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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2009

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Que 2010 soit une bonne année pour eux aussi.

décembre 31st, 2009

Les SDF d'antan....

Les oiseaux de passage.Georges Brassens
Oh ! Vie heureuse des bourgeois ! Qu’avril bourgeonne
Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents.
Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne ;
Ca lui suffit, il sait que l’amour n’a qu’un temps.

Ce dindon a toujours béni sa destinée.
Et quand vient le moment de mourir il faut voir
Cette jeune oie en pleurs : “C’est là que je suis née,
Je meurs près de ma mère et j’ai fait mon devoir.”

Elle a fait son devoir ! C’est-à-dire que oncques
Elle n’eut de souhait impossible, elle n’eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L’emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.

Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie
Toujours pour ces gens-là cela n’est point hideux
Ce canard n’a qu’un bec, et n’eut jamais envie
Ou de n’en plus avoir ou bien d’en avoir deux.

Ils n’ont aucun besoin de baiser sur les lèvres,
Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants,
Possèdent pour tout cœur un viscère sans fièvres,
Un coucou régulier et garanti dix ans !

Oh ! Les gens bienheureux !… Tout à coup, dans l’espace,
Si haut qu’il semble aller lentement, un grand vol
En forme de triangle arrive, plane et passe.
Où vont-ils ? Qui sont-ils ? Comme ils sont loin du sol !

Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages.
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
L’air qu’ils boivent ferait éclater vos poumons.

Regardez-les ! Avant d’atteindre sa chimère,
Plus d’un, l’aile rompue et du sang plein les yeux,
Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère,
Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux.

Pour choyer cette femme et nourrir cette mère,
Ils pouvaient devenir volaille comme vous.
Mais ils sont avant tout les fils de la chimère,
Des assoiffés d’azur, des poètes, des fous.

{x2:}
Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu’eux.
Et le peu qui viendra d’eux à vous, c’est leur fiente.
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.

Chanson tirée de l’œuvre de Jean Richepin 1849-1926 ‘’ La chanson des gueux ‘’. Chanson qui lui a valu d’être emprisonné en 1876, mais aussi la renommée !!
A tous, nos meilleurs vœux pour 2010, même à ‘’nos gueux ‘’.

Coup de gueule….le dernier de l’année …

décembre 29th, 2009

Le travail du dimanche.....volontaire

Il y a 3 ans, on nous a fait des promesses à la pelle, je fais toujours ce que je dis, prônait un petit candidat. Certains y ont cru, et maintenant peuvent déjà tirer un bilan.

A peine élu, deux mesures phares, la première l’augmentation de sa prébende de 172%. Prébende, car c’est bien une part d’argent prélevée sur les impôts payés par les contribuables. Nous pourrions y ajouter tout le train de vie de sa ‘’maisonnée’’, là aussi à la charge des contribuables.

Puis le bouclier fiscal, qui permet aux contribuables de limiter ses impôts (CSG et CRDS compris) à 50% de ses revenus. La CSG et la CRDS continuent à augmenter sur les petits et moyens revenus, les gros revenus engrangent de plus en plus de profits, même sur ce qui était, avant, la venue du messie, une solidarité nationale. Il n’y aura même pas d’assouplissement de ce bouclier, qui devient de plus en plus un Ecu !

Didier Migaud, député de l’Isère et président de la commission des finances, propose une taxe additionnelle exceptionnelle de 10% en 2010, sur les bénéfices que les banques encaissent après avoir été sauvé de la déculottée du siècle grâce au pognon des français. Cet amendement voté en commission, l’est également en séance par 44 voix contre 40 avec les voix de deux députés UMP, dont l’un avait aussi voté en commission. Contre tout respect de la démocratie direct, l’état exige 3 jours plus tard un nouveau vote, qui annulera la taxe bancaire votée par les députés (C’est un peu le souffle de la république bananière qui se lève….)

