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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» août

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Le Patriarch 76 ans.

août 1st, 2007


Le Patriarch 76 ans., originally uploaded by patriarch38.

Le 1er août 1931, naquit dans un château sis à Dugny sur Meuse, un joli bébé : joufflu, tendre et rosé. (Ben voyons, faites sonner les 3 cloches !!)

Ce superbe bébé, joufflu, tendre et rosé, fut prénommé : Walter. (Votre serviteur, messieurs- dames.)

Là, s’arrête la légende. Je suis bien né dans un château mais qui n’en avait que le nom et l’historique. En 1845 ce château devint, le château- Prieuré de la congrégation des sœurs de St Joseph de la ville de Verdun. Le plus grand nombre de celles-ci exerçait à l’hôpital et à l’hospice de Verdun. (C’était encore le cas dans les années 50- 60.) Il leurs servait surtout de maison de campagne et de repos.

Pendant la grande guerre, il fut transformé en hôpital militaire, de 1914 à 18. Puis, à partir de 1927, les patrons des carrières et de l’usine à chaux, qui venait de s’établir en 1926 dans la commune, y logèrent leurs ouvriers. La plupart de ceux-ci étant des migrants italiens.

C’est donc en ce lieu que le 1er août 1931, vers 12 heures 15, j’ai commencé à ouvrir ma « grande gueule ». Je sais par un de mes cousins que c’est sa mère qui a aidé lors du travail, et que c’est à elle que je dois ce prénom. Nous n’y sommes pas restés longtemps, car mes premiers souvenirs (qui datent de mes 3 ans et demi) nous situent dans un tout petit logement, Rue du Ru, pas loin de la prison et du marché couvert à Verdun.

Par la suite, je suis souvent retourné dans ce village- cité. Car s’il y avait le village, il y avait aussi la cité, construite après ma naissance. Nous y avions des amis, que nous appelions « tantes et oncles ». C’est là que je suis allé, plusieurs années, passer des vacances. Chez « tante Maria et oncle Beppe », il n’avait qu’un fils Bruno. Maria m’obligeait tous les matins à consommer avant de déjeuner, un jaune d’œuf battu avec du miel et une larme de cognac. Elle me disait, dans son patois d’Emilie- Romagne : « tu vas voir, avec ça, tu vas devenir fort, beau et intelligent ». Beppe, s’amusait à faire péter son aisselle, la main droite bien coincée en dessous et en abaissant son épaule. C’était une époque de mouise pour nous (accident du père), et ils s’ingéniaient à combler ce manque avec leurs faibles moyens.

Vous voyez, que les souvenirs peuvent remonter très loin en arrière, même pour un minot, selon la situation. Souvent, par la suite, près- ado et ado, je me faisais, pendant les vacances scolaires, les 14 kilomètres (aller-retour) : Verdun- Dugny soit en passant par Billemont, où se trouvait aussi des fours à chaux, soit par l’autre côté, la campagne, par Belleray, où parfois, une péniche éclusait. Entre- temps, Beppé était décédé. Maria, me recevait toujours avec la même joie. Et parfois je me demandais si sa mixture agissait sur moi. J’étais costaud, moyennement beau et intelligent. (Qui a osé dire : « c’est à voir » ?)

Parfois je m’étonne de la faculté qui nous est donné de conserver tous ces souvenirs intacts, depuis notre très jeune âge. Et me voilà…….. 76 ans plus tard, toujours pas presser d’entendre la cloche du dernier couplet……sonner.

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