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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Timbres

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Martin Luther (1783-1546)

août 22nd, 2013

Martin Luther  (1483-1546)
Photo:www.phil-ouest.com.

Martin Luther 1483-1546.

Martin Luther a vu le jour le 10 novembre 1483 à Eisleben en Thuringe et est mots dans cette même bourgade le 18 février 1546. Etudiant à l’université d’ Erfürt à partir de 1501 il rentre en 1505 au couvent des moines augustins de cette ville. En 1507 , il reçoit l’Ordination et séjourne à Rome en 1510, où il découvre avec indignation la corruption qui règne à la Cour pontificale. De retour en Allemagne, il médite sur “l’Epître aux Romains” de Saint Paul, et s’interroge sur la valeur de la théologie telle qu’elle est encore enseignée. Cette longue réflexion le mène à condenser sa pensée qui affiche, comme le veut l’usage universitaire de ce temps, à la porte de la chapelle du château de Wittenberg en Saxe.

Il y condamne, sans détour oratoires, le “commerce” des indulgences de pratique courante, c’est à dire la rémission par l’argent des peines temporelles que méritent les péchés. Sa première thèse, ne laisse aucune équivoque sur ce qu’il pense: “Notre seigneur et maître Jésus-Christ en disant “faites pénitence”, écrit -il, a voulu que la vie entière soit pénitence.”

Cette publication fit scandale. L’archevêque de Mayence dénonça Martin Luther au Saint-Siège. C’est le début d’une longue controverse qui devait entraîner celui que l’on appelait le “moine-saxon” à se séparer de Rome. En janvier 1521, le pape l’excommunie. Dès lors considérant que l’Eglise catholique l’a rejeté, Luther abandonne sa condition de moine et se marie en 1525 avec une cistercienne “défroquée”, Catherine von Bora. Dans le même temps ,il organise sa propre Eglise qui ,n’admet ni les messes privées, ni les jeûnes, ni la confession. Il ramène à deux (le baptême et la cène) le nombre des sacrements et se contente d’un culte simplifié dans des temples dépouillés de tout ornement. De la bible, il tire la substance de sa doctrine. Il n’y a que la foi qui sauve, et c’est dieu qui, dans sa puissance accorde u refuse la foi. La religion de Luther repose sur une doctrine qui veut que dans l’Eucharistie, le corps et le sang du Christ soient présent réellement et conjointement à la substance du pain et du vin.

Est-il permis de juger Luther ? Sans doute est-ce lui qui s’est le mieux défini, lorsqu’il écrit que tout être humain doit “vouloir en toute chose ce que ce Dieu veut, vouloir sa gloire et ne rien désire pour soi-même, ni ici bas, ni dans l’au-delà.”

Timbre dessiné et gravé en taille- douce Par Jean Pheulpin d’après un portrait de Lucas Cranach. Format vertical 21,45 x 36mm. ente anticipé à Paris le 12 février 1983 et générale le 14 di même mois. Retiré de la vente, le 20 avril 1984.

Source: feuillet N° 670 S du catalogue CEF. N°491/Soie des 13 500 feuillets illustrés sur soie. L’illustration ci-dessous et l’œuvre de BETEMPS peintre-graveur.

Martin Luther (Illustration)

Henri Mondor 1885-1962

août 20th, 2013

Henri-Mondor. 1885-1962
Photo:www.phil-ouest.com.

Henri Mondor 1885-1962.

Sur le timbre, le caducée des services de Santé nous renseigne sur la destinée médicale de Henri Mondor dont nous voyons ici reproduite la physionomie débonnaire, un peu interrogative. Le fond manuscrit atteste l’autre face de cet esprit éminent qui allia le goût de la Médecine à celui des lettres. Henri Mondor, naît en 1885 à Saint- Cernin dans le cantal; il va être le témoin privilégié des grandes transformations de la chirurgie moderne et devint professeur de clinique chirurgicale à la Faculté de Médecine de Paris.

Dès 1943, il évoque, dans un vaste ouvrage, la pensée des plus célèbres savants français, d’Ambroise Paré à Pasteur et publie plusieurs traités de chirurgie ; il consacre aussi une étude approfondie à Dupuytren, le fameux chirurgien de Louis XVIII puis de Charles X, qui donne sa place à l’anatomie pathologique. Praticien, il a tente une réflexion théorique tant sur la pratique de son art que sur son histoire.

