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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Villes & Régions

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Lens (1970)

décembre 2nd, 2012

Lens (1970)Photo: www.phil-ouest.com

Lens 1970.
“43ème congrès national de la Fédération des Sociétés Philatéliques”.

Ce 43ème congrès s’est tenu, à la Pentecôte, dans la ville de Lens, que l’illustration de ce timbre, présenta comme la capital du bassin minier, comme la noble cité, qu’elle fut et est encore, fière de son passé historique.

Son ancienneté est attestée par d’abondantes découvertes de poteries, de monnaies, de bijoux, des époques romaines et mérovingiennes. La ville reçue très tôt, du fils de Philippe Auguste, sa charte communale. Elle fut assez florissante au Moyen- Âge, pour s’orner d’uns collégiale, et posséder, dès le XIIIème siècle, un important hôpital.

La place de Lens couvrait Arras, Béthune et Douai: cela lui valut de subir aux cours des âges une quinzaine de sièges, de voir son château ruiné et ses fortifications démantelées. Son nom reste attaché, dans l’histoire, à la victoire remportée par Condé, le 20 août 1648: l’événement entraîna la signature du glorieux traité de Westphalie, qui assura à la France deux siècles de suprématie européenne.

C’est surtout au cours des deux dernières guerres que la ville eut à consentir d’héroïques sacrifices. Occupée par l’ennemi de 1914 à 1918, Lens fut une des villes qui subirent les plus lourdes destructions. Après les hostilités, sa population se trouvait réduite de plus de 50%. La croix de la Légion d’Honneur lui fut décernée.

25 ans après, la seconde guerre mondiale lui portera encore un coup terrible: au cours de la préparation de l’offensive alliée de 1944, un violent bombardement aérien fit plus de 500 victimes et détruisit un millier d’immeubles. Le courage, la ténacité sont les qualités des habitants de cette cité laborieuse. Lens était depuis 1853 le siège de la société houillère la plus puissante. Elle était en 1970, avec Liévin l’un des groupes d’exploitation du Bassin du Nord et du Pas de calais.

Les industries annexes y étaient nombreuses: cokeries, câblerie, tréfileries, centrales et usines de produits chimiques. Lens était aussi un nœud routier et ferroviaire, en même temps qu’un centre industriel, commercial et administratif d’une activité intense et d’un beau rayonnement.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jacques Combet. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée le 16 mai 1970 à Lens. Vente générale le 18 du même mois. Retiré de la vente le 9 avril 1971.

Source: Edition CEF et ARGUS du timbre…

PS: je m’étais trompé de photo, je viens de rectifier… Il va falloir que je contrôle un peu plus mes doigts….

Clermont-Ferrand (Tramway)

novembre 25th, 2012

Clermond-Ferrand.
Photo: www.phil-ouest.com

Clermont-Ferrand. (Centenaire du 1er tramway électrique)

Si un tramway mérite d’être nommé Désir, c’est bien celui de Clermont-Ferrand. Sa naissance en 1889 fut, en effet, le fruit d’une longue et difficile gestation. Alors que les travaux d’installation d’un tramway parisien commencèrent dès 1854, “le chemin de fer américain” ne rencontra qu’un faible succès en Auvergne. Pour la seul cité de clermontois, plusieurs projets furent élaborés en 1858,1871, et 1879, mais ils restèrent sans suite. En effet, les obstacles à leurs réalisations ne furent pas uniquement financiers: un conseiller général de Clermont-Ferrand craignait “que les chevaux ne soient effrayés par la vue de cette machine qui se meut sans bruit “. Le système ” Mekarski” de 1879 prônait en effet le remplacement des chevaux par des machines à air comprimée relativement silencieuses.

