De l’aurore au crépuscule voir plus …

Amia calva, originally uploaded by patriarch38.

Ce véritable fossile vivant est unique au monde.

L’amia, aussi appelée l’amie chauve, est un poisson d’eau douce vivant aux Etats-Unis et au Canada. Elle constitue un véritable fossile vivant, au même titre que le célèbre coelacanthe, car elle présente les mêmes caractères structuraux que les ancêtres des poissons osseux qui évoluaient il y a quelque 130 millions d’années. Elle est la seule espèce restante de l’ordre des Amiiformes, ce qui fait qu’à elle seule, elle représente une famille et un ordre.

L’amia est capable de vivre plus de 24 heures hors de l’eau. Son habitat naturel est la zone des eaux calmes très peu oxygénées, où elle survit grâce à une constitution particulière de sa vessie natatoire, capable de fonctionner comme un poumon. Certaines particularités anatomiques rapprochent l’amia des requins. Bien que possédant des nageoires fonctionnelles, elle se déplace principalement par des mouvements ondulatoires qu’elle imprime à sa très longue nageoire dorsale, qui s’étend de la tête à la base de la queue. Son corps est recouvert de petites écailles minces et sa tête est cuirassée de longues plaques osseux.

Son régime alimentaire est très varié. Ce poisson dévore aussi bien des grenouilles que des crustacés. Il avale les poissons morts ou vifs. Sa voracité est telle qu’il peut réellement dépeupler une rivière. On le pêche surtout dans le sud des Etats-Unis, où les gens le mangent séché ou fumé. La pêche de ce poisson n’est pas sportive, car glouton, il mord à n’importe quel appât.

Lors de la reproduction, en mai -juin, le mâle construit le nid dans les herbes immergées du rivage. Tournant sans cesse en rond sur lui- même, il tasse ainsi les herbes, après quoi la femelle arrive et dépose ses œufs dans le nid. Il arrive que celui- ci serve de ‘’maternité ‘’à plusieurs femelles. Le mâle féconde les œufs, puis veille, durant l’incubation de 9 à 10 jours, à la sécurité des œufs, puis des alevins jusqu’à ce qu’ils atteignent 10 cm de long. Adultes ils feront entre 60 cm et 1 mètre de long.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Amiiformes ; Famille : Amiidés ; Genre & Espèce : Amia calva.

Roméo & Juliette(Revisté), originally uploaded by patriarch38.

A l’heure de l’égalité des sexes. Roméo et Juliette…..revisité !!!

-‘’Le robinet de la cuisine n’arrête pas de couler, dit une femme à son mari. Tu devrais l’arranger. ‘’
-‘’Que veux tu que j’y fasse ? Je ne suis pas plombier. ‘’
Deux jours plus tard, elle le sollicite de nouveau :
-‘’Les plombs ont sauté. Tu devrais les changer. ‘’
-‘’Que veux tu que j’y fasse ? Je ne suis pas électricien. ‘’
La semaine suivant, elle le relance pour un tout autre sujet :
-‘’La pluie tombe à travers le toit. J’ai vu qu’il y avait une tuile de casser. Tu devrais la changer.
-‘’Que veux tu que j’y fasse ? Je ne suis pas couvreur. ‘’
Un soir, la femme rentre de son travail avec plus d’une heure de retard. Au mari qui s’inquiète de ce retard, elle répond :
-‘’Je suis monté dans l’ascenseur avec le voisin du 8ème. Il m’a planté un couteau sur le ventre en me disant : « Ou tu fais l’amour avec moi ou tu me confectionnes un bon gâteau ! ‘’
-‘’ Et alors ? ‘’
-‘’Que voulais tu que j’y fasse ? Je ne suis pas pâtissière ! ‘’

