Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » Blog Archive » Diduncule strigirostre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Diduncule strigirostre

juillet 25th, 2006


Diduncule strigirostre, originally uploaded by patriarch38.

Un bon cas d’adaptation et une morphologie étrange du bec.

Ce pigeon aberrant se distingue immédiatement par la forme de son bec que l’on a comparé à celui de « Dodo », oiseau qui vécut sur l’île Maurice et qui disparut vers 1681. En effet, il est très épais, nettement crochu et possède deux encoches et trois pointes de chaque côté de la mandibule inférieure. On estimait autrefois que l’oiseau se nourrissait au sol, mais des études assez récentes (Beichie :1987-1991) ont montré qu’il s’agissait d’in oiseau arboricole, mangeant directement les fruits sur l’arbre.
Son bec unique constitue une adaptation pour se nourrir de ses fruits préférés : le crochet au bout du bec lui sert à extraire la graine dure, tandis que sa mandibule inférieure à trois « dents » lui permet de retirer la pulpe visqueuse du fruit.

Il a la tête, le cou, poitrine et manteau vert noirâtre, avec une nuance bleu argenté sur la nuque. Les parties inférieures sont sombres avec une nuance grise plutôt que verte ou bleue. Le dos, le croupion, le dessus de la queue et les plumes secondaires internes sont brun châtain. Les primaires, les secondaires externes, et le dessous des ailes sont noir grisâtre. L’iris est brun sombre, le cercle oculaire et les lores sont rouges. Les femelles sont beaucoup plus ternes. Les juvéniles ne montrent pas de vert iridescent sur la tête, le cou et la poitrine, ont les plumes bordées de brun châtain.

Il semble que ces oiseaux soient assez proches des « Treron », les pigeons verts su Sud-est asiatique. Sa distribution est limité à deux îles de l’archipel des Samoa : Upolu et Savaii, où il fréquente les forêts primaires à « Dysoxylum » (famille des acajous) qui produisent les fruits constituant la source principale de sa nourriture, avec, entre autres, les figues. Comme les perroquets, il maintient sa nourriture avec les pattes, pour la déchiqueter avec le bec.

Au XIXème siècle, on voyait encore des groupes d’une dizaine, mais actuellement, l’espèce est en danger, car non seulement sa distribution est très limitée, mais aussi, son habitat forestier diminue de plus en plus. De plus, il souffre des effets des cyclones qui frappent régulièrement l’archipel. On estime que sa population a diminué de 50% au cours de la dernière décennie,suite aux catastrophes naturelles (en 1990 et 1991, la canopée de la forêt a été réduite de 100% à 27,8% du fait des cyclones. La chasse constitue aussi une autre menace : ainsi, jusqu’en 1985, 400 oiseaux étaient tirés chaque année. Maintenant, bien que cette chasse soit illégale, ces oiseaux sont encore tirés (accidentellement : hum !) . (Confusion avec d’autres columbidés non protégés.) Faut il le croire !!Le parc national ‘’ O Le Pupu Pu’e’’ sur l’île d’Upolu bien que récemment choisi comme site pilote de l’espèce, subit encore des coupes illégales et le développement de l’agriculture.

Classe : Oiseaux ; Famille : Columbiformes ; Famille : Columbidés ; Espèce : Didunculus Strigirostris.

Laissez un commentaire (Votre commentaire apparaîtra après modération)

Nom

Courriel (non publié)

Site