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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Marianne de Béquet

avril 24th, 2013

Marianne de Bequet 1971
Photo:www.phil-ouest.com.

Marianne de Béquet.

L’apparition d’une nouvelle figurine d’usage courant ne constitue qu’un modeste changement d’habitudes, en comparaison du bouleversement provoqué par la mise en service de premiers timbres. Auparavant, le montant du port des lettres, vérifié au différentes étapes du courrier, était enfin acquitté par le destinataire entre les mains du préposé. La réforme en 1849 supprima ces complications et ces causes de retard, en adoptant le timbre- poste comme moyen d’affranchissement des correspondances.

Le thème des premières figurines fut naturellement à cette date la République, représentée sous les traits de Cérès, déesse romaine des moissons de la fécondité. (Cérès lauré). Vinrent ensuite les types “Mouchon” et “Merson” ainsi nommés par les philatélistes, du noms des auteurs de ces compositions: une République assise, tenant la déclaration des droits de l’Homme , et une femme accoudée dans un décors champêtre. La “semeuse” régna ensuite longtemps à partir de 1903: drapée dans un costume à l’antique, elle était le symbole de la prospérité et du progrès. L’émission de 1932 représentait une femme portant une branche de feuillage, celle de 1939, Iris couronnée d’un bandeau et munie d’un flambeau.

La libération marqua le début de la série des “Marianne”. Cette personnification traditionnelle de la République française fit l’objet de nombreuses interprétations: un visage en face, œuvre de Gandon, des profils encadrés ou couronnés, dus à Dulac, à Muller, à Decaris et aussi à Cocteau. On peu noter également une “Moissonneuse”, puis une “Marianne à la nef”, enfin la “République” de Cheffer, aux traits fins et à la libre chevelure sous la tresse d’épis de blé et de feuille de laurier.

En 1971, Béquet a dessiné d’un seul trait le pur profil d’une jeune femme. Sous le bonnet Phrygien qu’elle porte depuis 1789, elle paraît plus féminine que la Déesse de l’an III sculptée par Hébert, plus sereine que la Liberté dressée sur les barricades par Delacroix, plus simple que l’allégorie de la Nation composée par Dalou. Pourtant, si les communiqués officiels lui redonnent son joli nom de “Marianne”, c’est sans doute pour signifier qu’elle est la moderne héritière d’une longue tradition républicaine, idéaliste, progressiste et populaire.

Timbre dessiné et grave par Pierre Béquet. Celui-ci est imprimé en typographie et n’est donc pas signé par Béquet. Format horizontal: 15 x 23mm. vente anticipée à Paris le 6 février 1971, vente généralisée le 8 du même mois. Retiré de la vente le 7 juillet 1978.

Source: Feuillet N° 157 du Catalogue CEF. Illustration du feuillet par Béquet ci-dessous;

Marianne de Bequet (Illustration)

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