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En rase campagne, deux VRP avaient heurté violemment leurs voitures, sur un coup de 10 heures du soir. Ils trouvèrent refuge dans une petite maison, distante de 3 kilomètres. Une veuve encore avenante y vivait et leurs offrit l’hospitalité.
Deux mois plus tard, l’un des représentants rencontre son collègue :
-‘’J’ai reçu une lettre d’un notaire et je n’y comprends rien du tout. Tu te rappelles la veuve qui nous avait accueillis ?
-‘’ Oui ! Fait l’autre très gêné.
-‘’Lui aurais tu tenu compagnie pendant que je dormais ? ‘’- ‘’Oui, fait l’autre, écarlate. ‘’- ‘’ Et tu t’es présenté sous mon nom ‘’- ‘’ Oui, mais écoute…
-‘’Ne t’excuse pas. Elle vient de mourir et, en témoignage de reconnaissance, elle me lègue toute sa fortune. Quelques millions d’Euros ‘’.

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Une jeune fille, un peu naïve, prend le train pour la première fois, pour monter à Paris. Sa mère, lui a fait cette dernière recommandation : ‘’ Ma fille, tu as encore ta vertu garde la bien précieusement, c’est un vrai trésor pour ton futur. ‘’- ‘’Oui maman ! ‘’ Elle monte donc dans un compartiment vide, et commence à lire un « Arlequin », qu’elle espère bien finir dans la nuit avant d’arriver à Paris.
A l’arrêt suivant, vient à monter un jouvenceaux bien fait de sa personne. Au bout d’une heure d’un lourd silence, la trouvant mignonnette et à son goût, bien qu’elle ait la jupe bien tirée sur ses genoux, et les mains lourdement posées dessus :
-‘’ Si vous allez jusqu’à Paris, et comme nous ne sont que deux, nous pourrions nous allonger chacun sur notre banquette, et piquer un petit somme jusqu’à Paris. Il y a plus de 7 heures de trajet. ‘’
-‘’Non, je ne peux pas. Ma mère m’a fait promettre de ne pas perdre ma vertu, c’est la raison qui me fait me tenir ainsi. ‘’
-Jeune mais déjà bien dessalé : ‘’ Qu’à cela ne tienne, j’ai du fil et une aiguille, je peux donc vous la coudre. Comme cela, vous ne pouvez la perdre.’’
-La demoiselle hésite, puis se décidant : ‘’ d’accord, faites le. ‘’ Et le jeune- homme de s’exécuter. La jeunette eut bien quelques douleurs, mais vaillamment les supporta.
Puis celui-ci, trouvant la jeune caille appétissante, de lui dire :
-‘’ Pour plus de sûreté, je devrais peut- être faire un couture supplémentaire.-‘’Je le crois aussi, releva la donzelle ! ‘’ Mais y prenant goût, elle demanda plusieurs fois un surfilage. Et ce qui devait arriver, arriva ; car il est plus facile d’avoir la bouche ouverte que le bras tendu, le minot fut bientôt à bout de…..souffle et de dire à sa dévoreuse :
-‘’ Ecoute, j’ai bien encore l’aiguille, mais j’ai plus de fil. ‘’ Celle-ci y porta la main pour la première fois et s’écria : ‘’ Sacré menteur, tu as encore deux bobines !! ‘’
Le pauvre couturier, promit que j’avais plus, il ne fera le serrurier d’un coffre à vertu.

Chouette de Tengmalm, originally uploaded by patriarch38.

Un habitant des grandes forêts boréales.

La chouette de Tengmalm ressemble à la fois à la chevêche, dont elle a un peu près la taille et les yeux jaunes, et à la chouette hulotte, dont elle a la grosse tête globuleuse et les disques faciaux. De toutes les chouettes européennes, la chouette de Tengmalm est la plus nocturne, aussi est- il difficile de l’observer. Ses yeux jaunes sont au centre de disques faciaux beige clair entourés de brun foncé, et surmontés de sourcils blancs. Le plumage du dessus est brun foncé tacheté de blanc ; quand au dessous, il est blanchâtre tacheté de gris/brun. Les pattes sont entièrement recouvertes de plumes blanches.

