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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Elanion

août 29th, 2007


Elanion, originally uploaded by patriarch38.

Un des rares rapaces à plumage blanc.

L’élanion est un rapace diurne très largement répandu dans toutes les contrées tropicales et subtropicales du monde entier. On le trouve aussi bien en Australie que dans le sud- ouest de l’Europe. Subdivisé en plusieurs sous- espèces, il vit aussi en Amérique, des Etats- Unis à l’Argentine, et dans toute l’Afrique. Apparenté à nulle autre espèce européenne, l’élanion se trouve assez isolé dans la classification des rapaces. Ce n’est ni une buse, à laquelle il ressemble cependant, mais en beaucoup plus petit, ni un épervier, ni un faucon.

Il a la silhouette plus trapue et la queue plus arrondie que nos busards cendrés et Saint- Martin, avec qui on peut le confondre par sa coloration blanche, grise et noire. Il est bien gris et blanc, avec les épaules noires et les yeux rouge foncé. Les parties supérieures sont gris- bleuâtre. Les couvertures alaires noires forment une tache sur l’épaule. Les rectrices extérieures sont blanches. Les ailes sont longues et pointues, la queue est arrondie. La tête est blanche avec un petit masque noir autour de l’œil, le bec noir, plutôt court et la cire jaune et la mandibule supérieure crochue. Les pattes courtes et nues et les doigts sont jaunes. Les deux sexes sont semblables.

Ce petit oiseau de proie chasse de deux manières : tantôt il vole sur place tout comme le faucon- crécerelle, descendant vers le sol par paliers successifs, jusqu’à ce qu’enfin il plonge sur sa proie ; tantôt il survole son territoire à très faible altitude, en épousant les accidents du terrain pour surprendre ses victimes. Sa nourriture consiste en petits rongeurs, en lézards et orvets et surtout en insectes de toutes sortes qu’il happe et dévore en plein vol.

Il chasse habituellement au crépuscule, se levant très tôt dès les premières lueurs de l’aube. On a rarement l’occasion de l’observer au mitan du jour ; mais en revanche, il se remet en chasse au crépuscule et vole jusqu’à la nuit.

Il niche habituellement dans un arbre souvent à faible hauteur. En Europe, la ponte a lieu en février- mars. Ils font un nouveau nid, chaque année. C’est la femelle qui « maçonne » et le mâle qui approvisionne le chantier en matériaux. La femelle y dépose 3 à 5 œufs couvés par la femelle pendant 25 à 28 jours, alors que le mâle la nourrit. Les œufs éclosent à 2 ou 3 jours d’intervalle, ce qui veut dire que la couvée peut mettre plus d’une semaine à naître. Contrairement à certaines espèces les oisillons les plus âgés ne sont que rarement agressifs envers les plus jeunes. Selon les ressources alimentaires, la couvée peut être doublée dans l’année.

Le mâle apporte les proies à la femelle qui reste au nid, car mère au foyer, c’est elle seule qui leurs donne la becté. Au bout de 20 jours, les parents laissent les proies dans le nid et les jeunes dévorent seuls. Ils sont tous nourris, sans privilège dû à la taille, tous la même assiettée. Adulte, il va mesurer 30 à 36 cm avec une envergure de 80 à 85cm, pour un poids de 200 à 250 grammes.

Bien qu’il réside principalement dans les régions citées plus haut, il se reproduit certes en faible densité dans la moitié sud du Portugal. Il apparaît assez régulièrement dans le sud ouest de la péninsule ibériques, et accidentellement dans notre sud- ouest, en particulier dans le Tarn et les Pyrénées Orientales ; et depuis quelques années dans d’autres régions telles que La Normandie et l’Alsace. Ces dernières années, des couples (6 à 10) nichent en Aquitaine depuis 1990, et chaque année, on peut assister à une dizaine de jeunes à l’envol.

Même s’il s’agit d’une espèce en nette expansion (de temps en temps, ça fait du bien !), actuellement elle est rare dans l’UE. Sa population serait de 2 000 couples. L’espèce n’a pas de problème d’acclimatation, mais l’extension de l’habitat, l’abandon des terres cultivées et les nouvelles pratiques agricoles pourraient compromettre son avenir. Dans d’autres régions du monde, la déforestation au bénéfice de l’agriculture, favorisant la présence des rongeurs et donnant ainsi à l’espèce les ressources alimentaires nécessaires favorise l’implantation de l’espèce sur ce territoire.

Classe : Oiseaux ; ordre : Falconiformes ; Famille : Accipitridés ; Genre & espèce Elanus caeruleus.

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