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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» septembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Poison barbier

septembre 11th, 2007


Poison barbier, originally uploaded by patriarch38.

Il est l’esthéticien des poissons. (Il faut qu’il ait confiance pour s’aventurer dans la gueule du « loup ».

Faire la toilette et prodiguer des soins esthétiques à des poissons ! Voilà bien un métier pour le moins singulier. C’est précisément celui que pratique, à longueur de journée, et sans se lasser, le poisson nettoyeur, appelé aussi poisson –barbier.

On connaît un nombre assez élevé de poissons- barbiers, distribués principalement dans les mers chaudes, mais le plus classique d’entre eux est le petit labroides dimidiatus représenté ici. Ce petit poisson est intimement lié à la faune des récifs coralliens de l’océan Indien et du Pacifique occidental.

Une particularité remarquable en fait l’ami de tous les poissons. Se nourrissant naturellement de minuscules crustacés, le poisson- barbier a découvert un jour, que certains poissons souffraient de la présence de nombreux ectoparasites, c’est-à-dire de petits crustacés et autres animalcules qui se fixent sur leur corps à l’intersection de deux écailles et leur sucent le sang.

Le figaro a alors commencé à débarrasser ses compagnons de récif de leurs parasites gênants, tant et si bien qu’à l’heure actuelle, il est devenu un auxiliaire spécialisé, et même breveté dans ce travail de soigneur.

Il commence à se livrer à une sorte de danse devant le museau de son futur client, ce qui constitue une offre de service. Le poisson sollicité adopte une attitude caractéristique de détente, qui est une acceptation de service. Il s’agit en fait d’une remarquable opération de symbiose. Lorsqu’il est désoeuvré, le figaro se tient toujours en un point bien précis du récif, un peu comme le pas de porte de son salon, vers lequel se rendent les clients en quête de soins.

Il vit en harem, composé d’un mâle et de plusieurs femelles classées par rang hiérarchique. Si par hasard, le mâle disparaît, (maladie ou accident de travail.. qui sait à voir la photo !!) le femelle de plus rang se transforme, en très peu de temps, en mâle et en reçoit les insignes, c’est-à-dire les couleurs.

Comme pour les oiseaux, il y a une parade sexuelle. Le mâle et la femelle (en chef) nagent de concert, et la femelle nettoie le mâle, ce qui ne l’empêche pas de temps en temps à porter les mêmes soins à d’autres. Mais dès que le mâle se fait draguer par une femelle secondaire, elle lâche ses papouilles pour aller chasser l’intruse. Ce ballet continue, jusqu’à ce que les ouvertures génitales chez les deux partenaires aient atteint l’ouverture maximale et que les œufs et le sperme soient entraînés par le courent. Durant tout ce cérémonial qui dure plus d’une heure, la femelle secondaire continue à vouloir faire un ballet à trois, car elle aussi est en attente, mais le mâle la repousse continuellement.

Ceci est une observation, faite pas un aquariophile. Comme un aquarium est un endroit assez restreint, ce n’est pas sûr que le mâle, dans son milieu naturel, aurait eu le même comportement vis-à-vis de la femelle secondaire.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Labridés ; Genre & Espèce : Labroides dimidiatus.

Héron à tête noire

septembre 10th, 2007


Héron à tête noire, originally uploaded by patriarch38.

Il explore même les savanes sèches.

En Afrique, le héron cendré se montre sur les côtes ainsi que sur les plans d’eau douce. Mais qu’il soit sédentaire ou visiteur d’hiver, il est toujours peu abondant. En revanche, le héron à tête noire est largement répandu et franchement commun dans l’est du continent.

Il diffère de son cousin par la couleur noire de sa tête, des côtés et de l’arrière du cou. La gorge est blanche, contrastant avec la calotte noire et l’arrière du cou. En vol, le dessous des ailes est très contrasté par le fait que les rémiges sont noires et que les petites plumes de couverture, situées à la base, sont blanches. Son dos apparaît d’un gris presque uniforme mais d’intensité variable. Les individus les plus clairs peuvent être confondus avec le héron cendré, et les plus sombres à l’aigrette ardoisée. Les jeunes ont le cou et la tête gris et les zones auriculaires et de dessous des ailes foncées.

