Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2012

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Dernière nuit …. Rêvons un peu….

décembre 31st, 2012

La vie de cocagne… (Jeanne Moreau)

Je rêve toujours d´me tirer, d´me barrer,
D´me tailler, de foutre le camp
Moi qu´aimerais tant m´arrêter d´cavaler
Prendre le temps
D´avoir des chats, des petits chats,
Des chiens, des tas d´enfants,
Un vieux fauteuil au coin du feu
Où me laisser glisser à deux,
Avoir mes bouquins sous la main
Qui s´ouvrent d´eux-mêmes
Aux pages que l´on aime
Et qu´on relit sans fin
Parce qu´on les aime

Un petit clocher de Cocagne
Que j´entendrais tinter
L´hiver tout comme l´été,
La nuit, le jour, sur la campagne
Me donneraient envie de n´plus changer ma vie,
On verrait chaque soir
L´tourbillon fou du monde devant la télé,
Mes chats, mes chiens roupillant à nos pieds
À poings fermés
Et qu´au dehors le vent d´hiver
Se donnerait un mal de chien
Pour faire plier les peupliers
Que nous aurions plantés à deux
Et les soirées d´automne couleraient
Douces et monotones
Et chaque nuit on se dirait “chéri, on réveillonne”

Aïe! Quelle petite vie de Cocagne
L´hiver tout comme l´été
J´pourrais pas m´en lasser,
La nuit, le jour, dans ma campagne
Ni vue et ni connue dans mon petit coin perdu

Mais v´là qu´il faut me tirer, me barrer,
Me tailler, foutre le camp,
J´ai même pas l´temps d´m´oublier
Un instant loin du présent,
Adieu mes chats, mes petits chats, mes chiens
Adieu le vent,
Ce vieux fauteuil au coin du feu,
J´m´y serais jamais planquée à deux
C´est bête ce rêve que j´fais chaque jour
Dans ma p´tite auto
En venant du bureau
Qui pourrit ma vie de nostalgie.

Compositeurs: Serge Rezvani- Robert Jean-Jacques (1965)

Mardi le facteur est en RTT….. famille oblige !

Montage d’un nouvel ordinateur !

décembre 30th, 2012

Montage 0

Montage 1

Montage 1B

montage 2

Montage fini

Montage d’un PC.

Nôtre dépanneur, qui est aussi notre “petit” dernier (43 ans), pour la nouvelle année, s’est offert un nouveau PC. Il a toujours monté ses PC lui même. Nous avions gagné un Dell, il y a bien des années à Carrefour, qui offrait ainsi à sa clientèle ses fonds d’étagères….Nous n’en voulions pas car nous n’y connaissions rien du tout.

Petit à petit, il s’est intéressé à l’informatique, mais surtout pour le montage des PC. Tous les PC que nous avons eu ont été monté par lui. Il commande les éléments qu’il lui faut et monte lui même la “tour” puis fait le formatage. Vendredi à la débauche, rentré chez lui, il a tout étalé sur la table. En voici les éléments……(photo 1) La tour était déjà équipée de 4 ventilateurs. Il compose la plaque avec les barrettes (photo 2 et 2 B), puis il a monté tout le reste avec le câblage… (photo3). Il y a mis 4 disques durs de format différent. La “photo 5″ est celle de la tour finie. Il restait le formatage à faire et hier pour midi tout était fini.

Ce matin, il est passé dépoussiérer nos ordinateurs. Et quand j’ai vu ce que le mien à dans le “ventre” à côté de celui-ci….j’étais ébahi ! Sans lui, nous ne nous serions jamais mis à l’internet. Ce n’est pourtant pas son métier, il bosse dans une société qui fait le montage et maintenance des ascenseurs, des portes de garages et portails électroniques. C’est d’ailleurs dans la branche garages et portails qu’il travaille. Dès ses 16 ans, pendants les grandes vacances, il faisait les chantiers, dans la société où je travaillais (les 2 premières années avec moi, “mais sans aucun passe-droit”), et les années suivantes avec d’autres compagnons.

