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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Animaux

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Bonjour !

août 26th, 2013

Je rentre au CHU ce tantôt! Une forte hépatite… A Plus

Samedi 07/09/2013:

Patriarch est toujours à l’hôpital pour passer d’autres examens, pour le moment le moral est bon, j’essaierai de vous tenir au courant.

Yann ( fils de Patriarch )

PS: MERCI DE NE PAS METTRE DE COMMENTAIRES SUR AUCUN BILLET DE FAÇON A ÉVITER AU MAXIMUM LA MAINTENANCE DU BLOG.

Bonjour !

juin 6th, 2013

Mon toubib est passé entre midi. Il a lu le bilan réalisé au CHU  et des analyses pratiquées. Gastro-entérite infectieuse aigüe . Réhydratation toute l’après midi.A cause de la myasthénie, je ne peux recevoir n’importe quel médicament.

Il m’a bien ausculté et comme cela va un peut mieux, il pense que cela devrait aller dans 2 jours… De toute façon, j’ai son numéro de portable. Il n’a pas voulu que je paye la visite.  Alors il me faut prendre patience…

Bonne fin de journée  avec amitiés et bises

Cocassserie….

mars 17th, 2013

Une intervention … de représentants de la loi….

Voici ce qui est arrivé à notre gendre la semaine dernière. Il travaille dans une société de location de voiture. Il faut donc, parfois, aller les livrer ou rechercher, et, de ce fait, il est souvent sur les routes.

La semaine dernière en rentrant au dépôt, il se fait arrêter par deux motards. Après les formalités d’usage, carte d’identité, permis de conduire, papier de la voiture..

“Savez vous pourquoi nous vous arrêtons ?”-”Non, je respectais la vitesse, pas griller de feux, non je ne vois pas !”- “Comment ? Vous étiez en train de téléphoner en conduisant !” -” Ce n’est pas possible, monsieur. Et qui m’a vu ? “-” Mon collègue qui est près des motos !”- ” Je vous redis que c’est impossible !” - “Et pourquoi ? ” - “Tout simplement parce que je n’ai pas de portable et n’en ai jamais eu !! Fouillez moi et fouillez la voiture, je vous y autorise !”

Il a été “palpé”, mais ils ont refusé d’inspecter la voiture. Il n’en ont pas le droit, sauf le coffre pour inspecter l’état de la roue de rechange. Autrement ils sont obligés de faire appel à la douane. Il me semble que parfois, ils ne se gênent pas pour le faire.

S’il avait eu un portable sur lui, un gendarme étant assermenté, je suis sur qu’il aurait eu le droit à un PV, malgré sa contestation, car il est convaincu qu’ils sont repartis avec un air dubitatif.

De retour au dépôt, le gérant qui le suivait lui demande :” pourquoi as tu été arrêté ?” - “Je téléphonais en conduisant, parait-il !” -” Mais tu n’as pas de portable !! ” -” Non et vraiment, je ne suis pas prêt d’en acheter un !!!”C’est le seul de la boite à ne pas en avoir !!

Nôtre fils qui a une voiture de société, a , comme toutes les voitures de la société, un téléphone main libre installé. Il nous dit :” puisque la loi interdit de se servir du portable, autant le mettre dans le coffre, comme cela ils peuvent le voir avec la roue de secours…

Je me demande combien se font ainsi avoir, en dehors de ceux, qui, nombreux téléphonent,…… sur une année…

P-S : Ce ne sont surement pas les termes employés par les protagonistes, car nôtre fille nous a narré les faits au téléphone. Mais je suis content que notre gendre est gardé son calme, car lorsqu’il le perd, il est vraiment explosif, pire que moi, c’est peu dire……

Encouragement à l’Industrie- 1806

janvier 21st, 2013

Encouragementà l'industrie 1806
Photo:www.phil-ouest.com

Encouragement à l’industrie 1806.

Le savant chimiste Chaptal; qui avait secondé le Premier Consul au Ministère de l’intérieur et qui fut congédié en 1804, porte un témoignage qui n’est pas suspect sur l’essor industriel encouragé par Napoléon: “Sous son règne, c’est grâce à la liberté et aux prohibitions de marchandises étrangères que l’industrie a connu son progrès et sa prospérité.