Elle habite l’Europe centrale, l’Europe du Nord et de l’Est. On peut la rencontrer en France dans les forêts froides des massifs montagneux. Elle est essentiellement forestière, surtout où se trouvent des conifères. C’est un oiseau nordique, chaudement rembourré par un plumage dense, qui ne craint pas les rigueurs du climat. Aussi, inutile de le chercher dans les endroits exposés au midi. C’est une espèce assez peu farouche, qui ne manifeste pas de crainte excessive à la vue de l’homme.

Cette chouette niche dans les trous d’arbres et affectionne les nids abandonnés du pic noir, qui vit dans le même biotope. Il se nourrit principalement de petits rongeurs : campagnols, musaraignes, mulots), à l’occasion de petits passereaux pendant la période de leur élevage, et très rarement d’insectes.

La saison des amours commence en février- mars. Vers la mi-avril, la femelle recherche un endroit pour nicher, pour pondre 4 à 6 œufs qu’elle couve pendant 25- 31 jours. Les jeunes quitteront le nid vers 30-32 jours après l’éclosion et n’y reviendront plus. Cependant, les parents continuent à les nourrir en leurs apportant à manger sur les branches des arbres et même suspendus en l’air, en battant rapidement des ailes. Adulte, son poids va de 400 à 550 grammes, sa longueur corporelle de 25 et 27cm pour une envergure de 55 à 66 centimètres.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Strigiformes ; Famille : Strigidés ; Genre & Espèce : Aegolius funereus.

Encore 4 ans !!, originally uploaded by patriarch38.

Ce matin, comme chaque jour, je suis allé prendre mon journal. Quel ne fut pas ma stupeur de lire, en sirotant mon café au troquet du coin ceci :

COUP DE COLERE DE SARKOZY.

UMP. Le chef de l’Etat a reçu hier les députés UMP. L’occasion de leurs administrer une leçon de politique. Très remonté, le président s’en est pris à son prédécesseur, Jacques Chirac ; mais aussi à Mitterrand, De Gaulle, Bayrou…..et à la presse en général.

Je ne vais pas vous mettre tout l’article, mais certains extraits sont suffisants.

‘’J’ai gagné sur une seule chose, j’ai été perçu comme celui qui allait changer les choses. Et je serai jugé là-dessus. L’immobilisme, ou une réforme après l’autre, c’est la défaite assurée. ‘’ Il leurs demandait donc de le soutenir en tout sur ses réformes.

Puis, à mon avis, pour s’absoudre de tout la chienlit actuelle, il s’en ait pris à ses prédécesseurs. Chirac : ‘’A mis 21 ans pour se faire élire, alors qu’il le fut dès le premier coup ‘’ Accusant tous ces prédécesseurs de n’avoir ‘’rien fait ‘’. ‘’ Le septennat de Chirac a commencé en mai 1995 et s’est terminé en novembre 1995 ‘’. Date à laquelle Chirac renonçait à ses promesses sur la ‘’fracture sociale ‘’. Mitterrand, coupable d’avoir baissé les bras dès 1982 et le général De Gaulle qui a ‘’failli perdre ‘’en 1967 en ont pris pour leur grade ! ‘’En fait, dit un des auditeurs, il nous a expliqué que c’est lui le meilleur. ‘’

Il s’en est aussi pris à Bayrou ‘’ le conseiller municipal de Pau‘’(Ce titre témoigne de sa hargne), coupable, à ses yeux, d’avoir fait échouer l’UMP aux municipales, élections perdues que de 2,5 points, alors que Prodi a perdu 9 points et Brown 20 points.

