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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Bonne Année……

décembre 31st, 2010

le-charlatan

Pour l’an 2011…

Nos meilleurs vœux……

Nous vous souhaitons à tous et toutes une année 2011 meilleure que ne le fut 2010.
Cependant, faites attention à tous ces charlatans qui promettent monts et
merveilles et qui bien souvent n’offre que de la poudre aux yeux, pour nous éblouir et nous rouler ensuite dans la farine…….

Nous avons eu le menteur et maintenant place au charlatan……

Amitiés et bises à tous

Le charlatan

Sur le pont-neuf, entouré de badauds,
Un charlatan criait à pleine tête :
Venez, messieurs, accourez faire emplette
Du grand remède à tous les maux :
C’est une poudre admirable
Qui donne de l’esprit aux sots,
De l’honneur aux fripons, l’innocence aux coupables,
Aux vieilles femmes des amants,
Au vieillard amoureux une jeune maîtresse,
Aux fous le prix de la sagesse,
Et la science aux ignorants.

Avec ma poudre, il n’est rien dans la vie
Dont bientôt on ne vienne à bout ;
Par elle on obtient tout, on sait tout, on fait tout ;
C’est la grande encyclopédie.

Vite je m’approchai pour voir ce beau trésor….
C’était un peu de……. poudre d’or.

Florian.

Uzerche.

décembre 30th, 2010

Uzerche

Uzerche (Perle du Limousin)

Uzerche est une commune française située dans le département de la Corrèze et la région Limousin.

En 1787, l’écrivain anglais Arthur Young a qualifié la ville de « Perle du Limousin », surnom dû à son site pittoresque et sous lequel elle est encore largement connue aujourd’hui. Bâtie au sommet d’un éperon rocheux, entourée par un méandre de la rivière Vézère qu’elle domine, Uzerche possède un patrimoine riche hérité des atouts défensifs de son site. D’abord centre décisionnel et carrefour important puis forteresse sous Pépin le Bref, la ville fut aussi le siège d’une puissante abbaye et plus tard d’une sénéchaussée. Héritage de cette aura, de nombreux châteaux, hôtels et autres bâtisses à tourelles[1] construits par la noblesse uzerchoise s’élèvent encore de nos jours et justifient le dicton : « Qui a maison à Uzerche a château en Limousin ».

La commune d’Uzerche est labellisée « village étape » depuis 1996.

Prosper Mérimée écrivit ces lignes alors qu’il effectuait un voyage à travers le Limousin :

« Sur la route de Limoges à Tulle, je n’ai dû m’arrêter qu’à Uzerche, petite ville d’un aspect extrêmement pittoresque. Plantée au sommet d’une montagne en pain de sucre, elle sépare deux vallées sinueuses, arrosées par la Vezère. Du sommet de la montagne, cette petite rivière perdue au fond de la vallée ne parait plus qu’un mince ruban blanc qui serpente sur un beau tapis vert ».

Le voyageur et agronome Arthur Young nous livre également une description du site d’Uzerche :

« Des vues, d’une beauté singulière, nous rivent au sol ; celle de la ville d’Uzerche couvrant une montagne conique surgissant du milieu d’un amphithéâtre de forêts, les pieds baignés par une magnifique rivière, n’a point d’égale en son genre… ».

Le célèbre romancier français Stendhal y va également de son commentaire:« C’est une des plus pittoresques villes de France et une des plus singulièrement situées. »

Le site particulier de la ville ainsi que son architecture singulière se retrouvent dans la disposition des jardins en terrasse près de la Vézère. Ces jardins, soutenus par des murs, sont une des spécificités uzerchoises : fleurs, vergers et potagers prennent aujourd’hui encore place en contrebas de la cité. L’aménagement de ces jardins en terrasse a pu être un remède à la faible potentialité agricole du site.

Le sol de la région d’Uzerche est constitué de gneiss, schiste, éclogite et amphibolite, ainsi que de filons minéraux de quartz.

Source: Wikipédia

Service postal terres Astrales.

décembre 29th, 2010

Service Postal Terres australes

Service Postal Terres Australes.