De façon concomitante, il développa une œuvre littéraire en profondeur consacré à Mallarmé: “Salut au poète” (1938), ” L’amitié de Verlaine et de Mallarmé” (1940); “Salut au poète” (1938); “Vie de Mallarmé” 1941-1942). Suite logique d’un attirance pour la poésie, il publie : “Les premiers temps d’une amitié, Valéry et Gide”, “trois discours pour Paul Valéry”, “histoire d’un faune” et ” L’affaire du Parnasse”. C’est d’autant moins un hasard lorsque l’on sait que Mallarmé et Valéry s’intéressaient de près à la science et qu’ils se trouvaient dans les mêmes courant de pensées pacifiste, humaniste et radicale.

Il aborde l’étude de personnages aussi différents que le philosophe Alain ou l’aviateur Eugène Lefébure. Et s’il illustre l’ouvrage de Paul Valérie ” L’Homme et sa coquille”, il établit aussi une édition sur “Les gens de médecine” de Daumier. Il devient membre de l’Académie de Médecine en 1945, de l’Académie Française en 1946, puis entre à l’Académie des sciences en 1961, un an avant sa mort qui surviendra en 1962 à Neuilly-sur-Seine.

Sujet déjà traité le 2 décembre 2010 avec l’enveloppe 1er jour…et documentation de Wikipedia !

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Marie-Noëlle Goffin. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente Anticipé à Saint Cernin et Aurillac, le 22 mai 1982, générale le 14 du même mois et retiré de la vente le 18 novembre 1983.

Source: feuillet N° 636 S du catalogue CEF et N° 457/soie des 13 500 exemplaires illustrés sur soie. Illustration ci dessous;

Henri Monfor (Illustration)

Mercredi RTT pour le facteur…. Amitiés et bises

Cinquantenaire des 24 heures du Mans

août 18th, 2013

50ème anniversaire  des 24 heures du Mans
Photo: www.phil-ouest.com

Cinquantième anniversaire des 24 heures du Mans.

Il y a eu 50 ans en 1973, donc le 26 mai 1923, que fut disputée pour la 1er fois les 24 heures du Mans, qui n’était pas encore un des haut lieu de l’automobile, une course appelée” Grand prix d’endurance des 24 heures ”

Organisée par l’Automobile-Club de l’Ouest, la compétition, dans l’esprit de ses créateurs, devait prouver avec éclat, à un public encore peu averti, les qualités d’un matériel du type livré à la clientèle, le seul admis sur la ligne de départ. Elle permettait aussi d’expérimenter les meilleurs formules de revêtement pour le circuit et, par conséquent, pour l’ensemble du réseau routier français: celui ci avait considérablement souffert de manque d’entretien durant les longues années de la récente guerre.

Les pouvoirs publics pesaient les données du problème: le parc automobile représentait alors moins de 400 000 unités, voitures de tourisme et véhicules utilitaires: une circulation si réduite justifiait-elle les dépenses réclamées pour la réfection totale du réseau? Fallait-il créer seulement des voies à grand trafic, de construction spéciale, que le prix de revient limiterait à un minimum des grands itinéraires ? L’opération se ferait alors au détriment des 80 000 kilomètres de routes moyennes, dont la France avait raison d’être fière et soucieuse.

L’Automobile Club de l’Ouest, comme une grande partie de l’opinion, luttait contre le projet des “routes en or”. C’était aussi la résistance de divers revêtements, intéressant par leur prix de revient, qui serait mis à l’épreuve, sous les projecteurs de l’actualité braqués sur le circuit des 24 heures.

L’effectif au départ de 1923, était de 33 voitures, dont une anglaise, deux belges: trois seulement étaient carrossées en conduite intérieure, les autres étaient des torpédos découvertes. Deus ans plus tard, le succès était confirmé avec 76 engagés : 51 voitures françaises, 2 américaines, 6 anglaises et 7 italiennes notamment. La première performance apparut en1926: la moyenne de 100 km à l’heure, durant les 24 heures fut atteinte par la Lorraine- Dietrich, de construction française. Après 10 années d’interruption due à la dernière guerre, la course reprit selon une nouvelle réglementation sportive qui rendait difficile la spécialisation de la compétition aux voitures de type commerciale, qui d’ailleurs n’avaient plus un tel besoin de publicité.

