Coati commun
novembre 15th, 2007Coati commun, originally uploaded by patriarch38.
Pal mal de questions par rapport à lui.
Le coati commun est le représentant typique des Procyonidés sud-américains. Sa silhouette familière est connue de tous, car il n’est pas un village, ou de hameau indigène, sans les « indispensables » jeunes coatis apprivoisés. D’autre part, la chair du coati constitue une source de protéines considérables pour les gens de la forêt et de la campagne. D’ailleurs, si les parties de chasse au tapir ou au pécari se soldent fréquemment par des échecs, les chasseurs ne reviennent que rarement bredouilles, car il y aura toujours un ou deux coatis à rapporter…. en compensation.
C’est un animal diurne à régime omnivore. Il a un corps mince recouvert d’un pelage touffu marron gris, au museau pointu terminé par une petite trompe mobile, à la queue longue et annelée. Il peut peser jusqu’à 7 kg 700 kilos, pour un corps de 50 à 65cm avec une queue de 40 à 65 cm. Ses pattes sont terminées par de fortes griffes, capables de creuser le sol. Il se déplace aisément dans les arbres, et marche en posant complètement le pied à la manière d’un plantigrade. Il est de la famille des ratons laveurs (procyonidés), famille qui comprenait encore dans les années 70, les Pandas, qui par la suite ont été reclassés dans la famille des Ursidés. La variabilité de la coloration est cependant extrême chez cet animal, tant et si bien que les zoologues ont établi la liste d’une dizaine d’espèces et sous-espèces de coati.
Nul ne peut pourtant apporter toutes les justifications requises. Sans vouloir prétendre s’ingérer dans la façon qu’à était établi cette nomenclature, si controversée, on peut tout te fois dire que le Nasua nasua, l’espèce basique du système ; les autres formes décrites pourraient, tout aussi bien, n’être toutes que des variations régionales, ou génétiques de l’espèce souche.
Malgré son caractère on ne peut plus sociable, le coati n’a rien perdu de sa personnalité. Chaque individu jouit au sein d’un groupe, d’une indépendance certaine. Ce ne sont ni des étourneaux, ni des poissons vivant en bac…..ces « créatures collectives ». Au début de la saison des amours, les mâles rivaux se livrent des batailles terribles. Il se nourrit d’œufs de tortues, de crabes, fourmis, insectes, crustacées, champignons, baies voire aussi de souris.
Il vit en bandes de 5 à 8 individus, parfois 10, formées presque toujours de femelles et de jeunes mâles. Les mâles à 2 ans sont exclus du clan, malgré la tendresse des femelles. Les mâles adultes ont par conséquence un mode de vie sédentaire, solitaire et plutôt carnivore. La période de gestation est de 77 jours. C’est la femelle qui construit son nid dans un arbre, 4 à 5 semaines avant de mettre bas une portée de 2 à 5 petits, qui restent au nid, jusqu’à la 6ème semaines.
Ils ont survécu parce qu’ils dominent les animaux de leur taille, comme les iguanes et surtout les ratons laveurs, qui s’effacent à leur vue et leurs laissent l’accès à l’eau.
Classe : Mammifères ; ordre : Carnivores ; Famille : Procyonidés ; Genres & Espèce : Nasua nasua.