D’autre projets virent le jour, les uns préconisant l’utilisation de la vapeur à chauffage au coke, les autres l’emploi de la traction animale. Mais ces propositions n’aboutirent pas. Il faut attendre 1889, pour que Clermont-Ferrand soit doté d’un tramway qui, pour la 1er fois en France, utilise l’énergie électrique. Auparavant, une première expérience avait été tentée en 1881 pour l’Exposition d’électricité de Paris, mais elle était restée sans lendemain.

C’est à Jean Claret, entrepreneur de travaux publics, que revient l’honneur d’avoir créé le tramway clermontois. La ligne Montferrand-Royat qui lui avait été concédée en 1888, fut mise en service le 7 janvier 1890 de Montferrand à la place de Jaude, puis le 6 juin suivant, de Jaude à Royat. Longue de 7 kilomètres, elle était surmontée d’un tube de section carrée dans glissait une “navette” de prise de courant; cette navette était reliée par un câble à un tube verticale, situé sur le toit de la machine. Le retour du courant s’effectuait par les rails. Les motrices , comme le montre le timbre, étaient à classe unique de voyageurs.

Le tramway de Clermont-Ferrand fut une réussite, mais le système pour capter l’énergie électrique demeurait compliqué. Celui-ci fut remplacé en 1907 par un dispositif classique avec prise de courant par perche et fil aérien. A son apogée, le réseau clermontois comprenait cinq lignes. Ce moyen de transport resta en vigueur jusqu’en 1956, date à laquelle il fut détrôné par l’autobus.
(N-B: je me souviens avoir vu encore une ligne dans les année 75…..J’avais même changé d’hôtel à cause du bruit infernal de ce vieux riblon).

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Patrick Lubin. Format vertical de 22 x 36mm. Vente anticipée le 28 octobre 1989 à Clermont-Ferrand (Puy- de- Dôme) et vente générale le 30 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

Domaine de Sceaux (Hauts-de-Seine)

juillet 6th, 2012

Domaine de Sceaux
Photo:www.phil-ouest.com

Domaine de Sceaux. (Hauts-de-Seine)

C’est sur la route de Fontainebleau à Versailles que Colbert, en 1670, acquiert une propriété. Séjour idéal puisque le ministre se rapproche de la cour royale: Sceaux se trouve alors à une heure de carrosse de Versailles.

Colbert fait agrandir le château construit par Louis Potier à la fin du XVIème siècle. Sa charge de surintendant des Bâtiments le met en position de s’assurer l’assistance des meilleurs praticiens de l’époque. Claude Perrault embellit la vieille demeure et bâtit le pavillon de l’Aurore qui sera orné d’une coupole peinte par Le Brun, cependant que Le Nôtre compose des jardins à la française. Le marquis de Seignelay, fils aîné de Colbert, commande une Orangerie à Mansart. En 1699, le domaine devient propriété du duc du Maine, fils légitimé de Louis XIV.

Commence donc une période éblouissante pour l’histoire de Sceaux. La duchesse du Maine désirait “que la joie eût de l’esprit”, c’est ainsi qu’elle sut créer un cercle littéraire de grande qualité. Et le domaine de Sceaux peut s’enorgueillir d’avoir vu naître le roman philosophique lorsque Voltaire y créa “Zadig & Micromégas”. Célèbres furent aussi les “nuits de Sceaux”, ces divertissements mythologiques, musicaux et poétiques.

Mais avec la mort de la duchesse semblèrent s’endormir les muses. Le domaine connut transformations, destructions, reconstructions. Dans les années 1850, le marquis de Trévise redonna vie au site qui s’assoupit ensuite pour être sauvé en 1923. Depuis, restaurations, aménagements se multiplient, faisant du domaine de Sceaux l’un des plus importants lieux de mémoire d’une histoire de la région parisienne. Le château de Sceaux redevient le plus beau joyau Napoléon III de l’Île-de-France. Un Musée historique, couvrant la période s’étendant du XVIIème au début du XXème siècle, y présente un patrimoine régional très riche. L’Orangerie renoue avec fastes et artifices puisqu’elle accueille festivals, spectacles et manifestations de prestige. Le cabinet de travail de Colbert est reconstitué dans le Pavillon de l’Aurore. Ainsi donc, 3 siècles ont passé, laissant le promeneur pantois dans un jardin aux admirables perspectives.
(Texte de Jane Champeyrache)

Timbre dessiné et grave en taille-douce par Jacques Gauthier. Format 22 x 36mm Vente anticipée à Sceaux (Hauts-de-Seine) le 11 octobre 1997. Vente généralisée le 13 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste !

