Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » Blog Archive » Guillaume Postel.

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Guillaume Postel.

décembre 27th, 2009

Guillaume Postel

Guillaume Postel, né le 25 mars 1510 dans le village de la Dolerie à Barenton (Manche). Ses biographes disent qu’il s’est éteint le 6 septembre 1581 à Paris, mais il semblerait qu’il soit mort dans la ferme qu’il possédait à Trappes[1]. C’est un orientaliste, un philologue et un théosophe français de confession catholique. Esprit universel et cosmopolite, Postel est le représentant français le plus caractéristique de la kabbale chrétienne.

Professeur de langues orientales (il connaissait le grec, l’arabe, l’hébreu et le syriaque) au Collège de France en 1538 et se croyant élu de Dieu, il élabore un projet de concorde universelle et écrit dans cette intention De orbis terrae concordia, paru en 1544. Il essaye sans succès de rallier François Ier à son projet de réaliser la monarchie universelle. Entré dans la Compagnie de Jésus en mars 1544, à Rome (on ne sait s’il était déjà prêtre), il tente de convertir à ses idées Ignace de Loyola. Bien que de comportement humble et religieux, il est incapable de contrôler ses oracles prophétiques, ce qui est source d’embarras et de scandale. Il est renvoyé du noviciat un an et demi plus tard (9 décembre 1545). Il décide alors de s’initier au Livre d’Hénoch et à la Kabbale auprès d’Andreas Maes.

À Venise, il rencontre une vieille religieuse, mère Jeanne, qu’il n’hésite pas à appeler « la mère du monde » et « la nouvelle Ève ». Cette rencontre improbable est à l’origine d’un étrange messianisme, d’essence sophianique : spirituellement proche du grand kabbaliste juif Isaac Louria, Postel professait, en conformité avec le Zohar (qu’il avait traduit en 1547), qu’il y avait deux messies. L’esprit féminin de l’homme, qu’il nomme (le premier) anima, compromis par le pêché d’Ève et n’ayant pas fait l’objet de la rédemption du Christ, devait être sauvé par un messie femme, incarnation de l’âme du monde (la Sophia, identifiée à mère Jeanne). Convaincu, à la Noël 1553, que la pauvresse a pris possession de son « corps spirituel », il commence à divaguer, annonce la fin du monde, rencontre les anabaptistes et, déçu par François 1er, se met au service de l’empereur d’Autriche.

Il finit par se tourner vers les Turcs, ultime espoir pour l’unification du monde, à moins que les ismaéliens… L’Inquisition s’inquiète et examine ses thèses. Suspecté d’hérésie et déclaré fou (il était probablement paranoïaque ou mégalomane), il est emprisonné pendant quatre ans. Libéré en 1559, il connaît une période d’errance, au terme de laquelle, en 1562, il est interné au cloître de Saint-Martin-des-Champs de Paris, l’actuel Conservatoire National des Arts et Métiers. Il meurt dans sa ferme à Trappes, oublié de tous.

Source : Wikipédia.

Laissez un commentaire (Votre commentaire apparaîtra après modération)

Nom

Courriel (non publié)

Site