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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

1973. Chamonix.

décembre 15th, 2007

1973. Chamonix., originally uploaded by patriarch38.

Les tribulations…..suites

La photo ci-dessus est prise à Chamonix en 1973. Premières retrouvailles avec mes amis Néo-Calédoniens. Raymond et Carmen sa femme, Eliane et François notre chauffeur, et devant nos 3 titouns. (La photo est un peu floue, car elle est tirée d’une diapo par scanner.)

Nous sommes restés sur ce chantier un mois. Nous finissions la semaine, le vendredi midi, puis après le repas de midi nous prenions la route pour Grenoble et nous étions de retour le lundi matin vers 10 heures. A chaque fois que nous partions, Yvon nous fournissait en produits du pays, à un prix incroyable. Fromages, (chèvres et roquefort surtout), charcuteries et même une cocotte avec des écrevisses prêtent à « l’emploi ». Comme chez nous, je suis le seul à manger de ces bêtes, je laissais le collègue emportait le tout. Le chantier fini, j’ai promis à Yvon qu’à l’occasion, je viendrai passer une semaine.

L’année suivante, l’occasion m’en fut donnée par mes amis de Nouméa. Nous reçûmes une lettre, dans laquelle ils nous annonçaient qu’ils allaient, pour la première fois de leur vie, venir en métropole, en voyage organisé offert par la société « Le Nickel » où Raymond travaillait comme menuisier et avec qui j’avais lié amitié lors d’un chantier.

Je leurs ai donc proposé de venir les voir avec la famille dans la ville la plus proche de chez nous qu’ils visiteront. Ce fut Chamonix. Ne pouvant pas trimballer l’ensemble de la tribu en « pétrolette », un ami professeur me prêta sa voiture et le chauffeur fut le fils d’un ami métallo de Thionville qui faisait ses études à Grenoble. (Par la suite, il fut chercheur aux USA, et revenu maintenant, tient une bastide transformée en chambres d’hôtes, à Aix en Provence avec sa femme américaine). Dans ma réponse, je leurs demandais de prévoir, s’ils le voulaient, leur retour à Nouméa un mois plus tard.

De très bonnes retrouvailles à Chamonix. Nous, nous mîmes d’accord. A telle date, je montais les chercher à Paris, et s’ils le voulaient, ils pouvaient retarder leur voyage retour de quelques semaines. Ils décidèrent de le retarder de 3 semaines. Deux amis nous prêtant leur chalet (à 10 mètres l’un de l’autre) à Corrençon en Vercors, nous avons décidé de les y emmener une petite semaine. (Pour y monter, pas de problèmes, les amis étaient toujours là). Et j’en profitais pour téléphoner à Yvon et voir si nous pouvions venir, pour 3 ou 4 jours. Pas de problème, me dit-il, et les dates me conviennent.

A Paris, à l’hôtel, en plus de Carmen & Raymond, je vis d’autre amis caldoches et kanaks que je connaissais et la soirée fut assez joyeuse. Le lendemain, ils prenaient pour la première fois le train. Il n’y avait encore pas le TGV. Tout le long du trajet, je n’avais pas assez d’une langue pour répondre à toutes leurs questions. Nous avions la place pour les loger et comme tous nos visiteurs, la vue imprenable que nous avons, les a un peu surpris.

A chaque fois qu’Eliane allait faire les courses, l’un deux l’accompagnait, et il a fallu que je me fâche, car ils voulaient toujours casquer. Pour ne pas les vexer, nous les avons laissé faire quelques fois. A l’époque le Franc- pacifique valait 5 francs 50, d’où le surnom donnait à certains métropolitains qui y allaient faire leur pelote pendant quelques années : « des 5/5)

Première sortie en ville. Madame a décidé de renouveler sa garde- robe, et bien sûr a demandé à Eliane de la conseiller. Raymond et moi, les attendions dehors. 1er magasin, la patronne félicite Carmen sur son bronzage : « Mais je ne suis pas bronzé, c’est mon teint naturel ! » Et bien croyez moi ou non, en lui faisant essayer son achat, elle a écarté doucement le slip pour voir si c’était vrai. Eliane était écroulée de rire. Puis ensuite, nouveau magasin, nouvel achat, et Raymond de me dire : « Après, il va falloir trouver les chaussures qui vont avec ! » Deux jours après ces achats nous sommes montés aux chalets.

Raymond était aux anges, il était plus campagnard que citadin. Avant de travailler au Nickel, il avait exploité sa propriété à Ponerihouen 300km à peu près de Nouméa et pas si petite que ça, puisqu’il me proposait, si je retournais là bas, de me faire cadeau de 25 hectares et que, pour la maison, lui et toute sa famille m’aideraient. Eliane n’a pas voulu.

Il est allé voir les paysans du coin, discuté avec eux de leurs activités, productions etc. Là, il revivait, comme lorsque nous montions en brousse, ou que nous sortions en mer. Il voulait tout voir, comprendre, il se retrouvait un peu comme chez lui, sauf que là bas, en plus de la colline boisée, il avait le Pacifique à 10 minutes de sa propriété. Un paradis !!

La suite dimanche prochain !

PS : voici une adresse d’une personne ayant besoin de quelques clics à …droite. Une petite virée au café du coin, ne peut que vous faire du bien.

http://aucafeducoin.blog50.com

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