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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Politique

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Ouverture des Etats Généraux. 5 mai 1789.

février 25th, 2013

Ouverture des Etats Généraux -5 mai 1789
Photo: www.phil-ouest.com

Ouverture des Etats Généraux - 5 mai 1789.

Les Etats Généraux, dont l’ouverture solennelle, le 5 mai 1789, est commémoré ici, se transformeront le 17 juin suivant en Assemblée nationale, prenant le 9 juillet le titre de Constituante. Les élections des députés avaient commencé en février. Clergé et Noblesse élisaient directement leurs représentants. Dans le Tiers-Etat, outre le fait que pour être électeur, il fallait payer l’impôt direct et avoir au moins 25 ans, c’étaient les élections à deux degrés : dans chaque paroisse étaient élus des délégués qui se réunissaient au bailliage pour désigner les députés. Toutefois, par une décision royale, où se devine l’influence de Necker, le Tiers avait double représentation: sur 1200 députés, il y avait en face des 600 membres de la Noblesse et du Clergé, autant de représentants du Tiers, dont se rapprochait souvent le “bas-clergé” proche du peuple et hostile aux privilèges.

Pourtant dans les paroisses et les bailliages, avaient été rédigés des Cahiers, exprimant des vœux presque unanimes: ” Resserrer le pouvoir arbitraire du roi dans les justes bornes d’une constitution, faire respecter les libertés individuelles, liberté de penser et d’écrire, réclamer la convocation régulière des Etats Généraux qui participeraient à la confection des lois et voteraient les impôts, payés par tous sans exceptions”. Les cahiers de 1789, rédigés avec grande modération, traçaient un programme de réformes si justes que l’Assemblée constituante s’emploiera, au moins dans les grandes lignes, à réaliser.

L’ouverture des Etats Généraux eut lieu dans la salle des “Menus Plaisirs”, vaste bâtisse de 51 mètres sur 26, édifiée deux ans auparavant pour l’assemblée des notables dans la cour de l’hôtel qui était le magasin du matériel des fêtes royales. Dès la première séance commenceront a se faire sentir les divergences entre les trois ordres et les oppositions entre l’Assemblée et le roi, qui venait de retomber sous l’influence de la Cour, de Marie-Antoinette et du comte d’Artois.

Le sujet de ce timbre nous arrête heureusement juste avant, au moment où ces trois représentants semble poser pour une gravure documentaire, vêtus de costumes de cérémonies dont les détails avaient été minutieusement fixés par règlement royal: le cardinal est en soutane, manteau, chapeau et rochet de dentelle (Surplis à manche étroite). Le noble est en habit, culotte et manteau de satin, bas, gants et plumes garnissant le chapeau “retroussé à la Henri IV”. Les distances sont assez marquées par le costumes sombre et très simple du roturier, en habit, gilet et culotte de drap, manteau court et chapeau uni.

Et pourtant, le cahier qu’il serre sous son bras contient peut-être une phrase pleine d’espérance, d’enthousiasme et d’illutions, touchante d’optimisme utopique, comme celle d’un cahier d’Auxerre : “Maintenant, le naufrage est passé: nous arrivons dans une terre qui présente l’image de paradis”.

Timbre dessiné et gravé en taille -douce pas Albert Decaris. Format horizontal: 48 x 27mm. vente anticipé à Versailles le 8 mai 1971 et générale le 10 mai du même mois. Retiré de la vente le 20 avril 1972.

Source: Feuillet N°170 du Catalogue CEF. Illustration ci dessous par Ducaris

Ouverture des Etats Généraux.

Mercredi: RTT mais avec une partie de la famille….5 personnes en plus et ce midi, le fils nous annonce qu’il amène aussi son fils. 1 de plus…6 personnes…

Tricentenaire des relations avec la Thaïlande

octobre 25th, 2012

Tricentenaire de relaitions avec la Thaïlande
Photo: www.Phil-ouest.com.