Son genre de vie ressemble à celui du héron cendré, mais il s’éloigne d’avantage de l’eau ; on peut le voir chasser les criquets, les courtilières et les petits rongeurs dans les prairies. Il visite même à l’occasion, les clairières des forêts. Il n’est dépendant de l’eau que pour sa reproduction. Il s’est adapté aux zones périurbaines et peut rechercher sa nourriture aux bords des routes. C’est une espèce subsaharienne observée parfois en Afrique du Nord. Il vit aussi à Madagascar. Il n’a été vu que 3 fois en France, 2 fois au 19ème siècle et 1 fois au 20ème.

Quand il approche d’une proie, il a l’habitude de balancer sa tête de plus en plus vide de droite à gauche et soudain projette sa tête en avant, pointant son bec avec la rapidité de l’éclair. Comme les bihoreaux, il se nourrit en grande partie durant la nuit. Il s’alimente aussi de crabes, grenouilles et poissons. Même les serpents, il est aussi charognard et n’hésite pas de faire aussi l’éboueur de quelques ordures ménagères.

Le nid, placé haut dans un arbre ayant les pieds dans l’eau, souvent dans une roselière. Il rentre alors en conflit avec le héron cendré qui nicheur plus précoce s’est octroyé les meilleurs places. Le nid est volumineux et fait avec des rameaux de bois. La femelle y dépose entre 2 et 5 œufs, quelle va couver pendant 23 à 27 jours. Les jeunes quittent le nid entre le 40ème et le 55ème jours. Comme beaucoup de hérons, ces « voyous » circulent dans les arbres de la colonie bien avant de savoir voler et n’hésitent pas à s’emparer des jeunes les plus petits dans les nids voisins. La longueur d’un adulte est de 95cm avec une envergure de 160cm et un poids de 1200grammes.

Classe : Oiseau ; Ordre : Ciconiiformes ; Famille : Ardéidés ; Genre & Espèce : Ardea melanocephala

Incinérateur (photo 2)

septembre 9th, 2007


Incinérateur (photo 2), originally uploaded by patriarch38.

Cette photo est prise sous le même angle que celle de dimanche dernier ; mais là, le travail est fini. Les ordures ménagères sont introduites avec un pont- roulant par le haut, juste derrière ce voûtain surbaissé. Vous pouvez voir que la sole est en biais pour diriger les déchets vers les grilles de la sole, qui, à chaque hauteur, entraîne ces déchets, puis mâchefer, vers le cendrier. Vous pouvez voir aussi que les embases des murs, là où les ordures commencent à brûler, sont en briques d’un matériau spécial, qui empêche le mâchefer de s’y incruster.

Les pérégrinations…………….suite !

Le dimanche matin, de bonne heure, je partais pour Lanester. 12 heures de trajet. Le lundi matin je me présente à cette société dans la zone industrielle de Kerpon. C’est une usine, où étaient fabriqués des fours industriels et qui étaient livrés chez le client prêt à l’emploi, après l’installation bien sûr. Le chef d’atelier me donne un vestiaire puis m’emmène sur mon lieu de travail. Il me montre une carcasse de four et me dit : « voilà le four que vous allez devoir faire, voici toutes les briques dont vous aurez besoin. Et là, prêt du four où travail l’un de nos ouvriers, vous avez la scie clipper. Vous avez le plan du four posé sur le four. Et vous avez 60 heures pour exécuter le travail. C’était un petit four à recuit. » Et il s’en va !

