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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Voeux 2007

décembre 31st, 2006


Voeux 2007, originally uploaded by patriarch38.

Meilleurs vœux à vous tous et toutes.

Que l’An 2007 vous soit une année douce et heureuse, pour vous et les vôtres.

Santé,
Bonheur,
Joie, qui en découlera automatiquement.

J’ai retrouvé une très vieille carte postale de mon grand père, du 8 décembre 52, avec ces simples mots :
Penso sempre
Al nostro avvenire……

En cette Année 2007, il va falloir y penser sérieusement. Il faut oser chambouler les convenances, si nous voulons que tout change et que le monde entier aille mieux. Nous allons avoir la main, par deux fois cette année, alors profitons en !

Amitiés ou Bises ! (Vous prenez ce qui vous convient !)

Un petit coin paisible .

décembre 31st, 2006


Un petit coin paisible ., originally uploaded by patriarch38.

La Dumbea, rivière à quelques kilomètres de Nouméa.
C’est là, où j’ai passé la plus grande partie de la journée du 1er Janvier 1956. Il faisait très chaud à Nouméa, et cette rivière est un vrai paradis de fraîcheur. Tout d’abord, il y a un ancien barrage, datant de 1890 et de beaux sentiers boisés qui longent la rivière.
Il y a aussi les installations d’une ancienne rhumerie datant de 1864 et celles d’un hôpital américain durant la dernière guerre. Au kilomètre 5, il y a une piste qui suit la Dumbéa et où on peut très bien camper. On peut aussi parcourir les gorges de la Dumbéa et dans le lit du torrent, derrière une petite maison abandonnée se trouvent « les marmites de géants » creusées dans les rochers. La route s’élève en lacets au flanc de la montagne et on peut encore voir à droite, l’ancien campement des ouvriers du barrage. Le nouveau barrage a été construit en 1952-1953 pour alimenter la ville en eau potable. Il alimente deux conduites de 500m/m et de 400m/m de diamètre qui aboutissent à la station de traitement du mont Té, puis aux réservoirs de la ville.
Ce lieu était assez fréquenté par les familles qui ne voulaient pas aller par les fortes chaleurs sur les plages de la ville. Certaines venaient même y pique-niquer.
Le soir, après un bon resto, je suis allé au drive-in et à la fin du film, j’ai fini la nuit au bal, tout à côté du drive-in. C’était un nouvel-an, loin de la famille et après l’élection présidentielle du 5 et 19 décembre 1955.
J’aimais bien ce coin paisible où j’allais souvent me reposer après une semaine de travail harassant par cette chaleur !

Le Nandou

décembre 30th, 2006


Le Nandou, originally uploaded by patriarch38.

C’est le petit cousin de l’autruche.

Le nandou, dont on connaît deux espèces distinctes, est le petit cousin de l’autruche africaine et de l’émeu australien. Comme eux, il est inapte au vol. C’est le plus grand oiseau du nouveau monde. Contraint de vivre au sol où il court à vive allure, c’est un habitant des pampas d’Argentine. L’autre nandou, le nandou de Darwin, vit sur les hauts plateaux andins, en Bolivie, et affectionne les grands espaces découverts.
Bien que la plupart possèdent un plumage brun, quelques rares individus sont blanchâtres. La tête et la nuque sont noirâtres, le ventre blanc. Les pattes tridactyles sont très robustes, il n’a pas de queue. Ses ailes assez grandes sont inaptes au vol. Adulte, sa taille est de 1 mètre 50 pour un poids allant de 12 à 23 kg.
Le nandou est sociable et vit en bandes de 15 à 20 individus. Ces bandes se mêlent fréquemment aux troupeaux de bétail, ou aux hardes de guanacos et de cerfs, avec lesquels ils semblent vivre en bonne harmonie. Pour fuir le danger, le nandou prend sa course, il étend son long cou à l’horizontale et maintient son équilibre en battant des ailes, surtout quand il change de direction. Il peut atteindre la vitesse de 52km / heure. Il saute bien et franchit sans peine les enclos et palissades disposés à l’intention du bétail. Il est omnivore.
Il marque une préférence pour les plantes à larges feuilles et pour le trèfle, cependant il consomme également une large variété de graines, racines, et de fruits. Il complète son régime en dégustant des insectes, en particulier des sauterelles, des petits invertébrés (le lézard par exemple). Il aime aussi les grenouilles, les petits oiseaux et même les serpents.
A la saison des amours, les mâles rivaux se livrent des batailles assez violentes. Les antagonistes s’enlacent mutuellement le cou, cherchent à se frapper des pieds et s’assènent réciproquement de terribles coups de bec. Le vaincu prend la fuite et le vainqueur s’adjuge les femelles, car le nandou est polygame.
En se pavanant devant ses femelles, celui-ci se livre à une parade nuptiale faite de courbettes, de sauts et de postures assez curieuses. C’est le mâle qui joue la sage-femme. Il fait le nid, et ramasse les œufs pondus par les femelles en les poussant délicatement avec ses ailes, vers la cavité qui servira de nid. C’est lui qui se chargera de l’incubation 35 à 40 jours, protégera, de la chaleur du soleil, les poussins avec ses ailes. Puis qui les nourrira et les éduquera pendant les 6 mois où ils atteignent leur taille adulte. Ils seront matures vers 2 à 3 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Rhéiformes ; Famille : Rhéidés ; Espèce : Rhea americana.