Tricentenaire des relations diplomatique avec la Thaïlande.

Aux XVIIème et XIIIème siècles, les grandes puissances maritimes européennes (principalement Pays-Bas et Angleterre) rivalisaient afin de s’emparer du marché siamois. Tout en restant quelques peu en retrait de cette “compétition”, la France ne se désintéressait pas du monde asiatique et visait un but d’évangélisation. En 1662, arrivaient à Ayuthia, alors capitale du Siam (aujourd’hui Thaïlande) des missionnaires français. Très bien accueillis par le roi Naraï, ces religieux obtinrent l’autorisation de construire une église .(L’église St Joseph (qui existe toujours), ainsi que des établissements d’enseignement et un hôpital.

Conseillé par son surintendant au commerce extérieur, d’origine grec, la roi Naraï décida d’envoyer une mission e France. Dirigée par deux diplomates de au rang, Ok Khun Pichai Valit et Ok Khun Pichitr Maitri, celle-ci quitta le Siam le 25 janvier 1684. Deux religieux français les pères Vachet et Pascot, participaient au voyage ainsi que 6 jeunes Siamois envoyés dans notre pays pour y poursuivre leurs études. Après un détour par l’Angleterre, les envoyés siamois débarquaient enfin à Calais en septembre 1684. leur arrivée fut saluée par des salves d’artillerie. A Paris, où ils furent princièrement installés, ils furent reçus, les 25 et 27 novembre 1684, par les ministres de la marine et des Affaires Etrangères. Louis XIV les rencontra à Versailles dans la galerie des Glaces. L’accueil fut excellent.

Ce premier contact diplomatique incita le roi de France à dépêcher en retour, une mission française à Ayuthia. Le monarque chargea le Chevalier de Chaumont de prendre la tête de la représentation française. Cette ambassade trouva auprès du roi Naraï sympathie et intérêt. Deux traités conclus en décembre 1685 scellèrent la jeune amitié franco -siamoise. Le roi Narï ne voulant pas demeurer en reste, entreprit d’envoyer une nouvelle mission diplomatique en France. Il en confia la responsabilité à un de ses proches parents nommé Kosaparn. Cette ambassade reste, encore de nos jours, la plus somptueuse de toutes celles envoyées en Europe par le Siam.

Les Français lui firent un véritable triomphe. Kosaparn fut, entre autres, invité assister à la Sorbonne, à la soutenance d’une thèse sur Louis XIV, faite pas un étudiant siamois. La réception que le roi de France accorda à Kosapran et sa suite, le 1 septembre 1686, dans la galerie des Glaces du château de Versailles, dépassa en magnificence toutes celles habituellement réservées aux hôtes de marque. Aujourd’hui, trois siècles après, l’esprit de compréhension mutuelle qui présida à leur organisation a survécu et s’exprime désormais dans un travail de coopération politique, économique, culturelle qui va s’intensifiant.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jean Pheulpin. Format vertical 27 x 48mm Vente anticipée le 25 janvier 1986 à Paris et vente générale le 27 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Aide aux réfugiés (1937)

octobre 16th, 2012

Aide aux réfugiés. 1937

Les réfugiés à la suite de la guerre civile espagnole (1936-1940)