Saint Dié. (Vosges)

juillet 3rd, 2012

Saint -Dié (Vosges)
Photo: www.phil-ouest.com

Saint-Dié (Vosges)

Capitale du massif vosgien, à égal distance de Nancy et de Strasbourg, Saint-Dié est une cité chaleureuse, dont le grès rose des monuments contraste avec le vert sombre des montagnes environnantes couvertes de sapins. les bords de la Meurthe, les jets d’eaux, les fontaines, la profusions d’arbres et de fleurs invitent à une promenade ou se mêlent évocation du passé et animations d’aujourd’hui.

Fondée en 669 par Saint Déodat, à qui les habitants doivent leur nom de Déodatiens, Saint-Dié s’enorgueillit du titre de “marraine de l’Amérique”, car c’est l’un des ses chanoines Vautrin Lud qui proposa le nom ” d’América” pour désigner le Nouveau-Monde, en hommage au navigateur Amérigo Vespucci. Maintes fois confrontée aux durs assauts de l’Histoire, ravagée à plusieurs reprises par les incendie et le guerres, la ville fut entièrement détruite en 1944 par les troupes allemandes en retraite. Reconstruite sur les plans de l’ancienne, la nouvelle ville a su redonner vis à des vestiges du passé tout en s’ouvrant à la création contemporaine. C’est ainsi que la cathédrale du XVème siècle, qui forme avec l’église ” Notre-Dame-de-Galilée et le cloître gothique un remarquable ensemble architectural, s’est forgé, ces dernières années (avant 1998), une nouvelle notoriété en s’ornant de 53 verrières créées par dix artistes rassemblés autour de Jean Bazaine. Au carrefour de l’Histoire et de l’art vivant, il faut citer aussi l’étonnante Tour de la Liberté, érigée initialement à Paris pour le bicentenaire de la Révolution Française et installée depuis 1990 dans le parc Jean -Mansuy.

Ville d’accueil de nombreuses manifestations sportives et culturelles, notamment le Festival international de géographie, Saint-Dié est aujourd’hui une ville de 26 000 habitants qui conjugue qualité de l’environnement et développement économique. Terre d’Industries, elle a su s’adapter aux mutation de ses secteurs traditionnels tout en développant des nouvelles activités, au point d’arriver en tête, au plan national, pour son attraction vis-à-vis des investissements étrangers.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Claude Jumelet. Format vertical 22 x 36mm Vente anticipé le 3 octobre 1998 à Saint-Dié. vente générale le 5 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

P-S: compte rendu de 1998… je ne sais si, vu la crise et la mondialisation, l’état économique de la Ville est toujours identique !

Patrimoine Guyanais.

juin 21st, 2012

Patrimoine guyanais. Saint-Laurent-du-Maroni.
Photo:www.phil-ouest.com

Patrimoine guyanais. (Saint-Laurent-du-Maroni.)

Si la Guyane associe aujourd’hui son nom à la découverte spatiale, son évocation avait au XIXème siècle une tout autre résonance. Cette terre d’Amérique du Sud, colonisée difficilement par les Français en raison de son climat équatorial humide, a laissé dans nos esprits l’image du bagne fait de cases couvertes de tôle ondulée suintant d’humidité.