Je me demandais souvent ce qu’il allait faire plus tard… (car avec moi, il va vu ce qu’est un travail pénible et usant) et bien, il a su trouver ce qui lui convenait….. Parents, ne vous faites pas trop de “mouron” pour vos enfants, avec de la volonté, ils arrivent toujours à trouver leur voie…

Belle fête de fin d’année et de l’An-nouveau…. espérons que le cru sera meilleur que celui des 6 dernières années.

Bon dimanche…

décembre 30th, 2012

Le cœur d’un mère …

Il y a dans son appartement
Une photo de moi petit enfant
Qu’elle regarde tendrement
Souvent le soir en se couchant,
Elle se souvient d’mes premiers pas,
De ces nuits où elle ne dormait pas
Seule à surveiller mon silence,
Elle se rappelle de mon enfance

(Refrain)

Pour le cœur d’une mère,
Quoique l’on puisse faire,
On restera toujours un enfant
Car l’amour d’une mère
Reste le plus sincère,
Quoiqu’il arrive au fil du temps,
Dans les bras d’une mère
On apprend la tendresse
Les premiers sentiments, les premières caresses,
On aimerait refaire le chemin à l’envers
Pour retrouver les bras d’une mère

Elle a passé toutes ces années
Dans l’ombre de ma vie à rêver,
Cent fois elle a tracé d’avance
Le chemin de mon existence,
Elle s’est tant fait du mauvais sang
Lorsque j’étais adolescent
Toutes ces nuits à compter les heures
A s’inquiéter, à avoir peur

(au Refrain, x2)

Et même si aujourd’hui
Je ne suis plus tes pas,
Ne t’en fais pas, je pense toujours à toi,
C’est fou comme je t’aime,
Tu restes tout pour moi
Car le cœur d’une mère
Ne se remplace pas.

Paroles et Musique: Sébastien El Chato 1990

Pour le plaisir….

décembre 28th, 2012

La chanson des blés d’or …

Mignonne, quand la lune éclaire
La plaine aux bruits mélodieux,
Lorsque l´étoile du mystère
Revient sourire aux amoureux,
As-tu parfois sur la colline,
Parmi les souffles caressants,
Entendu la chanson divine
Que chantent les blés frémissants?

Mignonne, quand le soir descendra sur la terre,
Et que le rossignol viendra chanter encore,
Quand le vent soufflera sur la verte bruyère,
Nous irons écouter la chanson des blés d´or!
Nous irons écouter la chanson des blés d´or!

As-tu parfois sous la ramure,
A l´heure où chantent les épis,
Ecouté leur joyeux murmure
Au bord des vallons assoupis?
Connais-tu cette voix profonde,
Qui revient, au déclin du jour,
Chanter parmi la moisson blonde
Des refrains palpitants d´amour?

Mignonne, quand le soir descendra sur la terre,
Et que le rossignol viendra chanter encore,
Quand le vent soufflera sur la verte bruyère,
Nous irons écouter la chanson des blés d´or!
Nous irons écouter la chanson des blés d´or!

Mignonne, allons à la nuit close
Rêver aux chansons du printemps
Pendant que des parfums de rose
Viendront embaumer nos vingt ans!
Aimons sous les rameaux superbes,
Car la nature aura toujours
Du soleil pour dorer les gerbes
Et des roses pour nos amours!

Paroles : Soubise et Lemaître !

Cathédrale de Strasbourg .

décembre 27th, 2012

Cathédrale de Strasbourg
Photo:www.phil-ouest.com.

Cathédrale de Strasbourg.

Ce saint Matthieu date du premier tiers du XIIIème siècle, le plus beau moment de l’art gothique. La cathédrale de Strasbourg fut en effet, après l’incendie de 1176, reconstruite selon les techniques qui se dégagèrent peu à peu de l’austérité romane.

La partie qui nous intéresse porte la marque d’un maître d’œuvre formé à Chartres, préoccupé de la fusion entre sculpture et architecture, à mesure qu’elle se reconstruisait. Notre-Dame de Strasbourg s’orna donc de thèmes du cycle marial, puis ce programme s’élargit bientôt en un cycle de Rédemption allant jusqu’au Jugement dernier, en passant par la rencontre entre le Nouveau et l’Ancien Testament, l’Eglise et le Synagogue. La même conception se poursuivit au delà du portail, à la retombée du croisillon sud, dans l’ordonnance du célèbre pilier des Anges, où s’échelonnent, en trois étages, les Evangélistes, les Anges sonnant de la trompette et le Christ environné des porteurs des instrument de sa Passion.