Le 16 juin, la commission des lois, unanime, adopte une proposition de loi de Delphine Batho (PS) et Jacques- Alain Bénesti (UMP) visant à encadrer la création et le fonctionnement des fichiers de police. Le gouvernement publie le 18 octobre 2 décrets autorisant la création de deux fichiers ‘’post-Edvige ‘’ qui balaient le travail des parlementaires, alors que l’un des membres de l’UMP avait coécrit cette proposition. (Le souffle ……..s’installe de plus en plus)

De même, lorsque le PS demande une commission d’enquêtes sur les sondages commandés et payés par l’Elysée, alors que le président de l’assemblée juge la demande recevable, et qu’un député UMP la juge ‘’juridiquement imparable’’. La majorité, conduite par Copé, en commission des lois, s’y oppose au motif que le président de la république n’est pas responsable devant le parlement. Ce qui oblige le PS d’élargir sa demande à tous les sondages financés sur fonds publics.

Et puis, tous ces avantages offerts au patronat, dégrèvement des charges sociales sur le heures travaillées, (ce qui ne les empêchent pas de délocaliser les sociétés), obligent le gouvernement à augmenter le prix de journée des hôpitaux, à diminuer le taux de remboursement de certains médicaments, quand il ne les rembourse plus du tout. De taxer les indemnités des accidentés du travail, ce qui pour moi est le plus grand affront fait à ceux qui leurs permettent d’engrangés des salaires conséquents et de se préparer une retraite de gros bourgeois. (Je ne parle même pas des médicaments qui, plus remboursés, voient leur valeur augmentée, alors que leurs effets sont jugés moyens pour ne pas dire nuls.)

A côté de ça, les mutuelles annoncent que les cotisations allaient augmenter de 5% pour pouvoir couvrir les frais que le gouvernement leurs refile, sans compter la taxe de 3,4% sur leur chiffre d’affaires en 2009, qui est aujourd’hui pérennisée.
Il y a aussi l’argent de la vaccination pour la grippe A etc…. Pour le moment, il y a, à peu près, 5 millions de Français qui n’ont plus de mutuelles, combien y aura-t-il dans les mois à venir et ce sont toujours les plus défavorisés qui trinquent, puisqu’il est question d’argent.

Je crois bien que nous arrivons à ce qu’on appelle, ailleurs, une république bananière.

Préparez vous, soit à changer de chaîne, aux moments des vœux du président, soit à avaler, plus de couleuvres qu’il y en a sur ce Blog. Et puis, en 2010, nous allons pouvoir glisser un petit bulletin dans une urne, qui pourrait bien faire, par milliers, un bruit de tonnerre de dieu !! La révolution peut se faire, sans couper de tête aussi, en…….. lousdé !!

PS : j’attends de voir la douloureuse que nous allons recevoir à la fin de la semaine !!!

Louis Armand.

décembre 28th, 2009

Louis Armand

Louis Armand, né à Cruseilles (Haute-Savoie), le 17 janvier 1905 et mort le 30 août 1971 à Villers-sur-Mer (Calvados), est ingénieur,haut fonctionnaire et résistant français. Il est dirigeant d’entreprises publiques, dans le domaine ferroviaire et de l’énergie atomique.

Fils d’un couple d’instituteurs, enfant doué pour les études, il est dispensé des classes de sixième et de cinquième, pour entrer directement une classe de quatrième au lycée Berthollet à Annecy, puis au lycée du Parc à Lyon, avant de poursuivre ses études supérieures à l’École polytechnique (promotion 1924). Il en sort deuxième et choisit le corps des Mines, et en 1926, il sort major de l’École des mines.

En 1928, il épouse Geneviève Gazel, fille d’un enseignant de Cruseilles.

À partir de 1929, il est ingénieur aux Mines de Clermont-Ferrand et il se consacre à des travaux sur les eaux minérales, puis entre en 1934 à la Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée (PLM), dont il sera directeur général adjoint. En 1938, il devient ingénieur en chef de la SNCF nouvellement créée.