La Guerre civile espagnole, qui opposa républicains et nationalistes, débuta en 1936 et s’acheva par
la défaite du camp républicain en avril 1939. Elle entraîna des déplacements importants de
populations, civils fuyant la guerre comme militaires vaincus, parmi lesquels les brigadistes
internationaux engagés volontaires. Les premières phases de la guerre d’Espagne conduisirent, en
1937 et 1938, au repli vers la France de 40 à 45 000 personnes environ. La chute de la Catalogne en
janvier 1939 amplifia considérablement le mouvement, 465 000 Espagnols environ entrant alors
sur le territoire, parmi lesquels 170 000 civils qui se dirigèrent, en raison de leur proximité avec la
frontière pyrénéenne, vers les départements du Sud-Ouest de la France. Face à cet afflux anticipé
mais sous-estimé, les autorités françaises mirent en place des camps de fortune sur les plages du
Roussillon : Argelès, Barcarès et Saint-Cyprien. Le temps de l’urgence passé, des replis furent
organisés dans l’ensemble des départements du Centre et du Centre-Ouest, pour les femmes et les
enfants ; dans l’Aude, à Bram notamment, pour les vieillards ; dans les Pyrénées-Orientales, à
Rivesaltes, pour les Catalans ; et dans les Pyrénées-Atlantiques, à Gurs, pour les brigadistes
internationaux et les Basques. Parallèlement, 10 à 12 000 républicains espagnols débarquèrent en
Afrique du Nord.

Les camps furent d’abord placés sous administration militaire sous la direction du général Ménard,
en charge de la coordination de l’accueil de tous les réfugiés espagnols. Les chefs de camps furent le
plus souvent des gendarmes, des gardes mobiles ou de simples soldats. Après l’armistice de 1940,
ils revinrent au ministère de l’Intérieur par la loi du 1er novembre 1940.

La politique menée varia au gré des événements internationaux : l’entrée en guerre de la France et
l’armistice en premier lieu. Le rapatriement ou la « Nouvelle émigration », notamment vers l’Amérique latine (Mexique et Chili en particulier), furent d’abord prônés et facilités par le recours à deux associations spécifiques, le SERE (Service d’évacuation des réfugiés espagnols) créé le 31 mars
1939, et la JARE (Junte d’aide aux républicains espagnols) qui naquit à l’été 1939. C’est ainsi qu’en
juin 1939, on ne recensait plus sur le territoire national que 160 000 réfugiés dont 80 000 miliciens
environ. Dans un second temps, les réfugiés restants, jusqu’alors interdits de travail pour des
raisons de protection de la main-d’œuvre nationale, furent invités, après passage devant une
« commission de criblage », à participer à l’effort de guerre via des travaux réalisés pour l’armée
dans le cadre de « compagnies de travailleurs étrangers » (CTE), créées par le décret du 12 avril
1939. Enfin, afin d’éviter une concurrence sur le marché du travail, la loi du 27 septembre 1940
transforma, après l’armistice et la démobilisation, les CTE en « groupements de travailleurs
étrangers » (GTE).

Pendant l’Occupation, les autorités allemandes y eurent recours dans le cadre de l’organisation Todt et ouvrirent des bureaux de recrutement pour partir travailler en Allemagne.
Considérés comme des prisonniers de guerre, ils firent l’objet de déportation vers le camp de
Mauthausen, camp de travail pour les prisonniers politiques à partir de mai 1939.

Source: internet

Traité Franco-Allemand de 1963

octobre 15th, 2012

Traité Franco-Allemand de 1963
Photo: www.phil-ouest.com

Traité Franco- Allemand de 1963. (25ème anniversaire)

Le traité Franco- Allemand dit de l’Elysée fut signé le 22 janvier 1963 par le général De Gaulle, président de la République française et par Konrad Adenauer, Chancelier de la République fédérale d’Allemagne. Il scellait la réconciliation entre les deux pays, après une période de conflits sanglants qui avait marque leur histoire et donnait des bases institutionnelles à une coopération à la hauteur de l’amitié nouvelle entre les deux peuple voisins.

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans la configuration de l’Europe qui en est résultée, la France et l’Allemagne n’avaient plus guère de raisons de s’affronter. Dès lors, l’amitié entre les deux pays allait devenir la pierre angulaire de l’édification de l’Europe, tandis que la restauration de leur économie assurait les conditions nécessaires à leur expansion. Ainsi le traité de coopération entre les deux pays est né de la conscience aigue du général de Gaulle et du chancelier Adenauer de la nécessité de fonder “quelques choses de durable entre les peuples”, entendu qu’à leurs yeux, “un renforcement entre les deux pays constitue une étape indispensable, sur la voie” de ” l’Europe Unie”.