Données géographiques

Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) font partie de l’Antarctique. Le nom Antarctique vient du grec antarktikos, qui signifie «opposé à l’Arctique». La superficie totale de l’Antarctique couvre près de 14 millions de kilomètres carrés. La partie française ne couvre qu’une infime partie, soit environ 400 000 km² . Quatre-vingt-quinze pour cent de l’Antarctique sont recouverts de glace et le continent détient environ 90 % des réserves d’eau douce du monde. Pourtant, aucun être humain n’a déjà résidé de façon permanente en Antarctique. L’Antarctique est le continent le plus froid et la température la plus basse jamais enregistrée sur terre atteignait - 88,3 °C, le 24 août 1960, à la station Vostok.

Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) sont un territoire d’outre-mer (TOM) de la France, le seul territoire français ayant conservé le statut de TOM. ce territoire est composé de quatre districts: d’une part, les îles Kerguelen (7215 km²) ou îles de la Désolation, les îles Crozet (115 km²), ainsi que les îles de Saint-Paul (7 km²) et Nouvelle-Amsterdam (54 km²), toutes situées dans le sud de l’océan Indien, et, d’autre part, la Terre Adélie (432 000 km²) un étroit segment en forme triangulaire du continent Antarctique, celui-ci étant situé à 2500 km de la Tasmanie (Australie). Ces cinq possessions françaises forment un TOM (territoire d’outre-mer) couvrant 7820 km² de territoires (sans la Terre d’Adélie), mais 2,2 millions de kilomètres carrés en zone économique exclusive (ZEE), soit l’équivalent de l’Algérie.

Les TAAF sont éloignées à plus de 15 000 kilomètres de la France, dans une région inhospitalière et isolée, aux prises avec une température ne dépassant guère 0° C et descendant jusqu’à -45° C, sans compter des vents quasi permanents pouvant atteindre les 250 km/heure.

Le drapeau est celui de l’administrateur supérieur des TAAF; les navires sous pavillon «Kerguelen» utilisent le pavillon français.

Le contexte juridique

C’est par la loi du 6 août 1955 que la France a créé ce nouveau territoire d’outre-mer (TOM) doté d’une autonomie administrative et financière; toutefois, en 1924, un premier rattachement administratif en avait affirmé la souveraineté française. En 1978, la France a obtenu un domaine maritime exclusif autour des Terres australes de 1 750 000 km². Le 14 mars 1996, le siège de l’administration des TAAF fut fixé dans la ville de Saint-Pierre, à l’île de La Réunion (océan Indien); le territoire est sous la responsabilité d’un administrateur et d’un conseil consultatif, tous les deux nommés par le gouvernement français. Les TAAF sont dotés d’un service postal distinct.

Les TAAF, du moins en ce qui a trait à l’Antarctique, sont soumises à un régime juridique international depuis le Traité sur l’Antarctique de 1959. Le traité, rédigé en anglais, en français, en russe et en espagnol, a été conclu le 1er décembre 1959 et entré en vigueur le 23 juin 1961, après la ratification par les douze premiers États signataires: l’Afrique du Sud, l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, les États-Unis, la France (ratifié le 16 septembre 1960), le Japon, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, la Grande-Bretagne et l’URSS (aujourd’hui la Russie). Ce traité a gelé les revendications territoriales pour une période de trente ans et organisé une gestion en commun du continent antarctique.

Depuis la signature du traité par les 12 pays «consultatifs originaux», en 1961, de très nombreux pays l’ont également signé et se sont déclarés «participants» à la protection de l’Antarctique. On compte 44 pays, dont 27 pays consultatifs, c’est-à-dire des pays ayant des activités scientifiques en Antarctique (les 12 pays fondateurs, plus le Brésil, la Bulgarie, la Chine, l’Équateur, la Finlande, l’Allemagne, l’Inde, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, la Corée du Sud, le Pérou, la Suède, l’Espagne et l’Uruguay). Le 4 octobre 1991, le Traité sur l’Antarctique a été reconduit pour une durée supplémentaire de cinquante ans et complété par un protocole — le Protocole de Madrid — relatif à la protection de l’environnement. L’Antarctique a été ainsi solennellement déclaré Réserve naturelle consacrée à la paix et à la science.

Le Traité sur l’Antarctique n’impose à aucun des États possédant un territoire antarctique — Argentine, Chili, Grande-Bretagne, France, Nouvelle-Zélande, Norvège et Australie — de renoncer à son secteur délimité, mais interdit toute nouvelle prétention territoriale. Rappelons que le partage entre ces sept États ne fut jamais reconnu ni par les États-Unis ni par l’URSS (Russie). Même si l’URSS et les États-Unis n’avaient pas de secteurs propres, ils se réservaient néanmoins le droit d’en revendiquer. Soviétiques (Russes) et Américains y ont toujours possédé de nombreuses stations de recherche.