Chaptal, Monge, Berthollet, dès 1801, avaient attaché leur nom à la création de la Société d’Encouragement à l’Industrie et de la première Ecole des Arts et Métiers. Ces initiatives sont continuées par la fondation du Corps impérial des Mines qui, avec les Ponts et Chaussées, formeront les maîtres de la technique au XIXème siècle. L’Empire appuie d’abord les entreprises textiles, les tissages de Richard et Lenoir à Alençon, Sées ou Chantilly, tandis que la laine sera travaillé à Reims, Sedan, ou Rouen. Jacquart reçoit des facilités pour l’acquisition de machines pour soie. Napoléon et Joséphine vont voir à Jouy en Josas la manufacture où Oberkampf perfectionne les “indiennes” par la mise au point de cylindres gravés.

L’essor de la métallurgie est marqué par l’installation des mines de Cockerill en France et en Belgique ou de la compagnie d’Anzin dans le Nord et les hauts -fourneaux de Hayange traite au coke le minerai de fer pour obtenir de la fonte. L’industrie chimique naît quand Leblanc invente un nouveau procédé de fabrication de la soude, et Paris voit s’ouvrir une savonnerie moderne. La papeterie est rénovée par la famille Didot, comme l’horlogerie par les Bréguet et les Japy.

A la fin de 1806, un décret impérial lancé de Berlin instituera le Blocus Continental: les industries françaises devront se passer de l’Angleterre pour la fabrication des textiles. Un effort absolument original compensera les produits des lointaines plantations de canne par le suc de betterave, qui sortira de 400 raffineries créées de toutes pièces. Au cours de l’été précédent l’Encouragement à l’Industrie donné par le régime impérial fut célébré par l’Exposition de 1806 commémorée ici. Occupant toute l’esplanade des Invalides, elle fut particulièrement brillante en raison de la variété et du fini des productions montrées aux visiteurs Français e Etrangers par 1422 exposants. On y remarquera les glaces de Saint- Gobain et les orfèvreries de Paris, les soieries de Lyon et les toiles de Jouy, les fils d’acier et les fontes du Creusot, les montres de Japy et les horloges de Bréquet.

Timbre dessiné et gravé entaille-douce par Albert Decaris. Format horizontal 48 x 27mm. Vente anticipée le 24 novembre 1973 à Paris et générale le 26 du même mois. Retiré de la vente le 4 juillet 1974.

Source: feuillet n°257 S du catalogue CEF. Tirage limité à 11 500 exemplaires avec illustration sur soie ci -dessous. Feuillet N° 74 / soie.

Encouragement à l'industrie 1806 Tableau sur soie

Bon samedi !

janvier 18th, 2013

La butte rouge…. (Yves Montand)
Sur cette butte là y’avait pas d’gigolettes
Pas de marlous ni de beaux muscadins.
Ah c’était loin du Moulin d’la Galette,
Et de Paname qu’est le roi des patelins.
C’qu’elle en a bu du bon sang cette terre,
Sang d’ouvriers et sang de paysans,
Car les bandits qui sont cause des guerres
N’en meurent jamais, on n’tue qu’les innocents !

La butte rouge, c’est son nom, l’baptême s’fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient roulaient dans le ravin.
Aujourd’hui y’a des vignes, il y pousse du raisin,
Qui boira d’ce vin là, boira l’sang des copains.

Sur cette butte là on n’y f’sait pas la noce
Comme à Montmartre où l’champagne coule à flots,
Mais les pauvr’s gars qu’avaient laissé des gosses
Y f’saient entendre de terribles sanglots …
C’qu’elle en a bu des larmes cette terre,
Larmes d’ouvriers et larmes de paysans
Car les bandits qui sont cause des guerres
Ne pleurent jamais, car ce sont des tyrans !

La butte rouge, c’est son nom, l’baptême s’fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient roulaient dans le ravin.
Aujourd’hui y’a des vignes, il y pousse du raisin,
Qui boit de ce vin là, boit les larmes des copains.

Sur cette butte là, on y r’fait des vendanges,
On y entend des cris et des chansons :
Filles et gars doucement qui échangent
Des mots d’amour qui donnent le frisson.
Peuvent-ils songer, dans leurs folles étreintes,
Qu’à cet endroit où s’échangent leurs baisers,
J’ai entendu la nuit monter des plaintes
Et j’y ai vu des gars au crâne brisé !

La butte rouge, c’est son nom, l’baptême s’fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient roulaient dans le ravin.
Aujourd’hui y’a des vignes, il y pousse du raisin.
Mais moi j’y vois des croix portant l’nom des copains …
Chanson de 1923, je crois! Parole de Georges Montebus (1872-1952)
-Musique de Georges Krier.