Le temps mûrit toutes choses. Ce 25ème anniversaire du traité de l’Elysée le prouve heureusement car la coopération franco- allemande marque, certes, l’histoire des deux pays mais aussi l’histoire européenne. En dépit d’inévitable divergences, l’entente entre Paris et Bonn s’est consolidée au point de devenir une donnée de base de la politique internationale. Les rencontres régulières prévues, par le texte même, ont permis d’affirmer, au cours du temps, une large solidarité, dont témoigne le sommet d’Aix-la-Chapelle, en septembre 1978, qui devait-être à l’origine de la création du Système Monétaire Européen (SME). Les prises de position commune, les appuis réciproques sont devenus choses courantes.

La diplomatie de la concertation s’est ainsi affirmée au cours d’un quart de siècle, de sommet en sommet, grâce à la détermination de chacun des quatre présidents de la République française et des six chanceliers de la République fédérale allemande successifs. Ainsi le président François Mitterrand pouvait-il affirmer dans ses Réflexions sur la politique extérieure de la France: “Nul n’a remis en question la “communauté de destin” qui désormais nous lie à l’Allemagne.”

C’est cette ‘communauté de destin” qu’illustre l’émission; le même jour pour les deux pays, d’une même figurine postale à l’effigie symbolique des pères fondateurs du traité de l’Elysée.

Timbre dessiné par Jean-Paul Veret Lemarinier. Gravé en taille- douce par un graveur allemand. Format horizontal 48 X 27. Vente anticipé le 14 janvier1988 à Paris et Bonn (RFA). Vente généralisée le 15 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

La Banque de France.

octobre 2nd, 2012

Banque de France
Photo: www.phil-ouest.com

Banque de France 1800-2000.

La banque de France a vu ses missions largement évoluer depuis sa création par Napoléon Bonaparte en 1800. Au cours de ces deux siècles d’existence, cette institution qui figure parmi les plus anciennes banques centrales d’Europe a affirmé sa place au sein de la communauté bancaire et financière, et renforcé sa liberté d’action vis à vis de l’Etat. La banque de France fut d’abord organisée sous la forme d’une société par actions. Sa mission est alors de développer le crédit à l’industrie et au commerce en émettant des billets payables à vue et au porteur. A cet effet, elle reçoit n 1803 le privilège exclusif d’émission à Paris. cette émission est renouvelé cinq fois jusqu’en 1945, date à laquelle elle est nationalisée et étendue à la France entière.

La fabrication et l’émission des billets restent ses missions les plus connues du grand public. Fin 1999, elle a entrepris la production de sa quote-part des billets en Euro qui seront émis en 2002. Après une première refonte de ses statuts en 1973, une nouvelle étape est franchie en 1993, quand les Pouvoirs Publics la dotent d’un statut d’indépendance qui lui permet de conforter sa crédibilité. Depuis 1998, la Banque de France fait partie su Système européen de banques centrales (SEBC), institué par le traité de Maastricht.

Dans ce cadre, elle a pour missions principales de mettre en œuvre la politique monétaire unique, de réguler les rapports entre l’euro et les devises étrangères, et de surveiller le marché des changes. Elle oeuvre au sein du SEBC, au maintien de la stabilité des prix. Si la Banque de France ne peut plus accorder de crédit à l’Etat, elle lui rend néanmoins de nombreux services: elle tient les comptes du Trésor public, participe à la gestion de la dette publique et élabore la balance des paiements du pays. Par ailleurs, elle tient les comptes des établissement de crédit, assure le règlement des opérations interbancaires et offre aux banque de nombreux services d’informations sur les entreprises, les chèques impayés, les risques etc…Gardienne des équilibres monétaires, autorité de tutelle du système bancaire et financier, la Banque de France constituera, au XXIème siècle, une pièce maîtresse de l’économie française.