En février 1943, il organise le groupe « Résistance-fer » avec le soutien de Jean-Guy Bernard du réseau Noyautage des Administrations Publiques. Après l’arrestation de Jean-Guy Bernard en janvier 1944, il prend la direction du réseau secondé par Jean Marthelot. Le 25 juin 1944, Louis Armand est arrêté par la Gestapo. Il sort de la prison de Fresnes grâce à la libération de Paris et reçoit la Croix de la Libération par décret du 18 novembre 1944.

En 1945, il est nommé directeur général adjoint de la SNCF, puis directeur général en juin 1949. De 1951 à 1959, il est président de l’Union internationale des chemins de fer. En 1957, il crée la Société du tunnel sous la Manche et relance les études, qui n’auront pas de suite, avec des Britanniques. En 1958 et 1959, il préside aussi la communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom).

A la tête de la SNCF, il attache une grande importance à la recherche industrielle et est responsable d’innovations capitales dans le domaine de la traction ferroviaire. Il améliore le système de traitement des eaux d’alimentation des locomotives à vapeur et est à l’origine du choix de la traction électrique alimentée en courant alternatif à fréquence industrielle de 50 Hz. La locomotive intègre un transformateur abaisseur de tension qui alimente soit des moteurs directs (système abandonné par la suite),soit un convertisseur mono- triphasé suivi de moteurs triphasés,soit un redresseur (ou un convertisseur) suivi de moteurs à courant continu . La tension efficace, à la caténaire a été fixée à 20 puis 25 kV. C’est le système d’électrification le plus récent, le plus performant, et le plus économique, utilisé dans le monde entier, et sur les lignes à grande vitesse.

En 1960, il est un des rédacteurs du plan Rueff-Armand. Ce plan, préfigurant le Marché commun, alors en formation, et rédigé en collaboration avec Jacques Rueff, à la tête d’un comité d’experts ad hoc, recommande l’ouverture à la concurrence et la suppression des obstacles à l’expansion économique.En décembre 1960, il est élu à l’Académie des sciences morales et politiques, en décembre 1962, il est nommé président de l’AFNOR, avant d’être élu à l’Académie française le 13 juin 1963.

Source : Wikipédia.

PS : Jusqu’à vendredi soir, je serai souvent absent sur le net. Eliane est à la clinique, et ne sera opérée que demain vers 11 heures 30. Ciao.

Guillaume Postel.

décembre 27th, 2009

Guillaume Postel

Guillaume Postel, né le 25 mars 1510 dans le village de la Dolerie à Barenton (Manche). Ses biographes disent qu’il s’est éteint le 6 septembre 1581 à Paris, mais il semblerait qu’il soit mort dans la ferme qu’il possédait à Trappes[1]. C’est un orientaliste, un philologue et un théosophe français de confession catholique. Esprit universel et cosmopolite, Postel est le représentant français le plus caractéristique de la kabbale chrétienne.

Professeur de langues orientales (il connaissait le grec, l’arabe, l’hébreu et le syriaque) au Collège de France en 1538 et se croyant élu de Dieu, il élabore un projet de concorde universelle et écrit dans cette intention De orbis terrae concordia, paru en 1544. Il essaye sans succès de rallier François Ier à son projet de réaliser la monarchie universelle. Entré dans la Compagnie de Jésus en mars 1544, à Rome (on ne sait s’il était déjà prêtre), il tente de convertir à ses idées Ignace de Loyola. Bien que de comportement humble et religieux, il est incapable de contrôler ses oracles prophétiques, ce qui est source d’embarras et de scandale. Il est renvoyé du noviciat un an et demi plus tard (9 décembre 1545). Il décide alors de s’initier au Livre d’Hénoch et à la Kabbale auprès d’Andreas Maes.