Puis exploitant la condamnation de Royal dans l’affaire de ses ex-collaboratrices : ‘’J’ai été obligé de décrocher mon téléphone et d’appeler certains d’entre vous ‘’ pour qu’ils rédigent des communiqués, s’est plaint le président, (Tiens, tiens, je ne suis plus étonné du courage de Raffarin !!!) Etrillant la presse au passage : « Le Parisien, l’Express, l’AFP, Marianne, Le JDD en ajoutant : ‘’ Dans un pays où il n’y a plus d’opposition, la presse s’attribue la fonction d’opposition ‘’ s’est-il écrié. (A propos, cette article vient du journal : « Aujourd’hui ! » et la photo de : ‘’Marianne ‘’. Pourtant, si je me souviens bien, les chaînes ne se sont, elles, pas gênées de nous en abreuver de ‘’ l’Affaire Royal ‘’. Cette affaire me donne envie de rire, car que fait –il quand des membres de son équipe ne suivent pas ses directives, non seulement, il les traite d’imbéciles et même parfois de cons et ne se gêne pas pour les éjecter en les nommant ailleurs.

Quand vous prenez, une mairie ou une région, vous héritez du personnel souvent mis en place par votre prédécesseur. Je ne sais ce qui sait passer avec ces ‘’collaboratrices ‘’ (2 je crois), mais il est certain que leur travail est d’appliquer les directives de leur chef. Je ne vois pas un patron, gardait dans son personnel un ouvrier qui mettrait son autorité en cause.

Alors comme Marianne : Bondiou …. 4 ANS ENCORE !!

Renard de Rüppel, originally uploaded by patriarch38.

On ne sait presque rien de ses mœurs spécifiques.

Il est toujours difficile de traiter d’une espèce animale dont on ne sait que fort peu de chose concernant la biologie. Des animaux sont souvent tenus en captivité, ou sont alors photographiés, en pleine nature, par des observateurs perspicaces ou simplement chanceux, sans que l’on connaisse pour autant plus intimement l’espèce. C’est précisément le cas de ce renard de Rüppel, plus souvent appelé : renard famélique.

Ce petit canidé, proche parent du renard pâle et du fennec, avec lequel il est souvent confondu, habite les zones désertiques les plus inhospitalières d’Afrique septentrionale, d’Arabie et des déserts du sud- ouest de l’Asie. On l’a trouvé jusqu’en Afghanistan.

Comme tous les mammifères désertiques, il mène une vie nocturne et passe la journée, à l’abri des rayons ardents du soleil, couché au fond de son terrier où règne une ambiance avoisinant 27°C. La nuit venue, ce renard se met en chasse et passe plusieurs heures en quête de rongeurs, de reptiles et d’insectes. En règle générale, les carnivores, qui vivent dans les zones arides, font preuve d’un éclectisme alimentaire remarquable. Il ne s’agit pas de faire le difficile lorsqu’une proie s’offre à vous en de semblables régions. On ne sait pas si le lendemain on trouvera de quoi manger.

Le renard de Rüppel vit en groupes qui constituent une petite colonie faite en plusieurs terriers adjacents. On découvre cet élégant canidé à longues oreilles dans les zones des wadis (vallées), où abondent les petits rongeurs. Quelques individus ont été capturés ou abattus, près des décharges d’ordures ménagères de villages ; ils venaient tout simplement y chercher quelques rogatons à manger. L’adulte fait entre 40-50cm, pour un poids de 2 à 3 kg en moyenne et maximum 7 kg, rarement. Sa longueur de queue est de 25-36 cm ;

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Canidés ; Genre & Espèce : Vulpes rueppelli.

Tortue imbriqué, originally uploaded by patriarch38.

Elle fournit la précieuse ‘’écaille’’ des objets de luxe.

La tortue imbriquée est une tortue marine de ‘’petit ‘’format : la plupart des spécimens capturés pèsent de 43 à 75 kg pour une longueur de 60 à 100 centimètres. Le record de cette tortue est de 127 kg. Elle doit son nom au fait que les grandes écailles de sa carapace se chevauchent.