N-B :Cette butte est celle de Bapaume , dans les environs de Berzieux , où il y eu beaucoup de morts pendant la guerre de 14-18.

Pour le plaisir….

décembre 28th, 2012

La chanson des blés d’or …

Mignonne, quand la lune éclaire
La plaine aux bruits mélodieux,
Lorsque l´étoile du mystère
Revient sourire aux amoureux,
As-tu parfois sur la colline,
Parmi les souffles caressants,
Entendu la chanson divine
Que chantent les blés frémissants?

Mignonne, quand le soir descendra sur la terre,
Et que le rossignol viendra chanter encore,
Quand le vent soufflera sur la verte bruyère,
Nous irons écouter la chanson des blés d´or!
Nous irons écouter la chanson des blés d´or!

As-tu parfois sous la ramure,
A l´heure où chantent les épis,
Ecouté leur joyeux murmure
Au bord des vallons assoupis?
Connais-tu cette voix profonde,
Qui revient, au déclin du jour,
Chanter parmi la moisson blonde
Des refrains palpitants d´amour?

Mignonne, quand le soir descendra sur la terre,
Et que le rossignol viendra chanter encore,
Quand le vent soufflera sur la verte bruyère,
Nous irons écouter la chanson des blés d´or!
Nous irons écouter la chanson des blés d´or!

Mignonne, allons à la nuit close
Rêver aux chansons du printemps
Pendant que des parfums de rose
Viendront embaumer nos vingt ans!
Aimons sous les rameaux superbes,
Car la nature aura toujours
Du soleil pour dorer les gerbes
Et des roses pour nos amours!

Paroles : Soubise et Lemaître !

Primitif de Savoie.

décembre 25th, 2012

Primitif de Savoie XVè Siècle
Photo:www.phil-ouest.com

Primitif de Savoie. -XVème siècle.

Cette œuvre d’un Primitif de Savoie, datée de1480 environ, est une peinture sur panneau de bois. Mesurant à peu près 1m20 sur 0,87 mètre, elle occupe le centre d’un retable d’origine inconnue. On sait seulement qu’elle fut confisquée par les autorités révolutionnaires lors de la 1er annexion de la Savoie à la France en 1792; n’ayant pas été réclamée, elle fait partie du fond primitif du Musée des Beaux- Arts de Chambéry.

Cette ville fut la capitale du duché de Savoie, qui, lors de son apogée au XVème siècle, s’étendait du lac de Neufchâtel à la Méditerranée, et de la Saône au Pô. Si ces princes jouaient le rôle de ” Portiers des Alpes” c’est que le pays était déjà la charnière de l’Europe. L’art y subit donc un brassage d’influences: celles de la Bourgogne, des Pays- Bas, de la Provence, de la France, puis de l’Italie, peut- être celle du monde byzantin par suite du mariage d’un duc avec une princesse de Chypre. Cette ouverture sur le monde explique en partie la richesse d’intentions qu’on peut relever en cette Annonciation.

Le thème en est étroitement lié à l’histoire du pays, car il fut choisi en 1518 par Charles III pour orner la médaille de l’Ordre du Collier, qui remontait à 1362 et prit à cette occasion le célèbre non de “Ordre de l’Annonciade”. Les historiens de l’art nous invitent à reconnaître en cette Annonciation de Chambéry une sensibilité qui la rattache à la fin du gothique international, ainsi qu’un réalisme nouveau, dû à l’influence flamande, apparent dans la présence corporelle des personnages et de la valeur des étoffes dont on toucherait les plis lourds et cassants.

Le tiers supérieur est un fond d’or, traditionnel au Moyen- Âge pour suggérer la vie céleste; les deux autres tiers sont terrestres, occupés par la chambre de la Vierge, que délimite le lit rouge sur toute la largeur du tableau. La division verticale est aussi rigoureuse: elle est marquée par la banderole portant les premiers mots de la Salutation angélique: Ave, gratia plena, dûs tecum”- “Salut, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi”. Et la ligne de démarcation est continuée par le meuble où repose le livre de prière et par le bouquet de lys de la virginité.