Ainsi notre saint Matthieu se trouve t-il replacé dans ce vaste panorama de l’Aventure chrétienne présenté par la cathédrale, qui est, selon le mot d’Emile Mâle, une véritable “bible en image”. L’importance de cette sculpture dans son contexte est attestée par la présence d’une réplique au musée des monuments français du Palais de Chaillot. Auparavant, en effet, le bas-relief roman ne présentait que des figures et des mouvement engagés dans la pierre: à Chartres, à Strasbourg, les statues sortent de la muraille et de la colonne pour acquérir leur plein volume.

Ailleurs, l’amateur peut suspecter la restauration: ici, dans cet ensemble remarquable par sa conservation, il est frappé par cette apparition, qu’il peut croire naïve ou gauche, comme s’il restait dans la pierre “quelques chose du traitement du bois”. C’est justement parce que le mouvement de la sculpture participe au jaillissement de l’architecture: ” En plus de la verticalité du pilier, il y a celle qui fait évoluer les corps autour de cet axe, amorçant la spirale et le mouvement du buste à l’écart de la colonne”. Ce mouvement est aussi manifeste d’une individualité, celle de l’Evangéliste qui est un messager. A la différence de l’artiste antique, attaché à reproduire les formes, pourvu quelles soient belles, le sculpteur médiéval veut traduire une personnalité, produire une expression.

Le “Maître de la Synagogue” avait cherché, par sa touchante figure de femme, à éveiller un profond sentiment de pitié. Le même artiste enrichit ici la plastique en s’aidant sans doute des données de l’Ecriture et de la Tradition, mais aussi en interprétant un modèle vivant, un de “ces corps de beaux artisans solides comme il s’en rencontrait sur les chantiers”. Nous ne sommes pas seulement devant une pieuse image: grâce à l’artiste médiéval, “le saint descend sur terre parmi les hommes.

L’œil peut observer le drapé déjà savant, la précision sûre des mains déroulant le phylactère et le rude modelé de ce visage de compagnon, franchement dressé en pleine lumière. Le saint Matthieu de Strasbourg, fixe une image inoubliable dans l’histoire de la sculpture, ce dialogue actif de la main et de la matière, de la forme et de la lumière, de la spiritualité et de la vie.

Timbre dessiné et gravé par Eugène Lacaque. Format vertical 36,85 x 48mm. Vente anticipée à Strasbourg le 23 janvier 1971 et générale le 25 du même mois. Retiré de la vente le 5 avril 1972.

Source: Catalogue CEF

Primitif de Savoie.

décembre 25th, 2012

Primitif de Savoie XVè Siècle
Photo:www.phil-ouest.com

Primitif de Savoie. -XVème siècle.

Cette œuvre d’un Primitif de Savoie, datée de1480 environ, est une peinture sur panneau de bois. Mesurant à peu près 1m20 sur 0,87 mètre, elle occupe le centre d’un retable d’origine inconnue. On sait seulement qu’elle fut confisquée par les autorités révolutionnaires lors de la 1er annexion de la Savoie à la France en 1792; n’ayant pas été réclamée, elle fait partie du fond primitif du Musée des Beaux- Arts de Chambéry.

Cette ville fut la capitale du duché de Savoie, qui, lors de son apogée au XVème siècle, s’étendait du lac de Neufchâtel à la Méditerranée, et de la Saône au Pô. Si ces princes jouaient le rôle de ” Portiers des Alpes” c’est que le pays était déjà la charnière de l’Europe. L’art y subit donc un brassage d’influences: celles de la Bourgogne, des Pays- Bas, de la Provence, de la France, puis de l’Italie, peut- être celle du monde byzantin par suite du mariage d’un duc avec une princesse de Chypre. Cette ouverture sur le monde explique en partie la richesse d’intentions qu’on peut relever en cette Annonciation.