Je jette un regard autour de moi, et je vois tous les gars : fumistes, soudeurs, tuyauteurs etc, trimaient comme les égyptiens aux pyramides, sans un regard vers l’étranger, ni un petit bonjour. Je prends le plan, vais vers les tas de briques et commence à les trier suivant l’ordre de leurs utilisations. Au bout de 20 minutes, le petit chef vient et me dit : « Vous ne démarrez pas ? » - « Ce que je fais là, va me faire gagner du temps par la suite. Regardez, vous avez des briques écornées, les briques de formes sont mélangées avec les normales ; c’est un vrai tas de merde. Vous m’avez donné des heures pour le faire ? Alors revenez à ce moment là. »

Puis j’ai attaqué le four, tranquillement, comme il m’avait donné des heures pour exécuter le travail, j’ai supposé que c’était pareil pour les compagnons de la boite. Je ne voulais surtout pas, leurs casser la baraque. Le soir, j’étais déjà bien avancé. Alors que je prenais l’apéro à l’hôtel, avant de me mettre à table, le gars qui était sur le four à côté du mien arrive, se met à côté de moi, et se présente. Et nous commençons la bavette. Je ne m’étais pas trompé, c’était un peu la boite chiourme.

Le lendemain, mon nouveau boss s’amène comme convenu. Vous voyez Pavarotti ? Oui ! Le même gabarit, peut-être même légèrement plus « musclé » ! Ce que j’ai aimé chez lui, c’est que nous sommes tout de suite entré dans le vif du sujet. « Que voulez vous comme salaire ? »-« X francs de l’heure ! Je ne suis pas le gars à travailler pour ce qu’il est payé, mais qui veux être payer pour ce qu’il travaille, donc ne vous étonnez pas quand j’estimerai être en droit de vous demander une augmentation, je le ferai.» (J’avais pris, comme référence, le salaire que j’avais dans la boite précédente, majoré de 7%). –« D’accord et vos autres conditions ? »- « Tout d’abord, je voudrais que nous nous mettions d’accord sur certains principes. Je suis militant politique et je suis syndiqué. Je vous demande donc tout simplement l’application de la législation sociale et de la convention collective, en ce qui me concerne. »-« D’accord ! » Et là, c’est moi qui suis soufflé !

« Ensuite. »-« Pour les chantiers en déplacement, si mes frais de déplacement ne suffise pas pour vivre, je vous téléphone et vous réajustez ou je marche à la note. Sur Grenoble, le demi- déplacement sur 6 jours pas semaine, c’est-à-dire le samedi aussi. Et si je dois faire un dépannage le samedi, le demi- déplacement cette semaine là, me sera payé sur 7 jours. Voilà, c’est tout. »- et là, re-sur le cul !! « D’accord ! » -« Ah autre chose. Pas besoin de contrat de travail, je vous fais confiance. »

« Maintenant, mes propositions. Si ça vous arrange, lorsque je rentre à Grenoble, il me faudrait 2 ou 3 jours, pour aller visiter les clients où j’allais travailler, je suis sûr que vous pouvez les engranger. »-« Il faudrait que je sache combien, votre ancien patron, vous facturait aux clients. »- « S’il n’y a que ça, pas de problème, j’ai des photocopies de certaines factures. Et oui, certains clients les laissent traîner, vous savez ! » -« Quand vous rentrez, prenez la semaine, je vous la paye à 50 heures et aussi les déplacements complets pour vos frais. Si vous devez un peu arroser, n’hésitez pas, je vous rembourserai. » Il me paye mes frais de déplacement pour 2 semaines en me demandant si je voulais un acompte et devant mon refus me sert la main et ciao. L’affaire est dans le sac.

Je n’ai jamais, en plus de 17 ans, était obligé de demander une augmentation !!
La suite……….Dimanche prochain.

Mandrill (Photo Tom Davis)

septembre 8th, 2007


Mandrill (Photo Tom Davis), originally uploaded by patriarch38.

Un grand singe de l’ancien monde.

Quelle étrange créature que le Mandrill ! Chez le mâle, les parties nues de son visage sont vivement colorées par la présence de sillons bleutés sur le museau allongé dont le centre est rouge vif. Chez la femelle, les couleurs sont plus sombres. Le mâle impressionne avec sa tête énorme et son corps puissant. Il peut peser jusqu’à 40 kg, la femelle est bien moins lourde. Dépourvus de poils, le museau et le postérieur, arborent des tons de rouge et de bleu, à la fois voyantes et impressionnantes. Un véritable masque que seul le mâle a le privilège de porter.