Cela étant dit, le traité international de 1959 considère le continent Antarctique comme un «pays indivisible et neutre» où aucune nationalité n’a besoin de visa. Les revendications du Royaume-Uni, de la France, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, de l’Argentine et du Chili ne sont pas reconnues par la communauté internationale; il s’agirait d’une sorte d’«auto-proclamation».

Source: Wikipédia

Facteur rural à bicyclette en 1894.

décembre 28th, 2010

Facteur rural en 1894

Facteur rural à bicyclette en 1894.

L’uniforme du facteur rural au 19ème siècle n’était pas défini strictement par l’Administration des Postes qui laissait à ses agents beaucoup de liberté dans ce domaine.les facteurs ruraux pouvaient se procurer à leurs frais un uniforme voisin de celui de leurs collègues des villes ou simplement porter une blouse en toile bleue. Le pantalon était en principe de drap gris en hiver et de toile bleue en été .La seule obligation était le port d’un écusson en métal blanc, frappé des mots ” Service Rural ” , encadrés par : ” Administration des Postes ” .

Dessin et Gravure : Jean PHEULPIN ( signature )
Impression : Taille-douce
1er jour le 18 mars 1972

Jean Pheulpin (né le 2 octobre 1907 à Valentigney - mort le 8 octobre 1991 à Paris) est un graveur et dessinateur de timbres-poste français.

Fils d’un industriel du Doubs, il suit pendant quatre ans les cours de l’École Boulle à Paris, et y choisit la section travail du métal. Il y apprend la gravure. Il entre ensuite pour cinq ans aux Beaux-Arts.

Il est pendant quelques années professeurs de dessin dans des collèges de la région parisienne. Il accepte des commandes de gravure pour des musées nationaux ou d’illustrations d’ouvrages des éditions de la société Les Bibliolâtres de France.

Après la Seconde Guerre mondiale, il passe à la gravure de timbres-postes suite à un essai figurant le portrait de Bossuet. Son premier timbre est émis en 1949 pour les Comores françaises : il s’agit d’un timbre de poste aérienne représentant le faubourg de Mutsamudu, sur l’île d’Anjouan.

Son premier timbre français, dessiné par Lemagny, est émis en 1951 pour l’inauguration du musée de l’imagerie française.

Parmi les colonies françaises et pays francophones indépendants pour lesquels Pheulpin a dessiné et gravé des timbres, le Laos a tenu une place à part dans la carrière du graveur. Il a gravé une grande majorité des timbres laotiens émis entre 1952 à 1967, d’après des dessins de Marc Leguay et Chamnan Prisayane.

Après plus de 650 réalisations de timbres, ainsi que plusieurs gravures pour des documents philatéliques, il grave son dernier timbre, « Centenaire de l’Institut Pasteur », en 1987 pour la France.

Source: Wikipédia

Moulins sur Allier.

décembre 27th, 2010

Moulins

Moulins (Allier).

Moulins (la dénomination Moulins-sur-Allier est parfois utilisée, notamment par la SNCF) est une commune française, préfecture du département de l’Allier, dans la région Auvergne. Capitale historique du Bourbonnais, l’agglomération s’étend le long de l’Allier.
Ses habitants sont appelés les Moulinois.

Faits historiques

L’histoire de la ville de Moulins est étroitement liée à celle des Ducs de Bourbon, puisqu’elle devient la capitale du duché et de ses importantes dépendances en 1327. Cet état de fait perdurera jusqu’en 1523, avec la défection du connétable de Bourbon.

Des origines légendaires

La tradition populaire raconte qu’un sire de Bourbon, perdu après une journée de chasse, aurait trouvé refuge dans un moulin sur les bords de l’Allier. Tombé amoureux de la meunière qui l’avait recueilli, pour justifier ses fréquentes venues, il fit bâtir à l’emplacement actuel du palais ducal un relais de chasse. Une ville se développera autour : ce sera Moulins.

