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De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Tavant (Indre & Loire)

mai 10th, 2012

Tavant Indre-et-Loire
Photo:www.phil-ouest.com

Tavant. (Indre & Loire)

Située à moins de cinquante kilomètres au sud-ouest de Tours, l’église de Tavant (Indre-et-Loire) se découvre sur la route transversale, non loin du bourg de l’Île-Bouchard. Le voyageur ne s’y arrêterait pas s’il ne savait qu’il y a là l’un des monument de l’art pictural roman. On sait peu de chose sur Tavant. En 987, Thibault, comte de Tours, fonde en ce lieu un prieuré, rattaché dès l’origine à Marmoutier. L’église St Nicolas, rendue célèbre par des admirables fresques qu’elle renferme dans sa crypte, aurait été construite en 1124. L’architecture est extrêmement simple. Cependant, on peut remarquer l’importance et le rapprochement des piliers, ainsi que les décorations des chapiteaux qui s’offrent à portée de main: là, se découvre un monstre croquant un homme, ici, les étranges nattes d’une sirènes.

Murs et voûtes durent être autrefois entièrement recouverts de fresques que le temps, l’humidité et le manque de soins ont fini par faire disparaître en partie. Mais la crypte au volume exigu en a conservé de beaux restes. Après des siècles d’oubli, c’est le comte de Galembert qui, en 1862, signale l’existence de ce chef-d’œuvre au congrès archéologique de Saumur. Encore le découvreur marquait-il un certain dédain à l’égard de ces fresques qu’il considérait comme “le produit dégénéré de traditions antérieures par l’abstention prolongée de toute imitation de la nature”. Plutôt que de témoignages d’un “art attardé”, d’aucun préfèrent parler d’une “peinture d’apogée”.

L’iconographie reste aujourd’hui encore obscure et a donné lieu à diverses interprétations. La lisibilité de l’œuvre est d’autant plus difficile que l’on se trouve en face d’un puzzle auquel il manque “des pièces”. une trentaine de morceaux subsistent dont certains sont très effacés. L’ensemble de l’œuvre de Tavant illustre le combat des vertus et des vices et plus généralement la lutte du bien et du mal. A l’entrée, deux figures féminines nimbées se font face. Le mystère de leur présence reste entier. Plus loin un homme assis battant des mains, un joueur de harpe (représentant David ? ), un guerrier tuant un lion (Samson préfigurant le Christ vainqueur du mal ?), un personnage semblant danser. Là, des hommes que l’on identifie à des Atlantes. Ici une scène représentant le combat d’un guerrier contre un être monstrueux. A côté des figures isolées énigmatiques. Deux grandes compositions ne laissent aucun doute quant à leur signification: “la Déposition de Croix” et “la Descente aux Limbes”. C’est toute l’histoire chrétienne du monde qui s’anime ici autour de la valeur rédemptrice de la mort du Christ et de son Ascension dans la gloire.

Timbre: dessiné par Odette Baillais gravé en taille-douce par Jacky Larrivière. Format 36,85 x 48mm. Vente anticipée le 1er mars 1997 à Tavant et vente générale le 3 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

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