De 1852, date de la création de la Transportation, à 1947, ce sont soixante-quatorze mille condamnés qui y furent envoyés. Vestiges de notre mémoire: des prisonniers célèbres comme le capitaine Dreyfus détenu à l’île du diable. Dernières traces de bagne marquant le paysage: le camp de Transportation de Saint-Laurent-du-Maroni. Ses murs parlent aujourd’hui plus que les documents d’archives. Situé au sommet d’une boucle du Maroni, le camp n’offrait qu’un accès par l’appontement. Le dernier tiers du XIXème siècle vit son agrandissement par étapes successives.

En 1872, le camp comptait 15 cases alignées le long de l’allée centrale et renfermées dans une enceinte d’environ 100 mètres de largeur sur 204 mètres de longueur. En 1888, vinrent s’ajouter 24 cellules accolées au mur d’enceinte. Un nouveau programme de construction est décidé suite au délabrement des cases constaté par un rapport d’inspection en 1895. A cette époque, la population carcérale du camp était de 500 prisonniers. 10 ans plus tard, elle s’élevait à près de 2 500. De 1910 à 1946, date de fermeture du bagne, le plan général n’évolue guère, excepté quelques modifications mineures. Le camp pendant cette période était parfaitement entretenu par les forçats

Son abandon après 1946 le voue à la disparition: les bâtiment sont pillés, vendus puis envahis par la végétation luxuriante. Acheté par la commune de Saint-Laurent, le camp est en partie, classé “Monument Historique” en 1987. Dégagé par l’armée en 1990, l’ensemble architectural, qui a retrouvé sa composition, fait l’objet de travaux de restauration, depuis 1992.. En 1995, classés dans sa totalité” Monuments Historiques”, ces lieux autrefois d’enfermement joueront la carte de l’ouverture de l’ouverture en abritant des activités sportives et culturelles de l’Ouest guyanais.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Béquet. Format horizontal de 22 x 36mm. Vente anticipée à Saint-Laurent-du-Maroni, le 22 février 1997. Vente généralisée le 24 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste….

P-S: je voudrais signaler à un certain Marc, que mon blog n’est pas un panneau d’affichage. Mettre la même réclame, sur 12 sujets différents m’oblige, grâce à la modération, à les virer. Ce monsieur commence à me les briser menu…..(Enfin, le peu qui me reste…..). je crois qu’il n’aimerait pas que cela se produise chez lui…

Sablé-sur-Sarthe

juin 6th, 2012

Sablé-Sur-Sarthe
Photo: www.phil-ouest.com

Sablé-sur-Sarthe.

Au confluent de la Vaige, de l’Erve et de la Sarthe, Sablé a profité de sa situation géographique favorable pour se développer. Sur un éperon rocheux se dresse le château dont la présence est attestée dès le Xème siècle. Contrôlant le franchissement de la rivière, la forteresse occupait un emplacement stratégique entre Maine et Anjou et constituait un enjeu dans les conflits interminables qui opposaient les rois de France et de l’Angleterre. La vie militaire du château s’achève avec les guerres de la Ligue à la fin du XVIème siècle.

En 1711, la bâtisse est vendue à Jean-Baptiste Colbert de Torcy, neveu du grand Colbert, secrétaire d’Etat aux affaires étrangères et surintendant général des postes. Celui -ci fait démolir le château et ordonne la construction d’un nouveau logis sous la direction de l’architecte Charles Desgotz. Sablé commence alors à changer de “visage”: un hôpital est construit à l’est de l’île, les faubourgs s’étoffent et le bâti intramuros se renouvelle. De nombreuses maisons datent de cette époque.

