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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Vanneau éperonné

avril 2nd, 2007


Vanneau éperonné, originally uploaded by patriarch38.

Au besoin, le mâle ventile le nid.

Ce vanneau doit son nom à la présence d’un éperon corn, pointu et recourbé, au poignet de chaque aile. Cette excroissance n’est visible que lorsque l’oiseau et en vol, et seulement à distance rapprochée.

Le noir de sa tête s’étend vers l’arrière des yeux, et finit par une crête sur la nuque. L’ensemble est vraiment contrasté, avec l’arrière du cou et les joues blanches, alors que le menton et la gorge sont noirs. Le manteau, le dos, les scapulaires, les tertiaires et la couverture intérieure des ailes sont sable- brun. Le croupion, les couvertures caudales sont blanches. La poitrine et l’abdomen sont noirs. Le bec est noir, les yeux : rouge- foncé ; les pattes et les doigts : noirs.

Il est un habitant des eaux saumâtres, ou des étendues de sable et de boue séchée qui entourent les marais ; partout où la végétation, clairsemée, comprend surtout des salicornes, des touffes de graminées et de joncs Des buissons bas, mais rarement loin de l’eau. Mais ce vanneau fréquente également les prairies et les champs. Il est abondant au Moyen et Proche Orient, épars dans le Sud de l’Europe et vaste distribution en Afrique.

Son allure en vol, ressemble à celle du vanneau huppé ; mais à terre, étant beaucoup plus haut sur pattes , c’est à l’oedicnème criard qu’il ressemblerait quand celui-ci fuit en marchant. Le mâle ne défend pas vraiment un territoire ; mais il y a semble t-il, formation de petites colonies assez « lâches » à l’époque de la reproduction. Aussi, les corneilles qui passent à proximité des nids, sont elles violemment attaquées.

Le nid est à même le sol sec et dénudé. C’est habituellement un creux peu profond, tapissé ou non d’herbes ou d’autres matériaux végétaux, et de débris divers, de petits coquillages ou de pierres. La femelle y dépose 2 à 4 œufs, l’incubation est assurée, au départ, par la femelle. Et pendant que le mâle s’occupe de la 1er couvée, la femelle en assure une deuxième. Le mâle prend une large part à l’incubation et va même, au moment de la pleine chaleur, vers midi, jusqu’à éventer les œufs, pour se faire, il se dresse au-dessus d’eux, les ombrage et se balance sur ses pattes à demi fléchies. Son alimentation consiste en insectes : scarabées, sauterelles, termites, fourmis, mouches et araignées. Occasionnellement, il peut consommer des crustacés, des mollusques, des petits lézards, têtards, grenouilles, semences et même des poissons.

La disparition des marais, la prédation des œufs et des poussins, ainsi que les dérangements dus au tourisme, mettent cette espèce en danger et elle est sur la voie d’un déclin important dans l’Union Européenne, où l’on ne compte que quelques dizaines de couples.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; Famille : Charadriidés ; Genre & espèce : Hoplopterus spinosus.

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