À Venise, il rencontre une vieille religieuse, mère Jeanne, qu’il n’hésite pas à appeler « la mère du monde » et « la nouvelle Ève ». Cette rencontre improbable est à l’origine d’un étrange messianisme, d’essence sophianique : spirituellement proche du grand kabbaliste juif Isaac Louria, Postel professait, en conformité avec le Zohar (qu’il avait traduit en 1547), qu’il y avait deux messies. L’esprit féminin de l’homme, qu’il nomme (le premier) anima, compromis par le pêché d’Ève et n’ayant pas fait l’objet de la rédemption du Christ, devait être sauvé par un messie femme, incarnation de l’âme du monde (la Sophia, identifiée à mère Jeanne). Convaincu, à la Noël 1553, que la pauvresse a pris possession de son « corps spirituel », il commence à divaguer, annonce la fin du monde, rencontre les anabaptistes et, déçu par François 1er, se met au service de l’empereur d’Autriche.

Il finit par se tourner vers les Turcs, ultime espoir pour l’unification du monde, à moins que les ismaéliens… L’Inquisition s’inquiète et examine ses thèses. Suspecté d’hérésie et déclaré fou (il était probablement paranoïaque ou mégalomane), il est emprisonné pendant quatre ans. Libéré en 1559, il connaît une période d’errance, au terme de laquelle, en 1562, il est interné au cloître de Saint-Martin-des-Champs de Paris, l’actuel Conservatoire National des Arts et Métiers. Il meurt dans sa ferme à Trappes, oublié de tous.

Source : Wikipédia.

….Fait sur le coin d’une table…..

décembre 26th, 2009

RENAULT_Cleon

J’ai été un peu bousculé ces jours ci et je vous mets un petit, très petit sujet. Cette photo n’est pas de moi, je l’ai tout simplement trouvé sur le net en mettant ‘’ Renault- Cléon.

Quand nous arrivions sur un chantier, nous cherchions en premier une pension, puis si nous y avions trouvé notre bonheur, nous y retournions les fois suivantes. En ce qui me concerne, que ce soit avec Pierre ou Jean-Paul, ce que je recherchais, était un lit le plus dur possible. Alors je faisais la tournée des ‘’piaules ‘’ que la ‘’taulière ‘’ nous allouait. Il arrivait que je ne trouve pas le lit souhaité. Pierre qui préparait les matériaux pour le chantier, au dépôt ; ajoutait en plus de ce qu’il nous fallait pour faire les cintres du coffrage de la voûte, une plaque de contreplaqué de marine (19mm), pour que je puisse ‘’blinder’’ mon lit. Il fallait ça pour mes vertèbres.

La première fois, avec Pierre, nous étions à st Aubin les Elbeuf. Puis par la suite, avec Jean-Paul à Elbeuf même, juste en face du cinéma. Nous y étions bien, puisque nous y sommes retournés plusieurs fois. Jean- Paul me demandait dernièrement : ‘’ Te souviens tu, d’un certain jour à midi au restaurant. ‘’ Je dois avouer, que non, mais je crois que c’est cette fois là qu’il m’a dit :’’ je ne comprends pas que les gens ne te volent pas dans les plumes ‘’ Je crois avoir aborder ce jour là, la politique. Bon, mais comme ça m’arrivait souvent, je ne me souviens pas du sujet réel.

La première fois que je suis allé à Elbeuf, datait de mon adolescence, j’avais 17 ans et quelques poils de moustache. C’était pour un match de rugby. Verdun-Elbeuf en car, pour arriver le samedi soir à Elbeuf. Nous avions logé là où se trouvait le PMU, la première fois où j’y suis retourné. Les deux équipes étaient engagées, les juniors dont je faisais parti et la première, qui à l’époque avait encore Michel Vannier comme arrière, et qui fut par la suite, celui de l’équipe de France. En ce temps, il n’y avait pas de remplacement de joueur durant le match. Même si un gars sortait sur une civière, il n’était pas remplacé. L’équipe jouait à 14, voire parfois à 13. C’étaient souvent les coups en ‘’vache ‘’, mais j’aimais assez ça. Il m’est arrivé, plusieurs fois, de jouer les deux matchs, 80 minutes + 80 minutes, le lendemain j’avais les mollets en bois.