Timbre Conçu par Jean-Paul Cousin d’après photo Banque de France. Imprimé en offset, format vertical 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris le 15 janvier 2000 et vente générale le 17 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

P-S: ce texte est de 2000, aujourd’hui nous sommes en droit de nous demander, si la Banque de France, n’a pas failli à sa mission de rempart à une crise comme celle que nous venons de subir…Ou alors, a t’elle comme bien d’autres, permit de remettre ainsi en cause tous nos acquits sociaux…..

Corps préfectoral. (AnVIII- 2000)

septembre 14th, 2012

Corps Préfectoral
Photo: www.phil-ouest.com

Corps Préfectoral (An VIII-2000)

Le 18 février 1800, à l’initiative de napoléon Bonaparte, nommé Premier Consul quelques semaines plus tôt, la loi du 28 pluviôse en VIII, qui organise l’administration du territoire français, institue un préfet dans chaque département. Ainsi naissait, il y a plus de 2 siècles, dans le prolongement de la révolution, une institution qui ne fut jamais remise en cause depuis lors, à la fois symbole et illustration de la continuité de l’Etat: le Corps Préfectoral.

Les premiers préfets sont nommés par le Premier Consul le 2 mars 1800. (Admirons la rapidité entre la décision et l’action). “Seuls chargés de l’administration” dans le département, ils nt pour mission de faire connaître les lois aux administrés et de transmettre les réclamations de ces derniers au gouvernement. Le 1er Empire fait du préfet, relais essentiel du régime, un personnage clé dans la vie quotidienne du département.

Conservée à la Restauration, la fonction préfectorale s’affirme au fil des ans comme le lien essentiel entre l’Et et les administrés. La monarchie de Juillet s’appuie sur les préfets pour développer l’enseignement primaire et les chemins de fer. La IIème République les nomme “citoyens-préfets”. Le Second Empire accroît leurs pouvoirs et en fait de grands administrateurs, à l’image de Georges Haussmann préfet de la Seine, qui transforme le Paris médiéval en une capital ouverte et moderne.

Avec la IIIème république, et les suivantes, le préfet incarne désormais l’unité républicaine. Grand serviteur de l’Etat, il est chargé d’assurer partout la souveraineté de la loi, expression de la volonté générale. C’est au nom de cet idéal républicain que Jean Moulin, préfet d’Eure et Loirs, mourra pour son pays.

Si les nouvelles lois de décentralisation ont bouleversé l’organisation administrative du territoire, elles ont renforcé l’autorité du préfet sur les services de l’Etat dans le département et la région. Avec la “déconcentration”, qui renforce le pouvoir de décision de l’administration au niveau local, le préfet voit s’ajouter à son rôle traditionnel de garant de l’ordre public, celui de force d’impulsion et d’animation de la vie économique et sociale.

Timbre Conçu par Jean-Paul Cousin. Imprimé en héliogravure. Format vertical 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris le 17 janvier 2000 et vente généralisée le 18 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste…

PS! pas de connexion de 19 heures hier, jusqu’à ce matin 10. Free m’a mis un mail, m’avertissant qu’ils ont demandé à TELECOM de vérifier ma ligne… Ne soyez pas étonnés si vous n’avez pas de “courrier”. Pour me détendre ce tantôt, je vais faire une partie de “duplicate” avec Eliane et une de ses amies… J’ai les nerfs en pelote…Car je dois de nouveau faire le ménage dans mon courrier, avec tous les “squatters” du blog…..(Réclames).. Amitiés et bises à tous.

Retour à la Paix et à la Liberté.

septembre 13th, 2012

Retour à la Paix et à la Liberté.

