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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010» février

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Hector Berlioz

février 8th, 2010

Hector Berlioz

HECTOR BERLIOZ

Vie et œuvre

“Musicien français, né à la Côte-Saint-André (Isère) le 11 décembre 1803, mort à Paris le 8 mars 1869. Son père était un médecin de mérite, et aurait souhaité qu’il suivît la même carrière. Mais, tout jeune encore, le futur compositeur manifestait un goût marqué pour la musique. Certaines impressions musicales de son adolescence le hantèrent toute sa vie, comme aussi les émotions qu’il ressentit lorsque son père lui fit expliquer les deuxième et quatrième livres de L’Énéide.

En 1822, le jeune homme fut envoyé à Paris pour y étudier la médecine, mais il se montra bientôt plus assidu à l’Opéra qu’à la salle de dissection. Il se passionna surtout pour les œuvres de Gluck, et s’exerça en secret à la composition; ce n’était pas la première fois d’ailleurs qu’il était pris de velléités de ce genre : déjà, à la Côte-Saint-André, après lecture du traité d’harmonie de Rameau, il avait arrangé des duos en trios et quatuors, à tort et à travers, naturellement, et composé deux quintettes, un sextuor sur des thèmes italiens, et quelques mélodies. L’une de ces mélodies fut reproduite par lui, dans la suite, au début du premier morceau de la Symphonie fantastique.

À Paris, Berlioz choisit pour sujet d’une cantate un poème de Millevoye, intitulé Le Cheval arabe; il écrivit, en outre, quelques scènes pour un opéra intitulé Estelle, un oratorio, Le Passage de la mer Rouge (tous ces fragments ont été brûlés par lui), et une Messe, dont le Resurrexit seul avait quelque intérêt. À ce moment, Berlioz était élève de Lesueur, le célèbre auteur des Bardes. Sa Messe fut exécutée deux fois, à Saint-Roch et à Saint-Eustache, grâce à un prêt généreux de 1200 francs que lui fit un amateur, Augustin de Pons. Sur ces entrefaites, il entra comme élève au Conservatoire. Cependant sa famille s’opposait à ce qu’il suivît sa vocation, et voulait le contraindre à étudier la médecine. Il revint à la Côte-Saint-André, et y eut avec son père et sa mère des discussions nombreuses : le récit qu’il en a fait dans ses Mémoires paraît néanmoins plus dramatique que de raison, et l’exactitude en est un peu douteuse. Il repartit bientôt : le père consentait à ses projets artistiques; cependant, peu après, la pension annuelle qu’il avait reçue jusque-là fut définitivement supprimée.

À bout de ressources, Berlioz s’engagea comme choriste au théâtre des Nouveautés. Il continuait de suivre les cours du Conservatoire, dans la classe de Reicha, et composait, sur un poème de son ami Humbert Ferrand, intitulé Les Francs-Juges. L’ouverture de Waverley succéda à celle des Francs-Juges. Puis il présenta au concours de l’Institut, sans succès d’ailleurs, une cantate intitulée La Mort d’Orphée.

En 1828, il fut plus heureux, et obtint le second prix; un an après, il composait Huit scènes de Faust, la Symphonie fantastique, et une fantaisie sur La Tempête, de Shakespeare. Il professa la guitare dans une pension de demoiselles. En 1830, il se présenta encore (pour la quatrième fois) au concours de l’Institut, et sa cantate, Sardanapale, fut jugée digne du premier prix. À la suite de cet événement, il partit pour faire en Italie le séjour réglementaire, mais n’y resta que dix-huit mois. Lorsqu’il en revint, il rapportait des mélodies séparées, que plus tard il utilisa, une ouverture de Rob-Roy (brûlée depuis), l’ouverture du Roi Lear, et Lélio ou Le Retour à la vie, monodrame. Pendant toute cette période de début, diverses aventures prennent date, dont le détail ne saurait trouver place ici, mais qui se rapportent presque toutes à sa passion pour miss Smithson, de laquelle il sera parlé plus loin. En 1834, Berlioz fait exécuter Harold en Italie; en 1835 il entra au Journal des Débats comme critique musical; en 1837, aux Invalides, il donne une Messe des Morts, ou Requiem, qui lui avait été commandée par M. de Gasparin.

