….Fait sur le coin d’une table…..
décembre 26th, 2009J’ai été un peu bousculé ces jours ci et je vous mets un petit, très petit sujet. Cette photo n’est pas de moi, je l’ai tout simplement trouvé sur le net en mettant ‘’ Renault- Cléon.
Quand nous arrivions sur un chantier, nous cherchions en premier une pension, puis si nous y avions trouvé notre bonheur, nous y retournions les fois suivantes. En ce qui me concerne, que ce soit avec Pierre ou Jean-Paul, ce que je recherchais, était un lit le plus dur possible. Alors je faisais la tournée des ‘’piaules ‘’ que la ‘’taulière ‘’ nous allouait. Il arrivait que je ne trouve pas le lit souhaité. Pierre qui préparait les matériaux pour le chantier, au dépôt ; ajoutait en plus de ce qu’il nous fallait pour faire les cintres du coffrage de la voûte, une plaque de contreplaqué de marine (19mm), pour que je puisse ‘’blinder’’ mon lit. Il fallait ça pour mes vertèbres.
La première fois, avec Pierre, nous étions à st Aubin les Elbeuf. Puis par la suite, avec Jean-Paul à Elbeuf même, juste en face du cinéma. Nous y étions bien, puisque nous y sommes retournés plusieurs fois. Jean- Paul me demandait dernièrement : ‘’ Te souviens tu, d’un certain jour à midi au restaurant. ‘’ Je dois avouer, que non, mais je crois que c’est cette fois là qu’il m’a dit :’’ je ne comprends pas que les gens ne te volent pas dans les plumes ‘’ Je crois avoir aborder ce jour là, la politique. Bon, mais comme ça m’arrivait souvent, je ne me souviens pas du sujet réel.
La première fois que je suis allé à Elbeuf, datait de mon adolescence, j’avais 17 ans et quelques poils de moustache. C’était pour un match de rugby. Verdun-Elbeuf en car, pour arriver le samedi soir à Elbeuf. Nous avions logé là où se trouvait le PMU, la première fois où j’y suis retourné. Les deux équipes étaient engagées, les juniors dont je faisais parti et la première, qui à l’époque avait encore Michel Vannier comme arrière, et qui fut par la suite, celui de l’équipe de France. En ce temps, il n’y avait pas de remplacement de joueur durant le match. Même si un gars sortait sur une civière, il n’était pas remplacé. L’équipe jouait à 14, voire parfois à 13. C’étaient souvent les coups en ‘’vache ‘’, mais j’aimais assez ça. Il m’est arrivé, plusieurs fois, de jouer les deux matchs, 80 minutes + 80 minutes, le lendemain j’avais les mollets en bois.
Retour dans la nuit du dimanche, et le lundi après midi, il fallait être au boulot, car s’il y avait quelques ‘’ gentlemans’’ (Fils de pâtissiers, de marchand de charbons, de chauffeurs routiers, de restaurateurs…) les autres travaillaient pour la plupart chez le président du club, qui n’était autre que le plus gros entrepreneur de la ville et même de la région. C’est souvent lui qui casquait pour les déplacements et autres besoins des équipes.
Pendant la saison morte, juillet et août, avec quelques autres ¾ centres et ailes, nous faisions de l’athlétisme. 80 mètres, puis 100 mètres pour moi, ainsi que le saut en longueur. Ces activités nous permettaient de sortir de notre trou, à condition de ne pas se faire piquer au bal, le samedi soir, sinon c’était le banc de touche assuré. Alors, j’allais au bal, à 15-20 kilomètres de Verdun, avec notre bande de copains et copines. Nous étions souvent une bonne quinzaine et nous revenions toujours ensemble….en vélo !!!!
C’était la belle époque, celle des années 48 à 51, année de mon premier mariage.