“Retour à la Paix-Retour à la Liberté”

Le 30 avril 1945 dans le “Bunker” où il se terre depuis que les russes ont atteint les faubourgs de Berlin, Hitler se suicide. Quelques heures après, vers minuit, un colonel allemand informe les autorités militaires soviétiques que le général Krebs, chef d’Etat-Major général de la Wehrmarcht, désire rencontrer le maréchal Joukov, commandant en chef des troupes soviétiques lancées à l’assaut de la capitale allemande. Le processus de retour à la paix est amorcé.

Le 2 mai, les troupes allemandes d’Italie du Nord et d’Autriche capitulent et l’acte de reddition de Berlin est signé, mais dans la ville anéantie où rougeoient les incendies, les combats ne s’arrêteront que le 3 mai. Le 4 mai, à Lüneburg, le maréchal Montgomery reçoit la capitulation du général Kinzel et des armées allemandes du nord de l’Allemagne, ainsi que celles qui occupent encore le Danemark et la Hollande. Dans le sud, les soldats du général Leclerc atteignent les premiers Berchtesgaden et font flotter le drapeau tricolore sur les ruines du “Berghof”, la résidence préférée d’Hitler, Le 5 mai, les armées allemandes opérant en Bavière mettent bas les armes devant la Première armée française du général de Lattre de Tassigny et la septième armée du général Patch.

C’est alors que l’amiral Dönitz qui a succédé à Hitler, charge le colonel-général Jodl, nouveau chef d’Etat- Major de la Wehrmarcht, d’entamer des pourparler d’armistice avec les alliés. Ces actes vont mettre fin à cette guerre. Le 7 mai, dans le parloir du lycée technique de Reims où le général Eisenhower a installé son QG, l’acte de capitulation de l’armée allemande est signé. Cet acte sera ratifié, dans la nuit du 8 au 9 mai peu après minuit, au quartier général russe du maréchal Joukov. Cet acte sera signé dans la salle d’honneur de l’Ecole des sous-officiers de Karlhorst en Allemagne, par le feld-maréchal Keitel, l’amiral Von Friedeburg et le général d’aviation Stumpf. Et du côté allié par le maréchal Joukov, le maréchal de l’air britannique Tedder; le général américain Spaatz et le général de Lattre de Tassigny ” ces deux derniers agissant en qualité de témoins.

Pour les déportés, les prisonniers et les requis du STO (Service du Travail Obligatoire), c’est l’espoir du retour à la liberté. On découvre aussi les horreurs engendrées par cette guerre. Les survivant des camps, décharnés, squelettes vivants dans leur tenues de bagnards. Le 11 avril 45 le camps de Buchenwald est libéré, puis ce sont ceux non moins sinistres: d’Auschwitz, de Dachau, de Mathausen, de Ravensbrück, du Struthof en Alsace et de Treblinka et d’autres où sont morts par millions les victimes de la barbarie nazie, vouées à la disparition par l’ordonnance secrète “Nacht und Nebel” (nuit et brouillard) signée de Keitel en 1941.

Ces timbres évoquent le quarantième anniversaire de la Victoire, du retour à la paix et à la Liberté. Triptyque dessiné par Raymond Moretti, gravées en taille-douce par Claude Jumelet & Jacky Larrivière. Format des timbres: vertical 22 x36mm. Vente anticipée à Paris le 8 mai 1985 et vente générale le 9 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

PS: je poste de suite pendant que je suis connecté. Encore une coupure cette nuit jusqu’à ce matin 7 heures 30.. Je ferai le maximum pour passer chez vous si ma connexion me le permet…. Ciao et belle journée !

La Légion d’Honneur .

août 13th, 2012

Légion d'Honneur

Légion d’Honneur 1802-2002.