On l’appelle aussi ‘’tortue à écailles ‘’ : c’est en effet la carapace de cette espèce qui fournit la célèbre matière à la fois colorée et translucide que l’on nomme ‘’écaille ‘’, dont on fait nombre d’objets de luxe : peignes, montures de lunettes, etc. L’apparition, depuis quelques décennies, des matières plastiques a heureusement fait tomber considérablement la demande en écaille véritable, pour le bien de cette tortue qui devenait de plus en plus rare.

Sa carapace osseuse, sans carène continue, est très colorée et plutôt plat. Elle est cependant repérable facilement pas ses écailles épaisses recouvrant la dossière, posées comme les tuiles d’un toit, par son bec long, étroit et crochu et par deux griffes disposées à quelques centimètres l’une de l’autre, sur l’extérieur à mi- nageoire. La dossière de la carapace est formée de cinq plaques vertébrales et de 4 paires costales. En outre, 11 paires d’écailles dites marginales et une paire d’écailles post- centrales sont présentes sur le bord de la carapace.

La dossière de la carapace est d’une teinte : brun orangé. C’est une combinaison irrégulière de stries claires et foncées avec des taches jaunes ou rouges. Le plastron est jaune, les écailles post-anales sont de même couleur avec des stries noires. Les nageoires sont brunes sur le dessus et jaunes dessous. Enfin sa petite tête est brune avec 4 écailles préfrontales. Ses mâchoires sont jaunes, l’inférieur ayant une forme de V. Les poumons de l’animal sont adaptés pour permettre des échanges gazeux rapides, son sang lui permet alors d’oxygénée efficacement les tissus, même en plongée profonde sous de fortes pressions. Elle peut même dormir pendant plusieurs heures, mais la durée de plongée est moins longue si elle cherche sa nourriture ou doit fuir un prédateur.

L’espèce est distribuée dans les eaux marines tropicales et tempérées chaudes du monde entier. Elle migre beaucoup moins que la tortue verte : ses petites populations sont éparpillées au hasard des hauts- fonds sablonneux et à proximité des récifs coralliens, où elles trouvent leur nourriture : plantes aquatiques, aussi bien que poissons, oursins et crabes. Sa puissante mandibule supérieure, en forme de bec acéré, lui permet de briser les carapaces les plus dures. Il semble en outre que la tortue imbriquée s’en prenne volontiers aux méduses, physalies et autres cnidaires à cellules urticantes ; c’est peut-être la raison qui fait que sa chaire soit parfois nocive.

Les femelles ne se reproduisent que tous les 2 ou 3 ans, mais cet écart peut varier jusqu’à ses dix ans. La reproduction peut même se dérouler plusieurs fois une même année. La femelle retourne pondre là même où elle est née. Le couple est assez fidèle. De plus, fait particulier, la femelle stocke des réserves de spermatozoïdes. Elle peut ainsi se reproduire pendant plusieurs années sans avoir de contact avec un mâle. Elle débarque sur la plage et creuse un nid profond d’au moins 15 cm et de 90 cm de large. Elle y dépose de 100 à 250 œufs de la grosseur d’une balle de ping- pong. Elle retourne immédiatement à la mer, après avoir recouvert son nid de sable. Le processus dure entre 2 et 3 heures. La période d’incubation est de 47 à 75 jours, selon la saison et l’emplacement.

D’après les estimations, près des 30% des juvéniles imbriqués sont dévorées à moins de 10 mètres en mer par les poissons osseux et les requins. Une fois adulte, ses seuls prédateurs sont le requin et surtout l’Homme, mais il semblerait que son taux de survie soit assez élevé, grâce à la prodigalité de pondeuse des femelles.
Classe : Reptiles ; Ordre : Chéloniens ; Famille : Chéloniidés ; Genre & Espèces : Eretmochelys imbricata.