Une véritable vie municipale s’installe à Sablé au XVIIIème siècle. Environs 2000 âmes y demeurent. Les Saboliens exploitaient alors de grandes carrières d’où l’on extrayait le marbre noir veiné de blanc; très prisé à Versailles. Mais surtout Sablé vivait de l’industrie du cuir qui occupait 45 familles sur les 400 foyers que comptait la ville entière. L’ère industrielle commence à Sablé avec l’aménagement d’une marbrerie hydraulique puis, vers 1880, avec l’installation d’une fonderie. Aujourd’hui c’est l’industrie agro-alimentaire qui domine l’économie sabolienne. Ce secteur concentre 50% de la main d’œuvre industrielle salarié. L’autre moitié est occupée à la métallurgie, la transformation des plastiques et l’électronique. Cette vitalité fait de Sablé le deuxième centre économique de la Sarthe.

Ses 13 000 habitants peuvent compter sur des équipements tertiaires développés et notamment sur de nombreuses installations sportives de qualité. Les touristes ,par la richesse monumentale de la ville et des sites environnants, trouveront à Sablé un lieu de détente et de découverte. Châteaux, manoirs, maisons de caractère seront autant d’étapes vers l’une des perles architecturales de la régions, à 3 kilomètres de Sablé: la célèbre abbaye de Solesmes, haut lieu du plain-chant grégorien.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Albuisson, format horizontal de 22 x 36mm. Vente anticipée le 20 septembre 1997 à Sablé-sur-Sarthe et vente générale le 22 du même mois.

Source: collection philatélique de la, poste !!

PS: ne pas oublier que ces données sont de 1997…. et que la région en 15 ans…a dû bien changer, surtout avec la crise……

Bastia..

mai 28th, 2012

Bastia
Photo: www.phil-ouest.com

Bastia.

Entre la côte rocheuse du cap Corse et de la plaine de Marana, Bastia s’est édifiée au fil des siècles au pied de la Serra di Pigno. La ville bâtie en amphithéâtre, encercle Porto Cardo, l’antique marine tournée vers l’Italie. Le site séduisit les Génois qui, vers 1380, y construisirent le “Castello della Bastia”. C’est à partir de ce château que la cité s’est développée, devenant la résidence du gouverneur génois. Un mur d’enceinte protège Terranova, tandis que le quartier de Terravecchia devient au XVIIème siècle le centre actif de la cité grâce à l’aménagement du port.

Au XVIIIème siècle, la ville, prise dans la tourmente des “révolutions de Corse” fut plusieurs fois assiégée, bombardée et pillée. De 1794 à 1796, Bastia fut la capitale de l’éphémère royaume Anglo-Corse. A la fin du XIXème siècle, le centre-ville acquiert sa physionomie actuelle avec notamment la construction de la vaste place Saint-Nicolas. Aujourd’hui la ville s’étend vers le nord (Quartiers de Toga et du Fango), et vers le sud. Avec ses trois ports (pêche, plaisance, commerce), ses 38 700 habitants (agglomération 52 400), Bastia, préfecture de la Haute-Corse, 5ème port français pour le trafic passagers, s’affirme comme le principal pôle économique de l’île.

Le visiteur sera sensible au riche patrimoine de la ville. La citadelle abrite dans son enceinte la cathédrale Sainte-Marie, l’oratoire Sainte-Croix et le palais des gouverneurs. L’église Saint-Jean-Baptiste est sans doute le monument emblématique de la cité avec ses deux campaniles qui, comme on le voit sur le timbre, surgissent au milieu des toits qui bordent le vieux port. enfin les vieilles maisons aux persiennes mi-closes, les ruelles, les escaliers, les places, tout cet univers méditerranéen, invite à la promenade et, le temps d’une halte à la terrasse d’un café, le visiteur pourra apprécier, face à l’archipel toscan, le charme inimitable de Bastia.

Timbre dessiné et mis en page par Jacques Combet. Gravé en taille-douce par Pierre Albuisson. Format vertical 22 x 36,85mm. Vente anticipée à Bastia le 19 février 1994. Et vente générale le 21 février 1994.

Source: collection philatélique de la poste….