Les premiers temps

C’est en 990 qu’apparait la première mention de Moulins dans un document : à l’occasion de la donation d’une chapelle dédiée à Saint-Pierre à l’abbaye de Cluny par quatre religieux, les frères Vion, Lambert, Bérard et Guillaume, on apprend que celle-ci se trouve «in villa Molinis». Cependant, le peuplement des rives de l’Allier en cet endroit est bien antérieur au Xe siècle, mais jusqu’alors, il n’était question que d’Yzeure, tant dans les archives que sur le terrain. En 1097, toujours dans des actes de donation, on parle d’une «capellam de Molinis», puis en 1103, d’une «ecclesiam de Molinis». L’évolution des structures religieuses tend à indiquer que la ville prend rapidement de l’importance.

Époque contemporaine

En 1804, l’Ecole centrale de Moulins est remplacée par un lycée, l’un des premiers de France. Il deviendra le lycée Théodore de Banville. Sous l’impulsion de Napoléon III, la cathédrale est agrandie par la construction d’une nef. Dans le même temps, l’église du Sacré-Cœur est élevée. C’est la première église consacrée au Sacré-Cœur de Jésus-Christ en France.

En janvier 1871, c’est à Moulins qu’est centralisé le courrier à destination de Paris, assiégée par les Prussiens, et qui devait y parvenir par transport en boules de Moulins.

Moulins n’est pas une ville de grande tradition industrielle. Elle a donc souffert du départ de ses principales industries au cours des années 1980-1990: fermeture de l’usine Thomson, des chaussures Bally, … Moulins est l’un des 2 sièges de la Chambre de commerce et d’industrie de Moulins-Vichy. Elle gère l’Aérodrome de Moulins-Montbeugny.

L’économie de la cité est très liée à ses fonctions administratives et de chef-lieu de département. Or les réformes en cours vont pénaliser la ville en recentrant les différentes administrations au niveau régional. La décision de la Chancellerie de fermer le Tribunal de Grande Instance en était une première illustration jusqu’à ce qu’un arrêt du Conseil d’Etat du 19 février 2010 annule cette décision.

Le Beffroi de Moulins est surmonté d’une horloge appelée ” Le Jacquemart” construit en 1655. 4 Personnages : le père Jacquemart, la mère Jaquette et les 2 enfants, à tour de rôle, à chaque quart frappe sur la cloche. Incendiée plusieurs fois, elle fut remise en état vers 1954.

Source Wikipédia.

PS: j’ai beaucoup coupé, car cette ville est riche en histoire, en demeures et bâtiments anciens.

Photo de ce matin…

décembre 26th, 2010

25.12.2010 a

De la fenêtre de la petite chambre….
Photo prise aujourd’hui. Ce matin je suis tout de même sortie faire quelques courses. Mon journal en premier, puis le boulanger qui a réintégré son local ( en réfection pendant un bon mois) et ensuite le marché. Nous avons envie de faire une potée demain et il nous manquait le choux.

A part quelques endroits, où je ressemblais à un gros rat de l’opéra en train de faire des pointes….j’ai pu marcher correctement comme un Bersaglier, la plume en moins sur le chapeau.

Je voyais bien que certains, derrière leurs fenêtres attendaient le morceau de la Mort du Cygne, surtout d’un vieux Cygne tout déplumé. Et bien, je ne leurs ai pas offert ce plaisir.

Allez, bon semaine à venir et reposer vos gardes -manger pour le prochain réveillon……..Ciao !!

Légende de Noël….

décembre 24th, 2010

Légende de Noël

Légende de Noël.

Cette histoire remonte à des âges anciens.
Elle aura ses douteurs: toute histoire à les siens,
Mais quand ne serait-ce qu’une légende, un conte
Souffrez que sans façon, ici, je vous raconte
Comment le fait, jadis, à bien pu se passer,
Pour, dans la nuit des temps, ensuite s’effacer….

Donc c’était en l’an un de notre ère chrétienne,
Les bergers à Jésus chantaient encore l’antienne,
(Du premier des Noëls, c’était le lendemain….).
Les rois, à qui l’étoile indiquait le chemin,
Aux plus humbles des voix mêlaient leurs voix superbes.
Soudain, un grognement sortit d’un gros tas d’herbes.