Le Chrysochlore

décembre 29th, 2006


Le Chrysochlore, originally uploaded by patriarch38.

C’est un véritable petit bulldozer.

Le chrysochlore est une sorte de taupe qui doit son nom aux reflets métalliques de son pelage ; son nom anglais « goden mole » signifie du reste « taupe doré ». il en existe un petit nombre d’espèces, distribuées à travers l’Afrique équatoriale et australe.
Le chrysochlore n’a pas les pattes antérieures aussi développées que chez la taupe véritable, ce qui ne l’empêche pas de passer son existence entière sous terre, dans un réseau de galeries qu’il creuse lui-même. Comment creuse t’il ? Tout simplement avec sa tête et son museau, dont la force est proprement herculéenne. On a pu démontrer qu’un chrysochlore adulte, pesant 55 grammes, parvient à soulever un poids de 9 Kg avec sa tête !
Il creuse ses galeries assez près de la surface du sol, dans des terrains meubles et sablonneux, évitant les sols lourds, compacts et trop humides. La technique de fouissage du Chrysochlore diffère de celle de la taupe. Pour forer un tunnel, l’animal effrite le sol à coup de tête, puis repousse la terre sous son corps vers l’arrière, au moyen de ses pattes antérieures munies de quatre griffes et tournées vers l’intérieur.
Généralement les tunnels n’ont qu’un caractère temporaire et le chrysochlore ne les utilise qu’une fois. Ceci revient à dire qu’il est condamné de creuser constamment pour trouver sa nourriture. Car son pelage est couché en arrière, comme chez les autres mammifères, alors que celui de la taupe est dressé verticalement ce qui lui permet de pouvoir se mouvoir indifféremment vers l’avant ou l’arrière, ce que ne peut faire le Chrysochlore.
La longueur d’un adulte est de 9 à 14 centimètres. Je n’ai rien sur ma fiche indiquant sa biologie, mode de reproduction etc… Et je n’ai rien trouvé sur le net ! Pour sa nourriture…c’est un insectivore donc….

Classe : Mammifères ; Ordre : Insectivores ; Famille : Chrysochloridés ; Espèce : Chrysochloris sp.

Le cormoran africain

décembre 28th, 2006


Le cormoran africain, originally uploaded by patriarch38.