Le mandrill se trouve quelque peu isolé des autres singes, dans la classification, mais il possède un très proche cousin qui est le drill (mandrillus leucophaeus). Celui-ci est moins populaire que le mandrill, en raison de son aspect moins coloré, mais surtout du fait de sa plus grande rareté, il serait même au bord de l’extinction.

L’un comme l’autre, n’aime pas grimper et on les rechercherait vainement au sein des frondaisons. Le mandrill se tient de préférence dans les vastes forêts pluvieuses de plaine, quand on drill, il ne craint pas la montagne et on peut le trouver dans les forêts de brouillards du mont Cameroun et d’autres montagnes d’Afrique équatoriale.

Ce sont des végétariens, mais ils agrémentent leur ordinaire, avec des insectes et de petits vertébrés. Ils se déplacent sur le sol, avec grâce, en ne s’appuyant sur le sol, qu’avec les doigts et les orteils, sans y poser la paume des mains, ni la plante des pieds.

Le mandrill, semble user de ces couleurs comme des feux de signalisation. (A quand des mandrills à chaque croisement ?). Les savantes estiment que ces couleurs deviennent plus vives lorsque l’animal est en colère et constituent ainsi un signal d’intimidation. (Fais gaffe à ta moustache, l’intrus). Elles pourraient aider les grands mâles à asseoir leur autorité. Quand un adulte ouvre toute grande la gueule, découvrant ses longues canines supérieures, les léopards eux même reculent.

La croupe porte de larges callosités fessières, dont la coloration varie selon l’âge, mais aussi pour les femelles selon les dispositions sexuelles. Le rouge vif de cette peau nue et dure agit comme un panache et permet de repérer ses mouvements fessiers dans la pénombre des forêts. Ces couleurs servent aussi à communiquer avec ses congénères, Lorsqu’il montre les couleurs vives de ses articulations, il faut se méfier, lorsqu’il montre les couleurs de sa croupe, c’est un acte de soumission.

L’accouplement a lieu toute l’année. La femelle a un cycle menstruel de 35 jours, avec une période d’ovulation de 6 jours. La gestation dure 250 à 270 jours. Elle met bas que d’un seul petit. La maturité sexuelle est à partir de 4 ans. Et il peut vivre 50 ans en captivité, à laquelle, il s’accommode comme son cousin le drill, et même si reproduit assez souvent. Adulte sa longueur de corps est de 61 à 76cm, avec une queue de 7 à 7cm.

Classe : Mammifères ; Ordre : Primates ; Sous –ordre : Catarhiniens ; Famille : Carcopithécidés ; Genre & Espèce : Mandrillus sphinx..

Manchot du Cap

septembre 7th, 2007


Manchot du Cap, originally uploaded by patriarch38.

Le seul manchot du continent africain.

Les différentes espèces de manchots sont cantonnées dans les parages de l’Antarctique. Quelques- unes cependant remontent plue ou moins loin vers le nord et nichent dans les nombreuses petites îles dites : subantarctiques. Un manchot vit dans les eaux froides du courant de Humboldt, qui coule le long de la côte péruvienne, et le minuscule manchot des Galapagos habite les îles de cet archipel chevauchant la ligne équatoriale.

Le manchot du Cap est le seul représentant de la famille sur le continent africain. En fait, il n’existe pas sur le continent lui –même, mais peuple les îles Dassen et Dyer, près du cap de Bonne- Espérance. Ce n’est pas un migrateur au long cours, comme ses congénères ; il se contente de gagner le large, lorsque l’élevage des jeunes est achevé, pour aller se gaver de poissons, dans les eaux fraîches entre l’Afrique et l’océan Antarctique. Le manchot du Cap niche sur les deux petites îles mentionnées où ses colonies nombreuses s’établissent dans un vacarme assourdissant.