Retour dans la nuit du dimanche, et le lundi après midi, il fallait être au boulot, car s’il y avait quelques ‘’ gentlemans’’ (Fils de pâtissiers, de marchand de charbons, de chauffeurs routiers, de restaurateurs…) les autres travaillaient pour la plupart chez le président du club, qui n’était autre que le plus gros entrepreneur de la ville et même de la région. C’est souvent lui qui casquait pour les déplacements et autres besoins des équipes.

Pendant la saison morte, juillet et août, avec quelques autres ¾ centres et ailes, nous faisions de l’athlétisme. 80 mètres, puis 100 mètres pour moi, ainsi que le saut en longueur. Ces activités nous permettaient de sortir de notre trou, à condition de ne pas se faire piquer au bal, le samedi soir, sinon c’était le banc de touche assuré. Alors, j’allais au bal, à 15-20 kilomètres de Verdun, avec notre bande de copains et copines. Nous étions souvent une bonne quinzaine et nous revenions toujours ensemble….en vélo !!!!

C’était la belle époque, celle des années 48 à 51, année de mon premier mariage.

Charles Dullin.

décembre 25th, 2009

Charles Dullin

Charles Dullin né le mai 1885 à Yenne (Savoie), décédé le 11 décembre 1949 à Paris. (Hôpital St Antoine) Acteur et metteur en scène.

Dernier né d’une famille de 19 enfants, il entame, après des études au petit séminaire du Pont-de-Beauvoisin (Savoie), sa carrière théâtrale à Paris en 1903, est engagé au théâtre des Gobelins et au Lapin agile. Il entre en 1906 au théâtre de l’Odéon dirigé par André Antoine, crée sa compagnie en 1908, puis intègre le théâtre des Arts en 1910 sous la direction de Jacques Rouché. Là, il reçoit les éloges des critiques pour son jeu dans Les Frères Karamazov mis en scène par Jacques Copeau en 1911. Quand ce dernier crée le théâtre du Vieux Colombier en 1913, il le suit et devient son bras droit. Après la guerre, qu’il fait comme engagé volontaire, il continue l’aventure avec Copeau, au Garrick Theater de New York, puis travaille avec Firmin Gémier.

Il forme sa propre équipe en 1921 sous le nom d’Atelier, où il transmet les leçons reçues de Copeau : formation des comédiens et priorité du texte. Il monte des auteurs contemporains et étrangers, comme Luigi Pirandello, Marcel Achard, Armand Salacrou, sans exclure les classiques tel Shakespeare ou Aristophane, et rencontre des succès critiques grâce aux mises en scène de Volpone de Ben Jonson (1928, adapté par Jules Romains et Stefan Zweig) et de L’Avare de Molière. Avec Louis Jouvet, Gaston Baty et Georges Pitoëff en 1927, il est fonde le « Cartel des Quatre », visant à faire entendre le théâtre non mercantile. Entre 1940 et 1947, il est directeur du théâtre de la Ville (ancien Théâtre Sarah-Bernhardt), où il monte Les Mouches de Jean-Paul Sartre en 1943. Il rejoint ensuite l’équipe du théâtre Montparnasse, dirigé par une de ses anciennes élèves de l’Atelier, Marguerite Jamois.

Avec le Cartel des Quatre et aux côtés d’André Barsacq, Jean-Louis Barrault et Jean Vilar, Dullin a fait partie du mouvement de renouvellement français qui aboutira à un « théâtre décentralisé populaire ». Réputé pour la qualité de ses cours, à base d’improvisation, de mime et d’étude des classiques, il a eu entre autres pour élèves Madeleine Robinson, Jean Marais, Marcel Marceau, Jean Vilar, Jean-Louis Barrault, Roger Blin, Roland Petit, Jacques Dufilho, Georges Vandéric et Alain Cuny.