Le 3 septembre 1838, une œuvre dramatique de Berlioz, Benvenuto Cellini, écrite par lui sur un poème de Léon de Wailly et Auguste Barbier, affronta la scène de l’Opéra. Non seulement le public se montra fort hostile et siffla les meilleures choses, mais les exécutants eux-mêmes trahirent la confiance du musicien et parurent s’entendre pour massacrer la partition avec le zèle le plus répugnant. Benvenuto eut trois représentations. À la suite de cette catastrophe, la détresse la plus grande régnait au logis de Berlioz, marié avec Henriette Smithson (depuis 1833), et père d’un petit garçon. Ce fut alors que le célèbre Paganini lui envoya spontanément vingt mille francs. Le 24 novembre 1839, Berlioz fait exécuter au Conservatoire Roméo et Juliette, grande symphonie dramatique, l’un de ses œuvres les plus remplies de passion, sinon les plus achevées, et, sur la première page de la partition, il a écrit ces mots : à Nicolo Paganini.

En 1840, à l’occasion de l’inauguration de la colonne de Juillet, Berlioz composa une Symphonie funèbre et triomphale, que lui avait commandée M. de Rémusat. À partir de cette date, il se met à voyager. Une première excursion musicale a Bruxelles pour objectif; en 1843, il va en Allemagne, donnant des concerts à Leipzig, Berlin, Stuttgart, Hambourg, Francfort, Weimar, etc.; en 1844, il organisa à l’Exposition un grand festival où fut donné son Hymne à la France (paroles d’A. Barbier); en 1845, il parcourt l’Autriche, la Bohême, la Hongrie; puis, reprenant son idée de l’année précédente, il organise un concert monstre au cirque des Champs Élysées; en 1847, il visite la Russie. En 1848, il dirige, à Londres, l’orchestre de Drury-Lane, puis retourne en Bohême; en 1851, il fait un nouveau séjour en Angleterre. Pendant ses tournées artistiques, Berlioz trouve des enthousiastes fervents et de vigoureux contradicteurs, mais, somme toute, les succès l’emportent de beaucoup sur les échecs.

La Damnation de Faust, légende dramatique en quatre parties, que beaucoup de musiciens considèrent comme l’œuvre maîtresse de Berlioz, fut exécutée pour la première fois à Paris en 1846, devant une salle à peu près vide. Ce fut un désastre. Vint ensuite L’Enfance du Christ, Mystère sacré (1854), premier grand succès de Berlioz, qui obtint le suffrage de ses ennemis même. En 1855, il donna à l’Exposition universelle quelques concerts monstres. En 1856, le Te Deum, avec orgue, orchestre et deux chœurs, fut donné à l’église Saint-Eustache. Le 21 juin 1856, il fut élu à l’Académie des Beaux-Arts en remplacement d’Adam. En 1862, il inaugura le théâtre de Bade avec Béatrice et Bénédict. Le 12 avril 1862, il fut battu à l’Académie des Beaux-Arts où il briguait le secrétariat perpétuel donné à Beulé qui n’était pas membre de l’Académie. La dernière œuvre du maître est intitulée Les Troyens, tragédie lyrique de proportions considérables, qu’il se vit obligé, par le malheur des circonstances, de diviser en deux parties, La Prise de Troie et Les Troyens à Carthage. La seconde de ces parties a seule été jouée, en 1863, au Théâtre-Lyrique. Malgré l’accueil chaleureux qu’il reçut le premier soir, l’ouvrage ne réussit point et disparut de l’affiche après une vingtaine de représentations. Le chagrin que Berlioz ressentit de cet échec s’ajouta à beaucoup d’autres, à d’irréparables deuils, comme la mort de son fils Louis. Une cruelle maladie nerveuse, dont il souffrait depuis longtemps, usa rapidement ses forces. Mais ses derniers jours, au milieu de tristesses sans nombre, furent consolés par le dévouement de quelques amis fidèles, Damcke, M. et Mme Massart, M. Ernest Reyer.