Une autre éclipse allait se produire: les concurrents français dans les grandes cylindrées disparurent de la course après le succès de Talbot en 1950: et les succès se répartirent entre Ferrari, Jaguar, Mercédès, Ford et Porsche. On voit enfin reparaître en 1972, une victoire française, celle de Matra-Simca, comme pour faire honneur au Président de la République qui, en venant donner le départ, consacrait l’intérêt national et international de la compétition.

Les 24 heures du Mans, rassemblent toujours des foules considérables de spectateurs passionnés. La télévision permet au public le plus large de voir lutter les plus grands champions sur les meilleurs voitures, le long d’un circuit qui ne cesse de se moderniser.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Georges Bètemps. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée au Mans le 2 juin 1973, généralisée le 4 du même mois. Retiré de la vente le 8 mars 1974.

Source: Feuillet N° 239 du Catalogue CEF. L’illustration ci-dessous est le départ de l’épreuve en 1967.

50ème anniversaire des 24 heures du Mans (Illustration)

Eurovision….

août 15th, 2013

Eurovision  (1980)
Photo: www.phil-ouest.com

EUROVISION !

“Le grand public est si fasciné, et si blasé, par les techniques nouvelles, qu’aucune ne l’étonne, et sans se déconcerter, il s’est habitué à associer l’Eurovision à un indicatif musical, alors que rien ne signale sa présence incidente dans les séquences des journaux télévisés de Rome, Londres, Madrid, Paris, Oslo, Mayence ou Belgrade.” Ces remarques du nouveau président de l’Union Européenne de Radiodiffusion, s’imposent au moment où , en janvier 1980, cette organisme international commémorait son XXVème anniversaire.

Il y eu quelques années de préhistoire de l’Eurovision. Elles furent consacrées à la signature d’actes constitutifs de l’U.E.R., à l’installation d’organes d’entente et d’échanges, à la conduite d’expérience: la plus spectaculaire fut en 1953, la première transmission en directe internationale, en 5 pays, du couronnement de la Reine Elisabeth. La véritable naissance de l’Eurovision date de 1954. Elle fut alors baptisée d’un nom compréhensible en anglais comme en français et reçut comme indicatif les premières mesures du “Te Deum” de Marc-Antoine Charpentier, compositeur français de la grande époque classique.

L’U.E.R, s’installe ensuite administrativement à Genève et techniquement à Bruxelles. C’est ainsi que furent transmis aux pays membres de plus en plus nombreux le Grand Prix Eurovision de la Chanson à partir de 1956, et en 1960, les Jeux Olympiques de Rome. L’utilisation de satellites donna en 1962, à l’Union Européenne une dimension transcontinentale: un programme fut transmis en juillet, simultanément de part et d’autre de l’Atlantique; et le monde put assister ainsi aux jeux Olympiques de Tokyo, puis au premiers pas de l’homme sur la lune. Ces progressions prudentes étaient sans doute motivées par le souci de n’enfreindre aucun droit, au point d’origine comme au point de réception; elles étaient aussi imposées par la grande diversité des techniques.

Les émissions en 405,65,819 lignes, nécessitaient le passage par des convertisseurs de définition, les systèmes de couleurs: NTSC, PAL, SECAM l’emploi de décodeurs. Les mises en place sont maintenant terminées, relais hertziens répartis sur l’ensemble des territoires concernés, relais radio électroniques gravitant autour de la Terre, comme le “Symphonie” qui figure sur le timbre. Le rectangle de l’Europe y apparaît aussi, sur un écran de télévision qui se détache sur le globe terrestre; mais la mappemonde est frappée du sigle de l’U.E.R., car celle-ci déborde largement du cadre Européen, avec ses 107 membres (en 1980) actifs ou associés, répartis sur les 5 continents.

Timbre dessiné par René Dessirier et gravé en taille- douce par Pierre Béquet. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée à Paris le 12 janvier 1980 et générale le 14 u même mois. retiré de la vente le 8 août 1980.

Source: feuillet N° 522 du catalogue CEF. Illustration du feuillet ci-dessous !

Eurovision (Illustration)

Océanexpo. Bordeaux 1971

août 13th, 2013

Oceanexpo.