Poisson-cristal nu, originally uploaded by patriarch38.

Ce n’est pas un cliché de scanner, mais un poisson qui aime montrer son ‘’intérieur’’

La petite famille des centropomidés (30espèces) se situe au sein de l’immense ordre des Perciformes. Elle renferme de curieux et magnifiques poissons, dépourvus d’écailles, ils sont communément appelés ‘’poisson- cristal ‘’ ou ‘’poisson- miroir ‘’
Très en vogue chez les aquariophiles, ils se rencontrent le plus souvent le long des côtes de l’océan indien. Cependant, ils ne sont pas totalement absents des côtes tropicales des océans Atlantique et Pacifique.

Le ‘’poisson- cristal nu ‘’ quant à lui, peuple les eaux saumâtres du sud de la Malaisie. Il sera décrit pour la première fois en 1954 par Fraser- Brunner. Celui-ci l’avait acheté à Singapour comme d’ornement. Cet étrange petit poisson de 10 cm, aussi transparent que le verre, nous laisse admirer son squelette. Chasseur infatigable il possède une large bouche extensible, pourvue de nombreuses petites dents acérées.

Les mâles sont très différents des femelles : les rayons de leurs nageoires anales et deuxième dorsale sont très longs. Le bout du museau est rouge. Son élevage en captivité s’étant révélé très difficile, voir souvent impossible, on ne sait pas grand-chose sur sa biologie.

Au contraire, la ‘’perche de verre indienne‘’ ou encore : ‘’Ambassis pala ‘’ très proche de lui, s’élève très facilement en aquarium, de ce fait son développement est assez bien connu. Un rafraîchissement de la température de 5 à 6°, peut déclencher la parade le soir. Le matin, les mâles poursuivent de plus en plus la femelle, qui ensuite va pondre et les œufs éclosent au bout de 25-48 heures. Ils se nourrissent de proies vivantes les plus fines.

Classe : Ostéichthyens ; ordre : Perciformes ; Famille : Centropomidés ; Genre & Espèce : Gymnochanda filamentosa.

Harpie, originally uploaded by patriarch38.

C’ est le plus grand de tous les aigles.

En dépit de son envergure et de sa puissance, la harpie est une des espèces d’aigles les moins bien connues. La raison de cette lacune dans nos connaissances est à rechercher dans le fait que cet oiseau habite exclusivement dans les immenses jungles sud- américaines.

Il existe de nombreuses sous- espèces de harpies réparties en Amérique Centrale et en Amérique du Sud, jusqu’au nord de l’Argentine. Leur nom varie : la harpie mineure, harpie huppée, aigle huppé de Guyane, Aquila monera ou encore Falso Uiraçu au Brésil.

La plus répandue est celle,ci –dessus : la harpie féroce (Harpia harpyja). Sa tête est surmontée d’une huppe noirâtre et blanche, hérissée lorsqu’il est en alerte. Le bec, bleu- noir, est très épais et crochu. Le dessus et le haut de la poitrine noirâtre tranchent avec le dessous blanc. La queue noire porte la marque de quatre barres transversales grises. Les pattes, dont la griffe du doigt postérieur atteint une longueur de 6 cm, sont très puissantes et jaunes.

C’est un rapace forestier, qui ne se rencontre pas en terrain découvert. Il se complaît dans la densité des grands arbres, qui conviennent à son mode de vie, à savoir : prédation et nidification. Il est de ce fait difficile de l’observer du sol, car le feuillage constitue un écran impénétrable qui empêche de localiser l’endroit où l’oiseau a édifié son nid. Quelques ornithologues patients ont eu la chance de trouver une aire de harpies en Guyane, après avoir épier les adultes pendant 6 mois.