Argentat (Corrèze)

mai 16th, 2012

Argentat (Corrèze)
Timbre:www.phil-ouest.com

Argentat (Corrèze)

On reconnaît Argentat de loin à ses toits en lauzes, ces pierres plates issues des carrières alentour, que l’on fixait naguère avec des chevilles en bois. telles de lourdes écailles, les lauzes coiffent encore bon nombre de maisons qui s’enchevêtrent dans le vieux bourg. Au confins du Limousin, de Dordogne et de Quercy, Argentat, chef lieu de canton de la Corrèze, se déploie entre de hautes collines, couvertes jadis de vignobles, et une large plaine où coule la Dordogne, au cours assagi malgré quelques remous. Une situation privilégiée, qui donna son nom à la ville (Argentat signifie “passage du fleuve”) et fit d’elle un important port fluvial, à la croisée des chemins entre la haute Auvergne et les “pays bas” qui s’ouvrent devant elle.

Des quais d’Argentat, partait chaque année, jusqu’à la fin du siècle dernier, des centaines de “gabares”, barques à fond plat, chargées de piquets de châtaignier, pour les vignes bordelaises et de planches de chênes, pour la tonnellerie. Les Gabares ne servaient que le temps d’une descente. Parvenues à destination: Castillon, Bergerac ou Libourne, elles étaient à leur tour débitées en planches. Toute une activité fluviale qui rythmait la vie d’Argentant, selon que les eaux étaient “marchandes” ou trop basses pour être navigables. Les gabares disparurent peu à peu, décimées par la concurrence du chemin de fer qui desservit Argentat dès le début du siècle dernier.

Si le temps et les remous de l’Histoire, les guerres de religion en particulier, ont fait aussi leur œuvres sur l’habitat du vieux bourg, effaçant le mur d’enceinte médiéval et les églises, brûlées par les huguenots, Argentat conserve toujours un cachet particulier, rustique et noble à la fois. Les belles demeures campées sur des jardins à terrasses, les bacons de bois des maisons des quais, les tourelles, clochetons, pigeonniers…. rappellent son passé prospère. La ville se souvient enfin qu’elle a donné naissance à une figure historique, le général Delmas, qui participa à la guerre d’indépendance américaine dans l’armée de Rochambeau, défendit victorieusement Landau sous la Révolution et mourut au combat à Leipzig, sous le Premier Empire.

Timbre dessiné, gravé en taille-douce et mis en page par Eve Luquet. Format 36,85 x 22mm. Vente anticipée à Argentat le 18 juin 1994 et vente générale le 20 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Tavant (Indre & Loire)

mai 10th, 2012

Tavant Indre-et-Loire
Photo:www.phil-ouest.com

Tavant. (Indre & Loire)

Située à moins de cinquante kilomètres au sud-ouest de Tours, l’église de Tavant (Indre-et-Loire) se découvre sur la route transversale, non loin du bourg de l’Île-Bouchard. Le voyageur ne s’y arrêterait pas s’il ne savait qu’il y a là l’un des monument de l’art pictural roman. On sait peu de chose sur Tavant. En 987, Thibault, comte de Tours, fonde en ce lieu un prieuré, rattaché dès l’origine à Marmoutier. L’église St Nicolas, rendue célèbre par des admirables fresques qu’elle renferme dans sa crypte, aurait été construite en 1124. L’architecture est extrêmement simple. Cependant, on peut remarquer l’importance et le rapprochement des piliers, ainsi que les décorations des chapiteaux qui s’offrent à portée de main: là, se découvre un monstre croquant un homme, ici, les étranges nattes d’une sirènes.

Murs et voûtes durent être autrefois entièrement recouverts de fresques que le temps, l’humidité et le manque de soins ont fini par faire disparaître en partie. Mais la crypte au volume exigu en a conservé de beaux restes. Après des siècles d’oubli, c’est le comte de Galembert qui, en 1862, signale l’existence de ce chef-d’œuvre au congrès archéologique de Saumur. Encore le découvreur marquait-il un certain dédain à l’égard de ces fresques qu’il considérait comme “le produit dégénéré de traditions antérieures par l’abstention prolongée de toute imitation de la nature”. Plutôt que de témoignages d’un “art attardé”, d’aucun préfèrent parler d’une “peinture d’apogée”.