Toujours inféodé à l’eau, mais en divers milieux.
Ce cormoran est l’un des oiseaux aquatiques les plus communs en Afrique ; on le trouve dans toutes sortes d’habitats : bords des rivières, marais, lagunes côtières, littoral, en eaux douces ou eaux salées. Par sa taille et l’existence d’une petite huppe sur la tête des adultes, il évoque le cormoran huppé européen. Son comportement ne diffère pas de celui de son cousin, il nage avec le corps assez enfoncé et en vol, il tient le cou tendu.
En Afrique occidental, la reproduction a été étudiée en détail depuis 60 ans environ. Le nid est placé dans un arbre : au milieu ou au bord d’un marigot, ou simplement par terre, ce qui est le cas sur les côtes. L’époque de la nidification varie fortement selon les lieux ; elle a lieu en janvier-février ou en septembre-octobre au Sénégal, et entre juillet et avril en Afrique du Sud. En fait l’espèce niche à tous les mois de l’année.
La hausse et la baisse saisonnière des eaux fluviales semblent conditionner les déplacements locaux. En effet, dans l’ouest du continent, le cormoran quitte les cours d’eau en crue dont les rives sont inondées. Ainsi au Cameroun, il n’est pas observé entre septembre et novembre, période des hautes eaux. Mais à la même époque on note sa nidification au Ghana et au Tchad.
Les colonies se trouvent souvent en compagnie de celles d’autres oiseaux comme les hérons, les ibis et les aigrettes. Une fois apparié, le couple réalise une parade nuptiale de routine, au cours de laquelle ils agitent énergiquement la tête, se toilettent mutuellement, se palpent du bec et entrelacent leur cou. La femelle pond 2 à 6 œufs qui seront couvés alternativement par le couple, durant 23 à 25 jours. A la naissance les poussins sont nus et aveugles mais ils se couvrent rapidement d’un duvet noir. Au début les parents les nourrissent par régurgitation en partie digérée, directement dans la gorge des petits. Mais très rapidement, ces derniers vont chercher eux-mêmes la nourriture dans la gorge des parents.
Quand il est menacé, cet oiseau préfère s’envoler plutôt que de plonger. Il passe le quart de la journée à se nourrir et il est plus particulièrement actif à l’aube et au crépuscule. Il se nourrit surtout de poissons, il a d’ailleurs le bec crochu qui lui permet de maintenir les proies glissantes. Il rapporte généralement le poisson à la surface avant de l’engloutir, la tête la première. Il met aussi à son menu : des grenouilles, insectes aquatiques, crustacées, et même parfois les oisillons.
La longueur d’un adulte est de 55cm et son envergure est de 80 cm.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Pélécaniformes ; Famille : Phalacrocoracidés ; Espèce : Phalacrocorax africanus.

Le Dingo

décembre 27th, 2006

Le Dingo, originally uploaded by patriarch38.

C’est le chien sauvage d’Australie, dont on ignore l’origine.
Parmi les canidés, le dingo est un cas entouré de mystère. Certains zoologues le considèrent comme une espèce tout à fait sauvage, alors que d’autres sont d’avis que le dingo a été amené en Australie par les premiers hommes et serait un animal domestiqué à partir du cuon d’Asie tropicale. C’est cette hypothèse qui paraît la plus vraisemblable, car les découvertes, d’il y a une trentaine d’années, dans le domaine de l’archéologie ont permis de reculer l’arrivée des premiers hommes en Australie à quarante mille ans environ, à l’époque où le niveau des océans se trouvait assez bas pour permettre une traversée à sec des îles de la Sonde en Australie.
Les aborigènes disparaissant progressivement, les dingos sont retournés à la vie sauvage, cet animal peut donc être, maintenant, considéré comme tout à fait sauvage. Ils ont une robe beige parsemée de poils blancs. Les mâles sont plus grands que les femelles, entre 88 et 92 cm. Alors que les femelles pèsent de 9,6 kg à 16 kg, les mâles font de 11 kg à 19 kg. La longévité serait de 10 ans et de 13 en captivité.
On les retrouve principalement en Australie occidentale et centrale : dans les plaines et les secteurs ruraux montagneux. On en trouve aussi dans les régions désertiques. Ils se logent dans les terriers de lapin, les cavernes, mais toujours à proximité de l’eau. Il est vivipare. Les femelles peuvent avoir jusqu’à 10 petits, après une gestation de 63 jours. Les chiots deviennent indépendants vers 3-4 mois. La majorité sexuelle est vers 22 mois.
Il se nourrir de mammifères, oiseaux, et reptiles. Surtout de lapins, de rats, d’opossums et de wallabies. Il lui arrive aussi de croquer des kangourous et des moutons. Quand ils chassent une grande proie, ils le font à la façon des loups, plusieurs dingos poursuivent la proies jusqu’à ce qu’elle s’épuise, puis lui infligent de nombreuses morsures qui entraînent sa mort
Il est très facile de transformer un dingo, capturé très jeune, en un chien domestique, docile et affectueux. C’est dans ce milieu, que les indigènes australiens se procurent leurs chiens de chasse.
Comme prédateurs, les hommes bien entendu, les crocodiles, et parfois d’autre canidés comme le chacal et même les chiens domestiqués. Les chiots ont à souffrir des grands oiseaux de proie. Prolifique, il n’est toutefois pas menacé de disparition.
Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; famille : Canidés ; Espèce : Canis familiaris dingo.

Plongeon catmarin

décembre 26th, 2006


Plongeon catmarin, originally uploaded by patriarch38.