Le nid est construit sur un arbre très élevé, dominant la forêt. (Entre 35 et 40 mètres). C’est une imposante plate- forme, bâti en branches et garni de feuilles. La femelle y déposera 2 œufs, mais un seul arrive à terme, car la femelle arrête la couvaison dès la première éclosion. Pendant 56 jours, elle assurera l’incubation pendant que le mâle lui apporte ses repas. Le séjour au nid est assez long, car l’envol de l’aiglon n’intervient qu’à 5 mois, et encore pendant quelques mois, il ne s’éloigne du nid guère plus de 100 mètres. La reproduction se fait tous les 2 ou 3 ans. Adulte, il fera 2 mètres 50 d’envergure pour un poids entre 6 et 8 kg 500.

Son régime est constitué de mammifères de tailles respectables et sa puissance lui permet d’emporter et de soulever des charges impressionnante fut son gabarit. Des paresseux, singes- araignées et hurleurs, opposums, coendous et agoutis. Des iguanes verts et reptiles également. Les oiseaux et même les perroquets aras ne sont pas dédaignés. Dès que la proie est attrapée, si elle est trop lourde pour lui, il en dévore une partie sur place, afin d’alléger la charge.

Comme les autres aigles, elle est passée maître dans ses évolutions aériennes. Son vol de croisière est lent et majestueux, mais dès qu’il aperçoit une proie, cet oiseau impressionnant par sa grande taille, peut effectuer des vols obliques d’une rapidité surprenante, fondant sur une proie inconsciente du danger qui la menace, en tenant ses ailes à demi repliées. Avec son bec robuste et ses pattes armées de terribles griffes, il peut infliger à l’homme de profondes blessures.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille : Accipitridés ; Genre & Espèces : Harpia harpyja.

Zèbre de Burcell, originally uploaded by patriarch38.

Un bien curieux petit cheval rayé.

Tout le monde connaît ce curieux cousin du cheval et de l’âne, à la robe blanche rayée de noir. Il en existe trois espèces, qu’il est parfois difficile de distinguer les unes des autres, surtout si on les observe de loin, en savane. Dans l’antiquité, il était appelé ‘’hippotigris ou cheval tigre ‘’.

Le zèbre vit en harde, par association ou en famille, le plus souvent composée de dix à 20 individus, et étant sociable, il n’est pas rare de les voir paître avec d’autres herbivores comme les gnous. C’est toujours un mâle qui guide le troupeau. C’est l’étalon dominant, et tous ses sujets, en majorité des femelles, lui obéissent et se soumettent à sa volonté. Par nature, le zèbre est craintif et méfiant, ce qui est par ailleurs le propre de tous les équidés sauvages. D’ailleurs, malgré des siècles de domestication, notre cheval n’a pas entièrement perdu cette crainte profondément innée ; il lui arrive de s’effrayer et de s’emballer. Chez le zèbre, les jeunes mâles qui n’ont pas encore pu se constituer un harem et parvenir à dominer un troupeau, se tiennent à l’écart et vivent en célibataire.

Le zèbre de Burcell est le plus fréquent dans les plaines d’Afrique. Adulte, il fait entre 1,25 et 1,40 mètre au garrot, pour un poids de 230 à 325 kilogrammes. Au galop, il atteint 60 km/h au galop. On estime sa population à 300 000 individus. Ce sont eux que l’on rencontre dans les plaines au sud de L’Ethiopie et du Soudan, dans le centre de l’Angola et en Afrique du Sud orientale.

Comme des empreintes digitales, les rayures des zèbres : uniques, elles sont une vrai carte d’identité qui assure la reconnaissance par les congénères. Leurs dessins sont variables selon les espèces. Elles sont fines chez le zèbre de Grévy, mais larges chez le zèbre de montagne et celui de Burcell ou Equus quagga. Les hypothèses pour expliquer ces zébrures, avancées par les scientifiques sont celles-ci : elles pourraient protéger les zèbres des piqûres de la mouche tsé-tsé. Ces piqûres peuvent être mortelles et transmette la maladie du sommeil.