L’iconographie reste aujourd’hui encore obscure et a donné lieu à diverses interprétations. La lisibilité de l’œuvre est d’autant plus difficile que l’on se trouve en face d’un puzzle auquel il manque “des pièces”. une trentaine de morceaux subsistent dont certains sont très effacés. L’ensemble de l’œuvre de Tavant illustre le combat des vertus et des vices et plus généralement la lutte du bien et du mal. A l’entrée, deux figures féminines nimbées se font face. Le mystère de leur présence reste entier. Plus loin un homme assis battant des mains, un joueur de harpe (représentant David ? ), un guerrier tuant un lion (Samson préfigurant le Christ vainqueur du mal ?), un personnage semblant danser. Là, des hommes que l’on identifie à des Atlantes. Ici une scène représentant le combat d’un guerrier contre un être monstrueux. A côté des figures isolées énigmatiques. Deux grandes compositions ne laissent aucun doute quant à leur signification: “la Déposition de Croix” et “la Descente aux Limbes”. C’est toute l’histoire chrétienne du monde qui s’anime ici autour de la valeur rédemptrice de la mort du Christ et de son Ascension dans la gloire.

Timbre: dessiné par Odette Baillais gravé en taille-douce par Jacky Larrivière. Format 36,85 x 48mm. Vente anticipée le 1er mars 1997 à Tavant et vente générale le 3 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Pays de la Saulx (Meuse)

mai 4th, 2012

Pays de la Saulx
Photo: www.phil-ouest.com

Pays de la Saulx (Meuse)

Partons à la découverte de la Saulx, cette “rivière encaissée dans un écrin de verdure”.” Les terroirs aux paysages sans cesse renouvelés qu’elle traverse méritent en effet qu’on s’y arrête. La Saulx prend sa source en Haute-Marne aux environs de Germay, à une altitude de 377 mètres. Elle se jette dans la Marne après un parcours de 127Km. décrivant de nombreux méandres, la Saulx serpente au milieu de belles futaies de hêtres, bouleaux, charmes, chênes , érables et sycomores qui couvrent 40% des territoires communaux. Cette prédominance de la forêt , le “saltus” romain, terres de pâtures, lui a sans doute valu ce nom.

Chevreuils, sangliers, renards, chats sauvages se partagent ce territoire. Mais l’homme, dans les pays de la Saulx, a aussi laissé son empreinte. Il a développé une polyculture à forte dominance céréalière associée à l’élevage bovin. les produits laitiers sont affinés sur place. La qualité des eaux est favorable à l’élevage de la truite et à l’industrie papetière. Richesses naturelles encore que sont la pierre, le bois et le fer. Bon nombre de constructions comme le Musée D’Orsay et le Grand Louvre ont été réalisé avec “la pierre de Savonnière” extraite des carrières de la vallée. L’abondance du bois a favorisé l’implantation de scieries et l’industrie du meuble. Une essence rare, le sycomore ondé, est d’ailleurs utilisé dans la fabrication des violons et le placage des meubles de grande valeur. Le minerai de fer affleure partout et a donné naissance à une industrie métallurgique.

Les pays de Saulx s’orientent vers la mise en valeur du patrimoine naturel de développant le tourisme vert et du patrimoine architectural par la restructuration des monuments. “Le petit val de Loire Meusien”, ainsi qu’on a pu l’appeler, offre aux visiteurs des églises fortifiées, des châteaux classés, des ponts comme celui de Rupt-aux-Nonains (XVIème siècle), représenté sur le timbre poste.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jacques Jubert . Format horizontal de 36 x 22mm. Vente anticipée à Haironville (Meuse) le 2 juillet 1994 et vente généralisée le 4 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

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