Un oiseau au cri étrange.
Le plongeon catmarin est à la fois le plus commun des plongeons, mais il en existe encore plusieurs autres espèces en Amérique et en extrême orient.
Le plongeon est l’un des oiseaux les plus primitifs existant encore au monde. Il est parfaitement adapté à son mode de vie aquatique. L’eau est véritablement son milieu de prédilection et il est bien rare d’observer un plongeon ailleurs que dans l’eau.
Il vole pourtant bien et effectue des migrations saisonnières qui le conduisent de l’océan à l’intérieur des terres continentales. Le plongeon a en effet un mode de vie assez particulier, en ce sens que c’est un oiseau entièrement marin durant l’hiver, mais qui devient à la belle saison un hôte des lacs, rivières et vastes étangs.
Pour nicher, il recherche même les petites mares et les étangs forestiers, où il peut pondre et ensuite élever ses petits en toute sécurité. Il marche maladroitement sur terre et ne peut s’envoler qu’à partir d’une nappe d’eau, aussi ne s’éloigne t’il guère de son milieu naturel.
C’est un oiseau mince et gracieux, avec un bec légèrement retroussé. En plumage nuptial, il est facile à identifier : le dessus du corps est brun foncé soutenu, la tête et le dessus du cou sont grisâtres, avec une tache rouge sur le devant du cou. Son dessous blanc contraste remarquablement avec son manteau foncé. Sa queue est noire. En hiver, on ne le distingue des autres plongeons, que grâce à sa face et le devant du cou d’un blanc pur, et le dessus d’un brun foncé finement tacheté de blanc.
Son corps est façonné pour nager, avec des pattes courtes et puissantes, loin à l’arrière du corps. Elles sont parfaites pour brasser l’eau, mais rendent la marche au sol difficile. Les 3 doigts avant sont palmés, et ces plongeons ont une queue courte, bien adaptée. Il nage et plonge à merveille. Il peut s’immerger progressivement, d’une façon si discrète que l’eau en est à peine ridée. Sous l’eau, il avance très vite et peut atteindre plus de 50 mètres de profondeur, ce qui est remarquable pour un oiseau. Il se nourrit exclusivement de poissons qu’il avale vivants. Son cri est assez particulier et ressemble à une plainte humaine.
Il est monogame, il a avec sa moitié, des liens permanents et réoccupe le même territoire chaque année et souvent le même nid. Le mâle choisit le site du nid, toujours près de l’eau. C’est un simple amas de plantes aquatiques ou de mousses façonné en cuvette peu profonde. En mai, la femelle y dépose de 1 à 3 œufs, qu’elle couvera 27 jours. Les petits sont nourris par les deux parents. A 2 ou 3 semaines, les jeunes passent la majeur partie du temps à nager, tout en dépendant de leurs parents pour se nourrir, jusqu’à la fin de leur croissance. Ils ont leur plumage complet au bout de 7 semaines et deviennent mature sexuellement à 2 ou 3 ans. La longueur adulte va de 51 à 61 cm, pour une envergure de 0,97cm à 1 mètre. Le poids est de 800 grammes à 1 kg 75. Et la longévité est de 24 ans environ.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Gaviiformes ; Famille : Gaviidés ; Espèce : Gavia stellata.

Noël 2006

décembre 24th, 2006


Noël 2006, originally uploaded by patriarch38.

Père Noël Recherché.

Père Noël recherché
Voici décembre, le frimas des branches nous annonce l’arrivée prochaine du temps des fêtes. Dans le centre d’achat d’un secteur cossu, le père Noël, arrivé par hélicoptère, se prépare déjà à écouter les demandes des enfants. Pourtant, à quelques kilomètres de ce coin se trouve le faubourg des démunis souffrant de la misère là où les estomacs crient famine. À l’approche de cette grande fête, le père Noël n’entend-t-il que les enfants de riches et fait-il la sourde oreille aux moins fortunés?

Pierrot, 6 ans, se promène sur la rue comme beaucoup de gamins de son âge laissés à eux-mêmes. En passant devant l’église paroissiale, la curiosité l’incite à pénétrer à l’intérieur de ce saint lieu. Il s’approche de la balustrade, fixe le grand crucifix placé au-dessus de l’autel. «Jésus, trouvez-vous les enfants riches plus sages? Pourquoi le père Noël ne nous écoute-t-il pas dans mon quartier? Mes amis et moi aimerions un père Noël bien à nous qui nous comprendrait mieux. S’il vous plaît, Petit Jésus, envoyez un père Noël pour les enfants pauvres car nous aussi méritons de beaux jouets. J’avoue n’être pas toujours très sage mais je vous promets de faire attention. Aidez papa et maman, la joie n’existe pas beaucoup à la maison. Papa ne travaille pas et maman ne va pas très bien. Noël s’annonce aussi aux gens de mon quartier.