“Au nom de Président de la République et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, nous vous faisons chevalier de la Légion d’honneur.” Cette formule rituelle accompagne un geste, celui de la remise d’une décoration: une étoile à cinq rayons doubles émaillés de blanc. Aujourd’hui, point n’est besoin de s’être illustré dans un fait d’armes pour la recevoir car la Légion d’honneur récompense aussi les services et vertus civils. Cette idée de réunir dans un même ordre civils et militaires est le gage de la pérennité de cette haute distinction. L’histoire le montre. Durant les deux siècles d’existence, la Légion d’honneur a traversé tous les régimes sans jamais être remise en cause.

Au nom du principes d’égalité, les révolutionnaires supprimèrent toutes les décorations. Napoléon Bonaparte, alors 1er Consul, qui souhaite reconstituer autour de lui une élite fondée sur le mérite et non plus sur la naissance et la fortune, fait voter la loi du 29 floréal an X (19 mai 1802) créant l’Ordre national de la Légion d’honneur. A la Restauration, Louis XVIII rétablit les Ordres de l’Ancien Régime, mais conserve la décoration napoléonienne. Les Ordres royaux sont à nouveau supprimés sous le règne de Louis-Philippe, mais celui-ci maintient la Légion d’Honneur. récompensant d’abord les hommes, cette haute distinction avait, jusqu’à la réforme du code en 1962, récompensé aussi les emblèmes et les collectivités.

C’est ainsi que le drapeau du 2ème régiment de Zouaves reçut la décoration pour sa conduite héroïque à Magenta le 20 juin 1859. La ville de Roanne, en souvenir de sa résistance aux envahisseurs en 1814, en fut également gratifiée en 1864. A ce jour, 45 écoles militaires et civiles ainsi que 4 communautés telles que la Croix-Rouge française ou le réseau “Résistance PTT” font partie des “Légionnaires”.

Devant le risque de dévalorisation de la décoration due à la croissance des promotions, le Général de Gaulle prit des mesures afin de conserver à l’ordre son prestige. Le code de 1962, en réservant la Légion d’Honneur aux seuls personnes physiques, fixe les limites à ne pas dépasser par grades: “chevalier, officier, commandeur) ” et par dignités (grand-officier et grand-croix.) L’effectif maximal est de 125 000. Le plus fort quota est réservé au premier des grades, celui de chevalier: 113 425. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à accéder à cette haute distinction. Elles représentaient en 2002, un dixième des membres de cet ordre, témoignant ainsi son dynamisme et son universalité.
Riche de son passé illustre, la Légion d’Honneur s’inscrit toujours dans la vie de la cité et reste la référence des futures générations.

Timbre: œuvre artistique d’Ernest Pignon-Ernest. Format vertical de 21 x 36mm et imprimé en héliogravure. 1er jour d’émission à Paris le 18 mai 2002.

Source: collection philatélique de la Poste .

P-S: il y aurait beaucoup à dire, aujourd’hui, sur le mode d’attribution de cette décoration, qui est, parfois, attribué pour service rendu à des personnes et pas à la nation……

La Constitution de 1958…

juin 18th, 2012

La Constitution de 1958.
Photo: www.phil-ouest.com

La Constitution de 1958…

Officiellement née le 5 octobre 1958, jour de la publication au “Journal officiel” de la nouvelle constitution, la Vème République a commencé politiquement le 1er juin 1958 lorsque le général de Gaulle fut investi de la fonction de président du Conseil par la dernière Assemblée nationale de la IVème République. Porté à cette charge par la crise algérienne, le général de Gaulle, qui reçut les pleins pouvoirs, se proposa de sauvegarder “l’unité française menacée, par les événements du 13 mai 58 à Alger et de soumettre à la souveraineté du peuple le projet d’une nouvelle Constitution. Celle-ci fur approuvée le 28 septembre par 31 066 502 français. 4 624 511 s’étaient exprimée contre.