Le thème en est étroitement lié à l’histoire du pays, car il fut choisi en 1518 par Charles III pour orner la médaille de l’Ordre du Collier, qui remontait à 1362 et prit à cette occasion le célèbre non de “Ordre de l’Annonciade”. Les historiens de l’art nous invitent à reconnaître en cette Annonciation de Chambéry une sensibilité qui la rattache à la fin du gothique international, ainsi qu’un réalisme nouveau, dû à l’influence flamande, apparent dans la présence corporelle des personnages et de la valeur des étoffes dont on toucherait les plis lourds et cassants.

Le tiers supérieur est un fond d’or, traditionnel au Moyen- Âge pour suggérer la vie céleste; les deux autres tiers sont terrestres, occupés par la chambre de la Vierge, que délimite le lit rouge sur toute la largeur du tableau. La division verticale est aussi rigoureuse: elle est marquée par la banderole portant les premiers mots de la Salutation angélique: Ave, gratia plena, dûs tecum”- “Salut, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi”. Et la ligne de démarcation est continuée par le meuble où repose le livre de prière et par le bouquet de lys de la virginité.

De part et d’autre de cette frontière, franchie seulement par la colombe du St - Esprit, l’artiste a placé, dans le monde surnaturel, une apparition réunissant selon la tradition byzantine, le Père, le Fils, ainsi que l’ange chargé au 1er plan de la mission, tandis que, dans le monde naturel, il a isolé la Vierge, les yeux baissés en signe d’humilité, les mains esquissant une geste de surprise et de défense, les traits du visage exprimant l’acceptation et la soumission. Le symbolisme est aussi clair dans le jeu des nuances. Soulignés par le brun des pavés associé sans doute à la couleur de la terre, trois tons joyeux chantent, éclairés par la richesse des ors: le rouge de l’amour divin, le blanc de la pureté, les vers du printemps, de la fécondité et de l’espérance.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jean Pheulpin. Format vertical 36,85 x 48mm. Vente anticipée le 9 mai 1970 à Chambéry. Vente générale le 11 mai 1970. Retiré de la vente le 28 avril 1970.

Source: collection philatélique de la poste

Bon réveillon et nuit à vous tous

décembre 24th, 2012

Glory Alleluia!

La plus belle nuit du monde
C’est cette nuit de Noël
Où des bergers étonnés
levèrent les yeux vers le ciel
Une étoile semblait dire:
“Suivez-moi, je vous conduis.
Il est né cette nuit!”

Glory, Glory Alleluia! {3x}
Chantez, chantez Noël!

Ils ont suivi cette étoile
Sur les chemins de Judée
Et des quatre coins du monde
D’autres les ont imité
Et ce chant, comme une source,
A traversé le pays
Il est né cette nuit!

Glory, Glory Alleluia! {3x}
Chantez, chantez Noël!

La plus belle nuit du monde
C’est cette nuit de Noël
Où, au cœur de tous les hommes,
Un peu d’amour descend du ciel
Tant de choses les séparent
Cette étoile les unit
C’est la plus belle nuit!

Glory, Glory Alleluia! {3x}
Chantez, chantez Noël!

PS: le facteur ne fera pas sa tournée ce jour. Redevenu enfant, il fête Noël avec eux ,enfin plus souvent en cuisine !!!! Belle journée à vous !

Le sentier de neige.

décembre 23rd, 2012

Le sentier de neige.

Le sentier de neige
Courant la vallée
Où dansent en cortège
Des sapins gelés
Est resté bien sage
Témoin d´un baiser
Que sur ton visage
Je t´avais volé

Les flocons de neige
Couvrant tes cheveux
Et la lune claire
Nous rendaient heureux
Je t´ai dit : je t´aime
Dans la paix des bois
La neige en poème
Fondait sous nos pas

Ce sentier de neige
Si pur et si doux
Depuis protège
Notre amour jaloux
Je t´ai dit : je t´aime
Dans la paix des bois
La neige en poème
Fondait sous nos pas

Ce sentier de neige
Si pur et si doux
Depuis protège
Notre amour jaloux
Je t´ai dit : je t´aime
Dans la paix des bois
La neige en poème
Fondait sous nos pas

Pour Dimanche.

décembre 22nd, 2012

Le p’tit boscot interprétées par Berthe Sylva :