La parade nuptial, très élaborée a lieu avant la mise en couple, quand un manchot mâle et un manchot femelle se sont choisis, c’est généralement pour la vie. Le nid du manchot du Cap est excavé dans un sol sablonneux. C’est même parfois une simple dépression, mais on trouve fréquemment de véritables terriers, au fond desquels les oiseaux se tiennent à l’abri de l’ardeur du soleil. Le couple se relaie pour couver les 2 œufs pendant 35 à 36 jours. A la naissance, les bébés ont un plumage plus épais et gris bleuté virant sur le noir à la deuxième année. Ensuite les deux parents pourvoient à la subsistance de leur progéniture. On peut s’étonner de voir comment, les uns et les autres, parviennent à se reconnaître au sein de la masse innombrable de manchots. Il paraît que c’est une affaire d’oreille, les manchots se reconnaîtraient à la voix ! La maturité sexuelle est vers 2-4 ans. La taille moyenne d’un adulte est de 70cm pour un poids de 3 à 4 kg. Leur dos est noir et le ventre blanc avec des taches noires. Sa tête est également noire, traversée par une bande blanche. Vitesse de croisière sur l’eau : 25 à 33km / heure. Sa longévité est de 20 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Sphénisciformes ; Famille : Sphéniscidés ; Genre & Espèce : Sphenicus demersus.

Holacanthe juvénile

septembre 6th, 2007


Holacanthe juvénile, originally uploaded by patriarch38.

C’est le fameux poisson- ange des Caraïbes.

De toutes les espèces de chaetodontidés , l’holacanthe cilié jouit d’une faveur spéciale chez les amateurs expérimentés d’aquariophilie marine. Contrairement à la majorité des membres de sa famille, cet holocanthe, appelé aussi chétodon royal ou poisson- ange royal, de son nom anglais « queen angelfish » est originaire des Antilles, où il habite les récifs coralliens et les côtes rocheuses.

Comme la plupart des chétodons, l’holacanthe cilié change de coloration au cours de son existence. Il conserve cependant toujours sa queue jaune. Les juvéniles sont infiniment plus beaux que les adultes, qui perdent les belles lignes bleu- ciel ornant leur corps, pour devenir uniformément verdâtres en atteignant la maturité sexuelle. La magnifique tache ventrale jaune s’estompe elle aussi graduellement. De plus il a une tache foncée et baguée avec des points bleus sur son front qui ressemble à une couronne et une queue complètement jaune, ce qui permet de le distinguer de l’holacanthe bermudensis, qui lui est très semblable.

Malgré ces métamorphoses de coloration, il reste l’un des plus remarquables poissons et fait l’objet d’une pêche assez intensive, que pratiquent les plongeurs sportifs antillais. On trouve aussi cette espèce sur les marchés locaux, où sa chair succulente est très appréciée. Il est étroitement apparenté à d’autres espèces telle que : l’holacanthe tricolore, que les Anglo-Saxons appellent « rock beauty » en raison de sa belle couleur jaune et noire, et l’holacanthe des Bermudes, caractérisé par sa coloration bleue.

Son régime alimentaire est composé principalement d’éponges, de tuniciers, et de coraux aussi bien que de plancton et d’algues. Son mode de vie et de reproduction est inconnu, car il ne se reproduit pas en captivité. Longueur adulte en captivité de 20 à 26 centimètres, et de 45 centimètres dans son milieu naturel.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Chaetodontidés ; Genre & Espèce : Holacanthus ciliaris.

Morse

septembre 5th, 2007


Morse, originally uploaded by patriarch38.

Ce monstre se nourrit de coquillages.

Géant des banquises arctiques, le morse est un animal impressionnant surtout par la masse de son corps et par les deux longues défenses qu’il possède. Ce sont les deux dents canines supérieures, qui s’allongent démesurément vers le bas et que portent les mâles, comme les femelles. Elles varient cependant de taille et de volume. Ce sont des armes, avec lesquelles les mâles se livrent de terribles batailles pour la conquête des femelles.

