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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Barbizon.

juillet 13th, 2011

Barbizon

Barbizon.

Barbizon, situé à proximité de la forêt de Fontainebleau, n’était qu’un modeste hameau de bûcherons, quand vint s’installer, vers 1825, un groupe de peintres. Ces artistes, qui y feront des séjours toujours plus longs, Théodore Rousseau passait tous ses étés à Barbizon, prirent pension à l’auberge du père Ganne, transformée depuis en musée.

Ainsi naquit l’école de Barbizon, terme consacré dans les dernières années du XIXème siècle. Pourtant, l’école de Barbizon ne se réclame d’aucune doctrine ni d’aucun maître. C’est la dévotion au paysage qui rassemble ces peintres, mais chacun d’eux a eu une attitude très personnelle face au spectacle de la nature. Jusqu’alors le “paysage” était intégré dans les divers genres de la peinture et ne constituait qu’un des éléments de la composition. Les peintres de Barbizon, au contraire, lui laissent toute la place. le paysage pur devient sujet de la toile.

Influencés par les peintres anglais des années 1800-1820, comme Turner et Constable, les artistes de Barbizon trouvèrent dans la forêt de Fontainebleau leurs motifs de prédilection. Avec ses accidents de terrain, ses rochers, ses mares, ses étendues sableuses et sa végétation, la forêt comblait ces paysagistes qui peignaient en plein air. J-B.C Corot y vit une nouvelle Italie. Il s’attacha à rendre la transparence atmosphérique des plans d’un paysage. Théodore Rousseau, excluant la présence et l’action de l’homme, s’impose comme le représentant le plus “complet” du groupe. Il Voulut exprimer la richesse des textures et la densité de structures cherchant à traduire le fourmillement de la nature.

C’est dans la voie qu’il a tracée que se placent des artistes aux styles très personnels comme Narcisse Diaz de la Peña, Jules Dupré, Constant Troyon ou Charles Jacques. Jean-François Millet, quand à lui, marque les travaux du groupe par l’introduction, dans le paysage, de l’homme travaillant la terre. Dans le souci de restituer la nature dans ce qu’elle a de changeant, le peintres de Barbizon annoncent les impressionnistes qui s’attacheront à fixer les transformations colorées des objets sous la lumière mouvante.

Timbre mis en page par Charles Bridoux, imprimé en héliogravure. Format horizontal: 36,85 x 23. Vente anticipée le 30 septembre 1995 à Barbizon et vente générale le 2 octobre 1995.

Reproduction d’un détail d’une œuvre de Diaz de la Peña ” les chaumières de Barbizon”1838-1839.

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