Source : Wikipédia .

Une légende …..La nuit des esquimaux…

décembre 24th, 2009

Noël 1 2009

Légende ……… !!

C’était il y a très longtemps, au début de l’apparition des hommes dans le Grand Nord.
A cette époque, les Esquimaux étaient le peuple le plus heureux de la planète bleue. Ils disposaient d’une nourriture abondante, avaient de l’eau en suffisance et surtout ne se disputaient jamais. Le jour, ils jouissaient de la lumière du soleil et durant la nuit, ils profitaient de la clarté de la lune. Pour la tribu, tout était source de joie et prétexte à fêter.

Mais il arriva que trois d’entre eux, Itouk, Kakouk et Marouk, devinrent jaloux du bonheur des autres. Ils essayaient par tous les moyens de se quereller avec les membres de la tribu… mais sans succès. Ils décidèrent donc de s’attaquer à l’astre du jour, père de toute chose afin de le tuer. Ils souhaitaient ainsi que leurs compagnons soient privés de chaleur et de lumière, que la vie devienne difficile et que tous soient malheureux. Ils préparèrent leur attaque avec le plus grand soin : des flèches et harpons qu’ils projetteraient vers le ciel en plein midi.

Au jour dit, ils lancèrent leurs armes vers le soleil mais en vain. Tout ce qui était envoyé vers le ciel retombait sur la terre, brûlé par les rayons du soleil.
Nullement découragés, ils entreprirent de refroidir le soleil en lui envoyant d’énormes blocs de glace. Mais leurs résultats ne furent pas plus brillants. La glace fondait et retombait sur les attaquants.

Ils se réunirent alors dans l’igloo de Kakouk pour mettre au point une tactique qui leur permettrait de faire disparaître l’astre de la nuit. Ils y consacrèrent de nombreuses semaines sans trouver de solution.

Un soir qu’ils avaient beaucoup bu, ils regardèrent la lune et commencèrent à se moquer d’elle en l’injuriant. Fort peinée, la gentille lune pleura longtemps de leurs méchancetés. Voyant que leurs insultes portaient, Itouk, Marouk et Kakouk redoublèrent leurs attaques pendant des jours et des jours.
La lune en eut assez. Elle confia son malheur au soleil qui décida d’intervenir. Ce que les trois imbéciles ignoraient, c’est que la lune était la soeur du soleil et qu’ils se voyaient deux fois par jour.

Il s’adressa tout d’abord à eux pour leur demander de cesser leurs attaques. Malheureusement pour la tribu, seuls étaient restés au village les trois vauriens, bien trop paresseux pour aller chasser. Ils n’écoutèrent pas l’appel du soleil et ils lui rirent même au nez.

Alors il se fâcha et décida de leur donner une bonne leçon dont tous se souviendraient : il disparaîtrait du ciel des Esquimaux six mois par an pour ne revenir que six mois plus tard.

Et c’est ainsi qu’apparut la nuit polaire.

Noël 2009

JOYEUX NOËL A TOUS

Gerrhosaure doré.

décembre 23rd, 2009

Gerrhosaure doré

Il se faufile comme un serpent dans les herbes.

On sait que les différentes espèces de gerrhosaures sont particulières à la moitié australe de l’Afrique. L’une des espèces les moins bien connues, sinon la plus mystérieuse encore, est le gerrhosaure du Kalahari. C’est un saurien qui vit dans les déserts, contrairement à ses congénères qui vivent dans le veld et parmi les collines rocailleuses.

N’allons cependant pas jusqu’à affirmer que le gerrhosaure doré, si joliment orné d’une bande jaune or de part et d’autre du corps, existe dans les zones de sable de l’aride Kalahari, au climat extrême. Il se tient en réalité dans la périphérie du désert proprement dit, dans les régions dites semi- arides à arides, où vivent encore des mammifères.