Oceanexpo (Bordeaux 1971)

Le salon international de l’exploitation des océans, Océanexpo s’est tenu à Bordeaux du 9 au 14 mars 1971: Il a montré comment se développe dans le monde l’extraordinaire compétition scientifique, technique, industrielle, qui est engagée pour mettre en valeur l’océan, dernière partie de notre planète; si inconnue encore ,et pourtant si pleine de ressource.

Cette compétition mondiale porte d’abord, comme l’a démontré la première section d’Océanexpo, sur l’évolution des modes de transport maritime: navires, porte- conteneurs, ou porte-barges pétroliers de plus en plus importants, et sur les conséquences qui en résultent quand à l’aménagement des zones portuaires.

La deuxième section a souligné, que pour accroître la qualité et la quantité des ressources alimentaires de l’humanité, il est nécessaire de rationaliser la pêche maritime, et de disposer de technique de pointe: électronique, informatique, développement de la mariculture, production des dérivés des protéines de poisson, préparation et distribution commerciale des produits de la mer.

Le problème de l’exploration du milieu marin, se fit dans la troisième section par l’exposition d’engins qu’évoque, sur le timbre, ce hublot de soucoupe par lequel l’observateur surveille un autre submersible. Les navires océanographiques sont complétés aujourd’hui par des sous-marins d’études, des véhicules automatiques, des maisons sous la mer, des plates-formes, des bouées de toute nature. En même temps, ont été présentées les méthodes les plus directes de pénétrations sous l’eau, de travail sous la mer, ainsi que la technologie des hautes pressions et des plongées profondes.

Enfin, la quatrième section a traité de l’exploitation des ressources océaniques en matières premières, comme les minerais ou les hydrocarbures et a fait le point de questions comme la production d’eau douce par dessalement et l’utilisation de l’énergie des mers.

L’Océanexpo ne fut que le prélude à des rencontres internationales similaires qui se tiendront périodiquement à Bordeaux. Cette ville de réputation mondiale dispose, en effet, d’une situation de possibilité d’accueil qui sont à la mesure de la mission à remplir. Au centre d’une agglomération de quelque 505 000 habitants (1971) et d’un milieu industriel important. Elle possède un parc des expositions vaste de 60 hectares, dans lequel est installé un hall gigantesque de 5 hectares. Un parc de stationnement de 10 000 places est en liaison directe avec l’aéroport et un quai qui permet l’accostage de navires de 14 000 tonnes, en face du magnifique ensemble de la chambre de commerce et de ses salles de conférences.

Exposants, congressistes, visiteurs pourront donc satisfaire dans les meilleures conditions leur curiosité sur les problèmes de l’océan, tout en profitant de l’accueil dune ville d’art et de tourisme.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jacques Combet. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Bordeaux le 6 mars 1971 et générale le 8 du même mois.

Source: Feuillet N° 162 du catalogue CEF. Illustration du feuillet ci-dessous.

Oceanexpo (illustration)

Demain RTT pour le facteur… Amitiés et bises;

50ème anniversaire de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer.

août 11th, 2013

Academie des Sciences d'Outre- Mer
Photo:www.phil-ouest.com

50ème anniversaire de l’Académie des Sciences d’Outre -Mer.

Cette institution est née au lendemain de la 1ère guerre mondiale, dans les milieux administratifs et scientifiques préoccupés de la meilleure mise en valeur de ce qui était encore l’Empire colonial français. Autour d’homme politiques comme Lebrun et Sarraut, se réunirent des administrateurs coloniaux, des économistes, des géographes, des historiens, des géologues, des naturalistes. Leur intention commune était d’établir une connaissance exacte du domaine, d’en poursuivre l’étude scientifique, de s’attacher aux communautés, aux peuples et aux races, à leurs coutumes, leur histoire et leurs traditions. Ils voulaient aboutir à préciser les meilleurs règles pour gouverner et administrer en se fondant sur de solides bases scientifiques.

En juillet 1922, eu lieu au siège de l’Alliance Française, à Paris, la séance constitutive d’une Compagnie qui prendrait le nom d’Académie des sciences coloniales. Elles compterait 80 membres et 40 membres associés, répartis entre 20 nationaux de la métropole et des colonies, 10 étrangers et 10 indigènes. L’élite de l’Outre- Mer se trouva ainsi cooptés aux cours des premières séances. Enfin, le 18 mai 1923, le grand amphithéâtre de la Sorbonne accueillait la séance solennelle d’ouverte, présidée par le ministre Albert Sarraut.

