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Alexandra David-Néel.

mai 6th, 2011

Alexandra David-Néel

Alexandra David-Néel. 1868-1969.

Née à Paris en 1868, Alexandra David -Néel est une des rares femmes du siècle dernier à s’être fait connaître et surtout reconnaître dans le monde très viril de l’aventure et de l’exploration.

Dès l’enfance, elle affirme le désir de liberté en multipliant les petites fugues dans le voisinage. Mais son premier départ sera en 1883 et a pour but l’Angleterre. Deux ans plus tard, elle quitte Bruxelles où ses parents se sont installés et se rend en Suisse, qu’elle visite seule et à pied. Les départs audacieux se succèdent alors très vite. A la suite d’un séjour à Londres, la jeune femme s’initie aux philosophies orientales tout en se familiarisant avec la langue anglaise. En 1889, à 21 ans, elle poursuit ses études en auditrice libre à la Sorbonne, aux langues orientales et au Collège de France. Elle pénètre aussi de nouveaux milieux: franc-maçonnerie, cercles féministes et anarchistes.

Elle fréquente assidûment le musée Guimet et c’est là que naît sa vocation d’orientaliste de terrain. De 1890 à 1891, Alexandra découvre l’Inde. Cette première rencontre des philosophies d’Asie la conforte dans sa vision de la modernité de ces courants de pensées millénaires qu’elle souhaitent réactualiser. De retour, sa famille ne pouvant plus l’aider, elle entreprend alors une carrière de chanteuse d’opéra lyrique et se produit à Hanoï, et Haiphong en1895-1896. En 1900, l’infatigable voyageuse s’attarde en Afrique du Nord où elle fait la connaissance de Philippe Néel, son futur mari. Mais le rôle d’épouse ne lui convient guère.

L’exploratrice repart donc seul pour un voyage qui durera 14 ans. Elle parcours des milliers de kilomètres à travers l’Extrême- Orient et une grande partie de l’Asie Centrale, s’initie au sanskrit, au tibétain et côtoie les plus grands penseurs. En 1912, date de sa première expédition au Tibet, Alexandra sympathise avec le souverain du Sikkim, un petit Etat Himalayen et approfondit sa connaissance du bouddhisme tantrique. Dans un monastère, elle rencontre en 1914 le jeune Yongden qui deviendra son fils adoptif. Elle se retire avec lui dans un ermitage et suit les enseignements du yogi. Après un exil forcé au japon, elle repart pour Pékin. Aves son fils adoptif et un Lama, elle parvient à franchir la frontière du Tibet et séjourne deux mois à Lhassa.

Après ces année de pérégrinations qui ont définitivement marqué sa vie, de retour en France, l’exploratrice choisit de s’installer à Digne en 1928 et entreprend l’écriture de ses Mémoires. Tenaillée par l’idée d’un retour en Asie, elle repart en 1937 avec le Lama Yongden. En Chine, ils se consacrent à l’étude, la méditation et à l’errance malgré la guerre sino-japonaise. Elle rentre en 1946 âgée de 82 ans. En1955 son fils Yongden meurt. Tout en nourrissant le projet d’un nouveau voyage, elle s’attelle à l’écriture. Jusqu’à la veille de sa mort, le 8 septembre 1969, et malgré son grand âge, cette centenaire pense à revenir au Tibet dans ce perpétuel mouvement de retour qui a marque sa longue vie.
Elodie Baudion- Broye.

Source; Collection philatéliste de la Poste.

Timbre conçu par Marc Taraskoff, d’après une photo de la fondation Alexandra David- Néel. Mise en page par Jean- Paul Cousin et imprimé en héliogravure. Vente anticipée le 16 septembre 2000 à Digne-les-Bains , vente générale le 18 du même mois.

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