“Non! non! je ne suis pas content, mille fois non !”
Le cochon( pourquoi pas l’appeler par son nom
Sous lequel l’a chanté Monselet, le poète)
Le cochon se plaignait seul, en ce jour de fête,
Et sa plainte, arrivant jusque au Paradis,
Dieu le père, un peu sourd, dit: “que dis-tu? ”

“Je dis..
Répondit l’animal au Créateur auguste,
Que si l’homme est ingrat, vous, vous n’êtes pas juste,
Et, sans plus ergoter, je le prouve en effet.
De moi, l’Homme devrait se montrer satisfait,
Car si fort sottement, il me prête ses vices,
Je ne lui rends jamais que de loyaux services…

Quel est donc le fricot, fut-ce le plus calé,
Calant mieux l’estomac que mon petit salé?
Et quoique ne portant, ni barbe ni moustaches,
Ma tête a bien son prix avec ou sans pistaches.
De ma couenne et mon lard, l’Homme fait ses choux gras,
Trop heureux quand je mets tous mes pieds dans ses plats..

Quand au juifs, j’en appelle à Noé Patriarche,
Celui là me gobait, puisqu’il m’a pris dans l’Arche
Et qu’ainsi avec lui, je revins
Lorsqu’il sortit de l’eau pour entrer dans les vins…
Or, si j’étais dans l’Arche, (ajouta d’un air rêche
le cochon), pourquoi donc m’avoir fermer la Crèche?

On peut y voir pourtant quelques moutons, un bœuf,
La vache avec son veau, la poule sur son œuf.
Parmi ces animaux, eusse-je été profane ?
Je ne suis, après tout, pas plus bête que l’âne!
Je n’aurai pas été déplacé en ce lieu,
J’avais le droit aussi, moi, de voir naître un Dieu !”

Mais le Bon Dieu sourit dans sa barbe plus blanche
Que la neige des monts, virginale avalanche,
Magnifique manteau d’hermine des sommets.
Puis il dit au plaignant:” On t’a fait du tort, mais,
Quelque que soit la fange où, parfois tu te vautres,
Comme en somme tu vaux bien autant que les autres….

Et que l’Homme lui même est loin d’être parfait
Et que, tel que tu sois, c’est moi qui t’ai fait,
Pour réparer l’oubli dont tu fus la victime,
Pour te donner enfin une preuve d’estime,
je te promets ,ici, foi de Père éternel,
Qu’avec toi. désormais, on fêteras Noël.
Et que le dédaigné de ces premières heures,
Sera le bienvenu dans toutes les demeures,
A chaque anniversaire!”-Enchanté le cochon
S’en alla fier, la queue en tire-bouchon…

Et depuis lors, s’il a jadis manqué l’étable,
Il ne manque jamais, à Noël, sur les tables.
Car que l’on aille ou non aux messes de minuit,
Dans le repas qui les précède ou qui les suit,
Viveur ou bon bourgeois, que l’on goûte, soupe ou dîne,
Riche ou pauvre, partout, plus ou moins, on boudine…
Et pas de réveillon austère ou folichon,
Où ne met son nez notre ami, le….Cochon..

Jean Edouard Michel.

PS: J’en profite pour vous souhaiter à vous toutes et tous, de nôtre part à tous deux, un très bon réveillon en famille. Prenez soin de vous. Amitiés et bises.

Eliane & Walter.

Messager royal.

décembre 23rd, 2010

Messager royal

Messager royal

Au Moyen-Âge, l’Eglise et les grands Seigneurs se dotent de chevaucheurs qui font les parcours d’un bout à l’autre, les relais ayant disparus. Au XIIIème siècle, les villes importantes s’équipent de messagers à pied, munis d’une caissette métallique. Ils sont le plus souvent armés. En effet, ceux-ci sont également chargés de convoyer les fonds. Quelques femmes sont messagers. Ces messagers avaient la réputation d’être des ivrognes, infidèles, prennent des risques inconsidérés… Les messagers de ville sont surtout utilisés par les bourgeois pour le transport de leurs lettres, mais sont vivement concurrencés par la poste des occasions (marchands, voyageurs…).

C’est également au XIIIème siècle que se développent les messageries d’Universi

Ces messageries sont extrêmement efficaces. En France, une ordonnance de 1383 stipule que chaque diocèse comportant des étudiants dans une université devra être desservi par ce type de Messagerie. Les chevaucheurs sont payés par contrat. Ces messagers revêtent une distinction. Appelé Jeton des universités (cf ci-contre), celui-ci assurait une certaine légitimité auprès des usagers de ces messageries et une certaine sécurité contre les brigands, ceux-ci étant sévèrement punis en cas d’attaque d’un messager. Les messageries des universités disparaissent peu à peu avec l’organisation des messageries étatiques au XVIIème siècle.