Il a un corps massif et disproportionné qui ressemble à un phoque et qui a une petite tête et un énorme cou. Ses pattes sont des nageoires, et ses pattes postérieures peuvent s’orienter vers l’avant pour permettre des déplacements sur terre. Le museau est garni d’u grand nombre de vibrisses, rigides comme des piquants. Le mâle mesure de 3 à 4,50 mètres de longueur pour un poids de 900 à 2200 kg, la femelle est moins grande et moins lourde. La peau du morse est épaisse, très plissée et porte quelques poils épais et rudes.

Ses dents ont encore une autre fonction, celle de piocher au fond de la mer, lorsque l’animal recherche les coquillages bivalves : (ormeaux, coquilles Saint-Jacques, coques et autres), qui sont cachés dans la vase. Ces coquillages sont avalés entier et broyés dans l’estomac, qui contient des pierres, faisant office de concasseurs.

D’un naturel pacifique, le morse vit en colonies plus ou moins nombreuses, réunissant parfois des centaines d’individus. Il passe le plus clair de son temps à somnoler paresseusement sur les plages de galets. Sur terre, il se déplace avec lenteur et non sans efforts, mais dans l’eau, il devient un nageur gracieux et rapide. Lorsque la mer est calme, il dort en se tenant verticalement et flotte grâce aux deux poches à air placées sous sa gorge et qu’il gonfle comme des ballons.

Il est polygame et s’accouple de janvier à mars. La gestation dure 330 à 370 jours, pour 1 seul petit qui pèsera de 50 à 68 kg. La durée d’allaitement est de 1 an 1/2 à 2ans. Les femelles procréent que tous les deux ans. Sa longévité peut aller jusqu’à 30 ans, maximum. Sa durée de plongée est de 10 minutes environ, et il peut le faire jusqu’à une profondeur de 90 mètres maximum. Sa pointe de vitesse à la nage est de 24km/ heure.

Classe : Mammifère ; Ordre : Pinnipèdes ; Famille : Odobénidés ; Genre & Espèce : Odobenus rosmarus.

Poisson-éléphant

septembre 4th, 2007


Poisson-éléphant, originally uploaded by patriarch38.

Ce poisson est une pile électrique vivante.

On connaît environ 300 espèces de poissons capables de produire des décharges électriques. Les Mormyridés font partie de ceux qui émettent des impulsions en permanence pour repérer les obstacles dans leu entourage.

Le corps de ces poissons est plus ou moins comprimé latéralement et la forme de leurs museaux présente de grandes variations. Chez le poisson- éléphant, la lèvre inférieure, très allongée, a l’aspect d’un appendice digitiforme mesurant 1,5 à 2,2cm de long, pourvu d’organes sensibles aux stimuli tactiles et chimiques. La petite bouche circulaire s’ouvre à sa base ?

C’est le poisson électrique le plus évolué. Ses organes émetteurs, situés dans le pédoncule caudal, sont capables non seulement de sonder le milieu à l’aide de leurs impulsions, mais d’en moduler dans des proportions étonnantes la fréquence, l’intensité et les intervalles, en fonction de ses besoins en information ou en communication (de quelques Hz au repos- ou même du silence électrique de soumission ou de camouflage, jusqu’à plus de 100Hz en nage très rapide, en combat, ou…..pour menacer.) Son système nerveux, gigantesque pour sa taille, est doté de dispositifs internes anti-brouillage qui lui permettent « d’écouter » simultanément d’éventuels messages extérieurs et de s’entendre lui-même sans interférence fâcheuse entre communication et sondage.

Il est en effet en relation électrique avec son milieu sur deux canaux de sensibilité : un canal de détection à longue distance qui lui permet de repérer à plusieurs mètres les amis ou les ennemis et de « lire » leurs messages spécifiques, et un canal d’électrolocalisation rapprochée servant à la navigation sans visibilité. Ces performances sont réalisées grâce à plusieurs sortes de récepteurs très spécialisés et de « portes » nerveuses bloquant ou débloquant les informations pour qu’elles ne se chevauchent pas. (Un vrai GPS !)

