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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Basilique de Saint-Nicolas -du-Pont.

août 8th, 2013

Basilique Saint-Nicolas de Port
Photo:www.phil-ouest.com

Basilique de Saint-Nicolas-du-Pont

Au XIe siècle est rapportée à Saint-Nicolas-de-Port par Aubert de Varangéville (parfois Albert) une relique : la dextre bénissant de Saint-Nicolas (selon la tradition il s’agit de l’os d’une phalange de la main droite de l’évêque). Elle est conservée dans un bras reliquaire de la fin du XIXe siècle en argent, or, émaux et diamants. Une première église sera consacrée au saint dès le début du XIIe siècle.

La procession annuelle de la Saint Nicolas.
Rapidement le pèlerinage à Saint-Nicolas s’étend bien au-delà de la Lorraine, et le saint est considéré comme le saint patron des Lorrains. La légende veut que ce soit dans l’édifice précédent la basilique que vint se recueillir Jeanne d’Arc avant de partir porter son message au Dauphin de France. En réalité il est plus probable qu’elle soit passée à l’église Saint-Nicolas, afin d’y prier, après avoir rendu visite au Duc Charles II de Lorraine qui était très souffrant.

La victoire du duc René II face au « grand duc d’occident » Charles le Téméraire en 1477 lors de la Bataille de Nancy va déterminer le jeune souverain à faire édifier un édifice plus imposant pour symboliser le retour à l’indépendance de la nation Lorraine ainsi que sa reconnaissance au saint patron de la Lorraine. Le choix de Saint-Nicolas-de-Port qui s’appelait encore simplement Port fut évident, puisque la ville était le centre économique du Duché de Lorraine attirant de nombreux marchands de toute l’Europe lors des foires.

La construction de la basilique actuelle commence en 1481 en pierre calcaire blanche extraite des carrières de Viterne. Simon Moycet (14??-1520) en est le maître d’œuvre, et Valentin Bousch en est le maître-verrier. L’édifice est inauguré presque achevé en 1544, la façade en 1545 et enfin elle fut consacrée en 1560 peu après que les deux tours-clochers, édifiées en 1544, aient reçu leurs premières coupoles de plomb.

Au cours de la guerre de Trente Ans, en novembre 1635, elle subit un grand incendie qui détruit la toiture et le mobilier et fait fondre le plomb de nombreux vitraux dont les verres s’effondrent. Noircies, bon nombre de peintures murales datant d’avant 1520 sont alors dissimulées sous un badigeon où elles seront redécouvertes lors de la restauration du XXe siècle.

Cet épisode qui marque les esprits (les flammes sont, dit-on, visibles depuis Nancy, à une dizaine de kilomètres), est le point de départ d’une nouvelle légende faisant état d’un miracle : le prieur bénédictin qui disait la messe lors de l’assaut de l’ennemi, Dom Moye, tentant d’échapper à une épée suédoise, aurait senti s’entrouvrir le pilier contre lequel il se serrait et aurait disparu à l’intérieur, la pierre se refermant sur lui. Depuis cette époque, en collant l’oreille contre ce pilier, le plus proche de la tour Saint-Pierre (tour sud), l’on pourrait entendre psalmodier le moine et, lorsque des évènements dramatiques menacent la Lorraine, l’on pourrait voir des gouttes suinter et couler le long de la pierre. Des paroissiens ont assuré que ce fut ainsi le cas peu avant les guerres de 1870 et 1914, renforçant la légende « du pilier qui pleure »

Une nouvelle charpente en chêne est posée vers 1664 et les tours sont recouvertes des nouveaux dômes d’ardoise en forme de bulbes qui subsistent actuellement.

En 1840, la basilique est inscrite sur la première liste des monuments historiques. Elle est consacrée basilique en 1950 par le Pape Pie XII. Fortement détériorée lors de la Seconde Guerre mondiale par le bombardement du 19 juin 1940, elle est restaurée dès 1983 grâce au legs d’une riche Portoise mariée à un Américain : Camille Croué Friedman. La restauration prit quinze années pour redonner à l’édifice sa splendeur initiale.

Architecture

La basilique possède les proportions d’une véritable cathédrale de style gothique flamboyant (onze travées, une nef principale et deux latérales avec deux bas-côtés terminés par deux absidioles). Ces dimensions sont pour le moins impressionnantes :
• une nef culminant à 30 m au-dessus du sol,
• au niveau du transept : deux colonnes élancées de 21,50 m (les plus hautes de France) dont l’une est torsadée afin de masquer un faux aplomb de vingt centimètres,
• deux tours de 85 et 87 m respectivement coiffées de clochers à bulbes.

L’édifice est d’une grande homogénéité de style, d’une sobriété rare à la fin de l’époque gothique, du fait de sa construction assez rapide (environ 60 ans) pour ses dimensions avec respect des plans initiaux. Elle possède d’harmonieux volumes. On y retrouve des influences champenoises dues au premier architecte, Michel Robin : le plan du chœur s’inspire de la basilique Saint-Urbain de Troyes et la coursière qui permet de faire le tour intérieur de l’édifice à la base des fenêtres basses, à sept mètres du sol, est un véritable passage champenois. Toutefois la tradition lorraine reste respectée puisqu’on peut noter l’absence de déambulatoire derrière le chœur ou les cinq pans de l’abside pourvus de très hautes fenêtres comme dans la cathédrale Saint-Étienne de Toul.

Particularité bien visible dès l’entrée : l’axe de la nef n’est pas rectiligne, mais accuse une déviation de six degrés vers la droite. Cette déviation a suscité quelques hypothèses, certaines fantaisistes, d’autres plus sérieuses notamment celle évoquée par Dom Calmet écrivant que « les bâtisseurs n’étant pas maitres du terrain ont cru devoir donner cette tournure à l’édifice ». Les contraintes cadastrales (disponibilité du terrain) semblent, encore à ce jour, être les meilleures candidates à l’explication de cette déviation.

À l’extérieur, côté nord, la déclivité du terrain a permis d’insérer, sous le sol des chapelles latérales, six loges ouvrant sur la rue et destinées à l’origine au commerce.

Source: Wikipedia

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