Le régime alimentaire de cet animal consiste avant tout en insectes, mais il mange aussi des baies et ronge des sortes de petites coloquintes, cucurbitacées riches en eaux, qui lui procurent le liquide indispensable à sa survie. Ces minuscules fruits, apparentés aux pastèques, sont aussi, fait à peine curieux, consommés par les lions et par d’autres mammifères si fortement déficients en eau.

Dans les touffes de graminées, où l’on a l’occasion d’observer le gerrhosaure doré, on peut voir ce lézard timide s’enfuir à la moindre alerte, ou même dès qu’une ombre se profile. Il fuira avec la vélocité d’un serpent, un peu à la manière de certains scincidés, ou se seps d’Europe méridionale, presque impossible de saisir à la main dans l’herbe. En 1979, aucune recherche n’avait encore été faite pour enrichir les connaissances sur sa biologie et sa reproduction. Adulte, il fait 22 cm de longueur.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Sauriens ; Famille : Cordylidés ; Genre & Espèce : Gerrhosaurus auritus.

NB : ce serpent clôt la série animalière. Presque 6 ans qu’ils sont à la tâche, et comme je suis un bon patron, je les mets en retraite. Tous ont regagné leurs pénates. A plus pour de nouvelles découvertes…..et des coups de gueule de temps en temps !!

Mélitée orangée.

décembre 22nd, 2009

Mélitée orangée

Elle manque inexplicablement en de nombreuses régions.

C’est parmi les nombreuses espèces de Nymphalidés, l’une des plus variable. Il n’existe pratiquement pas deux mélitées qui soient parfaitement identiques tant est grande la variété dans les tons et les dessins. Bien que largement répandue en Europe, en Asie Centrale, et en Afrique du Nord, elle est cependant bien localisée. Elle est en effet absente de certaines régions, comme le Nord de la France, les Iles Britanniques et les Pays-Bas. Les raisons de ce phénomène sont très mal connues.

De taille moyenne (environ 4 cm d’envergure), ce papillon présente plusieurs générations annuelles. En mai, la chenille dont la couleur est grisâtre, reprend son développement. Elle se nourrit surtout du plantain, d’artémise, de scrofulaire ou de véronique. Elle se transforme bien en chrysalide.

Après l’émergence, vous pourrez voir voleter les adultes dans la prairie, les clairières et les friches de bois secs. Et ce jusqu’à des altitudes supérieures à 2500 mètres. Les femelles sont légèrement plus grandes que les mâles, mais la distinction entre les deux sexes est assez difficile.

Les œufs fraîchement pondus sont transparents. Au bout d’une semaine, environ, ils commencent à s’assombrir : la jeune chenille est prête à sortir ; elle grignote l’enveloppe de l’œuf qui la maintient prisonnière et s’échappe enfin. Elle se met aussitôt en quête de nourriture.

Son élevage est extrêmement délicat ; ce qui est d’ailleurs le cas de nombreuses autres espèces de malitées. Il en résulte une grande difficulté pour déterminer les chenilles. Et, de ce fait, les mœurs de la plupart des papillons du genre Mélitaea sont encore bien mal connues.

Classe : Insectes ; ordre : Lépidoptères ; Famille : Nymphalidés ; Genre & Espèce : Melitaea didyma

Encore un sondage….pourquoi? pour qui ?

décembre 21st, 2009

Hospice (année 1947)

J’aurais sûrement pu glaner sur le net, mais j’ai préféré vous mettre cette très ancienne photo, un peu usagé, que j’avais au fond de ma boite. J’ai aussi très bien connu ce lieu !!

Depuis quelques temps, je lis ici ou là, que certains pays ont diminué le taux des pensions versées à leurs retraités. Comme vieux militant, ces annonces sont toujours pour moi, des prémices de soucis à venir, pour les couches sociales les plus à la traîne et les autres aussi sûrement, dans ce pays où les élus vont toujours ‘’ramasser’’ les idées des voisins, quand cela les arrange.