Si l’électrobiogénèse et l’électroperception paraissent liées au besoin d’information et de communication imposé par la vie de relation, il n’est pas impossible que d’autres besoins (affectifs, nutritifs, etc) trouvent leur expression dans une autre forme de communication : la communication acoustique, dont il est également capable. Son cerveau est volumineux et se distingue de celui des autres poissons, par son énorme cervelet. Cette hypertrophie est sûrement en rapport, avec la production d’impulsions électriques qu’il génère.

Il vit en Afrique du sud, dans les cours d’eau lents à fond vaseux, les lacs et les étangs. Son régime alimentaire se compose de petits animaux et de plantes aquatiques ainsi que de détritus organiques.

Classe : Osteichthyens ; Ordre : Mormyriformes ; Famille : Mormyridés ; Genre & Espèce : Gnathonemus petersi.

Caille de Nouvelle-Zélande

septembre 3rd, 2007


Caille de Nouvelle-Zélande, originally uploaded by patriarch38.

Elle s’est éteinte vers 1870.

Autrefois, la caille de la Nouvelle-Zélande existait sur les deux îles. Selon les premiers voyageurs et explorateurs, cet oiseau abondait dans les régions herbeuses et on le rencontrait jusque assez haut dans les montagnes.

L’espèce a été découverte par Sir Joseph Banks, naturaliste de l’expédition de Cook en 1769. Plus tard en 1827, les zoologues Quoy et Gaimard, qui voyageaient avec d’Urville sur l’Astrolabe, ont capturé les premiers spécimens sur lesquels ils ont fondé la description scientifique de l’espèce. Ultérieurement, on a signalé que cette caille fut abondante jusque vers 1865, et que son déclin fut extrêmement rapide. Les deniers individus furent capturés en 1867 et 1868.

Les causes de cette disparition sont imputables à l’introduction de rats, qui ont proliféré, ainsi que des porcs et d’autres animaux domestiques, qui s’en sont pris aux couvées et aux jeunes oiseaux. Sans doute les colons blancs ont- ils eux aussi opéré des hécatombes parmi ce gibier. D’ailleurs, la caille de Nouvelle-Zélande s’est d’abord éteinte dans l’île du Nord, plus fortement peuplée de colons.

On ne sait pratiquement rien de ses mœurs. Elle creusait une faible dépression dans le sol, pour y pondre ses œufs. Selon les ornithologues, cette caille était étroitement apparentée à la caille d’Australie ( Coturnix pectoralis), à laquelle elle ressemblait beaucoup. La disparition de cette caille s’est faite sans tapage et bien peu de personnes savent, dans le pays même, qu’avant la prolifération de la caille européen introduite par les Anglais, il existait une caille autochtone et endémique qui a disparue dramatiquement. Sa longueur adulte était de 16cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Galliformes ; Famille : Phasianidés ; Genre et Espèce :
Coturnix novaezelandiae.

Incinérateur

septembre 2nd, 2007


Incinérateur, originally uploaded by patriarch38.

Cette photo a été prise lors de la construction d’un incinérateur d’ordures ménagères, sans récupération de chaleur, comme ils le sont presque tous maintenant. A votre droite, en « marcel », votre serviteur. Le jeune compagnon était un gars de Lens, qui venait passer les fins de semaine chez moi, lorsqu’il travaillait dans la région. Il est décédé (virus), quelques jours après son retour de Tanzanie, où il est allé faire un chantier avec 5 autres compagnons, dont celui qui se trouve au dessus de lui.

Les tribulations……… suite ;

Je suis donc arrivé chez moi, le samedi matin aux environs de 6 heures 30. Comme nous n’avions pas le téléphone et qu’Eliane ne m’attendait pas, j’ai dû sonner, la clé étant dans la serrure. Après avoir poser valise et caisse à outils, fait la bise à Eliane, j’annonce la couleur : « J’ai pris mon compte ! » Je l’ai vu un peu pâlir, mais elle n’a rien dit. J’ai pris une douche, refait une beauté et pris un petit déjeuner copieux. Puis je suis parti à pied, pour me rendre au bureau de mon futur « -ex- patron ». 5km, le temps de me calmer.