En tout cas, il est une chose que l’on doit constater, c’est que Berlioz (dont Wagner a pu dire : « Il est le seul musicien français qui n’écrive pas sa musique pour de l’argent. ») a toujours passionnément défendu la cause qu’il croyait bonne, et qui, de fait, était bien telle. Avec une persévérance infatigable, il s’est jeté dans la lutte; jamais il n’a caché ou atténué ses opinions, et, si on peut lui reprocher d’extrêmes violences de polémique, des critiques si âcres qu’elles cessaient parfois d’être justes, l’excès en cette matière vaut mieux sans aucun doute que l’absence de principes et les capitulations de conscience.

Source: Wikipédia.

Louis Jouvet.

février 7th, 2010

Louis Jouvet

Louis Jouvet (1887-1951)

Le théâtre avant tout
Imagine-t-on la scène et le cinéma français sans Louis Jouvet ? Même si cette question peut, bien sûr, être appliquée à d’autres artistes, elle possède une acuité, une pertinence toute particulière concernant cet étonnant et prodigieux comédien.

La naissance de l’acteur
Commençons par une anecdote cruciale : Louis est un jeune enfant calme et réservé, un peu rêveur ; son maître d’école voudrait bien lui faire perdre le défaut de prononciation qui l’afflige. Il chuinte et hésite en parlant.
Orphelin de père à 14 ans, il va vivre, avec sa mère et ses deux frères, chez son oncle pharmacien. Au collège, il participe à la troupe de théâtre animée par l’un de ses enseignants et cette activité devient une véritable passion, un peu au détriment de ses études.

Il va suivre, à Paris, des études de sciences pour devenir également, selon le voeu de sa famille, pharmacien, mais il consacre son temps libre au théâtre. Il se présente trois fois aux examens du Conservatoire d’Art dramatique dans des scènes de l’Ecole des femmes de Molière, et est recalé chaque fois. On lui reproche sa mauvaise élocution et son apparence physique. Acteur amateur pendant ses études, sa rencontre avec Louis Noël, dont il devient l’élève, sera déterminante. Puis celle avec Jacques Copeau chez lequel travaille sa future épouse.

En 1913, Louis obtient son diplôme de pharmacie et se joint à la troupe de Jacques Copeau pour la naissance du Théâtre du Vieux-Colombier. Polyvalent (acteur, machiniste, éclairagiste), il en devient une “pièce maîtresse”. Il commence à être remarqué pour ses talents d’acteur par la critique et le public. Mais la guerre qui éclate va physiquement et moralement le marquer.

Le cinéma… malgré tout

Louis Jouvet fait un séjour à New York avec la troupe de Copeau, puis c’est la rupture entre les deux hommes. Jouvet prend, en 1922, la direction technique de la Comédie des Champs-Elysées. L’année suivante, il monte “Knock, ou le triomphe de la médecine” de Jules Romains.

La collaboration entre Giraudoux et Louis Jouvet débute également à cette époque (1928) qui va valoir au directeur- acteur une célébrité très importante.
Louis Jouvet n’a jamais caché un certain mépris pour le cinéma. Il le rend responsable de la décadence du théâtre :
-”Incontestable”, dit-il avec sa diction hachée… “Incontestable. L’improvisation règne… de nos jours… au théâtre! Influence des moeurs… cinématographiques…”

Après avoir à plusieurs reprises refusé des propositions de producteurs de cinéma, accaparé par ses activités théâtrales, il accepte en 1932 de tourner dans le Topaze réalisé par Louis J. Gasnier tiré de Marcel Pagnol. Puis il se met ensuite lui-même aux commandes d’une version filmée de Knock.

Après la Comédie des Champs-Elysées, Jouvet crée l’Athénée où il peut enfin monter “l’Ecole des femmes”. Il décline, à trois reprises, l’offre de diriger la Comédie Française (il n’est pas un homme de compromis) mais accepte d’y effectuer deux mises en scène qui l’empêcheront de participer au tournage de La Grande illusion, où il devait incarner Boieldieu (rôle tenu par Pierre Fresnay).

Puis, il est nommé professeur au Conservatoire d’art dramatique en 1934.
Jouvet collabore au cinéma avec Feyder, Siodmak, Renoir, Pabst, Duvivier (notamment Carnet de bal et La Fin du jour), Carné, L’Herbier, Chenal. Mais c’est en 1938 que Entrée des artistes et surtout Hôtel du Nord lui vaudront la célébrité au cinéma. Il participe au Festival de Cannes fin-août 1939 pour défendre La Charrette fantôme de Julien Duvivier qui y sera présenté.