La poste aux chevaux

La poste aux chevaux naît à la fin du XVème siècle. Le 9 juin 1464, Louis XI crée la Poste Royale par l’Edit de Luxies. Le corps des Chevaucheurs du Roy est divisé en deux et donne naissance à la Poste mobile et à la Poste assise. La Poste mobile est équipée de chevaucheurs, et la Poste assise reconstitue le réseau du cursus publicus. Les préposés de cette Poste assise prennent le nom de Maître de poste. Les relais sont séparés par 4 lieues, soit près de 16 kilomètres . Peu après la fréquence des relais sont espacés de 2 lieues.

La Poste Royale sous Louis XI

En France, Louis XI confie l’organisation et la surveillance des Postes à Robert Paon en 1479. Sous Henri III, les Maîtres de poste sont rémunérés pour leurs fonctions. 60 livres tournois par maître coûtent cher à l’état, et Henri IV ouvre la Poste royale au grand public en échange de la rémunération du service et donne le monopole de la location des chevaux aux Maîtres.

Henri IV fixera également les grandes lignes de la Poste aux chevaux sur les grands axes de communications. Il fixera également la durée de la journée de travail entre 12 et 15 lieues par jour .

Jusqu’en 1673, les Maîtres de poste achetaient leurs charges. Mais ceux-ci s’enrichissaient très vite, et étaient de grands propriétaires terriens, exonérés de tous les impôts. A partir de 1692, c’est le roi qui nomme directement les Maîtres de poste. Sous Louis XIV, les Maîtres de poste sont rémunérés 160 livres et sont dégagés de l’obligation de loger les soldats en campagnes.

PS: Miniature dédié à Louis XII. (Bibliothèque Nationale)

Le viaduc de Millau.

décembre 21st, 2010

Le viaduc de Millau

Le viaduc de Millau.

Hier, j’ai eu la surprise d’avoir un commentaire sur un article du 1 Août 2009. Certains se souviendront de cet article ” Chantier à Creissels”.

Souvenez vous de ce chantier dans une usine de carrelages, faïences, tuiles et autres terres cuites, près de Millau. Nous étions logés chez Yvon, qui tenait une auberge. Pour le coucher, c’était dans une annexe hors de tout passage, un cul de sac. Juste un petit ruisseau et toute la maison pour deux compagnons, un calme souverain….

Pour les repas, à midi le plat du jour, mais le soir un vrai régal avec toujours une bonne bouteille. Ecrevisses, truite farcie aux amandes etc; etc. Le matin, nous ne prenions que le café et Yvon, son cabas au bras, nous apportait le casse croute avec deux bonnes bouteilles. Tous les gars présents cassaient la croute, y compris le jeune patron. A la débauche, le soir, nous allions prendre l’apéro, soit chez le père, soit chez le fils. il y avait une bonne ambiance sur le chantier et en dehors aussi. La galéjade et la mise en boite était toujours sur le bord des lèvres.

Aujourd’hui l’ancêtre s’en est allé ainsi que sa femme, et son fils est en retraite. Ils perpétuent la même coutume depuis des générations, le fils est devenu l’ancêtre et son fils prend la suite. Il y a maintenant 4 fours en fibres thermiques, la palette de produits s’est étoffé et ceux-ci sont livrés dans une grande partie du monde.

Voila une société qui ne délocalise pas, mais au contraire augmente ses capacités de production, grâce aux choix de matériaux proposaient à la clientèle parfois prestigieuse. Il m’a envoyé quelques diaporama donc j’ai extrait quelques photos dont celle-ci, le Viaduc de Millau.

J’ai appris avec peine le décès d’Yvon qui fut pour nous si loin des nôtres, un très bon compagnon. C’est sympathique de voir un client, qui plus de 20 après se souvient de vous. Je dois reconnaître que nous y avions mis du notre…….

PC en rade…

décembre 21st, 2010

Mon fils doit passer ce soir voir ce qui cloche.

Nous verrons bien.

Un peu de repos forcé me fera du bien .

Salutations à vous messieurs et bises aux Miss….

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