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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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François Boucher “Diane au retour de la chasse”

décembre 16th, 2012

Boucher 1703-1770
Photo: www.phil-ouest.com

François Boucher ” Diane au retour de la chasse”.

François Boucher, né à Paris en 1703, fit des débuts remarqués dans la gravure et la peinture et passa 4 années studieuses au contact des maitres italiens. Il travailla ensuite pour les tapisseries de Beauvais, dirigées par Oudry, illustra des livres et commença de peindre des sujets bibliques, ou surtout mythologiques, enfin les demeures de Mme de Pompadour, qui fut sa principale protectrice: grâce à elle , il fut nommé à la directions des Gobelins, puis à la charge de 1er peintre du Roi.

A sa mort en 1770, sa renommée connut une éclipse due à l’évolution des mœurs, car il avait été l’expression du goût de la cour de Louis XV. C’est justement leur passion pour l’Art au XVIIème siècle qui poussa les Goncourt à le réhabiliter; et ce parrainage explique qu’un certain dédain des spécialistes soit compensé par la faveur, et même la ferveur, des amateurs. Ceux qui aiment Boucher ,hésitent à donner la préférence au dessinateur ou au coloriste et ces scrupules se justifient en face de cette “Diane au retour de la chasse”, exposée au musée Cognacq-Jay.

L’histoire de l’œuvre est mal connue: il s’agit sans doute d’un dessus-de-porte peint en 1745, mais il est douteux qu’il ait été destiné au cabinet de la Pendule, à Versailles, où il en existe une réplique dans un ensemble de quatre toiles de même facture..

La composition est décorative, comme toujours chez Boucher, qui eut une formation d’ornemaniste. L’équilibre est savant entre la position inférieure des 3 compagnes à droite, sous la trouée de ciel bleu, et la courbe harmonieuse du corps de la Déesse qui les domine et se penche vers elles, éclairées de face, comme la Diane au bain du Louvre, sur un fond de verdure plus sombre. Ce paysage, ainsi que les draperies bleues, rouges, jaunes mettent en valeur les carnations blondes et roses, soulignées de vermillon.

Rubens a triomphé de Poussin depuis la du du XVIIème siècle: son influence se manifeste sur Boucher, comme sur Watteau et sur Fragonard. Le sujet, ici, n’est que prétexte à peindre ces nus ravissants, ces galbes précis et harmonieux. Les effets sont moins sensuels que chez Fragonard, Boucher ne manifeste pas d’autre intention que de peindre en pleine lumière des modelés simples de ces bustes et les lignes pures de ces jambes nacrées , éclairées encore par la transparence et la limpidité de l’eau.

L’atmosphère n’est pas, non plus, celle de Watteau, ce mélange de réalité et de rêve qui nous fait trouver en lui un poète exquis en peinture: Boucher crée ses visions d’un monde artificiel et vide d’émotion pour orner et embellir le décor de vie d’une société raffinée. Telle qu’elle, l’image est éblouissante, et le peintre s’est admirablement servi, pour notre plaisir, de tous les jeux, qu’il connait parfaitement, des lignes et des formes, des couleurs et de la lumière.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jean Pheulpin. Format horizontal 48 x 3685mm. Vente anticipé le 10 octobre 1970 à Paris et vente générale le 12 du même mois. Retiré de la vente le 22 octobre 1971.

Source: Catalogue CEF et de l’Argus du Timbre.

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