Pendant les années de la seconde guerre (1941-1945), Jouvet, en exil artistique, organise plusieurs tournées théâtrales en Amérique du sud (Rio de Janeiro, Buenos Aires, Montevideo) et aux Antilles.

De retour en France, après avoir rouvert l’Athénée, il joue dans deux de ses meilleurs films, Copie conforme (Jean Dréville - 1947) dans lequel Jouvet possède un double rôle et surtout Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot (1947) qui vient de signer deux magnifiques oeuvres, L’Assassin habite au 21 et Le Corbeau (1943). Louis Jouvet y fait une composition éblouissante de l’inspecteur de police Antoine d’une puissante humanité qui marquera l’histoire du cinéma et le film policier en particulier.

La fin de la carrière cinématographique du “patron” est moins intéressante. Mais, bien qu’inimitable, il nous a laissé assez de repères pour influencer la scène et le cinéma en particulier pendant plusieurs générations.

Source : DVDToile.

Les loups sont entrés dans Paris.

février 6th, 2010

Pas besoin de titre !!

Les loups sont entrés dans Paris
Serge Reggiani
Les hommes avaient perdu le goût
De vivre, et se foutaient de tout
Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas
Pour eux c’était qu’du cinéma
Le ciel redevenait sauvage,
Le béton bouffait l’paysage… alors

Les loups, ououh! ououououh!
Les loups étaient loin de Paris
En Croatie, en Germanie
Les loups étaient loin de Paris
J’aimais ton rire, charmante Elvire
Les loups étaient loin de Paris.

Mais ça fait cinquante lieues
Dans une nuit à queue leu leu
Dès que ça flaire une ripaille
De morts sur un champ de bataille
Dès que la peur hante les rues
Les loups s’en viennent la nuit venue… alors

Les loups, ououh! ououououh!
Les loups ont regardé vers Paris
De Croatie, de Germanie
Les loups ont regardé vers Paris
Tu peux sourire, charmante Elvire
Les loups regardent vers Paris.

Et v’là qu’il fit un rude hiver
Cent congestions en fait divers
Volets clos, on claquait des dents
Même dans les beaux arrondissements
Et personne n’osait plus le soir
Affronter la neige des boulevards… alors

Des loups ououh! ououououh!
Des loups sont entrés dans Paris
L’un par Issy, l’autre par Ivry
Deux loups sont entrés dans Paris
Ah tu peux rire, charmante Elvire
Deux loups sont entrés dans Paris.

Le premier n’avait plus qu’un œil
C’était un vieux mâle de Krivoï
Il installa ses dix femelles
Dans le maigre square de Grenelle
Et nourrit ses deux cents petits
Avec les enfants de Passy… alors

Cent loups, ououh! ououououh!
Cent loups sont entrés dans Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Cent loups sont entrés dans Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Cent loups sont entrés dans Paris.

Le deuxième n’avait que trois pattes
C’était un loup gris des Carpates
Qu’on appelait Carêm’-Prenant
Il fit faire gras à ses enfants
Et leur offrit six ministères
Et tous les gardiens des fourrières… alors

Les loups ououh! ououououh!
Les loups ont envahi Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups ont envahi Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Les loups ont envahi Paris.

Attirés par l’odeur du sang
Il en vint des mille et des cents
Faire carouss’, liesse et bombance
Dans ce foutu pays de France
Jusqu’à c’que les hommes aient retrouvé
L’amour et la fraternité…. alors

Les loups ououh! ououououh!
Les loups sont sortis de Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups sont sortis de Paris
Tu peux sourire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris
J’aime ton rire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris…

Extrapolons un peu, et remplaçons ces loups par des loups bien de chez nous, des loups aux dents longues , très longues……

Claude Bernard.

février 5th, 2010

Claude Bernard

Biographie en résumé

Physiologiste français (1813-1878). Un des plus importants théoriciens de la médecine au XIXe siècle, il est considéré comme le fondateur de la médecine expérimentale.