Cette hypothèse peut –être complétée par celle du camouflage, car lorsqu’on observe un zèbre en plaine, il se marie très bien avec son environnement. Pour d’autres, les zébrures seraient des signaux à la fois optiques et chimiques dont la fonction majeure serait d’aider à la cohésion de la harde. Bien que très voyante en terrain découvert, sa robe devient presque invisible, parmi les buissons et les acacias de la savane. La femelle, après 12 mois de gestation, met bas d’un seul petit, qui vivra en communauté avec ses cousins !!

Classe : Mammifères ; Ordre : Périssodactyles ; Famille : Equidés ; Genre & Espèce : Aquus burcelli ou aquus quagga de nos jours.

Triton alpestre, originally uploaded by patriarch38.

L’un des plus beaux tritons d’Europe.

Sa tête est plus longue que large, avec une peau lisse ou finement granulée, surtout en phase terrestre. En tenu d’amoureux, le mâle est un vrai gandin. C’est le plus coloré de tous les tritons européens. Son dos est gris ardoise surmonté d’une crête basse blanchâtre ponctuée régulièrement de noir. Les flancs sont couverts de petites taches noires sur fond blanc et soulignés d’une bande bleu ciel. La face ventrale est orangée vif virant au jaune ou au rouge selon la souche de population.

La femelle présente une robe grise verdâtre, avec de nombreuses marbrures noires plus ou moins prononcées, sans aucune autre couleur à l’exception du ventre orange vif sans tâches qui reste le meilleur moyen de reconnaître l’espèce.

Le triton alpestre est plus aquatique que les autres espèces. Il lui arrive de rester dans l’eau toute l’année, alors que les autres tritons quittent généralement ce milieu en été pour adopter un mode terrestre. Dès le mois d’octobre, il se retire sous des pierres ou dans un trou du sol, pour hiberner. Il a reçu ce nom en raison de son habitat montagnard. Dès février, voire janvier, il regagne les mares, étangs et lacs de collines et montagnes où il monte jusqu’à 3000 mètres.

Il ne craint nullement l’eau très froide, quoique les rigueurs du climat affectent son rythme de développement. Dans les lacs de régions basses, le triton alpestre accomplit sa vie larvaire en une année, tandis qu’à 2000 mètres et plus, la vie larvaire dure deux ans, la belle saison y étant trop brève.

Le triton alpestre présente des cas fréquents de néoténie, c’est dire que des larves, ayant atteint la taille d’un adulte, peuvent se reproduire sans avoir subi la dernière métamorphose. La période de reproduction étant toujours une affaire de séduction, le mêle s’y colle, après avoir endossé le costume adéquat. Il n’aura alors qu’une idée en tête, séduire le plu grand nombre de femelles. Il joue alors l’allumeur, en envoyant des phéromones (parfum d’amour), par des mouvements pagayés de sa queue plate déployée en oriflamme. La femelle, troublée par ce parfum va le suivre. Voyant que son stratagème a réussi, notre gaillard va déposer sur le sable un spermatophore que la femelle va recueillir avec son cloaque ! (Vous êtes tous estomaqués là ! Mettre de si beaux habits pour ‘’coïter ‘’ à distance !!!)

La femelle va s’approcher de plantes oxygénantes proches de la surface pour pondre près de 200 œufs. Et là commence pour elle un travail de ‘’titan’’ qui est de dissimuler chaque œuf individuellement en repliant chaque feuille, contenant un œuf, sur elle-même avec ses pattes arrières !! Adulte, il se nourrit d’œufs de batraciens, larves d’éphémères, de chironomes, gammares, aselles et de vers rouges de berges. Il fera entre 8 à 15 cm, sa longévité : moyenne : de 4 à 5 ans, peut-être un peu plus, même 15 ans paraît-il .

Classe : Amphibiens ; Ordre : Urodèles ; Famille : Salamandridés ; Triturus alpestris.