Et ce matin, miracle, le résultat d’un sondage Ipsos, institut très prisé du pouvoir, effectué par téléphone du 31 octobre au 14 novembre, auprès d’un échantillon national de 500 personnes âgées de 60 à 70 ans. (Méthode des quotas) est repris par le journal ‘’aujourd’hui’’, qui titre : ‘’La génération de Mai 68 profite à plein de sa retraite.’’ Rien que deux pages sur le sujet.

J’y lis : ‘’ de niveau de vie confortable, (53 % avouent un revenu mensuel du ménage supérieur à 2 500 € par mois et pour 30% avoir un bas de laine dépassant les 50 000 euros. Même si cette ‘’étude’’ avoue qu’ils reconnaissent subir une pression indirecte, par l’obligation d’aider à la fois, leurs parents dépendants et leurs enfants (parfois même les petits enfants) confrontés à la difficulté de trouver un emploi.

Cependant, ils rognent sur leurs dépenses, pas pour eux-mêmes, mais le budget cadeaux de fin d’année sera affecté. 23% des sondés qui ont des enfants, voire des petits-enfants vont acheter des présents moins chers. La REDUCTION sera en moyenne de 114 € pour les enfants et de 89 € pour les petits enfants. Voila !

Je suis perplexe ! Comment ont été choisis ces sondés ? 2 500 € de revenu mensuel ! Nous ne percevons…allez j’arrondis 1 500 € et oui, de mon temps, avec 3 enfants à charge, rare était la femme qui n’était pas ‘’ femme au foyer ‘’. Et des réductions de 114€ et 89 € me laissent rêveur, (pour une fois que je rêve) ce doit être à peu près la somme que nous mettons, nous, pour les cadeaux des petits, les parents n’ayant le droit qu’à notre affection. Il est question de la génération qui avait 20 ans en mai 68, mais tout de même dans quel milieu ont-ils fouiner et en quel lieu ? 87% seraient propriétaires……… là aussi, j’en doute !!!

Pour moi, 500 personnes, pour un tel sondage, n’est pas représentatif : surtout qu’il y a de grandes disparités de taux entre les uns et les autres. La moyenne des pensions se chiffre plutôt aux environs de 1 200 euros et certains couples ont même du mal à faire la jointure entre 2 mois.

Pourquoi ce post ? Vous savez tous que j’ai l’esprit tordu, et pas qu’un peu. Alors après avoir, à pas croisés, annoncer ce qui se passent dans certains autres pays,et sachant que l’Ipsos ne fait pas de sondage sans demande ; sachant aussi que ce gouvernement fait exécuter des sondages à la moindre idée de son illuminé de mentor, je me suis dit ‘’ Voici les prémices de la nouvelle réforme qui risque de nous tomber sur le râble.

Gageons que les hérauts élyséens et gouvernementaux vont enfourcher le sujet, et claironner à tout va, qu’au nom de la solidarité nationale, les anciens devraient aussi participer à renflouer les caisses de la SS (les pauvres, déjà bien ponctionnés indirectement) que certains pendants des années se sont fait un plaisir de vider. Ils vont, comme toujours, essayer de culpabiliser la génération des anciens envers celle des jeunes, qui vont devoir casquer ces déficits, qui n’auront pas été creusé par eux même, mais par les incapables qui nous gouvernent.

Ne devraient- ils pas, en premier, régler une fois pour toute, les privilèges que leurs octroient leurs fonctions. Les cumuls de retraite du à leurs cumuls de mandats, et supprimer certains avantages en nature, comme : la secrétaire, les gardes du corps, la voiture avec chauffeur que continuent à avoir les ex premiers ministres et présidents de la république. Etc….

Jusque….. après les régionales, vous pouvez dormir tranquilles, braves gens….si vous le pouvez. Ne tombez pas dans le panneau des générations, comme dans celui de l’identité nationale !!!

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