Vie et œuvre

Si Pasteur est apparu comme le grand bienfaiteur de l’humanité au XIXe siècle, le grand théoricien de la médecine, celui qui à la même époque l’a établie sur des bases scientifiques, fut Claude Bernard, l’auteur de L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale. Dès sa parution en 1856, ce livre a connu un immense succès jusqu’en Amérique. Il est non seulement un classique de la littérature médicale, mais l’un des meilleurs instruments qui soient pour s’initier à l’étude de la méthode expérimentale en général.

C’est Claude Bernard qui a mis en relief l’unité profonde, essentielle des phénomènes vivants. Avant lui on considérait les végétaux comme de simples usines où s’effectuent des synthèses que détruiront les organismes animaux.

«Malgré la variété réelle que les phénomènes vitaux nous offrent dans leur apparence extérieure, dit Claude Bernard, ils sont, au fond, identiques dans les animaux, et dans les végétaux. La nutrition des cellules animales et végétales, qui sont les seules parties vivantes essentielles, ne saurait avoir un mode différent d’exister dans les deux règnes.»

C’est à partir des travaux de Claude Bernard qu’on a commencé à comprendre la digestion. Avant lui, on croyait que le rôle de l’appareil digestif se limitait à liquéfier les aliments de façon à ce que l’organisme puisse les absorber. Claude Bernard a démontré que tout était beaucoup plus complexe. L’une de ses expériences a consisté à introduire du sucre dans les veines d’un chien. Ce sucre n’a pas été utilisé par l’organisme. Claude Bernard devait ensuite expliquer le rôle du pancréas dans la digestion du sucre et dans le maintien d’un taux fixe de sucre dans l’organisme. L’idée fondamentale de fixité du milieu interne, qui sera plus tard appelée homéostasie, de même que l’élucidation des mécanismes du diabète, découlent de ces travaux.

Source : Encyclopédie de l’Agora

PS: ma mécanicienne a fait du bon travail…merci à elle .

Soeur Javouhey.

février 3rd, 2010

Soeur Javouhey

Anne-Marie Javouhey

Sa vie

Anne-Marie Javouhey est née le 11 novembre 1779 à Jallanges (Côte-d’Or) en Bourgogne.

En pleine Révolution française, elle se consacre à Dieu lors d’une messe clandestine. Adolescente, elle instruit les enfants pauvres de son village et des alentours. Elle catéchise également.

Mère Rosalie Javouhey, elle est la plus jeune sœur, en 1819

Après avoir cherché sa voie auprès de congrégations religieuses, ayant groupé autour d’elle quelques jeunes filles, ainsi que ses trois sœurs qui prononcèrent leurs vœux ensemble, elle fonde en 1805 à Chalon-sur-Saône une congrégation nouvelle, sous le patronage de saint Joseph, pour s’occuper d’enfants pauvres.

En 1809, elle installe dans l’actuel lycée militaire d’Autun des classes mixtes afin de pourvoir à l’éducation des enfants issus du milieu pauvre.

En 1812, la congrégation s’installe aux Récollets de Cluny et prend désormais le nom de Saint-Joseph de Cluny. La congrégation qui a pour but l’éducation va se faire remarquer à Paris pour sa qualité. C’est ainsi que les missions outre-mer vont démarrer en 1817. C’est, chronologiquement, le premier ordre de femmes missionnaires.

Elle établit des fondations en France et envoie des religieuses à l’île Bourbon en 1817, au Sénégal en 1821, en Martinique et en Guinée en 1822, en Guadeloupe en 1823…

Finalement c’est en Guyane qu’elle obtient son plus grand succès. Elle y arrive en 1828 avec 36 Sœurs et 50 émigrants[1]. Le gouvernement français lui confie la préparation de 500 esclaves à la liberté. Elle s’installe près de Mana et y fonde une colonie agricole très réussie. Cette colonie s’appelle aujourd’hui Javouhey.

En 1835, deux ans après son retour en France, elle recueille du gouvernement 520 Noirs, autrefois travaillant sous l’autorité de Cayenne : elle les christianise, les initie à la vie moderne de l’époque et leur apprend un métier, avant de les laisser repartir. Son principe est en effet que la liberté doit pouvoir être assumée financièrement et moralement pour être effective. Elle prouve alors à son temps que les Noirs peuvent être libres et vivre de leur travail. En 1838 elle fait libérer 185 esclaves noirs.