Sur ces dernières paroles, Pierrot se retourne et s’en va. À ce moment, un homme, au physique imposant, sort prestement et se dirige vers le presbytère. Il raconte à monsieur le curé ce qu’il vient de voir. Il obtient de ce dernier la permission d’organiser au sous-sol de l’église le plus beau dépouillement de Noël. Avec l’aide des marchands du coin, des bénévoles ramassent assez de victuailles pour garnir de beaux paniers et des jouets pour tous les enfants.

Une semaine avant Noël, toutes les familles reçurent une invitation à la grande fête. Le monsieur au physique imposant et au cœur d’or se présente ce jour-là dans son beau costume rouge et sous sa barbe blanche, un sourire démontre la satisfaction du devoir accompli. Il porte sur son dos une immense poche pleine de joujoux qu’il distribue à tous les enfants. Un grand buffet est préparé. Tout le monde s’amuse ferme; enfin la joie renaît. Cette belle journée terminée, parents et enfants retournent à la maison paniers de provisions et joujoux pleins les bras. Ils entonnent avec joie les chansons populaires de Noël.

Pierrot, passant devant l’église, s’y arrête de nouveau. Il s’avance vers la balustrade et lance un clin d’œil vers le crucifix. « Petit Jésus, je savais que vous ne nous laisseriez pas tomber. Maintenant, nous aussi aurons notre père Noël des pauvres. Merci Jésus ».

Marie Fourneaux

Noël 2006 à la ferme

décembre 24th, 2006


Noël 2006 à la ferme, originally uploaded by patriarch38.

Que cette journée de Noël vous soit une journée remplie d’amour et de joie,parmi les vôtres avec aussi quelques pensées pour ceux qui souffrent ou sont seuls. Bises à tous!

Le droit de mourir!

décembre 23rd, 2006

Je viens d’entendre que l’enterrement religieux de l’italien Welby a été interdit par l’église romaine. Welby est cet homme qui depuis des années végétait sur son lit de souffrance. Il a demandé plusieurs fois le droit de partir dans la dignité.
Comment cette église, soit disant si miséricordieuse, peut elle refuser à cet homme de partir dignement et selon sa volonté dans le sein de cette église qui était la sienne. « Pas de service religieux disent ces saints hommes à celui qui se donne la mort ! » Ne connaissez vous pas, un cas ou même plusieurs, où ces malheureux ont eu le droit au service religieux ? Moi si et plus d’un !
Il aura donc un service civil, et je souhaite que ces concitoyens le lui fassent le plus joyeux et humain que possible, avec toute la dignité que requiert sa dernière volonté, en se substituant à une église qui n’évolue que contrainte et forcée.

Voici un poème que j’ai trouvé sur le net et je m’excuse au près de celui qui l’a créé de l’utiliser en cette circonstance. Je n’ai trouvé qu’un nom : « Eucalion » Je suppose donc, qu’il en est l’auteur. Merci à vous, pour ce poème.

Qui êtes-vous donc pour me refuser ma mort,
Imposteurs de l’amour qui vous croyez plus forts ?
N’êtes-vous pas capables d’un peu de compassion,
Vous qui pouvez encore vivre toutes les passions ?
Ne voyez-vous donc pas que vivre m’est un enfer
Dont vous vous proclamez les plus grands des cerbères,
Et si étiez humains, si vous vouliez mon bien,
M’aideriez-vous enfin à finir mon destin ?

Qui êtes-vous donc pour me refuser ma mort,
Imposteurs de l’amour qui vous croyez plus forts ?
Faut-il que j’éternise et subisse mille maux
Sans espoir de pouvoir un jour trouver les mots
Qui pourraient vous convaincre de perdre ces certitudes
Et cette bonne conscience qui rendent vos vies moins rudes ?
Quand tous les sens du corps me restent interdits
L’idée de les quitter me semble le paradis.

Qui êtes-vous donc pour me refuser ma mort,
Imposteurs de l’amour qui vous croyez plus forts ?
Mon corps inanimé d’où sortent tous vos tuyaux
N’est qu’une pièce de prison empêtrée de boyaux
Dont je ne puis sortir sans votre permission,
Condamné à souffrir par votre démission !
Imaginez seulement, l’espace d’un instant,
De ne pouvoir pas même espérer le néant.

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