Entre les deux guerres, l’Académie se réunit régulièrement, élabora des textes, donna des impulsions attribua des prix, publia des études. Elle fonctionna sous la présidence de personnalités éminentes : l’historien Gabriel Hanotaux, le maréchal Franchet d’Esperey, le président Doumer, le Maréchal Lyautey, l’écrivain Pierre Mille et le recteur Charléty. La Compagnie fut assez vigoureuse pour traverser les années noires de l’occupation et fut assez avisée pour épouser l’évolution du monde et en perspective de la décolonisation, en 1957, de prendre le nom: d’Académie des sciences d’Outre- mer.

Strictement apolitique, elle compte dans ses rangs des représentants du plus large éventail de pensée. On y retrouve des gens de tous métiers, des scientifiques jusqu’à des chercheurs et des artistes. Ainsi cette Compagnie née au temps de l’Empire triomphant, est-elle, malgré ce centenaire, une très jeune Académie ! Dépassant le cadre de l’ancien domaine colonial français, elle étudie le monde contemporain dans son ensemble, de la Chine à l’Amérique du Sud, avec un intérêt particulier pour les problèmes du tiers monde. Sans renier aucun des aspects de l’œuvre sociale, scientifique, culturelle, accomplie par la France outre -mer, elle est résolument tournée vers l’avenir, fidèle à la devise proposée lors des premières séances par Paul Bourdarie : ” Savoir, comprendre, respecter ,aimer !”

Timbre dessiné et gravé par Jacques Combet. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente générale le 28 mai 1973. Retiré de la vente le 11 janvier 1974.

Source: Feuillet N°237 du catalogue CEF. Illustration ci dessous de Combet.

Académie de Sciences d'Outre-Mer (illustration)

Basilique de Saint-Nicolas -du-Pont.

août 8th, 2013

Basilique Saint-Nicolas de Port
Photo:www.phil-ouest.com

Basilique de Saint-Nicolas-du-Pont

Au XIe siècle est rapportée à Saint-Nicolas-de-Port par Aubert de Varangéville (parfois Albert) une relique : la dextre bénissant de Saint-Nicolas (selon la tradition il s’agit de l’os d’une phalange de la main droite de l’évêque). Elle est conservée dans un bras reliquaire de la fin du XIXe siècle en argent, or, émaux et diamants. Une première église sera consacrée au saint dès le début du XIIe siècle.

La procession annuelle de la Saint Nicolas.
Rapidement le pèlerinage à Saint-Nicolas s’étend bien au-delà de la Lorraine, et le saint est considéré comme le saint patron des Lorrains. La légende veut que ce soit dans l’édifice précédent la basilique que vint se recueillir Jeanne d’Arc avant de partir porter son message au Dauphin de France. En réalité il est plus probable qu’elle soit passée à l’église Saint-Nicolas, afin d’y prier, après avoir rendu visite au Duc Charles II de Lorraine qui était très souffrant.

La victoire du duc René II face au « grand duc d’occident » Charles le Téméraire en 1477 lors de la Bataille de Nancy va déterminer le jeune souverain à faire édifier un édifice plus imposant pour symboliser le retour à l’indépendance de la nation Lorraine ainsi que sa reconnaissance au saint patron de la Lorraine. Le choix de Saint-Nicolas-de-Port qui s’appelait encore simplement Port fut évident, puisque la ville était le centre économique du Duché de Lorraine attirant de nombreux marchands de toute l’Europe lors des foires.

La construction de la basilique actuelle commence en 1481 en pierre calcaire blanche extraite des carrières de Viterne. Simon Moycet (14??-1520) en est le maître d’œuvre, et Valentin Bousch en est le maître-verrier. L’édifice est inauguré presque achevé en 1544, la façade en 1545 et enfin elle fut consacrée en 1560 peu après que les deux tours-clochers, édifiées en 1544, aient reçu leurs premières coupoles de plomb.

Au cours de la guerre de Trente Ans, en novembre 1635, elle subit un grand incendie qui détruit la toiture et le mobilier et fait fondre le plomb de nombreux vitraux dont les verres s’effondrent. Noircies, bon nombre de peintures murales datant d’avant 1520 sont alors dissimulées sous un badigeon où elles seront redécouvertes lors de la restauration du XXe siècle.