Harcelée par ceux qui craignaient une érosion de la main d’œuvre servile et s’opposaient à elle, elle arriva néanmoins à influencer beaucoup de propriétaires de plantations pour qu’ils traitent mieux leurs esclaves et son œuvre put survivre. Lors de l’abolition de l’esclavage, il n’y eut pas de grandes émeutes de la part des Noirs, en grande partie à cause des meilleures conditions de vie, comparées à celles des autres esclaves de Guyane, qu’elle avait pu obtenir pour eux. Une majorité d’entre eux s’étaient convertis au christianisme et baptisaient volontiers leurs enfants.

Prolifique, elle écrira un journal aujourd’hui publié sous la forme de quatre grands volumes, où elle parle surtout de la Guyane.

À son retour en France, elle fonde un petit séminaire d’où sortiront les premiers prêtres indigènes du Sénégal, dont l’abbé Boilat, auteur des Esquisses sénégalaises (1853).

Femme forte, entreprenante et réfléchie, Anne-Marie Javouhey sait tout accueillir et y discerner l’essentiel. Elle ne se contente pas de soulager la misère; elle travaille aussi à instaurer un ordre social plus conforme à l’Évangile. À sa mort à Paris le 15 juillet 1851, 1 200 religieuses se trouvent sur les cinq continents.

Actuellement (2007), les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny sont plus de 3 000 sur les cinq continents.

Béatification et fête
Anne-Marie Javouhey a été béatifiée par Pie XII en 1950.
Elle est fêtée le 15 juillet.

Citations
• Le roi Louis Philippe disait d’elle : « Madame Javouhey ? Mais c’est un grand homme ! ».

Source : wikipédia.

Pierre-Paul de Riquet.

février 2nd, 2010

Pierre Paul de Riquet

Pierre-Paul de Riquet

Pierre-Paul de Riquet (29 juin 1609 - 1er octobre 1680), baron de Bonrepos, comte de Caraman est un ingénieur et entrepreneur français qui a permis la réalisation du canal du Midi dans le sud de la France entre la Garonne et la mer Méditerranée.
Biographie

Il est né à Béziers, probablement le 29 juin 1609, dans une famille de notables et de commerçants. Les sources diffèrent sur sa date de naissance laissant le doute entre 1604, 1608 ou 1609. Il mena une carrière prospère dans l’administration des gabelles, la perception de l’impôt sur le sel. Il se marie avec Catherine de Milhau entre 1637 et 1638. Son père, Guillaume Riquet, était un homme d’affaires qui avait accumulé une grande fortune qu’il légua à son fils. En 1651, il achète la propriété de Bonrepos près de Verfeil au nord-est de Toulouse constitué d’un parc de 150 hectares et d’un château Renaissance.

La légende veut que son père, Francois-Guillaume de Riquet, se soit opposé au début du siècle à la construction d’un canal reliant l’Atlantique à la Méditerranée. L’étude, comme tant d’autres, ne parvenait pas à résoudre le problème de l’approvisionnement en eau du canal. Riquet passe cet écueil grâce à sa connaissance de la Montagne noire environnante. Il remarque un point de partage où un cours d’eau se scinde en deux, s’écoulant soit vers l’océan Atlantique, soit vers la mer Méditerranée. C’est le seuil de Naurouze. Appliquant les théories d’Adam de Craponne, Riquet y positionne le point culminant du canal, à 48 mètres au-dessus du niveau de la Garonne.

Le 16 novembre 1662, Pierre-Paul de Riquet propose son projet à Colbert. Quelques mois plus tard, le ministre nomme des commissaires chargés d’étudier la faisabilité de l’ouvrage. Après qu’une rigole d’essai entre le lac de Saint-Ferréol et le seuil de Naurouze a été réalisée avec succès, une première tranche des travaux fut confiée à l’ingénieur le 14 octobre 1666. Durant toute la durée des travaux, et profitant de sa fonction de fermier des Gabelles, Riquet investira sur ses fonds propres deux millions de livres, sur un projet estimé a quinze millions. En contrepartie, il reçoit les droits de péage du canal.

