antiques. Son art a acquis une grande Maîtrise. Mais Savonarole, ce prédicateur qui tonne contre la corruption, entraine le peintre, à brûler sur le “bûcher des vanités”, bon nombre de toiles à l’hédonisme païen. Toutefois, ce maître incontestable de la perspective, alliera sans cesse couleurs lumineuses et lignes souples. Fluidité de mouvement, corps gracieux participent d’une sensibilité faite de méditation. L’idéal de la Renaissance est atteint qui veut offrir pureté du contour aussi bien que du mouvement.

Ce détail du tableau “Vénus et les Grâces offrant des présents à une jeune fille” dont le ciselé du graphisme nous rappelle le passé d’orfèvre de Botticcelli, évoque la mélancolie mais aussi la passion. Ces beautés célestes nous mènent vers la liberté et le rêve.

Jane Champeyrache.

Timbre: mis en page par Charles Bridoux, imprimé en héliogravure. Vente anticipée à Paris le 25 février 2000 à Paris et générale le 28 du même mois.

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