De part et d’autre de cette frontière, franchie seulement par la colombe du St - Esprit, l’artiste a placé, dans le monde surnaturel, une apparition réunissant selon la tradition byzantine, le Père, le Fils, ainsi que l’ange chargé au 1er plan de la mission, tandis que, dans le monde naturel, il a isolé la Vierge, les yeux baissés en signe d’humilité, les mains esquissant une geste de surprise et de défense, les traits du visage exprimant l’acceptation et la soumission. Le symbolisme est aussi clair dans le jeu des nuances. Soulignés par le brun des pavés associé sans doute à la couleur de la terre, trois tons joyeux chantent, éclairés par la richesse des ors: le rouge de l’amour divin, le blanc de la pureté, les vers du printemps, de la fécondité et de l’espérance.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jean Pheulpin. Format vertical 36,85 x 48mm. Vente anticipée le 9 mai 1970 à Chambéry. Vente générale le 11 mai 1970. Retiré de la vente le 28 avril 1970.

Source: collection philatélique de la poste

François Boucher “Diane au retour de la chasse”

décembre 16th, 2012

Boucher 1703-1770
Photo: www.phil-ouest.com

François Boucher ” Diane au retour de la chasse”.

François Boucher, né à Paris en 1703, fit des débuts remarqués dans la gravure et la peinture et passa 4 années studieuses au contact des maitres italiens. Il travailla ensuite pour les tapisseries de Beauvais, dirigées par Oudry, illustra des livres et commença de peindre des sujets bibliques, ou surtout mythologiques, enfin les demeures de Mme de Pompadour, qui fut sa principale protectrice: grâce à elle , il fut nommé à la directions des Gobelins, puis à la charge de 1er peintre du Roi.

A sa mort en 1770, sa renommée connut une éclipse due à l’évolution des mœurs, car il avait été l’expression du goût de la cour de Louis XV. C’est justement leur passion pour l’Art au XVIIème siècle qui poussa les Goncourt à le réhabiliter; et ce parrainage explique qu’un certain dédain des spécialistes soit compensé par la faveur, et même la ferveur, des amateurs. Ceux qui aiment Boucher ,hésitent à donner la préférence au dessinateur ou au coloriste et ces scrupules se justifient en face de cette “Diane au retour de la chasse”, exposée au musée Cognacq-Jay.

L’histoire de l’œuvre est mal connue: il s’agit sans doute d’un dessus-de-porte peint en 1745, mais il est douteux qu’il ait été destiné au cabinet de la Pendule, à Versailles, où il en existe une réplique dans un ensemble de quatre toiles de même facture..

La composition est décorative, comme toujours chez Boucher, qui eut une formation d’ornemaniste. L’équilibre est savant entre la position inférieure des 3 compagnes à droite, sous la trouée de ciel bleu, et la courbe harmonieuse du corps de la Déesse qui les domine et se penche vers elles, éclairées de face, comme la Diane au bain du Louvre, sur un fond de verdure plus sombre. Ce paysage, ainsi que les draperies bleues, rouges, jaunes mettent en valeur les carnations blondes et roses, soulignées de vermillon.

Rubens a triomphé de Poussin depuis la du du XVIIème siècle: son influence se manifeste sur Boucher, comme sur Watteau et sur Fragonard. Le sujet, ici, n’est que prétexte à peindre ces nus ravissants, ces galbes précis et harmonieux. Les effets sont moins sensuels que chez Fragonard, Boucher ne manifeste pas d’autre intention que de peindre en pleine lumière des modelés simples de ces bustes et les lignes pures de ces jambes nacrées , éclairées encore par la transparence et la limpidité de l’eau.

L’atmosphère n’est pas, non plus, celle de Watteau, ce mélange de réalité et de rêve qui nous fait trouver en lui un poète exquis en peinture: Boucher crée ses visions d’un monde artificiel et vide d’émotion pour orner et embellir le décor de vie d’une société raffinée. Telle qu’elle, l’image est éblouissante, et le peintre s’est admirablement servi, pour notre plaisir, de tous les jeux, qu’il connait parfaitement, des lignes et des formes, des couleurs et de la lumière.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jean Pheulpin. Format horizontal 48 x 3685mm. Vente anticipé le 10 octobre 1970 à Paris et vente générale le 12 du même mois. Retiré de la vente le 22 octobre 1971.