Lorsque son ouvrage est mis en doute, Riquet fait preuve d’une étonnante ténacité, allant jusqu’à désobéir aux ordres de Colbert. Ainsi, il fait percer l’improbable tunnel de Malpas malgré les ordres royaux, détournant des ouvriers. Son audace ne fut pas seulement technique : l’ingénieur est aussi le premier à instituer la mensualisation des salaires et la sécurité sociale pour ses ouvriers.

Pierre-Paul de Riquet meurt à Toulouse le premier octobre 1680, dans le quartier des Puits-Clos, sans que le canal ne soit terminé. Sa maison est encore visible place Salengro. Ce sont ses deux fils qui achèveront l’ouvrage, inauguré un an plus tard. Sa statue se trouve en haut des allées Jaurès, à quelques mètres du canal, et tournant le dos à celui-ci. Réalisée par Bernard Griffoul-Dorval au XIXe siècle, elle a retrouvé cette place d’honneur à l’occasion de l’ouverture du métro, le 26 juin 1993. Une autre statue, œuvre de David d’Angers, inaugurée en 1838, se trouve au milieu des allées Paul-Riquet à Béziers.

Mariage et Enfants

Il épousa entre 1637 & 1638 Catherine de Milhau dont il eut 7 enfants:
• Jean-Mathias (1638-1714)
• Pierre Paul (1644-1730)
• Marthe (1648-1736)
• Guillaume (1652-1652)
• Catherine (1652-1719)
• Anne-Marie (1653-1653)
• Anne (1659-1720)

Source : Wikipédia.

Léon Tolstoï

février 1st, 2010

Léon Tolstoï

Léon Nikolaïévitch Tolstoï

(1828-1910) Léon Nikolaïévitch Tolstoï naquit à Iasnaïa-Poliana, domaine de sa famille, gouvernement de Toula. Il appartenait à la plus haute noblesse de l’empire; le nom des Tolstoï apparaît souvent avec honneur dans l’histoire militaire et diplomatique de la Russie. Son grand-père avait été maréchal de la Cour et ambassadeur à Paris auprès de Napoléon 1er. Son père, officier, fut fait prisonnier par les Français, en 1814 ; rentré en Russie après 1815, il quitta l’armée et vécut en gentilhomme campagnard dans ses domaines.

Léon Tolstoï fit ses études à l’Université de Kazan. En 1851, il choisit, pour faire son service, un régiment du Caucase, où son frère occupait déjà un grade. C’est alors qu’il écrivit son premier ouvrage : Enfance, puis les Cosaques. De sa campagne en Crimée, il tira son troisième ouvrage: Sébastopol. Démissionnaire après la paix, il voyagea en Allemagne, en Suisse, en France, puis il rentra à Iasnaïa-Poliana, et ne cessa guère d’y vivre pendant tout le reste de sa longue existence. Il publia un certain nombre de nouvelles, puis ses grands ouvrages : La Guerre et la paix (achevé en 1872), Anna Karénine (1877) et Résurrection (1900).

Cependant une révolution morale et religieuse se faisait dans l’esprit de Tolstoï. Ses conversations avec des paysans mystiques tels que Sutaïev et Bondarev, lui inspirèrent un grand nombre de brochures ou d’articles. Il voulait, mais sa femme s’y opposa ainsi que ses enfants, distribuer ses terres aux paysans. Il fabriquait lui-même presque tout ce dont il avait besoin, comme vêtements, chaussures, etc. Sa religion parut subversive et le Saint- Synode excommunia Tolstoï, en 1901. Mais il continua à répandre en Russie ses théories, et à mener personnellement la vie d’un moujik. Parmi ses œuvres de propagande signalons: Ma confession (1879-82); En quoi consiste ma foi? (1888); Le salut est en vous (1894); Trois paraboles (1904); Qu’est-ce que l’art? (1905), etc.

Le 21 novembre 1910, il est retrouvé mort à Astaporo dans une gare de campagne, alors qu’il quittait le monde dans lequel il vivait, malgré qu’il soit bien malade. Lors des funérailles, l’auteur de ‘’Guerre & paix ‘’ et ‘’Anna Karenine ‘’ sera pleuré par des milliers de Russes

Source : le Web Franco-Russe ( Plus court que Wikipédia)

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