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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Berthe Morisot. 1841-1895

mai 17th, 2011

Berthe Morisot.

Berthe Morisot 1841-1895.

“Le Berceau”

En Avril 1874, lorsque les peintres dans l’atelier du photographe Nadar font une entrée remarquable dans l’histoire de l’art, sous le qualificatif d’impressionnistes, Berthes Morisot figure à leurs côtés, avec 4 peintures dont “Le Berceau”. La jeune femme est alors loin d’être une débutante. Convertie très tôt à la peinture en plein air auprès de Corot, elle avait, au Salon en 1867, étonné Edouard Manet par ma maîtrise de la composition et la luminosité de tons qui se dégageaient d’une de ses “Vues sur Paris.”

Devenue une habitué de son atelier, elle lui servit de modèle et posa en particulier pour le “Balcon”. Par la suite, elle épousa Eugène, le frère d’Edouard Manet, et resta toujours étroitement mêlée à la vie artistique et littéraire de son temps. Extrêmement solidaire de ses compagnons de lutte et de recherche, son œuvre demeura, par ailleurs, fidèles aux conceptions artistiques premières de l’impressionnisme.

Peintre de paysages et de scènes d’intérieur, elle s’attache à analyser les relations intimes et parfois complexes susceptibles d’exister entre les êtres et les choses. Avec autant de délicatesse que de subtilité, sur les bases d’une facture libre et vigoureuse, l’artiste joue des variations d’une gamme chromatique qui privilégie les verts tendres, les bleus, les roses et les lilas, tout en modulant le blanc et ses effets de transparence. Sans jamais tomber dans la mièvrerie, elle célèbre les beautés de la nature et les charmes de l’intimité familiale, comme dans ce tableau célèbre où l’on voit une mère penchée avec tendresse sur le berceau de son enfance. Cependant, et c’est ce qui rend son œuvre particulièrement attachante, elle sait aussi nuancer ce moment de bonheur privilégié par un infime sentiment de gravité mélancolique lié à la fragilité et la fugacité de l’instant.

Paul Valérie, lors de la rétrospective de son œuvre organisée à l’Orangerie en 1941, écrivait à son propos” La singularité de berthe Morisot fut…. de vivre sa peinture et de peindre sa vie, comme si ce lui fut une fonction naturelle et nécessaire….que cet échange d’observation contre action, de volonté créatrice contre lumière.”

Maïten Bouisset.

Timbre dessiné par Jean-Paul Veret Lemarinier d’après l’œuvre conservée au Musée d’Orsay à Paris. Imprimé en offset. vente anticipée le 7 octobre 1995 à Paris et vente générale le 9 du même mois;

Source: Collection philatélique de la poste.

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