Cet épisode qui marque les esprits (les flammes sont, dit-on, visibles depuis Nancy, à une dizaine de kilomètres), est le point de départ d’une nouvelle légende faisant état d’un miracle : le prieur bénédictin qui disait la messe lors de l’assaut de l’ennemi, Dom Moye, tentant d’échapper à une épée suédoise, aurait senti s’entrouvrir le pilier contre lequel il se serrait et aurait disparu à l’intérieur, la pierre se refermant sur lui. Depuis cette époque, en collant l’oreille contre ce pilier, le plus proche de la tour Saint-Pierre (tour sud), l’on pourrait entendre psalmodier le moine et, lorsque des évènements dramatiques menacent la Lorraine, l’on pourrait voir des gouttes suinter et couler le long de la pierre. Des paroissiens ont assuré que ce fut ainsi le cas peu avant les guerres de 1870 et 1914, renforçant la légende « du pilier qui pleure »

Une nouvelle charpente en chêne est posée vers 1664 et les tours sont recouvertes des nouveaux dômes d’ardoise en forme de bulbes qui subsistent actuellement.

En 1840, la basilique est inscrite sur la première liste des monuments historiques. Elle est consacrée basilique en 1950 par le Pape Pie XII. Fortement détériorée lors de la Seconde Guerre mondiale par le bombardement du 19 juin 1940, elle est restaurée dès 1983 grâce au legs d’une riche Portoise mariée à un Américain : Camille Croué Friedman. La restauration prit quinze années pour redonner à l’édifice sa splendeur initiale.

Architecture

La basilique possède les proportions d’une véritable cathédrale de style gothique flamboyant (onze travées, une nef principale et deux latérales avec deux bas-côtés terminés par deux absidioles). Ces dimensions sont pour le moins impressionnantes :
• une nef culminant à 30 m au-dessus du sol,
• au niveau du transept : deux colonnes élancées de 21,50 m (les plus hautes de France) dont l’une est torsadée afin de masquer un faux aplomb de vingt centimètres,
• deux tours de 85 et 87 m respectivement coiffées de clochers à bulbes.

L’édifice est d’une grande homogénéité de style, d’une sobriété rare à la fin de l’époque gothique, du fait de sa construction assez rapide (environ 60 ans) pour ses dimensions avec respect des plans initiaux. Elle possède d’harmonieux volumes. On y retrouve des influences champenoises dues au premier architecte, Michel Robin : le plan du chœur s’inspire de la basilique Saint-Urbain de Troyes et la coursière qui permet de faire le tour intérieur de l’édifice à la base des fenêtres basses, à sept mètres du sol, est un véritable passage champenois. Toutefois la tradition lorraine reste respectée puisqu’on peut noter l’absence de déambulatoire derrière le chœur ou les cinq pans de l’abside pourvus de très hautes fenêtres comme dans la cathédrale Saint-Étienne de Toul.

Particularité bien visible dès l’entrée : l’axe de la nef n’est pas rectiligne, mais accuse une déviation de six degrés vers la droite. Cette déviation a suscité quelques hypothèses, certaines fantaisistes, d’autres plus sérieuses notamment celle évoquée par Dom Calmet écrivant que « les bâtisseurs n’étant pas maitres du terrain ont cru devoir donner cette tournure à l’édifice ». Les contraintes cadastrales (disponibilité du terrain) semblent, encore à ce jour, être les meilleures candidates à l’explication de cette déviation.

À l’extérieur, côté nord, la déclivité du terrain a permis d’insérer, sous le sol des chapelles latérales, six loges ouvrant sur la rue et destinées à l’origine au commerce.

Source: Wikipedia

La Bataille de Fontenoy.

août 6th, 2013

Bataille de Fontenoy. 1745
Photo: www.phil-ouest.com.

La bataille de Fontenoy.

La série reproduite sur ce feuillet représente deux grands noms de l’Histoire. Un timbre de Richelieu, un autre de Louis XIV et un fait historique marquant le règne de Louis XV: la Bataille de Fontenoy. Je vais traiter la bataille de Fontenoy, tenant compte de l’illustration.

Bataille de Fontenoy 1745.