Source: Catalogue CEF et de l’Argus du Timbre.

le petit air du samedi..

décembre 7th, 2012

La voix lactée “Jean Ferrat “:

Avant que mes chansons ne fassent des recettes
J’étais un paria du monde des affaires
Il parait qu’à présent c’est fou ce qu’on m’achète
Je suis considéré autant qu’un camembert

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

J’aurais pu après tout n’être que cancoillotte
Que fourme méconnu qui reste sur l’étal
Que ces petits carrés à la crème pâlotte
Qui n’ont aucune chance avec le Capital

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

Bien qu’étant de la gueule si je ne suis en fait
Pour les uns qu’un fromage pour les autres un poète
Je vous avoue messieurs n’avoir pas mérité
Ni cet excès d’honneur ni cette indignité

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

J’étais un bon garçon ni plus fin ni plus bête
Qu’un tas de va-nu-pieds qui n’en font qu’à leur tête
Mais depuis que mon jour de gloire est arrivé
Je dois faire des choses dont j’n'avais pas idée

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

Pour avoir en effet goûté ses coups de trique
Je n’étais pas copain de la force publique
Bousculé par la foule je me vois aujourd’hui
Contraint d’app’ler les flics et de leur dire merci

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

Je tapote des joues j’embrasse des enfants
Et je fais des risettes autant qu’un président
Si je n’avais encore un peu d’égards pour moi
Je dirais que je suis une vraie fille de joie

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

Mais qu’on soit fille de joie ou fromage ou poète
On vous jette dehors quand boude le client
Moi Messieurs des Finances qui sait ce que vous êtes
Je n’attendrai pas d’être tout à fait coulant

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

Musique: Jean Ferrat

Lapicque..

décembre 4th, 2012

Lapicque
Timbre: www.phil-ouest.com

Lapicque. “Régates vent arrière” 1952.

Un musicien de la peinture ? Un docteur ès science des couleurs de l’espace? Un baroque qui dépasse le vieux débat de la figuration et de l’abstraction lyrique ? Qui est Lapicque, dont l’œuvre a enfin été publiquement reconnue au sein de l’exposition. Les année 50 à la veille de sa mort!

Sa famille originaire des Vosges, a vu, au fil des générations, s’épanouir en son sein de multiples vocations: Postiers, tisserands, orfèvres, chefs d’orchestre, navigateurs au long cours. Riche des talents de ses ancêtres, l’ingénieur, sorti en 1919 de l’Ecole Centrale, soutient en 1938, une thèse sur “l’optique de l’œil” et la vision des contours, mais il peint en dilettante depuis 1920; avant de peindre à part entière et par séries “Marines et régates ” (1946-19511952), -”Courses hippiques (1949-1951)” -”Hommes armés 1950″-”Venise baroque (1954-1956)-”Tigres de Chine (1960-1961)- “Grèce éternelle (1964). La mort, la musique scandent son œuvre, amarrée à ses sites favoris que son Venise et la Bretagne. Ses “essais” sur ” l’espace, l’art et la destinée” (1958), où il expose notamment les moyens de créer le mouvement, serait la “clé” des “Régates vent arrière ? L’effervescence du vent et des vagues enroule et déroule de fulgurantes arabesques, dans un chaos d’embruns et de nuages, tout en exaltant le transparence des voilure (peut-être un écho de Dufy ?) où surgit la profondeur de l’espace dans un contexte d’aplats.

De son dialogue initial avec le cubisme, Lapicque conserve une aptitude à l’appréhension simultanée de moments successifs, de plans opposés; de son penchant pour l’abstraction procèdent ses architectures de grands rythmes colorés; mais le baroquisme domine. Dédaigneux des modes et des courants établis, l’artiste, inclassable entre une abstraction et une figuration dont il a su ignorer les prétendus cloisonnements, a créé un monde à perspectives multiples et syncopées: par un renversement de la ségrégation classique des tons: les rouges, les jaunes, les orangés rendent la lumière et les lointains, tandis que: les bleus font jaillir les objets solides et les plans rapprochés. La couleur toujours somptueuse, s’épand en d’incandescentes bigarrures où le dessin se fait écriture neuve et toute d’audace….

Timbre dessiné pas Odette Baillais d’après une œuvre de Lapicque. Imprimé en héliogravure. Format vertical 36,85 x 48mm. Vente anticipée le 23 septembre 1989 à Dijon. Vente générale le 25 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste!

PS: pendant que nous faisions notre sortie matinale, Yannick est passé et l’a remis en marche. Un arrêt pas ordinaire lui a mis le PC. Or c’est faux, il m’a déjà fait le coup, 2 jours de suite la semaine dernière. Il verra cela samedi, en attendant je ne vais pas l’éteindre le soir. A plus

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