Après trois ans d’un dur apprentissage
le p’tit Julot devient un ouvrier
il a quinze ans et du coeur à l’ouvrage
et tout le jour il peine à l’atelier
mais la nature envers lui peu clémente
l’a fait bossu contrefait disgracié
les camarades constamment le tourmente
c’est le jouet de tous les ouvriers
“eh! p’tit boscot c’est-y qu’ta mère
aurait eu peur d’un dromadaire
pour te coller cette bosse sur l’dos
ah laisse m’y toucher quoi j’gagnerai le gros lot”

Dans ses grands yeux tout remplis de tristesse
on voit perler des larmes de chagrin
en se cachant le p’tit boscot s’empresse
de s’essuyer du revers de la main
qu’ai-je donc fait pour que chacun me raille
je sais pourtant qu’ils ne sont pas méchants
mais c’est mon sort il faut vaille que vaille
subir les mots les plus désobligeants

C’est aujourd’hui dimanche et jour de fête
le p’tit Boscot se promène à pas lents
une fleuriste, il hésite, s’arrête
et fait le choix d’un bouquet d’œillets blancs
puis il s’en va portant sa blanche gerbe
mais il rencontre un groupe d’ouvriers
tiens dit l’un d’eux le Boscot il est superbe
mais ma parole il va se marier
“hé! présente-nous donc ta gosse
elle doit avoir aussi une bosse
un oeil de verre un faux menton
donne donc ces fleurs, espèce d’avorton”

Dans ses grands yeux tout remplis de souffrance
on voit perler des larmes de dépit
et brusquement le p’tit Boscot s’élance
pour s’emparer des fleurs qu’on lui ravit
pâle et tremblant d’un geste de colère
il ressaisit deux œillets tout meurtris
et les cachant sous sa veste légère
d’un pas pressé tristement il s’enfuit

Il n’est pas bon quand il est en colère
suivons-le donc nous allons rire un brin
le p’tit Bosco les mène hors la barrière
sans s’inquiéter il poursuit son chemin
voici Pantin et son vieux cimetière
le p’tit Bosco pénètre lentement
les ouvriers gênés suivent derrière
saisis soudain d’un noir pressentiment
“là devant une croix de pierre
le p’tit Boscot est en prière
on voit sur l’humble monument
ces mots ” à ma chère maman”

Dans ses grands yeux tout remplis de détresse
on voit perler des larmes de douleur
pieusement le p’tit Bosco se baisse
pour déposer ses deux modestes fleurs
d’un geste ému retirant leurs casquettes
les ouvriers s’approchent doucement
pardon petit vois-tu nous étions bêtes
reprends tes fleurs pour ta chère maman.

Paroles: Xam, Gitral. Musique: Vincent Scotto 1935

P-S: Chanson que j’ai entendu alors que j’étais très jeune….Bon dimanche !

Bon samedi….

décembre 21st, 2012

MISSISSIPPI (Armand Mestral)

Tout le long, le long du Mississippi
Nous travaillons le jour et la nuit
Sous les yeux sévères de l’homme blanc
Nous faisons un labeur accablant

Nous traînons, coltinons
De lourds fardeaux sur notre dos
Pauvre noir fais ton devoir
Subis ton sort jusqu’à la mort

Tout le long, le long du Mississippi
Nous travaillons le jour et la nuit
Et il nous faudra toujours travailler
Jusqu’au jour du jugement dernier

Je voudrais quitter le Mississippi
M’évader de ce travail maudit
M’endormir sans souci du lendemain
Sur les bords embaumés du Jourdain

Fleuve éternel roulant sous le ciel
Si tu nous disais tout ce que tu sais
Nous en saurions trop,
Tu roules sans dire un mot !

Et les pauvres gens, les bons, les méchants
Les arbres, les fleurs, les rires, les pleurs
Tout meurt tour à tour
Mais toi tu roules toujours

Vous et moi je sais pourquoi
Nous peinons, nous luttons, nous souffrons
Sans espoir et sans savoir
Si ce labeur cruel nous vaudra le ciel

Mississippi, vieux Mississippi
Toi tu le sais bien
Mais tu n’en dis rien
Sous le firmament, tu roules éternellement

« Previous Entries