Les institutions se mirent progressivement en place: une nouvelle Assemblée nationale (23 et 26 novembre 1958). L’élection du général de Gaulle à la présidence de la République suivit le 21 décembre 1958. Mais celui-ci n’était pas encore directement choisi par le peuple. Il faut attendre le référendum du 28 octobre 1962 pour que les français approuvent à 62% des voix la modification de la Constitution prévoyant l’élection du président de la République au suffrage universel. Le 1er président de la République élu selon ce mode de scrutin sera le Général de gaulle en 1965. Il démissionne en 1969 près le rejet, par référendum, d’un projet de loi sur la régionalisation et sur la réforme du Sénat.

Georges Pompidou lui succède en juin 1969. Valérie Giscard d’Estaing en 1974, François Mitterrand de 1981 et 1988, Jacques Chirac en 1995 puis 2002 et Nicolas Sarkozy en 2007 (la durée d’un mandat étant passé à 5ans au lieu de 7ans). En 2012, l’alternance ce fait et c’est François Hollande qui est élu.

Chacun à sa manière a interprété la Constitution. Alors que de Gaulle faisait primer le dialogue entre le chef de l’Etat et le peuple sur celui de gouvernement et du parlement; Giscard d’Estaing donnait la priorité aux équilibres institutionnels et prenait en considération la majorité législative dans la politique présidentielle. Françoise Mitterrand et Jacques Chirac iront plus loin en tenant compte du changement de majorité législative. La cohabitation faisait partie du paysage politique, elle est donc remplacée, par un élection législative qui suit la présidentielle pour donner une possibilité au Chef de l’Etat, d’appliquer son programme, sur lequel il fut élu. Cependant le Chef de l’Etat, quelque soit son appartenance politique, doit rester le protecteur des libertés et le garant de la légalité républicaine..

Cour de Cassation.

mai 11th, 2012

Cour de Cassation
Photo:www.phil-ouest.com

Cour de Cassation.

“Casse et annule” : c’est par cette formule, marquée au coin d’une impériale brièveté, que la cour de cassation remplit sa mission qui lui a été confiée par la loi des 27 novembre-1er décembre 1790.

Cette mission particulièrement haute, mais aussi quelque peu austère, tend à vérifie que les tribunaux et les cours d’appel, (ce sont les “juges du fond”) ont fait, dans les jugements qu’ils ont rendus, une exacte application de la loi, expression suprême de la souveraineté nationale. Si les jugements frappés de pourvoi font apparaître une violation délibérée de la loi, une méconnaissance de son esprit ou de la lettre, ou si, dans le raisonnement des juges, ils font apparaître un défaut de logique ou une dénaturation de l’intention des parties ou des actes que celles-ci ont signés, alors la cour de cassation, casse et annule, mais elle ne jugera pas elle même l’affaire et la renverra devant une autre juridiction du fond.

C’est la loi qui a fixé à paris le siège de la Cour de Cassation; celle-ci occupe des locaux situés quai de l’Horloge, dans l’Île de la Cité, cœur de la vie judiciaire, puisqu’un même palais de justice abrite le tribunal de grande instance de Paris, la Cour d’appel de Paris et la Cour de Cassation. Pour bien marquer l’autorité et le commandement de la loi s’imposant aux juges, l’œuvre maîtresse de Paul Baudry ” La Glorification de la Loi”, décore le plafond de la Grand’ Chambre de la Cour de cassation et comporte la mention “Lex imperat”: c’est la loi qui commande au juge et celui-ci n’a qu’un devoir, l’appliquer dans sa lettre et dans son esprit. “Casse et annule”… tel est l’ordre que donne la “sentinelle du droit” qu’est la Cour de cassation.

Sur le timbre, le texte surmontant le monument est l’article L111-1 du code de l’organisation judiciaire; à gauche apparaît une tour ronde, dite Tour “Bonbec” (XIIIème siècle)

Timbre dessiné Michel Durand-Mégret. Gravé en taille-douce par Raymond Coatantiec. Impression mixte offset-taille-douce. Format horizontal 36 x 22mm. Vente anticipée à Paris le 3 juin 1994 et vente générale le 6 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

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