La bataille de Fontenoy se situe dans le complexe compliqué de la guerre de Succession d’Autriche(1741-1748). En face de la jeune héritière du trône impérial, soutenue par l’Angleterre, la Hollande et la Russie, se dressaient des alliés aux politiques et intérêts forts différents: Frédéric II de Prusse convoitait la Silésie, Les Bourbons d’Espagne réclamaient des terres en Italie, la France était encore à cette date l’ennemie traditionnel de la Maison d’Autriche et attaquait les Pays-Bas, pour y affronter l’Angleterre avec laquelle elle était aux prises, au -delà des mers à propos de possession coloniales.

La partie austro- prussienne de la guerre avait été rapidement réglée, Frédéric avait dès le printemps 1741, envahi la Silésie, dont il s’était fait confirmer la possession. Aux Pays -Bas, Louis XV attaquait les Anglo-Hollandais, et ses troupes étaient commandées par Maurice de Saxe, qui était au service de la France depuis 1720 et avait déjà participé à la guerre précédente.

La campagne fut menée en 3 étapes, marquées par 3 victoires: Fontenoy (1745), Raucoux (1746), Lawfeld (1747). Le dénouement fut pourtant l’humiliant traité d’Aix-la-Chapelle (1748): le Roi de France rendait toutes ses conquêtes et même le matériel de guerre pris dans les place fortes. Le gagnant était Frédéric qui gardait la Silésie. Le peuple de Paris donna cours à son indignation en voyant que les français avaient travaillé pour le roi de Prusse !! L’artisan de la victoire si mal reconnu fut pourtant récompensé par Louis XV, qui lui donna le domaine de Chambord et le titre de Maréchal de France.

Deux ans après, le vainqueur de Fontenoy étaient inhumé à Strasbourg, où le temple de Saint -Thomas contient son mausolée, chef d’œuvre du sculpteur Pigalle. Quand à la bataille même, elle finit par entrer dans la légende comme un beau souvenir de l’épopée de l’époque des combats chevaleresques et de la guerre “en dentelles”….C’est cette image conventionnelle qu’a traité, dans un tableau reproduit sur ce timbre, Horace Vernet (1789-1863), qui fut le peintre officiel de Louis-Philippe. On peut reconnaître ici ses qualités habituelles, une grande sûreté de composition, l’art de rendre le mouvement de l’action et les attitudes des combattants, et une minutieuse exactitude des costumes et des détails qui donne à ses toiles un véritable intérêt documentaire.

Timbre dessiné et gravé en taille -douce par Albert Decaris. Format horizontal 48 x 27mm. Vente anticipée à Paris le 17 octobre 1970 et générale le 19 du même mois. Retiré de la vente le 10 décembre 1971. Ce timbre représente la reddition des troupes anglaises à Fontenoy le 11 mai 1745, au Maréchal Maurice de Saxe.

Source: Feuillet 148 du Catalogue CEF et de l’Argus du Timbre. Illustration ci- dessous fut confiée à DECARIS , 1er grand prix de Rome de gravure en 1919, Membre de l’Institut (Académie des Beaux -Arts depuis 1943.)

Bataille de Fontenoy (Illustration)

Bonne journée de mercredi. Le facteur est en RTT. Amitiés et bises

Europa 1973

août 4th, 2013

Europa. 1973
Photo:www.phil-ouest.com

Europa 1973.

Dans la série “Europa”, l’Administration française émet, depuis 1971, deux timbres- poste de sujets différents. L’un pour le régime international, l’autre pour le régime intérieure, portant tout deux la mention “Europa” et l’emblème de la CEPT. Ce sigle désigne la Conférence européenne des administrations des Postes et Télécommunications, qui comptait 26 pays animés de l’idée européenne, et soucieux de l’appliquer au domaine des relations humaines, le développement de la civilisation étant en étroite liaison avec les communications et les échanges internationaux.

Le 1er timbre reproduit le motif commun adopté par la dite Conférence. Cette année, l’œuvre est d’un artiste norvégien s’inspirant de la forme du cor, instrument d’appel des postillons et des courriers à l’époque reculé de la poste aux chevaux. Le cor était l’emblème traditionnel des messagerie. (Je ne l’ai pas mis ici, mais il est à la gauche du feuillet). Le second timbre obéit aux mêmes intentions en continuant la collection de monuments important de l’Europe, chaque année un monument de différents pays.