A 9 heures, quand le patron est arrivé après le comptable, à qui j’ai demandé de me préparer mon compte ; avant que je n’ouvre le bec, il me lance : « Je vous donne une semaine de mise à pied ! » Alors là, c’est le bouquet ! « Pour qui me prenez vous ? Vous pouvez vous la mettre où je pense cette semaine. Je veux mon compte et rien d’autre. »-« Vous savez, nous sommes le 6 octobre, le gros des travaux d’été est passé, vous allez avoir du mal à trouver de l’embauche. Alors rentrez chez vous, revenez lundi et nous parlerons. »-« Pas question, je veux mon compte à l’instant. Ne me faites pas le coup du préavis, vous m’avez embauché sans contrat de travail, de plus vous m’avez traité de fainéant, alors je ne vois pas ce qu’un fainéant peut vous apporter. »

Voyant que je commençais à m’énerver, et sachant que j’étais assez chatouilleux, il appelle le comptable et lui donne cet ordre : « Faites lui son compte, mais ne lui payer pas les heures et le voyage retour de Paris » -« Vous le prenez ainsi, d’accord, nous allons aller aux prud’hommes, et je vais vous y réclamer la majoration de toutes les heures de voyage que j’ai effectué chez vous du 8 juillet 68 à ce jour 6 octobre 72. J’ai conservé toutes les enveloppes où sont inscrites ces heures, payées hors fiche de paye. Toutes auraient dû m’être payées avec 50% de majoration. Je pense que les organismes sociaux vont aussi vous demander le manque à gagner qu’elles ont subi du fait de la violation de la loi sur les salaires. Et pas seulement sur mon salaire, mais sur celui de tous les compagnons. Libre à vous de voir qui a raison. Vous ou moi ! ». Après un regard au comptable et un signe de tête de celui- ci : « D’accord, faites lui son compte. Mais vous, inutile que vous veniez de nouveau me demander du travail. »-« Ne craignez rien, j’ai assez donné chez vous ! »

A 10 h 30 retour à la maison, je prends les numéros de téléphone de deux boites, une à Lyon, agence comme celle de Nancy (où j’avais travaillé avant de venir à Grenoble) d’une société parisienne, et l’autre à Voiron, dont je connaissais quelques compagnons avec lesquels j’avais travaillé lors de gros chantiers (en général des fours de verrerie. Je prends mon titoun (3ans 1/2) avec moi, et nous allons au café, d’où je téléphone à la boite de Voiron en premier.

La secrétaire me passe le patron : « Bonjour, je suis Mr un tel, je vous téléphone pour de l’embauche. En avez-vous ? »- « Chez qui et où avez-vous déjà travaillé ? ». Je lui énumère, mes ex boites et une partie des chantiers où j’ai travaillé, en y incorporant ceux où j’ai rencontré certains de ses gars. » Je l’entends parler à quelqu’un pendant 5 bonnes minutes et il me demande : « Votre prénom est bien Walter, »-« Oui ! »-« J’ai du travail pour vous, il faut que vous soyez lundi matin à Lanester près de Lorient. »-« Ecoutez, je viens de rentrer de Paris ce matin, et vous me demandez d’être lundi matin là bas. Mardi de bonne heure, ça ne va pas ? »-« Non, il faut impérativement que vous soyez là bas lundi. Je vous paye les heures de voyage à 100/100. Mardi matin, je passe vous voir, et nous mettrons d’accord sur votre salaire et autres sujets s’il y a lieu. A propos, je vous donne le bonjour de la part de Roger T, qui est justement à côté de moi. Je vous envoie tout de suite un mandat express pour vos premiers frais. A mardi à Lanester, voici l’adresse de cette société dans la zone industrielle de Lanester. Je compte sur vous. »

Et voilà, deux heures après avoir pris mon compte, je me retrouvais embaucher. Roger T était un compagnon que j’avais connu lors de mon dernier chantier pour la boite de Nancy, en 68. Lui-même était responsable d’un chantier sur le même site et nous étions dans la même pension. Il est aussi décédé maintenant. Quand je vous disais, qu’à l’époque, nous nous connaissions tous entre compagnons, soit de visu, soit par ouï-dire.

La suite………à ++

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