Au centre de la Grand’ Place de Bruxelles, d’une rare beauté architecturale, se détache le célèbre Hôtel de Ville, qui en est sans doute l’élément le plus représentatif. L’élégance de cet édifice bâti en 1402 et 1454, réside surtout en l’équilibre des proportions établies entre la composition légère du prisme de base et l’élan plein de sveltesse de la tour qui domine l’ensemble. L’aile gauche, due sans doute à l’architecte Van Thienen s’ordonne autour d’une entrée principale marquée par l’Escalier aux Lions. Elle est décorée par une profusion de motifs sculpturaux inspirés de scènes d’histoire et de légende, tandis que les statues s’apôtres médiévaux, de ducs et de duchesses de Brabant s’alignent sur une frise déployée entre les étages.

L’aile droite a des chapiteaux historiés, très typiques, rappelant les enseignes des demeures qui s’élevaient auparavant en cet endroit. Maison de l’Estrapade, Cave aux Moines, Maison du Maure. Elle fut construite par Jean Ruysbroeck, ainsi que l’admirable tour, qui est son chef-d’œuvre. Conservant le porche existant du beffroi, dont il renforça les assises, il conçut ce monument de 96 mètres de hauteur en 3 parties: un parallélépipède de 4 étages, puis un octogone qui en comprend 3, enfin une flèche audacieuse, au sommet de laquelle Martin Van Rode fit hisser en 1454, son groupe de 5 mètres de haut, en cuivre recouvert de feuilles d’or, représentant Saint- Michel terrassant le dragon.

Telle est, au centre de cette Grand’ Place que les bruxellois appellent avec fierté “la plus belle pace au monde” la perle éclatante de ce collier, la Tour inimitable que les visiteurs admirent l’été, lumineuse sur un ciel pur, et qui se détache sur la grisaille de l’hiver, toute blanche encore de la lumière des siècles.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Pierre Forget. Format vertical: 21,45 x 36mm. Vente anticipé à Strasbourg le 14 avril 1973, et générale le 16 du même mois. Retiré de la vente le 19 avril 1974.

Source: Feuillet N° 228 su Catalogue CEF. Avec ci dessous l’illustration.

Europa 1973. Illustration

Cigognes d’Alsace .

août 1st, 2013

Cigogne  D'Alsace
Photo:www.phil-ouest.com.

Cigognes d’Alsace .

La famille des ciconiidés, à laquelle appartient la cigogne d’Alsace, réunit 18 espèces réparties dans le monde, caractérisées pare de larges ailes propices aux inlassables vols planés: dans la région d’Europe occidentale, la plus connue est la cigogne blanche, qui a en réalité un plumage blanc et noir, rehaussé par le rouge du bec et des pattes.

Nichant primitivement dans les forêts, sur des troncs ou des moignons de hautes branches, elle s’est accoutumée à s’installer sur des cheminées ou des toits, là où la population, qui la considère comme un porte- bonheur, lui prépare comme support des roues de voitures ou de vastes paniers plats

En Mars ou en avril, les mâles reviennent les premiers de leurs quartiers d’hiver, et occupent les nids habituels, pour les défendre et les restaurer: c’es constructions au cours des années, atteignent des dimensions importantes et un poids de plusieurs centaine de kilos.

On voit des nids de cigognes depuis quelques années en certains points de la Côte d’Or ou de la Loire-Atlantique; mais justement en Alsace, le dépeuplement des cigognes ne cesse de s’accentuer: il n’y avait que 12 couples en 1972 contre 18 en 71 et 173 en 1948. Une expérience de réintégration a été tentée près de Sélestat à Kintzheim, dans un enclos à ciel ouvert de 120 ares, y vivent 60 spécimens du Maroc. Sur les 15 qui volent déjà librement, 10 pensionnaires , à l’époque de la migration, on choisi la liberté, en répondant à leur instinct, et la population se passionne pour l’aventure de leur retour.

Ce n’est pas seulement pour le sentiment ou le pittoresque que la cigogne d’Alsace “fait partie du paysage”: elle en est un élément écologique.
PS: vous devez vous souvenir que cet article date de la période du timbre et qu’il est donc de 1973….

Timbre dessiné et gravé par Robert Cami. Format horizontal 36 x 21,45mm Vente anticipé à Strasbourg le 12 mai 1973 et généralisée le 14 du même mois. Retiré de la vente le 11 janvier 1974.

Source: feuillet N° 234 du Catalogue CEF. Illustration ci- dessous

Cigogne d'Alsace (Illustration)

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